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Accueil du site > Actualités > Société > Changements à Cuba ?

Changements à Cuba ?

La presse occidentale a été prolixe au sujet des changements survenus à Cuba suite à l’élection de Raúl Castro à la présidence de la République et s’est réjouie d’une éventuelle libéralisation de l’économie de l’île1. Mais cette réalité a été traitée, comme toujours dès lors qu’il s’agit de Cuba, de manière superficielle et erronée. Que ce soit au sujet de l’acquisition des appareils électriques, des hôtels, des téléphones portables, les restrictions qui étaient en vigueur il y a peu avaient des explications rationnelles, mais celles-ci n’ont pas été abordées par les transnationales de l’information. En réalité, un intense débat avait été lancé au début de l’année 2008, peu avant la décision de Fidel Castro de ne pas se représenter, dans le but d’améliorer le socialisme cubain. Il avait impliqué l’ensemble de la population et avait généré 1,3 million de propositions.

Les appareils électriques

Les médias ont annoncé en fanfare que désormais les Cubains étaient libres d’acquérir des appareils électriques et électroménagers, sous-entendant qu’ils étaient complètement interdits à la vente auparavant2. Or, la réalité est sensiblement différente. La vente de ces articles n’a jamais été prohibée à Cuba, mis à part certains produits à forte consommation d’énergie tels que les cuisinières électriques et les micro-ondes, à une époque où la production énergétique de Cuba était insuffisante pour couvrir les besoins de la population.

En effet, pendant la période spéciale qui a débuté en 1991, suite à la désintégration du bloc soviétique, Cuba s’est retrouvée seule face au marché international et a dû faire face à la disparition de plus de 80 % de son marché extérieur, mais également à la recrudescence de l’implacable agression économique de la part des Etats-Unis. Dans ce contexte extrêmement difficile, l’île des Caraïbes a été frappée par de nombreuses pénuries, notamment au niveau de l’énergie, ce qui entraînait de longues coupures de courant. A cette occasion, les autorités avaient limité la vente des appareils électriques dévoreurs d’électricité. Ces restrictions étaient parfaitement justifiées. En effet, il aurait été irresponsable de procéder autrement car le système énergétique, fortement subventionné, aurait été en faillite.

Grâce à l’ingéniosité des Cubains, aux efforts consentis par la population et aux nouvelles relations commerciales avec des pays tels que le Venezuela et la Chine, Cuba dispose d’une économie plus forte et a réussi à résoudre son problème d’énergie. Grâce à la « Révolution énergétique » lancée en 2006 qui a consisté à remplacer les ampoules, les anciens appareils électroménagers tels que les télévisions, les réfrigérateurs, les ventilateurs et autres objets électriques, par des produits plus modernes et à moindre consommation, des millions de Cubains ont pu bénéficier de toute une gamme de produits électroménagers neufs à des prix subventionnés par l’Etat, donc en dessous du prix du marché.

Les économies d’énergie réalisées permettent désormais de faire face à la demande de la population, ce qui explique l’élimination progressive des restrictions au niveau de l’acquisition de nouveaux appareils électroménagers, d’ordinateurs et autres appareils vidéo. Les Cubains ont ainsi accès à un plus grand choix de biens de consommation. Ainsi, les limitations s’expliquaient uniquement par un facteur d’ordre économique, c’est-à-dire un manque de production énergétique. La presse occidentale n’a pas daigné mettre en avant ces éléments dans son traitement du sujet.

Les médias se sont empressés de souligner, à juste titre, que de nombreux Cubains ne pourraient pas avoir accès aux articles en vente au prix du marché, à cause de leur prix élevé par rapport au salaire relativement modeste en vigueur à Cuba. Néanmoins, cette réalité concerne une immense partie de la population mondiale qui vit dans la pauvreté et dont les principales préoccupations ne sont pas d’acquérir un lecteur DVD ou un micro-ondes ; mais de manger trois fois par jour et d’avoir accès à la santé et à l’éducation, angoisses inexistantes à Cuba.

Ainsi, selon le dernier rapport de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur l’insécurité alimentaire dans le monde, 854 millions de personnes à travers la planète dont 9 millions dans les pays industrialisés souffrent de malnutrition3. Sur le continent américain seuls trois pays ont déjà atteint les objectifs du Sommet mondial de l’alimentation (SMA) 2015 : Cuba, la Guyane et le Pérou4. Selon l’Unesco, actuellement, un adulte sur cinq dans le monde n’est pas alphabétisé, soit 774 millions de personnes, et 74 millions d’enfants sont privés d’école5. D’après l’Unicef, chaque jour, plus de 26 000 enfants de moins de cinq ans meurent de faim ou de maladie curable, soit 9,7 millions par an6. Aucun Cubain ne fait partie de ces listes.

La mise en perspective de la réalité cubaine avec la problématique latino-américaine et du tiers-monde est toujours éludée par les transnationales de l’information car elle est édifiante et conduit inévitablement à la nuance.

