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Accueil du site > Actualités > Société > Des dangers de la « catégorie ethnique »

Des dangers de la « catégorie ethnique »

L’Insee vient d’arrêter sa décision en refusant de promouvoir une catégorie statistique nouvelle : l’ethnie. A l’heure de la discrimination positive, je trouve ce choix raisonnable, courageux et plein de sagesse.

L’Insee vient de décider de ne pas arbitrer en faveur d’un comptage statistique de la catégorie ethnique. Je vois en cela une sage et prudente décision. En effet, les arguments étaient nombreux du côté des chantres de l’introduction des catégories ethniques dans le cadre d’études quantitatives. Je me félicite de cette décision et engage tous ceux qui le désirent à me rejoindre sur cette question.

En effet, depuis que M. Sarkozy prône la discrimination positive, le débat est ouvert sur le sujet. Je sais que le temps est à l’oxymore, à la débauche des slogans/concepts d’inclusion d’opposés, il n’en reste pas moins que la pertinence de la chose m’échappe. Qu’est-ce qu’une discrimination positive ? Est-ce favoriser les minorités ethniques afin qu’elles bénéficient d’un traitement social, politique et économique équitable par rapport aux autres ? Mais cela renvoie à la définition de la catégorie ethnique alors. Qu’est-ce qu’une catégorie ethnique ? Il n’y a malheureusement pas de réponse qui sonnerait comme un constat d’évidence. Une ethnie, c’est une communauté d’échanges, de partages, liée autour d’un langage commun, de pratiques culturelles communes, d’identités socio-culturelles similaires, d’une origine géographique, historique commune. Mais on peut aussi aller plus loin dans la définition et considérer comme ethnie tout groupe social qui se revendiquerait d’une identité singulière avant toute identité républicaine. Or, la France est un pays républicain, où la première des identités est l’identité de citoyen français, attaché aux valeurs républicaines. Certes, l’idéal théorique est souvent éloigné de la réalité pratique. Mais alors à ce petit jeu de l’empirisme, il faudrait catégoriser les Bretons, les Alsaciens, les Corses, les Marseillais, les Parisiens, les provinciaux, etc., comme des catégories ethniques à part entière. Et pourquoi pas aussi les catholiques, les protestants, les homosexuels, puis les handicapés, les juifs, etc. On voit bien quels sont les dangers potentiels (et pour certains effectifs par le passé) d’une telle catégorisation.

La discrimination positive (et avec elle la catégorie ethnique) est un concept qui part peut-être d’une intention généreuse mais qui porte un risque inhérent qui peut s’avérer dangereux : c’est qu’elle amène à créer ce qu’elle veut dénoncer. Pour cela, traversons l’océan et observons les effets de l’"affirmative action" comme on l’appelle outre-Atlantique. Certes, les minorités noires accèdent aux études supérieures, certes certains ont des postes importants même au sein du gouvernement, mais les ghettos perdurent, le communautarisme demeure : en Californie, Hispaniques, Noirs et Blancs ont leur propre plage attribuée selon des critères ethnico-raciaux. De la même manière, les "gated communities" (l’équivalent en plus gigantesque de nos résidences pour classes moyennes supérieures avec piscine et court de tennis intérieurs) aux Etats-Unis sont des ensembles d’habitations dans lesquelles l’homogénéité sociale, culturelle, économique et ethnico-religieuse est prégnante. De vastes ensembles de propriété privée où vivent "entre-soi" des middle class, blanches de préférence, catholiques le plus souvent, dont les enfants vont dans les mêmes écoles et pratiquent les mêmes activités. Et à côté de cela les ghettos s’étendent toujours. Certes, la France n’est pas les Etats-Unis, mais quant à copier un modèle autant voir jusqu’au bout comment il fonctionne.

En outre, prôner la discrimination positive afin de favoriser les minorités porte également un autre effet pervers venant renforcer le communautarisme : la non-reconnaissance des compétences. En effet, si demain un Noir, un Maghrébin, un Cambodgien, etc. obtient le droit d’entrée à une grande école, ou à un poste bien placé, la discrimination positive risque de se retourner contre lui : combien hurleront au scandale, se pensant lésés (à tort ou à raison, là n’est pas la question, d’ailleurs ils ne le sauront jamais) ? Combien seront-ils à penser que si les minorités accèdent aux responsabilités et aux grandes écoles, ce n’est pas pour leurs compétences et aptitudes intellectuelles mais simplement du fait d’une politique de discrimination positive. Voilà l’effet pervers de la chose : réussir à dresser les individus les uns contre les autres et, ce faisant, renforcer ce qu’on cherche à éviter : le communautarisme et la montée des extrémismes.

