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Accueil du site > Actualités > Société > Bavures policières : la culture de l’impunité

Bavures policières : la culture de l’impunité

Est-il normal que deux policiers s’acharnent à coups de pieds dans la tête et le ventre d’un homme à terre ? La réponse à cette question tombe sous le sens : si la mission des forces de l’ordre est de garantir l’ordre public et de faire respecter la loi, ce n’est évidemment pas en la violant elles-mêmes. Le comportement des policiers se doit d’être irréprochable : voilà pour la théorie du pacte républicain. Dans la réalité, on a affaire à des êtres humains, avec leur personnalité, leurs qualités et leurs défauts, et il est donc inévitable que certains dérapent. Le rôle de l’institution est alors de les sanctionner, non seulement pour les punir de leur délit mais aussi pour envoyer un double message : à l’intention des citoyens, susceptibles d’être victimes de tels comportements, et pour les collègues, qui sauront ce qu’il en coûte. L’impunité, que nous dénonçons par exemple dans les affaires de flashballs, constitue une invitation à se laisser aller pour les excités et cowboys de tous poils qui infestent la police. Infection au sens médical : ils contaminent le corps entier de leur mauvaise réputation et détruisent l’indispensable relation de confiance avec la population. C’est très exactement ce qui se passe en Sarkozie, comme accuse Amnesty international dans son rapport davamnestyd’avril dernier, sous le titre de France : Des policiers au-dessus des lois. Le directeur adjoint de la branche Europe de l’organisation, David Diaz-Jogeix, s’en expliquait alors dans Le Monde : "En 2005, nous dénoncions certaines méthodes employées par la police qui pouvaient faire courir de graves dangers, jusqu’à l’homicide. En 2006, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt dans lequel elle a condamné la France et demandé qu’elle donne à ses fonctionnaires de police des instructions précises sur l’utilisation des méthodes de contrôle. Or début 2008, à Grasse, Abdelhakim Ajimi est mort après avoir été maîtrisé par des policiers lors de son arrestation : nous attendons toujours des précisions du ministère de l’intérieur sur ce drame. Dans ce rapport, nous recensons une quinzaine de cas, qui témoignent d’un problème structurel de violence policière, sous forme d’homicides, notamment mais aussi de coups, de mauvais traitement et d’injures à caractère raciste ou xénophobe." Question du journaliste, Hugo Lattard : "Un phénomène retient votre attention, que vous qualifiez d’"inquiétant" : les personnes qui dénoncent des mauvais traitements de la part de la police peuvent se retrouver en position d’accusées." Réponse de David Diaz-Jogeix : "Nous constatons une augmentation des poursuites sur la base de l’outrage ou de la rébellion à l’encontre des personnes qui protestent contre les mauvais traitements de la part des policiers, ou qui tentent d’intervenir après en avoir été témoins. Ces mesures de représailles sont une tendance qui nous préoccupe. De même, des personnes qui se sont plaintes de mauvais traitements auprès de la CNDS [commission nationale de déontologie de la sécurité] ont été poursuivies par les agents concernés pour dénonciation calomnieuse. Cela met une pression sur les victimes afin qu’elles ne portent pas plainte. Si nous connaissons les chiffres du ministère de l’intérieur sur les infractions d’outrage et de rébellion, nous ne savons pas combien de plaintes sont déposées pour mauvais traitement et quelles suites leur sont données, qu’il s’agisse d’une procédure disciplinaire ou pénale, avec éventuellement, au bout, une condamnation." De condamnation, il est justement question ici.