Les téléphones portables

L’accès au téléphone portable a également été élargi à Cuba pour diverses raisons7. La première est d’ordre économique et la seconde d’ordre technologique. L’accès au téléphone portable a été massifié à travers le monde occidental dans les années 1990.

A cette époque, Cuba avait d’autres priorités que de fournir un accès à la téléphonie mobile à la population. Les défis concernaient alors l’alimentation, le transport et le logement. Le problème alimentaire est désormais résolu à Cuba. Pour ce qui est du transport, il est en passe d’être solutionné, notamment grâce à l’importation de nombreux bus chinois. Quant au logement, il s’agit sans doute de la principale difficulté à laquelle est confrontée la population.

Là, encore, il ne s’agit pas d’une spécificité cubaine. La réalité est la même dans une ville du monde développé telle que Paris, à une différence près : à Cuba, il s’agit d’un manque de logement dû aux sanctions économiques états-uniennes qui empêchent la construction de 100 000 logements de plus par an, alors que les Parisiens doivent faire face une absurde aberration. En effet, plus de 100 000 logements, propriété de classes aisées, sont vacants à Paris alors que 100 000 familles sont à la recherche d’un toit. Une loi de réquisition existe pourtant, mais elle n’est jamais appliquée par les autorités. A Cuba, les citoyens n’accepteraient jamais un tel scandale8.

En France, selon le ministère du Logement, 1,6 million de personnes vivent dans des logements sans douche ou sans toilettes. Plus d’un million de Français sont logés en « situation de surpeuplement accentué », 550 000 personnes vivent dans des hôtels dont 50 000 enfants, 146 000 dans des maisons mobiles et 86 000 sont sans domicile et vivent dans la rue9. Pourtant, près de deux millions de logements sont vacants en France, dont 136 554 à Paris. Autre aberration : seuls 32 000 logements à Paris payent la taxe pour le logement vacant alors que plus de 136 000 sont concernés. Mais les autorités préfèrent fermer les yeux10.

Pour en revenir au téléphone portable, le second obstacle était d’ordre technologique (c’est toujours le cas pour l’accès à internet car Washington empêche Cuba de se connecter au câble à fibre optique du détroit de Floride qui lui appartient). Cuba dispose d’une connexion satellitaire limitée qui, de surcroît, est extrêmement coûteuse. C’est la raison pour laquelle l’accès au téléphone portable avait été restreint. Avec l’amélioration de la situation économique, l’offre est désormais étendue à toute la population, même si les tarifs restent très élevés. Là, encore, si le téléphone portable est largement répandu en Occident, il reste un luxe pour de nombreux habitants du tiers-monde.

L’accès aux hôtels

Pour ce qui concerne les hôtels, les médias ont également fait preuve de partialité. Jusqu’au 1er avril 2008, l’accès aux hôtels de luxe était, non pas interdit comme l’a affirmé la presse occidentale, mais restreint. Ici, l’explication est d’ordre social et économique.

Dans les années 1990, la résurgence d’un phénomène qui avait été éradiqué au triomphe de la Révolution en 1959 avait fortement préoccupé les autorités : la prostitution. Pour essayer d’endiguer ce problème qui a surgi des difficultés auxquelles ont dû faire face les Cubains, le gouvernement de La Havane avait décidé de limiter l’accès de la population aux infrastructures touristiques. Grâce au labeur des travailleurs sociaux et à l’amélioration de la situation économique, ce phénomène social, s’il n’a pas encore complètement disparu, a été fortement atténué.

La seconde explication est d’ordre économique. En effet, avec le développement vertigineux du tourisme à partir des années 1990, la capacité hôtelière cubaine s’est révélée insuffisante pour accueillir à la fois les étrangers et les Cubains. Les autorités ont privilégié l’accueil des étrangers, surtout en haute saison, en partant d’un raisonnement économique. Un touriste dont on ne pourrait satisfaire les demandes de villégiature irait dépenser son argent ailleurs, ce qui générerait un manque à gagner pour l’économie cubaine. Par contre, la petite catégorie de Cubains qui dispose des ressources nécessaires pour se payer un hôtel de luxe dépenserait son argent dans d’autres secteurs, mais celui-ci resterait à Cuba.

La presse occidentale s’est également attardée sur les tarifs relativement prohibitifs pour le Cubain moyen. Selon l’Associated Press, très peu de Cubains peuvent se payer une chambre à 173 dollars la nuit dans l’hôtel Ambos Mundos (quatre étoiles) de La Vieille Havane, l’un des plus prestigieux établissements touristiques de la capitale qui était le favori d’Ernest Emingway11. Elle a raison. Mais elle oublie, encore une fois, de souligner que l’accès à une chambre d’hôtel de renom est un luxe pour tous les habitants du tiers-monde, mais également pour une large catégorie des citoyens vivant dans des pays développés. A titre de comparaison, combien de Français, par exemple, peuvent se payer une chambre à 730 euros (la moins chère) au Ritz (cinq étoiles) de Paris12 ?