En fait, deux visions s’opposent autour de ce principe : ceux qui voient dans la discrimination positive un moteur du changement et la petite « chiquenaude » nécessaire pour faire accéder certaines catégories à une égalité républicaine face à l’emploi, au logement, à l’école, etc. Ce faisant, une politique efficace serait donc une politique qui serait amenée à disparaître, puisqu’elle aurait permis à la société et à la conscience collective d’avancer dans la voie d’une plus grande et plus équitable reconnaissance des minorités, réduisant ainsi les risques de communautarisation. Les autres, qui voient dans la discrimination positive une source de danger pour le vivre-ensemble républicain (qui, me direz-vous, est peut-être déjà bien menacé), y décelant des effets pervers importants dont on ne mesure pas nécessairement l’ampleur (malgré les exemples anglo-saxons édifiants). Plutôt qu’y voir le moteur d’une reconnaissance plus grande, ils y voient le moteur d’un renforcement du communautarisme. Plutôt que favoriser l’égalité, cette mesure risque de développer le mécontentement et la frustration de ceux qui se jugeront lésés au profit des individus aidés par cette politique de discrimination positive.

Alors, certes, on peut avoir une vision optimiste des choses, dans un monde merveilleux et idyllique où les hommes seraient amenés à partager et à échanger davantage. Mais on peut aussi avoir une vision plus pessimiste (réaliste ?), en se disant que la peur de l’altérité est une composante de la nature humaine, qu’il faut par tous les moyens la combattre, montrer à quel point elle est infondée lorsqu’elle porte sur des critères de distinctions raciales (qui ne sont rien d’autres que des critères purement idéologiques), mais qu’elle est en soi inhérente à la condition humaine, qu’elle porte cette part d’"inquiétante étrangeté" freudienne, à la fois si proche et si éloignée, si voisine et si méconnue.

On impose rarement le vivre-ensemble : on peut le promouvoir, on peut s’en féliciter, mais il est très difficile de vouloir le créer artificiellement. A l’heure où l’on dresse des murs autour de nos frontières au sens figuré (Europe) comme au sens propre (Etats-Unis), où l’on élève la hauteur de nos haies pour se séparer de nos voisins, où l’on boucle à double, voire triple tour, nos portes d’entrée, il est utopique de penser qu’une politique de discrimination positive porte en elle les fruits d’un mieux vivre ensemble. Elle en a peut-être les apparats, mais le fruit porte déjà son ver.

Toute tentative de définition statistique de l’ethnie renvoie à une objectivation de la donnée ethnique d’une part et porte surtout le risque majeur aux effets dévastateurs de faire de l’ethnie une variable opérante à elle seule, alors que tout indique que plus que la seule variable ethnique, c’est l’ensemble des différentes variables (sociales, économiques, géographiques, de sexe, d’âge) qui conditionnent un comportement, une conduite, un mode de pensée spécifique. Un Noir qui vit dans le 16e à Paris et qui est trader à la Bourse n’a pas le même profil électoral, social et culturel qu’un Noir qui vit dans une cité reléguée de la banlieue et qui balaie les trottoirs de la capitale. Il y a davantage d’éléments qui les éloignent que d’éléments qui les rapprochent. Faire de l’ethnie une catégorie statistique c’est prendre le risque d’unir le séparé et d’homogénéiser des individus sur un critère « racial ». En outre, c’est surtout et avant tout prendre le risque de faire d’un problème social un problème ethnique. Le seul enjeu de la discrimination positive et donc de la statistique ethnique, c’est de réduire le social à une simple question ethnique, c’est en fait de la part de l’Etat et des citoyens d’une manière générale, une façon de se dédouaner en partie de ses responsabilités dans l’état actuel de la situation sociale et professionnelle d’une partie de la population en la masquant sous le couvert d’une raison raciste. Certes, il y a des discriminations, certes il faut les combattre et les dénoncer fermement, mais à trop se centrer sur cet aspect-là des choses, on en oublie (volontairement ?) l’essentiel. Les discriminations ne sont que la partie émergée de l’iceberg, l’essentiel de la situation actuelle repose sur les inégalités sociales.

Je tiens à féliciter l’Insee d’avoir fait preuve de raison et de sagesse en refusant de définir des catégories ethniques. Car le vrai problème est avant tout social, et vouloir en faire une question ethnique, c’était prendre le risque dévastateur d’ethniciser le social.


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35 réactions à cet article    


  • (---.---.38.189) 5 mars 2007 12:52

    Il n’y aurait pas de discrimination s’il n’y avait pas invasion, tout comme il n’y aurait pas eu en 39/45 de résistants et de racisme anti « boches » si la France n’avait pas été occupée par l’armée Allemande.

    Occupons nous d’abord de repousser efficacement l’invasion avant de disserter sur les discriminations qui d’ailleurs disparaîtront d’elles mêmes, comme la guérison de la cause supprime ses effets.


    • (---.---.37.71) 5 mars 2007 13:13

      1)Sarkozy ne prone pas du tout la discrimination positive, mais des cours suplémentaire et des places dans les grandes écoles pour les immigrés

      2)De toute façon, les autres pays européens ayant ces statistique éthnique, et un noir étant un noir, un arabe un arabe quelque soit le pays où il est installé, on peut parfaitement reconstituer des statistique ethnique de la France.