vidéoLorsque deux policiers se lâchent sur un individu au sol, à La Courneuve (Saint-Saint-Denis) en novembre 2005, ils ont la malchance qu’une équipe de France 2 tourne à proximité et filme la scène (visible sur Youtube). La suite est racontée par Europe 1 le 2 novembre dernier : "Des peines d’emprisonnement allant de six mois à un an avec sursis. C’est le jugement prononcé par le tribunal correctionnel de Bobigny à l’encontre de trois policiers pour des violences commises lors des émeutes de l’automne 2005. Deux d’entre eux ont reçu également une interdiction d’exercer leur fonction pendant un an." On note au passage qu’il vaut mieux toujours avoir de quoi filmer sous la main à proximité de policiers, mais on se félicite du verdict. L’impunité a reculé à la faveur de cette affaire, mais il reste du travail, comme l’atteste logol’interview accordée au Post par le porte-parole du syndicat d’Alliance en Seine-Saint-Denis, Loïc Lecouplier : "Nous ressentons une grande amertume et un sentiment d’incompréhension. On ne comprend pas. Les magistrats n’ont pas tenu compte des facteurs extérieurs aux événements." Suite de l’entretien : "Quels facteurs extérieurs ?
En 2005, la police de La Courneuve baignait dans un climat de grande violence. Nos forces de police étaient confrontées à des jeux de violence exponentiels et inattendus. Le climat était très tendu. Les policiers de La Courneuve avaient une amplitude horaire très forte. Cela a engendré une certaine perte de repères de la part des forces de police sur place. Sans oublier le stress que rencontraient les policiers. Certains d’entre eux ont vu leur famille menacée.
En quoi ce contexte difficile justifierait-il de telles violences ?
Tout cela ne légitime pas les actes des trois policiers, mais ce contexte particulier peut expliquer leurs actes. Ce que nous regrettons, c’est que les magistrats n’aient pas pris ces faits en compte. En justice, il existe des circonstances atténuantes, le contexte de violence des émeutes de 2005 devrait en faire partie."

Désolé mais être fatigué et stressé ne vaut pas absolution. Le fait que le porte-parole d’Alliance parle d’ "amertume" et d’ " incompréhension", quand les policiers fautifs n’écopent que de sursis - à rapprocher des mois de prison ferme qui pleuvent sur les petits délinquants - en dit long sur le chemin qui reste à parcourir pour extirper de la police française la culture de l’impunité.
 

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29 réactions à cet article    


  • RilaX RilaX 6 novembre 2009 14:05

    Surtout, alliance parle des circonstance atténuante, mais oublie allègrement, évidemment, les circonstances aggravantes !

    Ils étaient plusieurs -> violence en bande organisé
    le battu était au sol
    Ils sont représentant des forces de l’ordre donc dépositaire de l’autorité publique


    • Agoravocs 6 novembre 2009 17:14

      Si on commence à mettre en taule l’ensemble des flics tabasseurs de jeunes de banlieue, alors il faudra faire comme les belges, et commencer à délocaliser nos prisonniers !!
      Moi ce que je vois sur le video, c’est surtout une petite racaille qui est allongé sur le sol, et qui en profite pour donner des coups de boule dans les godasses de ces pauvres représentants de l’ordre !! Sans compter les gros coups de côtes dans les tibias !!
      J’espère vraiment que ce petit sauvageon ira croupir pour des années dans un cachot, avec la circonstance aggravante de la récidive, car ce n’est certainement pas la première fois qu’il doit se livrer à ce type d’actes criminels !!


      • foufouille foufouille 6 novembre 2009 17:42

        c’est ironique ?


      • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 6 novembre 2009 18:57

        Evidemment !


      • lord_volde lord_volde 6 novembre 2009 18:33

        Au bal des hypocrites, la police est reine. Les sanctions pénales contre des policiers voyous qui violent la loi en infligeant des graves blessures et souffrances à des citoyens victimes des comportements dénoncés sont rares et se comptent sur les doigts d’une main. Dans un Etat démocratique et républicain, ces actes qui entachent la fonction, l’uniforme et les principes qui irriguent l’Etat de droit, doinet absolument être poursuivis et sanctionnés de la même que n’importe quelle quidam responsable de ses actes délictuels ou criminels. La clémence des magistrats à l’égard des fonctionnaires dépositaires de l’autorité publique et l’absence de sanction érigée en un système parallèle d’impunité concrète causent un tort considérable au pacte républicain et aux valeurs citoyennes dessinant l’identité nationale. On ne s’y prendrait pas mieux pour préparer la société à pratiquer la loi du talion quand on constate la baisse flagrante des effectifs policiers dans les bas étages et la hausse des infractions impunis tant commises par des policiers ripoux que par des barbouzes spéciaux oeuvrant clandestinement pour le bénéfice de l’Etat superviseur. 


