Bienvenue chez les Ginks
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Entendez par GINKS (Green Inclined, no Kids) autrement dit : Engagement vert, pas d’enfant. Une tendance qui n’est pas nouvelle car de tous temps, des femmes ont décidé de renoncer à la maternité. Mais depuis peu, certaines clament haut et fort que cela relève d’une « privation » par soucis écologique. Gros plans sur un mouvement assez inattendu.
Les GINKS sont des femmes qui, se disant soucieuses de l’environnement, ont décidé de renoncer à la maternité. Fonder une famille, s’occuper d’enfants, bref, être mère n’est pas de tout repos et surtout, pour certaines, cela ne sert qu’à assouvir un désir égoïste.
En effet, plusieurs femmes pensent que d’avoir des enfants signifie ne pas penser à la nature et est contraire à l’engagement écologique, car un enfant, c’est une personne en plus sur la Terre déjà surpeuplée et une obligation de consommation démesurée.
Voici donc que naissent les GINKS, un mouvement féminin alliant écologie et refus de maternité. « Faire l’amour oui, mais faire des bébés non ! », tel est leur crédo.
D’après Lisa Hymas, l'une des fondatrices de ce principe, les femmes devraient réfléchir aux conséquences, avant d’avoir des enfants, car cela relève de l’intérêt de tous. « Nos relations amicales, notre famille, nos amours remplissent déjà suffisamment notre vie. Sans oublier les avantages personnels à une vie sans enfant : aucun horaire, une carrière professionnelle plus épanouissante, l’occasion de développer nos talents propres, de faire du sport, de dormir en suffisance, d’avoir du temps pour soi et pour les autres (notamment à travers un engagement humanitaire ou social), ais aussi de s’autoriser des décision impulsives, de la spontanéité, de l’aventure ! » proclame t’elle.
Des ouvrages sont également parus sur le sujet, dont « Eco-Sex : Go Green Between the Sheets and Make your Love Life Sustainable (Eco-sexe : Devenez écolo sous les draps et optez pour une vie amoureuse durable). Son auteure, Stefanie Iris Weiss, explique que pas mal de personnes sont réfractaires et totalement outrées par le mouvement GINKS. Pourtant, d’après elle, la maternité va totalement à l’encontre du respect de l’environnement. « Même s’il s’agit d’un renoncement énorme, on ne peut nier que la surpopulation contribue au changement climatique. J’ai donc pris la décision de ne pas ajouter un enfant de plus à cette planète. Avoir un enfant augmenterait mes émissions de gaz à effet de serre. J’adore les enfants, mais je préfère faire ce sacrifice. J’adopterai des enfants un jour… ».
Effectivement, bon nombre de femmes (essentiellement) sont totalement choquées par cette nouvelle tendance. Avoir un enfant est un don de la nature et y renoncer est un droit certes, mais pas pour autant en stigmatisant celles qui donnent la vie. Par ailleurs être accusées de contribuer au déclin de la nature, ça, hors de question ! Une femme qui ne souhaite pas d’enfant, relève une décision choquante pour la plupart et cela ne sert qu’à « trouver des excuses pour paraître moins nombriliste ». Avoir un enfant est une chose « logique » dans notre société et dans l’accomplissement personnel de la femme. Alors associer écologie et refus de maternité, cela n’a clairement aucun sens, surtout si cela contribue à surconsommer pour soi-même.
C’est la tendance inverse qui prime à l’heure actuelle : une femme qui refuse d’avoir des enfants est un choix égoïste en tout état de cause. Plusieurs raisons à cela : pouvoir profiter de sa vie, sortir, ne dépenser que pour soi etc… donc associer l’idée d’une pensée écolo au choix de ne pas avoir d’enfant, fait monter du monde au créneau.
Certaines associations comme « Population Matters » rejoignent dans un sens les GINKS, en indiquant que la procréation illimitée n’est pas bonne pour la santé de l’Humanité. En prenant en considération que la majorité de la population a moins de 25 ans, si chaque individu doit avoir 1 voire 2 enfants, l’association estime que cela engendrerait le déclin de l’Homme. Pour eux, cela favorisera le manque de nourriture, un changement écologique énorme et poussera les populations à migrer vers des zones tempérées plus « vivables », ce qui inévitablement, conduira à des guerres.
Les GINKS se proclament donc écolos, et pensant aux générations futures en ne procréant pas. Toutefois, elles encouragent l’adoption pour assouvir leurs besoins maternels. Une dérive de la femme qui pourrait aboutir à des ségrégations par des projets concrets, comme ces restaurants qui refusent les enfants pour garder un certain calme. Des idées qui n’ont clairement pas le vent en poupe, notamment du côté féminin et qui mettra du temps à être accepté voire appliqué par le plus grand nombre…
Sources : Divers blogs et forums sur le sujet
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