      3)L’INSE est au ordre du gouvernement ; ce sont des fonctionnaires, donc des exécutants, ils n’ont pas à penser, ils ne sont rien, ils n’ont aucune légitimité, s’ils ne sont pas content, la porte est grande ouverte. D’autant plus que les 4000 fonctionnaire de l’INSEE, deux fois plus qu’en GB, sont des parasite buveur de sang du peuple, inutile, s’engraissant sur le dos des banlieu, responsable du chomeur de plusieur milliers de gens du fait de leur priviléges.


      • Hakim I. (---.---.29.75) 5 mars 2007 13:33

        « Faire de l’ethnie une catégorie statistique c’est prendre le risque d’unir le séparé, et d’homogénéiser des individus sur un critère « racial ». En outre, c’est surtout et avant tout prendre le risque de faire d’un problème social un problème ethnique. » Mais c’est le but voyons smiley

        Vous avez mit par écrit tout ce que je pense du concept de discrimination positive, et je vous en remercie.


        • (---.---.37.71) 5 mars 2007 13:51

          Il n’y a pas de probléme social, qu’un probléme ethnique. Tous le monde le sait, et faire ou non des statistiques n’y changera rien.


        • Hakim I. (---.---.29.75) 5 mars 2007 14:07

          Je dirais pour toi qu’il y a plutot un problème d’orthographe... mais bon ...


        • fermez les yeux dormez tranquille (---.---.182.23) 5 mars 2007 13:42

          « L’introduction d’organismes étrangers dans un système quel qu’il soit est non pas une menace mais une chance pour ce système ». Proverbe énarquien.

          Réjouissons-nous, charia is beautiful.

          Les élus de gauche des banlieues crèchent bizarrement dans le 16ème et envoient leurs gosses dans le privé : le bruit et les odeurs peut-être ?

          La France a toujours été black blanc beur ou ne sera pas.

          Nos ancêtres les mamelouks.


          • Wells 5 mars 2007 14:27

            Aie aie aie.

            Le seul danger que je vois à faire des stats sur l’ethnie (ou la religion d’ailleurs) c’est le danger d’enfin voir la vérité en fasse.

            Quand on va se rendre compte qu’il manque un 0 au chiffres de l’immigration, c’est clair que ca va pas être beau à voir.

            Allons, pas de problème braves gens, oublions de compter, de tte façon au point ou on en est...


            • (---.---.37.71) 5 mars 2007 14:31

              Bof, d’aprés des recoupements et des transpositions des autres immigrés européenes (taux de fécondité), il y a 16/17 millions d’immigrés France, surtout autour de la PACA et de l’Ile de France..(ailleur il n’y a pas d’immigrés).


            • seb59 (---.---.180.194) 5 mars 2007 14:43

              En bref, pour ne pas froisser certaines sensibilités ethniques ou intellectuelles, l’insee refuse de comptabiliser efficacement les differences ethniques.

              Pourtant les membres de ses communautés affirment frequemment leur appartenance ethnique (je suis kabil, je suis marocain) avant de dire qu’ils sont francais (double nationalité).

              Je me demande de quoi l’insee a peur ?
              - Peur de montrer que la proportion de personnes venant de l’immigration est importante ?
              - peur de montrer que le nombre de personnes immigrés augmente ?
              - peur de passer pour des racistes ?
              - peur d’avoir plus de travail, ou un travail plus complexe ?
              - peur de prendre un risque ?

              Et on appele ca l’institut nationale de la statistique ...


              • Chi Hai (---.---.5.221) 6 mars 2007 07:09

                Et voilà en peu de lignes une analyse très juste qu’il fallait absolument faire. Félicitations !


              • non666 non666 5 mars 2007 14:51

                L’Insee a donc pris la glorieuse doctrine de l’autruche : Ne regardons pas les faits en face.

                Mais bon, ne soyons pas naifs. ces statitiques existent deja car sinon comment les sondeurs expliqueraient ils leurs sources sur les votes issus de l’immigration ?

                Or jusqu’en 2002, le vote immigré etait rare (peu de votants sur les ayants droits) mais essentielement de gauche(jusqu’a 90% dont l’essentiel pour le PS). Chirac et la resistance a la guerre du golfe ont commencé a changé cela. Sarkozy et sa creation du lobby musulman representatif ont surencheri sur ce thème.

                Bref, ils les ont deja leurs quotas d’immigrés car sinon, colmment expliquer que leur methode des quotas est vraiment « representative » ?


                • Hakim I. (---.---.29.75) 5 mars 2007 15:56

                  Un lobby musulman ??? Vous pensez donc que le CFCM est représentatif des musulmans de France ? Croyez moi bien, la grande majorité des musulmans considère ce conseil comme une mascarade et une imposture. Arretez un peu vos fantasmes !


                • gigabyte_land (---.---.84.124) 5 mars 2007 15:29

                  @l’auteur :

                  Bravo pour votre article.

                  Je ne connaissait pas la décision de l’Insee de ne pas promouvoir cette nouvelle catégorisation (flicage ?) des Français, mais cela redore un peu son blason qui est actuellement plutôt terni par l’indice de l’inflation très biaisé.

                  Malheureusement, vous vous lancez dans une discussion qui va tourner à ne plus en finir vers des commentaires xénophobes, limite racistes.