Libéralisation économique ?

Faut-il voir pour autant dans ces réformes une certaine libéralisation de l’économie cubaine13 ? Ce serait une erreur que de penser cela. Il faut rappeler que dans les années 1980 les Cubains avaient abondamment accès aux biens de consommation. Il s’agit simplement de la suppression de restrictions qui n’avaient plus raison d’être. D’autres devraient rapidement suivre. Ainsi, le gouvernement a décidé de louer des terres non cultivées à des petits producteurs privés afin d’accroître la production agricole, à l’heure où les prix des matières premières ont atteint des sommets14.

Les véritables changements à Cuba sont survenus en 1959 et l’île est en évolution perpétuelle depuis cette date. La critique y est constante et il suffit de lire la presse nationale pour s’en convaincre, notamment les quotidiens Juventud Rebelde et Trabajadores dont le ton est extrêmement incisif et sans concessions. Il y a indéniablement, parmi les hauts dirigeants, une volonté politique de susciter le débat. La fille de Raúl Castro, Mariela Castro, sexologue qui défend les droits des minorités gay et lesbienne, a plaidé en faveur du « socialisme, mais avec moins d’interdits15 ». Mais les médias font semblant de ne pas s’apercevoir de cette réalité. Contrairement à ce que prétendent - et espèrent - les transnationales de l’information, Washington et l’Union européenne, les Cubains ne reviendront pas à une économie de marché, mais poursuivront leurs efforts dans la construction d’un socialisme moderne, plus juste et plus rationnel.

Notes

1 Will Weissert, « Raul’s Reforms May Strengthen Communism », 2 avril 2008.

2 Will Weissert, « Castro Reforms : DVD’s, Farms for Cubans », The Associated Press, 2 avril 2008.

3 Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, L’Etat de l’insécurité alimentaire dans le monde 2006 (Rome : FAO, 2006), p. 8.

4 Ibid., p. 17.

5 Institut de statistique de l’Unesco, « Alphabétisme », 9 octobre 2007. http://www.uis.unesco.org/ev.php?URL_ID=6401&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201 (site consulté le 15 avril 2008).

6 Unicef, La Situation des enfants dans le monde 2008. La Survie de l’enfant (New York, décembre 2007), p. 1.

7 The Associated Press, « Cuban Restrictions Eased By Raul Castro », 2 avril 2008, Will Weissert, « Cubanos hacen largas filas para comprar celulares », The Associated Press/El Nuevo Herald, 15 avril 2008.

8 Droit au Logement, « Le logement en chiffres : exclusions et inégalités », 2002. http://www.globenet.org/dal/index.php3?page=SOMMSITUCHIF (site consulté le 15 avril 2008).

9 Ministère du Logement, de l’Equipement et des Transports, Questionnaire de la Commission de la Production et des Echanges. Projet de LFI pour 2001 & Insee, enquête 2001 sur la population « fréquentant les services d’hébergement et les distributions de repas chauds », in Droit au Logement, op. cit.

10 Droit au Logement, op. cit.

11 Will Weissert, « Thanks Raul : Cubans Can Stay in Hotels », The Associated Press, 1er avril 2008.

12 Hôtel Ritz Paris, « Tarifs ». http://www.ritzparis.com/jump_to.asp?id_target=1250&id_lang=1 (site consulté le 15 avril 2008).

13 Reuters, « Les téléphones portables désormais autorisés à Cuba », 14 avril 2008.

14 The Associated Press, « Cuba Lends private Farmers Unused Land », 1er avril 2008 ; Andrea Rodriguez & Will Weissert, « Communiste Cuban Solution : Private Farms », 5 avril 2008.

15 Alessandra Coppola, « Socialismo, ma con meno proibizioni », Corriere della Sera, 27 mars 2008.

Salim Lamrani est enseignant, écrivain et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a notamment publié Washington contre Cuba (Pantin : Le Temps des cerises, 2005), Cuba face à l’Empire (Genève : Timeli, 2006) et Fidel Castro, Cuba et les Etats-Unis (Pantin : Le Temps des cerises, 2006).

Il vient de publier Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme (Paris : Editions Estrella, 2008).


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39 réactions à cet article    


  • allaf 18 avril 2008 14:08

    voila qui nous change du blabla habituel prémaché par les américains.


    • Jean-paul 9 septembre 2008 02:56

      Pour connaitre le vrai Cuba

      www.therealcuba.com


    • swap 18 avril 2008 18:33

      Enfin un regard objectif sur Cuba et l’action de son gouvernement qui a réussi son pari socialiste dans les conditions les plus défavorables qui soient depuis l’effondrement de l’URSS, son seul véritable soutien. Cuba est pauvre, mais sa pauvreté n’a pas généré la misère malgré l’embargo américain qui l’étouffe depuis si longtemps. Vivre à Cuba n’est certes pas la panacée, mais c’est certainement mieux que vivre à Haïti oû l’on a toutes les libertés et en particulier celle de mourir de faim.

