Ces monstres qui nous gouvernent
On dit du Grand Créateur originel qu'il a reproduit l'humain à son image, non sans avoir exploré toutes les voies possibles jusque là. L'humain, lui, suprême stade, a ensuite artificiellement cloné toute la création à l'identique, mais tout en exploitant aussi toutes les voies du possible, mais de quoi est-il le créateur ? L'homme n'a au bout du compte rien inventé, il a entièrement recopié et reproduit en synthétique l'essentiel de l'éventail des créations originelles. Il s'attribue toute paternité et surtout tout bénéfice après brevets et vente de fausses copies de fausses imitations de plagiats grotesques, de l'infiniment grand soleil que l'humain reproduit en boite jusqu'à l'infiniment petit.
L'humain et ses outils tels le net ne sont que des entreprises de reproduction en gros. Gros plan pour le sexe ( 157,000,000 de résultats ) la plus florissante marque de reconnaissance ayant participé à l'essor du net, et petit plant pour la plus honteuse des entreprises de reproduction en petit : Monsanto ( 16,800,000 ). Les organismes génétiquement modifiés ne sont il pas qu'une expérience de reproduction aux conséquences hasardeuses tristes et dangereuses, puisque menée jusqu'à maturité sur 810 opérations dont 809 obsolètes et perdues avec un seul point commun entre toutes : elles sont toutes stériles puisque leur adn ne peut se nouer et s'unir d'amour avec un autre semblable dans une danse sensuelle et terriblement Sexuée...Les milliers de laborantins seront de toutes façons grassement payés par l'administration qui légalisera. Cette même administration fait désormais appel à une entreprise privée pour émettre de la monnaie papier dont la valeur était autrefois indexée sur le métal le plus noble. La valeur de ce papier était aussi consécutive à un travail accompli mais elle est désormais entièrement fictive. Tout est faux, payable à crédit variable et se rétractant au bon gré du plus gourmand des hommes, les amis en chef du petit Césarkozy et sa bande de potes, heu....que dis-je de despotes !.
Deux yeux, une bouche et un nez, quatre pattes avec même un front à lunette, la perfection du détail est respectée avec le pot d'échappement sauf que c'est lui qui émet le son, équivalent parfois au volume près, au bourdonnement de certains insectes volants. D'ailleurs les motocycles étasuniennes reproduisent même de véritables concerts de pets à répétition sans même que la honte ne vienne à la conscience des biqueurs, révélant une certaine vulgarité affichée ouvertement par certains d'entre eux. Vu d'au dessus et au ralenti, tous ces ustensiles de transport individuel sont schématiquement des répliques symétrique et sonores à la fréquence près. Projetez vous d'un cran au dessus, à l'échelle des fourmis, la similitude avec un rallye sur terre vu d'hélicoptère doit être frappante.
Ce magnifique helicoptere avec ses grands yeux globuleux, survolant en rase motte ce champs d'organismes génétiquement modifiés et brevetés et répand de ses longues rampes des pesticides à tout va. Savez vous que les homologues naturels de ces géants, les libellules si fragiles, vont peut-être toutes mourir sous le vent du poison... Ne peut on pas lire dans ce triste destin le pouvoir qu'une seule machine mécanique vivante instaure sur ses équivalent naturels.
Vu à cette échelle, les hommes au boulot ne sont que les soldats civils au service d'un seul maitre dominant la flotte de robots tueurs entièrement dévoués. Son désir de faire mordre la poussière au plus grand nombre n'est motivé que par le nombre effarant d'équivalent chevaux de toute sa flotte de chauffeurs et de moteurs. Pour les plus grands, un seul euro par cheval par mois peut justifier la paye démesurée que les grands patrons de ce monde encaissent.
Ces monstrueux tracteurs ne ressemblent ils pas à des chars d'assaut ou Dassault ? Cet énorme chargeur à pince, n'est il pas la réplique lointaine d'un scarabée sur roue, condamnant à l'écrasement l'ensemble des insectes rampants qui croiseraient sa route. Ce mille pattes n'est il pas le nom professionnel qu'attribuent leurs chauffeurs aux poids lourds transporteurs. L'ensemble de ces engins est purement monstrueux pour un humain sensible, qu'en est il pour les petits insectes qu'ils écrasent sans aucun état d'âme sur trente centimètres d'épaisseur et de largeur.
Nombre d'entre eux ont des noms d'insectes comme cette célèbre coccinelle, ne ressemble elle pas exactement à son homonyme les taches oranges ou noires en moins. Les Ford Scorpio, Opel Manta, la Cougar, Panthéra, Cobra, ne s'identifient elles pas aux méchantes bêtes nommées ? Quand à ceux qui les conduisent, paf ? La machine insensible et brutale ne l'est pourtant que par la volonté de celui qui la conduit, ce petit cerveau et ces bras qui s'incorporent dans le crane vide de la monture mécanique. Le grand patron d'un grand groupe international a absolument besoin du plus grand nombre d'esclaves soumis pour assurer la production de mort massive utile à son plan de destruction géante. Ne nous étonnons pas que la sensibilité meure à petit feu dans ces conditions.
Vu avec le regard de l'être humain sensible qui sait se projeter dans l'espace, l'ensemble de ces appareils pétaradant voire parfois hurlant est monstrueux. Pas encore assez aux yeux de celui qui a refermé petit à petit ses sens ou chakras pour ne plus souffrir et ne plus percevoir l'horreur quotidienne absolue. Il s'accoutume progressivement comme la grenouille s'endort dans la casserole sous le gaz, à petit feu. Il n'est pas question de mépriser pour autant ce dernier sachant que c'est le système qui a choisi quantité de choses contre lui, un peu comme l'indien qui aurait choisi de vivre dans sa grotte avec vue sur la crique sauvage et sous les yeux duquel se serait installée une autoroute et des rangées d'immeubles gris.
Là où les êtres réputés « sauvages » s'excusaient auprès de Mère Nature avant de tuer pour prélever et s'en nourrir, les êtres aujourd'hui dits « civilisés » détruisent sans détour la nature et la reproduisent en parallèle sans même s'excuser mais plutôt en s'en glorifiant. L'humain se gausse de fausses copies dans tous les domaines y compris pour ses repas.
Même l'avenir de ces élites botoxées et siliconées est factice et condamné à exploser peut être comme ces pastèques gavées de produits de synthèse. Le monde matériel mécanique ne nous semble pas monstrueux parce que nous n'avons pas le nez collé à son pot d'échappement ni les oreilles tournées vers les trompettes mégaphones de la pub harcelante.
Le pouvoir et le bien être des ces élites est entièrement indexé sur les guerres continuelles et humanitaires monstrueuses à l'image de ce monde de brutes dominantes.
Un grand patron est un démultiplicateur commun, lui même dirige des milliers d'ouvriers dont beaucoup commandent des centaines de chevaux.
Pour un seul grand champion, combien de centaines de millions de petits pions... ?
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