                  Nous sommes en période pré-electorale et les nazillons ont besoin de reconnaissance.

                  Bon courage, l’auteur ! et tenez bon.

                  Juste une question pour affoler les Gestapistes : Alors, si il y a 16 Millions d’étrangers en France, avec la nationalité Française pour la plupart : Vous en faites quoi de ces 16 millions de français ? Le four ? Bande de nazes...illons. Tout ça pour voter le pen (en Breton : La tête... de quoi) ou minisarko. Beuark.

                  Désolé, j’ai pas pu me retenir après avoir lu les commentaires ci-dessus.


                  • l’auteur (---.---.161.139) 6 mars 2007 11:51

                    Tout à fait d’accord avec ce que vous dites. effectivement, le nombre de commentaires à la limite de la xénophobie me surprend. si encore il y avait une once d’argumentation correcte. Mais souvent ce n’est que le déversement d’une bile âcariatre et angoissée devant tout ce qui est différent.

                    A la veille des élections, je dois dire que cela m’inquiète beaucoup plus que ce que nous laisse présager les sondages...


                  • DANIEL (---.---.176.254) 5 mars 2007 15:56

                    @GIGABYTE-LAND (bonjour le fantasme ! ...) Pour répondre à votre question qui est : que faire des 16 millions d’étrangers qui ont la nationalité française ?

                    Eh bien , monsieur le petit nazillon refoulé, l’idée c’est d’en faire des Français à part entiere. En supprimant (ou en abolissant pour être plus juste) la double nationalité, et en appliquant enfin les lois, à commencer par celles régissant le séjour des étrangers en France. Tout un programme, effectivement....

                    Par ailleurs je ne sais pas d’où vous sortez ce chiffre de 16 millions (le nombre de bi-nationaux devant se situer autour des 5 millions, sachant que tous les naturalisés africains et leurs enfants depuis 20 ans le sont ; sachant que le nombre de bi « autres » qu’africains est trés faible (à peine 20000 en 1995).

                    D’une façon plus géneral l’INSEE est une institution aussi sérieuse que celle qui a décrété que le nuage de Tchernobyl s’était arrête à la froniére française, ou que celle qui a décreté que les transfusions de sang ne posaient pas de probléme au moment où le sida tuait des gens par milliers.


                    • gigabyte_land (---.---.84.124) 5 mars 2007 16:31

                      @Daniel

                      Je crois que vous n’avez pas compris l’ironie de mon post.

                      Je ne faisais que réagir à un commentaire situé légèrement au dessus

                      Bof, d’aprés des recoupements et des transpositions des autres immigrés européenes (taux de fécondité), il y a 16/17 millions d’immigrés France, surtout autour de la PACA et de l’Ile de France..(ailleur il n’y a pas d’immigrés).

                      ainsi qu’à une intervention de JMLP ce WE sur Canal+ qui disait en substance qu’il y avait 42 millions de Français en 1945 et 62 Millions en 2006 donc il y a 20 millions d’immigrés (...)

                      Je suis donc parfaitement d’accord avec vous. Ces personnes sont Françaises par le droit du Sol et nous devons maintenant impérativement les considérer comme Français, quoi qu’en pensent les nostalgiques du IIIème Reich.


                    • Eric 5 mars 2007 16:21

                      Bon l’idée générale c’est que Sarkozy communautariste, bushiste atlantiste etc... (vous avez oublie petit) est méchant et dangereux. Peut être malgré lui d’ailleurs a vous entendre, il ne se rend pas compte ! Scrupule qui vous honore. Ce présupposé vous cache quelques éléments importants et vous conduit à tirer votre démonstration par les cheveux. Votre article prouve surtout que l’INSEE refuse de compter pour des raisons idéologiques et politiques.

                      La ségrégation aux états unis a précédé l’affirmative action, la seconde n’est pas la cause de la première.

                      SI il n’existait que des ghettos pour classe moyenne « catholique » ce ne serait finalement pas si grave car l’Amérique est un pays majoritairement protestant. Les catholiques sont pour beaucoup des migrants notamment latino.

                      Refuser de compter est contre productif. Les administrations en réalité ont déjà une approche ethnique, mais comme elles n’ont pas le droit de savoir de quoi elles parlent et à quel public elles s’adressent cela produit des contre-performances.

                      Un exemple « neutre » Les gens du voyage. Il faut des travailleurs sociaux spécifiques tenant compte de besoins sociaux spécifiques, notamment pour ceux qui justement voyagent. (Car certains gens du voyage ne voyagent pas... !) Pour cela notamment, il faut des emplacements de stationnement. Combien et combien cela coûterait il. Ah il ne faut pas compter. Ils seraient entre 200 000 et 395 000. Du simple au double. Vous admettrez que ce ne sont pas les mêmes budgets. Alors de qui parle-t-on. Des Tsiganes, des manouches, des gitans des sédentarisés, des nomades, des francais depuis le 15eme sciecle ou des Roumains ?. On ne sait pas. D’où l’appellation gens du voyage alors que justement, beaucoup ne voyagent plus sans que cela ait réglé leurs difficultés et qu’il y a des voyageurs qui ne son tpas tsiganes....