      Enfin Wikipedia m’apprend que "selon le PNUD, Cuba se situe au troisième rang mondial avec un taux d’alphabétisation de 99,8 % (rapport 2006 sur le développement humain ), à égalité avec l’Estonie et devant les États-Unis (93,3 %)". C’est une performance que nos médias habituels se gardent bien de diffuser...

      Pour ma part, je savoure particulièrement la dernière partie de la citation et si j’étais Cubain, j’en serais très fier.

       


      • Julius Julius 18 avril 2008 20:00

        Tous les états totalitaires soutien les écoles parce que c’est la meilleure façon d’endoctriner. Regardez les républiques ex-soviétique.


      • Julius Julius 19 avril 2008 00:47

        Dans le passé, je n’ai jamais vraiment compris, comment est-il possible que tant de personnes pouvaient admirer des régimes communistes. Comment ils peuvent excuser toutes les atrocités, des prisonniers politiques, l’économie effondrée dans les pays communistes. L’explication était toujours la même : il était nécessaire de limiter la liberté, de mettre les gens en prison (ou même les tuer), de sorte que le "paradis terrestre" pourrait être créer.

        L’empire communiste a disparu il ya 19 ans. Le Cuba (et la Corée du Nord) sont les seuls exemples qui restent en vie. Donc, Cuba est devenu Notre Héros (avec une nouvelle étoile montante - Hugo du Venezuela).

        Cuba reste une prison communiste. Ce qui explique sa relative stabilité. Oui, Cuba est plus riche que la plupart des autres pays de la région. C’est parce qu’il a toujours été riche, déjà avant putch communiste. Souvent mentionné taux de mortalité infantile était déjà très faible avant. Il n’ya rien de positif accompli par les communistes à Cuba (ou ailleurs). Toutes les bonnes choses ont été soit déjà bien avant ou ils ont été améliorées malgré les communistes.


      • Julius Julius 19 avril 2008 09:44

        > ce que je nai jamais compris cest comment on peut re aussi con.

        Je suis aussi con que tous ces gens qui connaissent le communisme à partir de son expérience personnelle.
         

        Michel, quand vous n’avez pas d’arguments que vous insultes. C’est normal, tous marxists sont comme ça.


      • dalat-1945 19 avril 2008 16:49

        @ Maugis,

        En matière de connerie je pense que c’est vous qui êtes de loin le meilleur ! Et puis si Cuba c’est si bien, et bien tant mieux, que celà continue comme celà encore logtemps !Nous, nous ne sommes préssés pour que cela change !

        Je vous ai déjà dit que vous mériteriez un "goulag capiotaliste" ad vitam aeternam, pour expier toutes vos conneries et insanités. Seulement, comme nous sommes nous en démocratie, on vous laisse déblatérer toutes vos bétises.

        Je le redit aussi, vous mourrez "Con et Communiste" à la fois, et on s’en fout complètement !

        Capitalistement viotre

        A mort le Communisme, à mert Castro !


      • nostromo 18 avril 2008 23:01

        Excellent article comme d’habitude !

        Merci beaucoup


        • Jean-paul 15 septembre 2008 05:55

          nostromos porque no te callas !


        • phiconvers phiconvers 19 avril 2008 08:23

          Rendons à Castro ce qui est à Castro : Cuba a fourni au monde un fier service, en démontrant urbi et orbi que le communisme ne marche pas plus en Amérique latine qu’il n’a fonctionné en Europe orientale ou en Asie.

          Subventionnée jusqu’à l’heureux jour de l’implosion de l’URSS, l’économie cubaine s’est très normalement effondrée quand le grand frère soviétique a dû cesser d’acheter à un prix exorbitant le sucre produit sans enthousiasme par les salariés de la terre cubaine.

          Castro a trouvé un nouveau pigeon en la personne d’Hugo Chavez et sa triste révolution a gagné un petit sursis supplémentaire. Espérons, avec les Cubains, que cela ne dure pas beaucoup plus.

          Cuba, si fière de ses médecins, qu’elle paye 15 dollars par mois...

          Face à cela, il ne reste que les habituelles insultes de Maugis et la propagande navrante du "professeur Lamrani"


          • Julius Julius 19 avril 2008 11:44

            Quand l’empire soviétique était encore en vie, Cuba a été massivement subventionnées par tous colonies soviétique. Beaucoup de usines cubains ont été construites gratuitement. Eh bien, pas vraiment gratuite - Cuba a payé en exportant révolution dans le monde entier. Cuba a payé par la vie de ses soldats.

            Après l’effondrement du communisme, toutes les subventions ont cessé. Cuba n’est pas boycotté par les pays européens - le commerce est tout simplement basé sur les vraies relations économiques. Cuba doit payer des prix réels, et obtient les prix réels pour ses produits. L’économie communiste ne peut pas survivre à cela.