        • abdelkader17 7 novembre 2009 11:23

          @Lord_Volde
          « par des barbouzes spéciaux oeuvrant clandestinement pour le bénéfice de l’Etat superviseur »
          t’es trop excellent l’ami . hahaha


        • Agoravocs 6 novembre 2009 22:23

          Oui foufouille, c’est ironique bien entendu. Ceci dit, le fait que vous en ayez douté est troublant. Pensez-vous que certaines personnes puissent sincèrement penser ca ?


          • foufouille foufouille 7 novembre 2009 10:54

            oui il y a vraiment des gens qui pensent ca
            va sur fdesouche.com


          • italiasempre 6 novembre 2009 22:25

            Bien sûr que non, ce n’est pas normal.

            Ce n’est pas normal non plus que des sauvages prennent quotidiennement des policiers -des ambulanciers,des pompiers, des médecins- pour cibles vivantes dans des quartiers qu’ils considèrent de leur propriété.



            • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 7 novembre 2009 06:43

              Personne n’a dit le contraire !


            • Yohan Yohan 6 novembre 2009 22:34

              Le contrôle au facies est une pratique qui fait beaucoup de tort à la police, qui gagnerait à se centrer sur l’essentiel : la criminalité, le traffic de drogue et la protection des citoyens.


              • Agoravocs 6 novembre 2009 22:38

                Mais on verrait des gens en train de tabasser un policier au sol, on dirait la même chose : au gnouf les agresseurs !!

                La seule différence, c’est que les flics peuvent tabasser tant qu’ils veulent...au pire ils auront un blâme. Et comme disait Coluche, « au bout de 10 blâmes, tu peux être dégradé »

                Ce n’est certainement pas en faisant cela que les policiers vont rétablir le calme, et désamorcer le système clanique et territorial des banlieues.


                • Yohan Yohan 6 novembre 2009 22:47

                  Par le passé, c’était pire, les claques tombaient, et pire dans les commissariats. A mon avis, les flics ont mieux balayé devant leur porte que les voyous


                  • herope kayen 6 novembre 2009 23:19

                    Le problème est que l’on passé d’une police pour la protection de la population. A une milice aux ordres du pouvoir en place ou toute retenue n’a plus cours avec l’arsenal juridique que leurs a octroyé le gouvernement en place les mettant au dessus du peuple : ex un jeune 14 ans est mort sur un passage piéton avec une voiture de police pas en mission en excès de vitesse grillant le feu rouge sans gyrophare.....procès non-lieu no-comment !!

                    www.fa-heropelyon.fr.gd


                    • kalon kalon 7 novembre 2009 01:15

                      Contrairement a ce que l’on pourait penser, le corps de police n’a, jamais, été crée pour protéger le citoyen de certains dérapages d’hommes déboussolés mais plutot de protéger le pouvoir vis à vis des citoyens.
                      Etant évident que dans les périodes ou le pouvoir ne se sent pas menacer, il faut bien les employer à autre chose !
                      or, comment imaginer qu’un policier soucieux d’étre au service de la population puisse tirer, froidement, dans une foule qui proteste.
                      Sarkosy a trés bien compris qu’une police de proximité n’a aucune utilité car trop proche des gens et, donc, peu fiable dés l’instant ou le peuple souhaite renier ses « élus » 
                      nous voyons, du reste, qu’au niveau des armées, le soldat fidéle n’est plus trés rentable, un mercenaire n’est pas intérressé par des médailles, on le paie !
                      Je pense que dans trés peu de temps, le pouvoir va externaliser les services de police.



                        • agent orange agent orange 7 novembre 2009 05:53

                          Quel gâchis de compétences.
                          Qu’on envoie ces maniaques en Afghanistan. Ils se sentiront en bonne compagnie. Entre flics flingueurs et autres fadas de la gâchette, ils peuvent se comprendre.



                          • David Meyers 7 novembre 2009 09:13

                            Condamner juste les policiers dans de tels cas ne servira pas a grand chose. Sauf à faire porter le chapeau à un bouc émissaire.