                      Autre exemple, les cours de culture d’origine imposés par la gauche a l’école. Cela veut dire qu’en fait on a compté les enfants d’origine étrangère, mais comme on ne sait pas ce que l’on compte on a obligé de petits Kabyle a apprendre l’arabe littéraire que leurs parents n’ont jamais parlé.

                      Un dernier, peut être le plus beau ! D’après la démographe Michèle Tribalat, comme on a pas le droit de s’intéresser a « l’ethnie » pour évaluer le nombre de musulmans en France, l’INSEE aurait pris les gens dont au moins un des parents serait né dans un pays ou la religion musulmane est réputée dominante, incluant au passage tous les pieds noirs....Et apres cela, vous allez avoir plein de pieds noir qui vont voter lePen parce qu’on leur aura dit qu’il y 6millions de musulmans en France.

                      Vos gens de l’INSEE sont dangereux. Ils nous interdisent de comprendre nombre de problèmes sociaux et d’y apporter remède. La seule solution est sans doute malheureusement de trouver un linguiste capable d’inventer les mots qu’ils jugeront tolérable, même si ils ne veulent rien dire comme gens du voyage.....


                      • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 5 mars 2007 17:56

                        Permettez-moi d’apporter un complément d’information.

                        De ce côté-ci de l’Amérique, Statistiques Canada, équivalent je crois de l’INSEE, indique que sept personnes sur dix s’identifient toujours comme étant catholiques romaines ou protestantes, selon les nouvelles données du Recensement de 2001. Le recensement a permis de constater que la longue tendance à la baisse au sein de la population déclarant des confessions protestantes se poursuit. [...] Le nombre de Canadiens déclarant des religions tels l’islam, l’hindouisme, le sikhisme et le bouddhisme a crû de façon importante. En 2001, les catholiques romains représentaient toujours le groupe religieux le plus important, tout près de 12,8 millions de personnes s’identifiant à cette religion. Cela représente 43 % de la population, en baisse par rapport à 45 % en 1991. La proportion de protestants, le deuxième groupe en importance, est passée de 35 % de la population en 1991 à 29 % en 2001, soit environ 8,7 millions de personnes. Le recensement recueille des renseignements sur l’appartenance religieuse seulement, sans tenir compte du fait que les répondants pratiquent leur religion ou non. Des données sur la fréquence de participation aux services religieux sont recueillies par l’Enquête sociale générale (ESG) de Statistique Canada depuis 1986. L’enquête porte sur les personnes âgées de 15 ans et plus vivant dans les ménages privés au sein des dix provinces.

                        Relativement à l’immigration, l’OCDE (2000) distingue deux types de facteurs qui incitent certaines personnes à émigrer : les facteurs « d’impulsion » (push factors), affectant l’intérêt que présente l’émigration et la disposition à émigrer, et les facteurs « d’attraction » (pull factors), relatifs à la demande d’immigrants dans le pays de destination. [...] L’immigration est un sujet controversé. Ceux qui s’y opposent craignent qu’elle n’ait des répercussions négatives sur le marché du travail, les finances publiques, la situation sociale et la répartition des revenus. Ses partisans, au contraire, notent le rôle économique positif qu’elle peut jouer, en contribuant par exemple à remédier à certaines pénuries de main-d’œuvre et aux problèmes liés au vieillissement des populations. Les États-Unis ont accueilli depuis 1820 plus de 70 millions de personnes dont plus de 850 000 français et 225 000 belges.

                        http://www.amerique-immigration.com/html/usa-immigration-stat.php

                        Une autre vision, tout simplement.

                        Pierre R.

                        Montréal (Québec)


                      • Eric 5 mars 2007 19:59

                        Dans un autre de vos commentaire a un autre article vous aviez l’air de regretter cet interet canadien pour ce type d’information et le type de debat qu’il suscite, Je me trompe ?


                      • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 5 mars 2007 21:11

                        Tout à fait. Lorsque les statistiques sont dévoyées à des fins partisanes, qu’elles soient politiques ou autres, cela ne sert la société ni les individus. Sur les données statistiques relatives aux questions religieuses, il y a eu un débat identique chez nous au Québec, à savoir s’il n’y avait risque de dérapage et d’intrusion dans la vie privée des personnes. En raison de la Charte des droits et libertés et de la Commission d’accès à l’information, la population est, en général, assez prudente.

                        Pierre R.

                        Montréal (Québec)


                      • Zozo (---.---.79.1) 5 mars 2007 16:34

                        Ce que l’INSEE ne veut pas, le CRAN le fait pour vous. Le Conseil représentatif des associations noires, en association avec le Parisien, a en effet commandé une étude à TNS Sofres. Il en ressort que la France compterait 1.865.000 Noirs de plus de 18 ans, soit 3,86% de la population. Ce qui place l’équipe de France de football largement au-dessus des quotas préconisés par cet organisme...L’étude ne dit pas si les métis sont pris en compte, ni jusqu’à quel degré de métissage un noir peut encore être considéré comme un noir. Faut-il justifier sa pureté de race négroïde pour se voir attribuer le qualificatif ethnique de « Noir », l’étude ne le dit pas plus. Quid des métis ? Faut-il renoncer aux mariages et unions mixtes pour que fonctionne une vraie politique de discrimination positive ? Et d’abord c’est quoi une ethnie ?