            La vie de cubans sera meilleure lorsque Cuba devient libre. Je crois, que les dirigeants cubains savent. Ils ne savent simplement pas les moyens de libéraliser et de ne pas perdre le pouvoir. Gorby a essayé la même chose - et il a échoué. Parce que le communisme est incompatible avec la liberté et la démocratie.

            CUBA CAMBIO

             


            • Proudhon Proudhon 19 avril 2008 19:00

              Julius,

               J’ai l’impression que vous devez faire partie des notables pour ne pas voir la misère qui règne en France et dans le monde.

              Je suis allé en Russie cet été et j’ai vu de mes yeux des grand-mères faire les poubelles pendant que passaient les gros 4X4 des nouveaux riches. Image impensable, ne vous en déplaise lors de l’ex-union soviétique. Mais vous devez être content face au fait que les nouveaux milliardaires russes sont de plus en plus nombreux (des voleurs qui ont acheté des entreprise publiques le rouble symbolique et qui ne paient pas les impôts), pendant que les autres crèvent la bouche ouverte.

              Cuba libre, celà voudrait dire sous la botte des USA et un niveau de vie semblable au pire, à Haiti, au mieux à la République Dominicaine. Les pauvres cubains ne savent pas ce qui les attendrait si par malheur celà se passait. Seul une petite fraction de la population s’enrichirait, sur le dos des autres bien-sûr, en bons capitalistes. Fini l’école pour tous, la médecine pour tous, le logement pour tous.

              Julius, vous seriez sympa d’aller vivre dans ce beau pays capitaliste que sont les USA. Ca nous ferait des vacances.


            • dalat-1945 19 avril 2008 22:30

              @ Proudhon,

              Faut’il vous rappeler que dans dans l’ex URSS, il y a eu environ 15 000 000 de morts (au 20èmme siècle)dans les goulags (camp de travail forcé) où l’on laissait les gens mourir de faim et de fatigue.

              Qu’il y ait encore des gens très pauvres en Russie est certain, mais il n’y a plus personne au Goulag.

              Quant à la famine telle qu’organisée par Staline en Ukraine avec des centaines de milliers de morts, il n’y en a plus non plus.Les riches que vous voyez en 4x4, ne sont ni plus ni moins que les ex-communistes les plus acharnés qui ont retourné leur veste. Toujours les mêmes salauds ! Il est difficile de se séparer des salauds après un un régime de type soviétique pendant 70 ans..

              Et quant aux libertés actuelles en Russie, il est clair aussi que c’est très loin d’être bon, c’est évident !On n’hésite pas à liquider les journalistes et toute sorte de personne gênante... De la faute à qui d’après vous:les USA, la CIA ou bien du système politico-culturel hérité du communisme soviétique.

              Vous êtes allé faire du tourisme en Russie, je suppose ? Vous auriez dû aller en faire bien plus tôt, de ce temps merveilleux de l’URSS ! Pauvre Naïf et pauvre Nunuche !

               

               

              Vous faites partie de ces pauvres nunuches qui jugent l’évolution d’unn peuple à travers vos voyages touristiques.


            • Julius Julius 20 avril 2008 02:04

              > Je suis allé en Russie cet été et j’ai vu de mes yeux des grand-mères faire les poubelles pendant que passaient les gros 4X4 des nouveaux riches. Image impensable, ne vous en déplaise lors de l’ex-union soviétique. Mais vous devez être content face au fait que les nouveaux milliardaires russes sont de plus en plus nombreux (des voleurs qui ont acheté des entreprise publiques le rouble symbolique et qui ne paient pas les impôts), pendant que les autres crèvent la bouche ouverte.

              Je me souviens de la Russie soviétique. J’ai visité il (le bussines) en 1989, juste avant l’effondrement. La pauvreté dans les villages était effrayant. Le communisme n’est pas seulement Goulag, il est aussi une catastrophe économique. Il n’existe aucun exemple de réussite économic dans un pays communiste.

              Après 1989, l’économie de la Russie a continué à diminuer. Essentiellement pour deux raisons : 1) La Russie a perdu ses colonies en Europe centrale. 2) L’économie russe a été complètement faussé. Il a fallu du temps de la modifier.

              Aujourd’hui, la Russie est encore loin de pays libres et démocratiques. Il a beaucoup de problèmes. Mais il a fait un grand progrès depuis 1989. La vie en Russie est certainement bien meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’était au cours de son ère soviétique.


            • Proudhon Proudhon 20 avril 2008 20:51

              Encore un débile qui croit tout connaître.

              Pauvre ignorant ! j

              Je ne vous répondrait q’une chose. Dieu jugera de tout celà et Dieu lui ne fait pas de politique, contrairement à tous les connards que l’on rencontre ici et là !

              Et comme l’a dit un jour Castro :

              "L’histoire m’absoudra !"


            • Jean-paul 15 septembre 2008 05:58

              Proudhon
              Honte a toi !