                            Ces policiers cités ici, et les autres qui ont échappé au rapports d’Amnesty, ont des supérieurs, des commandants, des super-superviseurs et ce sont eux les responsables.

                            Sur le banc des prévenus doivent donc se trouver les auteurs, les commissaires, le préfet, le Ministre de l’Intérieur et le Président de la République (ah non pas lui à cause de la séparation des pouvoirs).


                            • Phil Phil 7 novembre 2009 09:25

                              L’éternelle goooche, celle qu’on aime et qui se rappele à notre mémoire comme la
                              fameuse viennoieserie de marcel
                              Haros sur la police, l’armée, l’église,la famille,la nation
                              Biensur !, que c’est pas bien, ce qu’ont fait les policiers, ces suppots du fascime capitaliste
                              et de l’odre morale à la solde du lobby judéo-judéo.... euh..... je sais plus la suite
                              Aidez moi j’ai un trou de mémoires n’ayant pas fait science bobo
                              Les quatres dernières lignes vallent à elles seules une palme de l’académie de rhétorique
                              niveau terminal L ou ES option photocopieuse mais surement indigne du niveau de notre rhétoricien
                              Lancer une info sans une analyse de fonds, de son contexte, du lieu,de temps
                              n’est que propagande.


                              • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 7 novembre 2009 10:20

                                A part vomir sur la gauche, on cherche en vain vos arguments ! Voilà pourquoi je traite souvent les commentateurs de droite de trolls : rien qui fasse avancer le débat, que des attaques gratuites. Bref, le contexte et le fonds sont précisément inclus dans l’article : au-delà de la bavure en question, l’impunité de la police dénoncée par Amnesty International.


                              • Phil Phil 7 novembre 2009 11:04

                                Un peu comme vous quoi
                                Pouriez vous me dire enfin pourquoi vous me traiter de trolls ?


                                • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 7 novembre 2009 11:38

                                  Vous vous foutez du monde, je viens de vous l’expliquer !


                                • pigripi pigripi 7 novembre 2009 11:12

                                  Je n’ai pas de sympathie particulière pour les flics par lesquels je ne me sens absolument pas protégée ni aidée.
                                  Toutefois, je dois reconnaître que les jeunes flics, dont pas mal de femmes, sont très différents de la vieille école qui ne connaissait que la cogne et picolait en cachette chez l’épicier arabe du coin, lequel n’osait rien dire.

                                  Il faut savoir que le flic obéit à son commissaire, lequel obéit au préfet, lequel obéit au ministre de l’intérieur, lequel obéit au président.

                                  D’autre part, la formation des flics est très insuffisante et leurs moyens limités. Une flic me racontait que lorsqu’elle recevait des femmes violées ou battues, elle ne pouvait que prendre sur elle car, malgrè les soit-disantes mesures annoncées, elle ne possédait aucune formation ni documentation pour orienter ces femmes.

                                  Les flics sont utilisés comme des prestataires de services. On leur attribue des tâches non en fonction des besoins des citoyens mais en fonction des besoins des dirigeants.
                                  Un jour on leur dit : aujourd’hui contrôle des permis. Ils contrôlent les permis et si il y a un tabassage sous leurs yeux, ils n’interviennent pas car ça ne fait pas partie de leur mission.
                                  Un autre jour, on leur dit de faire le planton devant la mairie qui reçoit Delanoë, ils feront le planton, demanderont aux badauds de circuler et si sous leurs yeux un chauffard brûle un feu rouge et écrase un enfant, ils devront faire appel à une autre brigade.
                                  Cette logique de la prestation est difficile à comprendre pour les citoyens.

                                  Pour ce qui est des affrontements dans les cités ou les quartiers, il faut savoir qu’on y envoie les flics les plus jeunes, les plus inexpérimentés qui crèvent de trouille, à juste raison car ils savent qu’un cocktail molotov peut es faire griller tout vifs dans leur bagnole, sans compter les traquenards, les caillassages et les snipers.
                                  Il faut aussi savoir qu’un jeune délinquant de quartier arrêté par les flics sera immédiatement défendu par une horde de ses semblables qui crieront au racisme et à l’injustice.