                        Des questions à vous donner la nausée qu’on voudrait nous infliger soi-disant pour de bonnes intentions (dont l’enfer est pavé). Que ceux qui veulent se faire enfermer dans une catégorie ethnique le fassent, mais je propose qu’ils se fassent identifier par une étiquette poinçonnée sur l’oreille, comme on le fait pour les animaux de ferme (vaches, cochons, moutons, etc.).


                        • Eric 5 mars 2007 22:32

                          Je connais des gens du crane. Il y deux aspects. Ce sont des ’notables’noirs qui veulent bien sur reiterer le coup de sos racisme (subventions postes influence) mais qui veulent aussi sortir le debat sur l’immigration de la seule problematique afrique du nord islam.

                          A noter qu’ils avaient une delegation de solidarite lors de la manifestation qui a suivi a l’assassina du jeune Halimi.

                          Leur approche et justement tous le contraire d’ethnique car il y a des noirs de tous continent (amerique, australie, inde, afrique, amerique) de toutes religions et de toute nationalite. Quel que soit le degre de « negritude » ils penvent etre confrontes a des problemes communs, car si un nord africain, peut ne pas avoir et n’a pas souvent de facies, le caractere "negre garde une forte visibilite en tout etat de cause.

                          Je suis a peu pret le seul blanc dans une paroisse africaine de Moscou ou nous avons toutes les nuances de couleur. Je suis aussi le seul a etre a peu pret sur d’arriver a temps parce que les flics arretent les noirs quelle que soit leur nuance, reputes etrangers et rackettables. On serait dans un pays democratique cela aurait un sens de compter ces arrestation pour sensibiliser les policiers par exemple....

                          Le crane pour faire valoir ses positions cherche a se compter et a faire nombre donc nul doute qu’il retienne toute personne qui se considere comme noire quelle que soit a nouveau sa nuance.

                          Je ne vois pas ce qui vous choque la dedans.


                        • LE CHAT LE CHAT 5 mars 2007 17:25

                          on nous cache tout , on nous dit rien chantait dutronc

                          et bien dorénavant , ça sera comme d’habitude...... smiley


                          • Leonard (---.---.36.15) 5 mars 2007 18:32

                            HA HA HA,

                            Une belle suite de commentaires qui en dit long sur ce qu’une majorite (au moment ou j’ecris) pense.

                            Je me suis fais recencer dans mon pays d’exile comme etant un blanc, de france et catholique. Bref tout ce qu’il ne faut pas savoir quand on est en france. Ca rime a quoi tous ces chichis ? Des personnes ont honte de ce quelles sont et elles se le cachent a elles memes ? Ridicule. C’est comme les naissances dans les journaux officiels : supprimees. Des fois que des gents mal intentionnes fassent des statistiques de mauvaise aloi ... miserable.


                            • france (---.---.152.17) 5 mars 2007 19:43

                              vive la halde. c’est vrai quoi une petite halde ça fait du bien non ?


                              • (---.---.170.238) 5 mars 2007 23:47

                                « Mais on peut aussi avoir une vision plus pessimiste (réaliste ?), en se disant que la peur de l’altérité est une composante de la nature humaine, qu’il faut par tous les moyens la combattre, montrer à quel point elle est infondée lorsqu’elle porte sur des critères de distinctions raciales... »

                                Il faut arrêter avec ces conneries à base de « peur de l’autre ».

                                Parce que ce n’est pas en proférant des imbécilités qu’on trouve des solutions aux problèmes. Quand les Cherokees votent massivement l’expulsion de Nègres* avec lesquels ils cohabitent depuis 150 ans, c’est parce qu’ils ont peur de l’altérité ?

                                Non, c’est tout simplement qu’ils ne les supportent plus et qu’ils ont encore, à la différence des Français de souche, la liberté de choisir avec qui ils veulent vivre et avec qui ils ne veulent pas vivre... La seule possibilité qui reste à nos compatriotes, c’est de quitter les zones les plus « promiscuiteuses », dès qu’ils ont en la possibilité.

                                Où est la peur de l’altérité dans le refus de supporter plus avant « les bruits et les odeurs », dûment constatés par un président de la République, dont ce fut l’unique éclair de lucidité au cours des quinze dernières années ?

                                Parce que le vrai multi ethnisme et le vrai multiculturalisme n’ont rien à voir avec la faune huppée, provenant de trente-six pays et de cinq continents, qu’on côtoie au bar du George-V...