            • Lisa SION 2 Lisa SION 19 avril 2008 16:55

               En France, selon le ministère du Logement, 1,6 million de personnes vivent dans des logements sans douche ou sans toilettes. Plus d’un million de Français sont logés en « situation de surpeuplement accentué », 550 000 personnes vivent dans des hôtels dont 50 000 enfants, 146 000 dans des maisons mobiles et 86 000 sont sans domicile et vivent dans la rue9. Pourtant, près de deux millions de logements sont vacants en France, dont 136 554 à Paris. Autre aberration : seuls 32 000 logements à Paris payent la taxe pour le logement vacant alors que plus de 136 000 sont concernés. Mais les autorités préfèrent fermer les yeux10...Une loi de réquisition existe pourtant, mais elle n’est jamais appliquée par les autorités....avez vous écrit.

              Tout à fait éloquent, tout est dit dans ce petit paragraphe de cet excellent article qui remets nos pendules à l’heure . il participe également à rétablir la vérité que constatent tous ceux qui reviennent de Cuba...sauf ceux qui y ont pratiqués le tourisme sexuel...qui se taisent, évidemment !

              L’Etat est assis et ferme les yeux sur quarente milliards d’impôts impayés par le cac 40, envisage, hésitant, de nouvelles contraintes envers les familles, allocations familiales, enfants de quatorze ans, taxes sur les berlines familiales, ...etc .Toutes ces nouvelles mesurettes et réformettes en perspective, c’est du travail en plus pour les fonctionnaires...Donc, ça ne se marchera pas .


              • Pie 3,14 19 avril 2008 22:13

                J’aime beaucoup cette manière qu’ont les pro-Cuba de justifier l’injustifiable par l’appel à la misère du monde .

                Enfin monsieur , il y a de la misère en France , regardez les 40 millions de pauvres aux Etats- Unis , à Saint- Domingue on crève la faim...

                Comme si critiquer le système cubain impliquait une admission automatique des inégalités sociales dans le monde libéral.

                A Cuba , l’écart entre les riches et les pauvres est aussi énorme qu’aux USA, il existe comme dans toutes les dictatures communistes une nomenclatura privilégiée ultra minoritaire qui jouit des biens occidentaux , du confort , peut voyager et faire ce qu’elle veut alors que l’immense majorité des cubains sont pauvres et coupés du monde.

                Il n’y a pas de démocratie à Cuba , les opposants sont en prison ou en exil , le système productif est inefficace et crée depuis bientôt 50 ans une économie de pénurie , le népotisme est la règle ( le frère succède au frère) .

                Si soutenir Cuba permet à certains de continuer à croire au grand soir j’aimerais leur rappeler qu’ils ne pourraient pas se servir d’internet comme ils le font ici s’ils habitaient Cuba.


              • Lisa SION 2 Lisa SION 20 avril 2008 04:03

                @ Pie 3,14116

                A Cuba , l’écart entre les riches et les pauvres est aussi énorme qu’aux USA...avez vous écrit.

                A Cuba, aux Usa, deux systèmes différents, le même résultat. C’est vous même qui l’avez dit .

                La différence entre la dictature et la démocratie ... ?

                D’un coté, tu fermes ta gueule, de l’autre tu causes toujours . Le résultat est le même... qu’en France...


              • Pie 3,14 20 avril 2008 11:06

                Si pour vous la liberté d’expression, d’information, de réunion et de circulation n’ont pas d’importance dans ce cas Cuba doit être un paradis.

                On sait comment fonctionnaient les sociétés soumises au modèle soviétique avant 1991. Ce sont des sociétés de surveillance policière étroite et continuelle ( allez voir l’excellent film allemand " la vie des autres"), l’individu pèse peu il est manipulé et broyé s’il s’oppose , le tout bien sûr au nom des intêrets supérieurs d’une révolution qu’il faudrait protéger.

                Cuba ne fait pas exception , en brimant les libertés individuelles ce ne sont pas les acquis de la révolution qui sont protégés mais le pouvoir et les privilèges de quelques uns.

                On ne peut pas être de gauche et soutenir un pouvoir qui ne tient que par la dictature depuis 50 ans et a échoué dans son projet.


              • libre dissidence 20 avril 2008 11:13

                Pourquoi " de gauche" et "à droite" pas de dictature ?


              • Pie 3,14 20 avril 2008 12:36

                Parce que ceux qui défendent Castro aujourd’hui sont pour la plupart des communistes français qui vivent dans la nostalgie d’un monde disparu et s’accrochent à Cuba ou au Vénézuela comme une moule à son rocher.

                Mais on peut être de gauche sans soutenir le régime cubain. Les trotskystes regardent avec circonspection ce qui s’y passe , les socio-démocrates ( dont je fais partie) critiquent la dictature et l’inefficacité du modèle.

                La question ne se pose pas pour les gens de droite qu’ils soient démocrates ou non car pour eux le système cubain , parce qu’il se veut anti-capitaliste est de toute façon condamnable.

                Au passage, l’auteur de cet article pourrait présenter les informations à la TV cubaine. Sa langue de bois ( à ce niveau on peut même parler de langue de plomb) est d’une perfection absolue et d’une servilité parfaite.