                                  Quand un voleur de voiture ou de scooter est poursuivi par la police et sommé d’obtempérer, il appuie sur l’accélérateur et s’il part dans le décor, c’est la faute à la police qui n’a fait que son devoir.

                                  Quand un assassin est jugé, comme celui de Sohane à Bobigny, toute la famille et les amis de l’assassin manifestent, hurlent, agressent les flics et les amis de la victime.

                                  Certains flics sont révoltés de constater leur impuissance, de voir qu’on ne leur demande pas d’éradiquer la délinquance mais d’obéir aux ordres et, par exemple, de ne pas intervenir dans des quartiers qui craignent parce qu’on leur a fait comprendre que tant que les délinquants étaient dans cet abcès de fixation, ils n’étaient pas ailleurs ....

                                  Je pense que focaliser sur l’impunité de la police, c’est regarder le problème par un tout petit bout de la lorgnette, la question du maintien de l’ordre et des moyens que lui donne la République étant à réviser de A à Z.


                                  • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 7 novembre 2009 11:42

                                    "Je pense que focaliser sur l’impunité de la police, c’est regarder le problème par un tout petit bout de la lorgnette, la question du maintien de l’ordre et des moyens que lui donne la République étant à réviser de A à Z."

                                    Vous soulevez de vraies questions. Mais quoi qu’il en soit, la culture du chiffre et des rodomontades, chère à la Sarkozie, est une faillite. C’est un constat.


                                  • paul 7 novembre 2009 11:15

                                    Tout le monde se souvient de cette vidéo où l’on voit, en 2003,le ministre de l’intérieur flinguer
                                    le directeur de la police à Toulouse : une véritable exécution d’ un haut responsable devant les caméras .Un coup définitif porté à la police de proximité initiée par Chevènement .Ceci explique cela....« les policiers ne sont pas là pour jouer au rugby avec les jeunes... »
                                    Depuis le ministre est devenu président.Profitant d’un certain angélisme de la gauche, il a instauré la culture du résultat et du chiffre : il faut faire de l’ intervention à tout prix .
                                    Du coup, les rapports de la population avec sa police se sont modifiés .Le représentant de l’ordre n’est plus un protecteur rassurant, mais un vigile prêt à vous coincer à la moindre
                                    erreur.D’où forte augmentation des gardes à vue et délits pour rébellion .
                                    C’est sarko qui veut cette police .Ce n’est pas elle qui est en cause .


                                    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 7 novembre 2009 11:45

                                      Elle n’est pas en cause dans son ensemble, nous sommes d’accord, mais la politique de Sarkozy laisse prospérer ses moutons noirs, c’est ce que je dénonce.


                                    • 65beve 65beve 7 novembre 2009 11:29

                                      Bonjour,

                                      Premier cas : Un chauffard écrase et tue un piéton : jugement = un an de prison avec sursis.

                                      Deuxième cas : Un chauffard écrase et tue un piéton : Jugement = 30 de prison sans sursis

                                      J’ai entendu ça aux informations l’autre jour.
                                      Dans le premier cas, c’est un policier qui conduisait.
                                      Dans le deuxième cas, c’est un policier qui a été tué.

                                      Pour reprendre et corriger le commentaire d’agoravocs cité plus haut :

                                      Et comme disait Coluche, « au bout de 10 avertissements tu as un blâme et au bout de 10 blâmes, tu peux être dégradé »

                                      Ceci dit, la police fait un travail difficile, mais les citoyens ne doivent pas accepter des comportements de voyous. La justice non plus.


                                      • TSS 7 novembre 2009 12:06


                                        il ne faut pas oublier que les plus hautes hierarchies de la police et de la justice actuelle ont eu

                                         pour professeurs ceux qui officiaient pendant la dernière guerre !!

                                        ils ont été à bonne ecole... !!


                                        • paul 7 novembre 2009 13:17

                                          la police à la sauce sarkozienne suscite des vocations de shérifs ou de cowboys ,nourris
                                          de fictions policières américaines, chères à TF1 et M6 .Ces moutons noirs font du tort à leur
                                          institution .C’est bien ce qu’il faut dénoncer.

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