                                *Les Cherokees ont décidé d’exclure de leur nation les descendants des anciens esclaves noirs. Selon des résultats rendus publics dimanche, 77 % ont voté en ce sens. Les Cherokees, deuxième nation indienne des Etats-Unis après les Navajos, bénéficient, comme toutes les tribus indiennes officiellement reconnues par le gouvernement des Etats-Unis, d’avantages et de subventions, et les critiques ne voient dans ce scrutin qu’une façon d’écarter de ces avantages ceux qui ne sont pas de pur sang indien. Avant la guerre de Sécession, les Cherokees, comme d’autres tribus indiennes du sud des Etats-Unis, avaient des esclaves noirs. Ceux-ci ont été libérés à la fin de la guerre, mais nombre d’entre eux sont alors restés dans les tribus où ils étaient, et certains se sont mariés à des Indiens. Ce sont leurs descendants que les Cherokees veulent exclure. Le résultat du scrutin n’est toutefois pas encore officiel, car il doit être validé par la commission électorale de la nation cherokee. On ne s’attend toutefois pas à un changement du résultat.


                                • Jacques (---.---.255.181) 6 mars 2007 12:20

                                  Si je suis certains raisonnements :Ségolène Royale est Sénégalaise de part sa naissance sur le sol Sénégalais

                                  Je me disais aussi : « Cette Ségolène : elle a quelque chose qui nous vient d’ailleurs ??? »

                                  L’explication est là !!

                                  Ségolène est une Sénégalaise qui s’ignore !!!

                                  Allez lui annoncer la bonne nouvelle !!!!


                                  • docdory docdory 6 mars 2007 15:07

                                    @ l’auteur

                                    Excellent article . L’Insee a fait preuve en la matière de républicanisme , de laïcité et d’une grande clairvoyance ( ou anti-obscurantisme , comme on voudra ) .

                                    Illustrons par quelques exemples l’absurdité manifeste de ce comptage ethnique .

                                    Une personne originaire d’Afrique noire et atteinte d’albinisme serait elle à classer dans « l’ethnie blanche » ou dans « l’ethnie noire ? »

                                    Un ex-musulman devenu athée et ayant changé son prénom pour un prénom français sera t-il quand même classé dans « l’ethnie » arabo-musulmane ? Un français converti à l’islam , ayant changé son prénom pour Mohamed , portant la barbe longue , un couvre-chef musulman et une djellaba ( souvent les français convertis à l’islam sont les pires des intégristes ) restera t-il classé dans « l’ethnie » française de souche et blanche ?

                                    Un exemple personnel vécu hier : je croise une copine d’origine marocaine , ayant un prénom et un nom arabe , avec son fils auquel elle a donné un prénom français , lequel qui a été conçu hors mariage . Cette copine , s’exprimant dans un français parfait , et dont la culture littéraire est vaste , à l’humour et à l’ironie voltairienne , habillée à la mode européenne , et ayant toujours eu dans tous les domaines une liberté de moeurs totalement contraire aux préceptes de sa culture d’origine , eh bien pour moi , elle a la même « ethnie » que moi ! Dix minutes après , je vois dans le métro de Rouen une femme voilée à la saoudienne , avec un long manteau informe , une jupe longue également informe façon bonne-soeur à Mahomet . Et là , surprise , je m’aperçois à ses sourcils blonds , ses joues rosies par le froid , son accent normand lorsqu’elle parle à son enfant ( qui se prénommait Mohamed ) , qu’il s’agit d’une française dite « de souche » convertie à l’islam ( par mariage ? ) . Une question se pose : laquelle de ces deux femmes est de la même « ethnie » que moi ? Ais-je un quelconque point commun avec la deuxième , qui serait classée « dans la même ethnie » que moi ?

                                    Enfin puisque cette histoire de « statistiques ethniques » , que certains anti-républicains préconisent , a pour prétendu but de lutter contre les discriminations , l’exemple précédent montre l’inanité totale de la chose : en effet , la première de ces deux femmes ne souffre d’aucune espèce de discrimination , et a un bon travail . Il est bien évident que la deuxième ( la française dite « de souche » avec son uniforme d’intégriste musulmane ) , n’a pratiquement aucune espèce de chance de trouver un quelconque travail tant qu’elle vivra dans ce ridicule accoutrement ! On assiste la à une discrimination auto-infligée , une sorte de masochisme social , en fin de compte . Et qui paiera le RMI de cette intégriste lorsqu’elle sera plusieurs années sans travailler en raison de son « look craignos » ? Le contribuable , bien sûr !


                                    • (---.---.37.71) 6 mars 2007 15:18

                                      « Une personne originaire d’Afrique noire et atteinte d’albinisme serait elle à classer dans »l’ethnie blanche « ou dans » l’ethnie noire ? «  »

                                      Elle est de race négroide, et ca n’a aucun rapport avec sa couleur de peau, c’est génétique.

                                      Pareil pour vos exemple avec des musulmans, qui ne sont pas une race, à l’inverse d’arabe.

                                      Quand au métisse, puisqu’il sont métisses, ils ne sont pas français, donc il faut les mettre dans la catégorie d’origine de leur race étrangére, ce me semble. Aprés ca dépend bien sur depuis combien de génération ils ont recu le génes.

                                      N’oublions pas que les français partage grosso modo le même ADN entre eux, ainsi qu’avec celui de leur ancétres préhistorique qu’on à pu retrouver, vieux de 18 à 22.000 ans.