                Affirmer sans ciller que le pluralisme et le débat règnent à Cuba suppose une grande maîtrise de soi. Au fait, pourrions-nous débattre tranquillement de la nature du régime cubain sur internet si nous vivions à Cuba ?


              • Proudhon Proudhon 20 avril 2008 20:47

                Moi je préfère défendre Castro que Bush. Je ne suis pas communiste mais anarchiste !!!

                Ca vous dérange ????


              • Jean-paul 15 septembre 2008 06:03

                proudhon
                 Tu es trop con et ignorant


              • Olivier 20 avril 2008 12:23

                Les commentaires que je lis sont effroyables. Les Cubains fuient Cuba. Il y a un exode massif vers le démon que vous décrivez que sont les USA. Apparement l’auteur et certains quirépondent n’ont jamais discuté avec des Cubains.

                Cuba est une prison. Les touristes qui ne quittent pas les hotels occidentaux de Cuba se gavent de champagne et de langoustes en fumant des barreaux de chaise sans comprendre comment les gens survivent dans ce pays , qui pourrait etre très agréable avec un changement politique.

                 


                • Proudhon Proudhon 20 avril 2008 20:46

                  Qu’est ce que vous connaissez à Cuba vous ?

                  J’y suis allé en 2005 moi, comme je suis allé en Chine en 2002 et en Russie en 2007.

                  Je vais vous dire un truc, mieux vaut être pauvre à Cuba qu’être pauvre aux USA.


                • Pie 3,14 20 avril 2008 21:21

                  En appeler à l’anarchie pour jouer les caniches à Castro voilà qui est fort . Proudhon doit se retourner dans sa tombe...

                  Au passage, vous ne pourriez pas vous déclarer ouvertement anarchiste à Cuba sans encourir de sérieux ennuis. La démocratie a cela de bon qu’elle permet à ses détracteurs de s’exprimer en toute tranquilité.

                  Discuter cet article, remettre en cause le régime, parler de dictature sur internet serait tout simplement impossible si nous vivions à Cuba . Cela semble un détail pour certains d’entre vous , c’est un fait essentiel pour moi.


                • Olivier 21 avril 2008 10:23

                  je suis allé à Cuba, j’y ai dormi pendant 2 semaines de chambres d’hotes en chambres d’hotes. J’ai parlé du pays avec les cubains. Je peux vous assurer que c’est un pays à fuir.

                   


                • Proudhon Proudhon 21 avril 2008 20:44

                  Expliquez-moi alors pourquoi le Blog d’une cubaine de la Havane anti-castriste a reçu un prix du journal espagnol El pais. Si c’était si dictatorial que celà, une cubaine n’aurait pas son blog, en plus à La Havane.

                  Vous êtes les larbins des USA, ni plus ni moins. Vous désinformez sans cesse et celà depuis des décennies. Le problème c’est que maintenant il y a Internet, donc des témoignages contradictoires. Et ça, ca vous fout les boules, les Laquais de l’impérialisme sous-jacent.


                • Jean-paul 15 septembre 2008 06:10

                  @ olivier
                  Merci de parler des balseros qui fuient Cuba .Les touristes ne frequentent pas les Cubains ils vont dans les hotels de luxe et ne cotoient pas la misere . Le prix d’ un cigare vendu a l’aeroport est un mois de salaire.


                • Jean-paul 15 septembre 2008 06:12

                  Cuba un paradis pour les touristes un enfer pour les Cubains


                • phiconvers phiconvers 20 avril 2008 21:46

                  J’observe que mon commentaire précédent, copieusement moinssé par la tchéka locale, n’a fait l’objet d’aucune riposte. Classique. Lamarani fait le service minimum. Une fois encaissé son chèque et craché sa propagande...


                  • bart153 bart153 21 avril 2008 07:49

                    Sans entrer dans le débat politique je ne parlerai que d’un aspect : celui de la durabilité écologique des systèmes. Un graphique (lien plus bas) présente en ordonnée l’Indice de Développement Humain (considéré "élevé" à partir de 0,8) et en abscisse le nombre de planète Terre nécessaires pour que le système perdure.

                    Suivant cette logique, les pays les plus "rationnels" seraient ceux qui vivent avec 1 planète Terre ET obtiennent un IDH supérieur à 0,8.

                    Le seul pays au monde qui atteigne ces critères est Cuba.

                    Les EUA évidemment fonctionnent à 5 planètes Terre, et nous à 3...

                    Pour ceux qui comprennent l’espagnol :

                    http://blogs.publico.es/dominiopublico/267/%C2%BFquien-cabe-en-el-mundo/

                     

                     


                    • Trashon Trashon 21 avril 2008 10:25

                      Il y a quand même un truc qui me fait bien marrer chez les anti-communismes ici, c’est qu’ils encensent les ultralibéraux au pouvoir actuellement en Russie et en Chine qui ne sont autres que les ex-dirigeants communistes de ces pays....

