Dans le ghetto Français l’espoir se meurt...
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Parler de la banlieue, c'est parler sans cesse de toutes sortes de violences et et d'echecs récurrent avec une suite de plan Marshall, plan Tapie ou plan Amarra... ou plan.
Sarkozy : « Les 500 millions du Grenelle de l’Environnement seront consacrés au plan Espoir Banlieue ». C’est ce qu’avait déclaré le président de la république en 2008 et résulat....
Parler de la banlieue, c'est parler sans cesse de toutes sortes de violences et et d'echecs récurrent avec une suite de plan Marshall, plan Tapie ou plan Amarra... ou plan Sarkosy : « Les 500 millions du Grenelle de l’Environnement seront consacrés au plan Espoir Banlieue ». C’est ce qu’avait déclaré le président de la république en 2008 et résulat...
Rien n'a changé au contraire cela empire semble t il, en effet la situation n'est pas nouvelle à Sevran, même si elle s'est intensifiée, déjà en 2007, une balle avait traversé une salle de classe de l'école François-Villon.
Et au lendemain de graves violences ayant fait un blessé près d'une école primaire à Sevran (Seine-Saint-Denis), le maire (EELV) de la ville, Stéphane Gatignon demande « d'envisager une présence de l'armée 24 heures sur 24 » dans certains quartiers, une force d’intervention permanente copiée sur le modèle des casques bleus onusiens.
« C'est Chicago. Il y a eu des tirs samedi, des tirs lundi, des tirs mercredi. La situation ne peut plus durer comme ça » déclare Gatignon.
Pour le Ministre Claude Guéant : « Dans un État démocratique, c'est à la police républicaine, sous le contrôle de la justice, de rétablir la sécurité. (…) Ce n'est pas possible que l'on tire des coups de feu dans la rue, que l'on prenne une population et une école en otage »
Le constat est très simple une guerilla qui ne dit pas son nom et en réponse l'état pourrait à son tour se mettre sur le même mode, une guerre ouverte et déclarée aux gangs et à tous ses voyous-dealers dont le seul credo est la destruction.
Depuis quatre années, Luc Bronner, l’un de ses rares journalistes du Monde, à faire ce job à savoir avoir de l’information réelle sur les banlieues françaises.
Dans son livre la loi du ghetto il parle d’une nation qui bien qu’affirmant refuser une politique de la ville communautariste, et miser sur la mixité sociale, a des pratiques aux antipodes « des communications propagandes » du gouvernement et autres milieux associatifs « plan Marshall », « pôles d’excellence » ainsi de suite dont le but est de cacher une simple réalité, le communautarisme où vivent les gens dans des quartiers par religions couleurs de peaux, ethnie et niveau de vie.
Selon Luc Bronner, « Depuis 2005, le nombre de voitures brûlées n’a pas baissé. L’Etat essaie de nous faire croire que les banlieues sont plus calmes qu’auparavant. On est passé d’un extrême à un autre : on ne voit plus les voitures brûlées en banlieue. La situation de la délinquance et de la sécurité est pire depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Mes articles, basés sur des enquêtes, démontrent le contraire du discours du gouvernement sur ces questions. »
Le constat est très simple, paupérisation intellectuelle, matérielle, sociale et cela va plus loin, bien plus loin que l’on ose le dire il y a une véritable misère de l’émotion et du comportement : l’enthousiasme, l’espoir, la joie, l’innovation les particularités sont soit stigmatisés soit tout simplement quasiment inexistants.
Cet échec n’est pas dû au seul acteur le politique qui se sert de cette situation pour engendrer les peurs et imposer des lois liberticides, le crime la pauvreté, toute cette déchéance a été mise en place sciemment, croire le contraire voudrait dire que nous avons aux pouvoirs de véritables « cons »donc des gens d’une profonde stupidité ce qui serait tout aussi grave…
De la responsabilité du Medef :
Le président Pompidou avoua peu avant sa mort qu’il avait ouvert les vannes de l’immigration en France à la demande du Medef de l’epoque, désireux de réduire les salaires et d’avoir des mains dociles. Et c’est toujours le cas, un rapport officiel datant de 2009, le démontre clairement, il émane du Conseil d’Analyse Economique (CAE). Lire sur Marianne l’analyse sur ce document.
Nous avons là clairement une fois de plus, l’exemple classique du politique qui n’est pas au service des peuples mais d’une vision marchande de l’homme sans aucune responsabilité quant aux conséquences.
Personne ne songe à taxer le patronat avide et mercantile, alors que sa responsabilité est un fait, afin d’intégrer ses populations et leurs construire des logements digne de ce nom et permettre à leurs enfants de vivre dans des conditions matérielles un peu moins difficile en ayant par exemple une chambre pour chacun, des airs de jeux, des parcs comme en Suisse où à quelques minutes de tous quartiers il y a de grands espace vert.
Parlons des jeunes issus de cette immigration, qui eux, ont aussi leurs parts de responsabilité, on peut voir une situation et ne rien faire contre et, on devient soi-même alors une part intégrante du problème.
La gauche joua à fond sur la « sur victimisation », désormais, être né dans une banlieue était comme une marque labelisée victime, dont usent à foison les partis de gauche, plutôt que de parler du sens de la responsabilité, et de faire ce que l’on attend d’un parti politique, mettre en place un espoir un projet viable pour tous.
Dans les années Mitterrand on se servit de cette génération issus de l'immigration du Magreb en créant sos racisme…et en sacrifiant cette 1ère génération des années 80, qui étaient française, éduquée, qui ne demandait qu’une chose l’intégration...…et nulle leçon n’a été tirée de ce grand gâchis que furent les années 80 chez aucun des acteurs de cette tragédie.
Or cette incapacité à humer et comprendre l'air du temps semble être la marque du politique français, et de son "élite", qui n'a pas encore compris que la banlieue, c'est la France, cette desespérance, cette apathie, cette violence est entrain de se diffuser dans toute l'Union Européenne....et les propositions sont édifiantes comme solution dépénalisons les drogues comme le cannabis et droguons les jeunes, les peuples plutôt que de trouver des solutions viables et aboutissant à pouvoir vivre vraiment....dignement, noblement comme le réclame les Indignés en Europe.
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