                                    • docdory docdory 6 mars 2007 15:22

                                      @ IP 75 37

                                      Commentaire orthographiquement et scientifiquement accablant ...


                                    • (---.---.37.71) 6 mars 2007 15:30

                                      Jamais entendu parler de Bryan Sykes ?

                                      Le chercheur britannique peut ainsi affirmer que plus de 95% des Européens descendent de sept mères : 11% descendent d’Ursula la Grecque (-45.000 ans), 6% de Xenia la Caucasienne (-25.000 ans), 47% d’Helena la Pyrénéenne (-20.000 ans), 5% de Velda l’Espagnole (-17.000 ans), 9% de Tara la Toscane (-17.000 ans), 6% de Katrine la Vénitienne (-15.000 ans) et 17% des Européens ont pour maman originelle Jasmine (-10.000 ans), venue de Syrie, les juifs sans doute. Le clan de chacune de ces femmes a essaimé dans toute l’Europe. Vingt-six autres groupes génétiques ont été identifiés dans le monde, dont treize sont africains.

                                      http://www.oxfordancestors.com/index.html


                                    • deusexmachina (---.---.161.139) 6 mars 2007 18:29

                                      Ce commentaire est un plaidoyer sur l’évolutionnisme des races Or, je tiens à préciser OBJECTIVEMENT sans aucun discours idéologique, mais en m’appuyant sur des vérités scientifiquement prouvées, et en l’occurence ici biologiquement, que la question de la « race » est obsolète. IL n’est qu’une race, la race humaine. Si cela paraît être un poncif, il me semble nécessaire (malheureusement) de le souligner une nouvelle fois. Génétiquement, un Français de « souche » comme vous dites a davantage de proximitié au niveau de son patrimoine génétique avec un éthiopien de « souche » qu’avec un asiatique par exemple. De la même manière, un aborigène d’Australie est plus éloigné d’un africain que ne l’est un européen (tout cela renvoie à la dispersion de l’homme sur la Terre depuis la préhistoire). La couleur de peau n’est qu’une adaptation physiologique au taux d’ensoleillement. Si un Inuit était « blanc », il aurait peu de chance de survivre à son mode de vie. La couleur de peau ne répond qu’à une adaptation ancienne à son environnement, absolument pas à une quelconque inégalité des races. A bon entendeur...


                                    • Eric 7 mars 2007 08:01

                                      Vous vous laissez manipuler ! L’INSEE a justement evalue les musulmants dans le passe en prenant les gens dont un parent serait ne dans un pays ou l’islam est dominant, integrant par la dans un premier temps les pieds noirs, en une vision completement ethniciste de l’islam. Aujourd’hui il proclame l’inverse pour prouver que Sarkozy est communautariste. Pendant deux ans, ils ont publie des chiffres de chomage suivantune convention, tout a coup a l’approche des elections, anonymement, des administrateurs, croient necessairre de reveler que ces chiffres sont techniquement faux (revelation qui ne necessite en rien l’anonyma), etc... Les fonctionnaires des impots qui sont censes lutter contre la faude fiscale depuis toujours, decouvrent tout a coup que justement elle couvrirait le deficit budgetaire....Ou en tous cas le cout du programe de madame Royal !

                                      Ils ne font pas preuve de Republicanisme mais d’ engagement partisant au profit de leurs interet corporatiste


                                    • abraham (---.---.98.46) 18 mars 2007 12:45

                                      Promouvoir pour des raisons d’enrichissement des données statistiques et du recensement, une typologie éthnique d’une population donnée est à mon sens une bonne chose.

                                      On a l’impression qu’on est en présence d’une situation perverse de phobie de la classification et du mot éthnie.

                                      La génétique des populations et la medecine génique en ont grand besoin dans leur quête de la prévention.

                                      La lutte contre la discrimination raciale ne se fait pas hypocritement de cette manière ; elle relève d’une politique globale devant amener l’ensemble de la population à se sentir utile et concerné par le devenir de la nation.


                                      • idyllique 9 octobre 2007 22:17

                                        L’insee ne sait déjà pas calculer le coût de la vie d’un célibataire à la ménagère de moins de 50 ans, alors leur demander une cartographie chiffrée de la représentation des peuples de France... je crains le pire dans le genre sous-évaluation ! Et puis le problème n’est plus de savoir d’où nous venons, mais plutôt qu’allons-nous faire de nous et des autres qui débarquent sans leur carton d’invitation et qui violent nos droits pour se les approprier (l’hébergement d’urgence sera comme tous les hivers à Paris pour les clandestins qui représentent les 3/4 des SDF d’Ile de France !).

                                        Ce pays est plein comme un oeuf et au bord de l’explosion... nous avons tous les soirs dans nos cités des « troubles à l’ordre public » de marmots qui n’ont pas 18 ans et qui ne sont pas là pour s’intégrer et bosser à l’école pour décrocher un job mais pour profiter du système à donf : gratuité pour les infrastructures publiques et économie parallèle pour l’écran plat et la BM ! « hé m’sieur, ch’peux pas bosser, ch’uis discriminé par la société »

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