                       


                      • Olivier 21 avril 2008 11:05

                        Cuba, une prison pour les journalistes

                        lire l’article http://www.liberation.fr/actualite/medias/218798.FR.php

                        le journaliste cubain Fabio Prieto Llorente, 42 ans, a été condamné en 2003 à vingt ans de prison pour « atteinte à l’indépendance et à l’intégrité de l’Etat »

                        Cuba reste « la deuxième prison au monde pour les journalistes », note RSF dans son rapport annuel 2006.

                        Hors des prisons [...] « tous les moyens de faire taire les journalistes indépendants sont bons pour l’Etat cubain : expulsions de leur domicile, passages à tabac, convocations régulières au commissariat, pendant lesquelles les journalistes, insultés et menacés de prison, sont souvent retenus plusieurs heures ».

                         

                        Vive Cuba !


                        • phiconvers phiconvers 23 avril 2008 22:07

                           

                          Today’s violent break up of a peaceful sit-in by Cuba’s "Ladies in White" demonstrates that the Cuban regime will continue to use all means necessary to quell any show of peaceful, public dissent. Ten members of the "Ladies in White" presented a letter to the Interior Minister, Abelardo Colome, along with a copy for Raul Castro in which they demanded "the immediate unconditional release of the remaining 55 prisoners of conscience who were arrested in the March 2003 crackdown." After the letter was given to authorities, the "Ladies in White" held a peaceful sit-in at the Plaza de la Revolución.

                          According to statements made from Havana by Berta Soler, wife of prisoner of conscience Angel Moya, more than one hundred State Security police, the majority of which were female officers, arrived at the park at approximately 9:15am and began to forcefully remove the women, dragging and pushing them and hurling insults. The crackdown was ordered by a Colonel Samper of Cuba’s Political Police.

                          The peaceful activists were dragged on the concrete and forcibly placed on a bus. Minutes prior to her forced removal, Berta Soler had told news agency EFE that their intention was to "remain in the park as long as it was necessary in order to obtain the release of our political prisoners."

                          The Foundation for Human Rights in Cuba condemns the violent action against these peaceful women, which once again demonstrate the regime’s unwillingness to undertake any significant reform that would lead to real change. These acts simply go to show that while there are still prisoners of conscience in Cuba and the Cuban people are unable to freely express their opinions and determine their own destinies, it is not possible to speak of real change on the Island.

                           

                          REPRESSION IN CUBA MOUNTS :

                          LADIES IN WHITE

                          PEACEFUL SIT-IN VIOLENTLY BROKEN UP

                          Havana, April 21, 2008.

                           


                          • Proudhon Proudhon 26 avril 2008 18:34

                            He !! !!! Pticonvert, je comprend pas la langue de l’impérialisme.

                            T’as rien à dire au sujet du blog de la fille de La Havane.

                            C’est vrai que toi, ce qui doit t’intéresser particulièrement c’est la période Battista et celle des anti-révolutionnaires de Miami, l’organisation Alpha 66, Luis Posada Carriles et consorts, financés par la CIA bien-sur, avec leur tentative d’invasion de la baie des cochons en 1961, avec leurs attentats meurtriers, par exemple 73 morts lors de l’explosion du vol CU 455 de la Cubana Aviation en 1976, un touriste italien tué lors des attentats de 1997 qui visaient les hotels cubains.

                             

                            Pauvre ignorant, ici chez Agoravox, c’est pas les gogols de TF1 ou du N York Times.


                          • Jean-paul 15 septembre 2008 06:20

                            Proudhon

                            Tu ne merites pas d’aller sur son blog .Et puis tu ne parles ni anglais ni espagnol .
                            Cabron !!!


                          • Bobby Bobby 14 mai 2008 11:54

                            Très bien vu bart153 !

                             

                            Très bon article... quelques bons commentaires !

                             

                            Le modèle de vie à l’européenne (ou à l’américaine) se décomposera dans la douleur, on peut penser que seuls les prévoyants auront quelques chances degarder un certain équilibre...

                             

                            Pourtant, il y a déjà plus de quarante ans que certains économistes avaient vu la décroissance comme une conséquence inévitable au mode de croissance de l’époque (le "boom" des golden sixties)

                             

                            Je ne comprends tout simplement pas les industriels modernes qui veulent encore "prendre de parts de marché" alors qu’il est de plus en plus évident que les ressources mondiales quoique encore disponibles, sont sur le déclin (je pense particulièrement à un des directeurs de Citroën prévoyant l’implantation en Chine de la firme, entendu à la radio, l’année dernière)

                             

                            Je reste persuadé que la vision du monde des économistes ne peut prévaloir sur les autres facteurs sociaux... et l’idée d’une allocation unique, égale pour tous, si elle me paraît difficile à mettre en oeuvre, (les effets probables bien plus désastreux que l’inepte capitalisme fort destructeur au demeurant), me reste présente à l’esprit comme un idéal..... qu’il faudrait atteindre !

                             

                             

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