E pericoloso sporgersi
Je suis plutôt fier d’avoir été élevé dans les années 1950 : sans baby phone, sans ceinture, ni harnais, ni gilet de rien, sans airbag, sans casque intégral agréé, sans dorsale, protège-tibia et protège-coude, sans bouchons de sécurité, sans bloque-porte, fenêtre et tiroir, sans protège-coins et arêtes, sans anti-pince doigt, sans cache-prise, sans vidéosurveillance, sans alarme aux portes et fenêtres, sans portable, sans GSM, sans iPod, sans iPhone, sans iPad, sans iTune, sans Blackberry, sans Smartphone, sans tablette, sans PC, sans Mac, sans Internet, sans Twitter…, mais avec de vrais amis, sans psychopédagogue, mais avec une vraie maman, sans conseils nutritionnistes, mangeant de tout sans devenir obèse, sans eaux minérales et buvant celle du robinet, mon berceau et mes jouets nappés de peinture au plomb, sans coupable désigné pour tout ce qui pouvait m’arriver dans la cours de récré, en classe, au réfectoire, au dortoir, sur le chemin de l’école ou des vacances, sans aucun code-barres ou autre code, sinon celui de bonne conduite, sur un chemin des écoliers non piégé, sans experts en prudence et pour une vie meilleure…
J’ai eu de la chance, quelle chance ! Je ne suis pas tombé de ma table à langer, je n’ai pas eu les roubignoles aplaties par mon pot de chambre, je ne me suis pas noyé dans mon bain, je ne suis pas mort d’asphyxie par obstruction ou confinement, je n’ai pas été étouffé ni dans mon couffin, ni par un de ces sacs plastique qui écrasent les prix et les enfants, aucune dragée ne s’est mise en travers de ma gorge, je n’ai pas été mordu par un chien policier (peut-être et seulement par le policier lui-même), je n’ai pas avalé un hyménoptère, les araignées, les scorpions et les vipères n’avaient rien contre moi, je n’ai pas dégringolé les escaliers, je n’ai pas goûté à la soude caustique, je n’ai ni été électrocuté, ni défenestré, ni brûlé par une queue de casserole, ni calciné par un incendie domestique ou forestier, ni même intoxiqué au monoxyde de carbone, je n’ai pas fini empalé sur la grille du jardin, ni même éborgné par une fléchette.
En ces temps de grande imprudence, quand les marchands de peurs n’avaient pas encore harnaché les bébés d’une panoplie Mad Max, le risque était partout ! On ne pensait pas à nous avec tant de prévention et de précautions, à dire qu’on ne nous aimait pas ou que l’inconscience parentale était grande. Déjà, on accouchait sans douleurs pour la mère, mais avec violence pour l’enfant. Je n’ai pourtant pas succombé à ces années « dégueulasses » !
Mais…, on ne me parlait pas, non plus, d’extinction des espèces et des espaces, de laminoir de biodiversité, de déliquescence des écosystèmes, de métastase écologique, de désertification galopante, de tarissement des ressources, de trou d’ozone, de réchauffement planétaire, de réfugiés de l’environnement, du cancer tapi dans chaque bol alimentaire, dans chaque bol d’air, dans la moindre goutte de rosée. Aujourd’hui, où le tourisme organisé est la seule alternative au cocooning, que de pointilleuse sécurité pour la fin annoncée de notre humanité !
Kamikazes, n’oubliez pas votre casque !
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60 réactions à cet article
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Vous venez encore culpabiliser la génération qui suit votre génération (la vôtre est celle des baby boomers). Celle qui suit patauge en ce moment dans le monde que vous avez contribué à construire, un monde sécuritaire et individualiste.
C’est bien la retraite, hein ?
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Non, le monde des baby boomers, le monde de l’après-guerre n’était ni sécuritaire ni individualiste
(Bon, d’accord, il était obsédé par la Bombe et les Russes).
Mais c’est après 68 que, curieusement, il s’est mis à devenir sécuritaire et individualiste...
Vous expliquez ça comment ? -
Je suis de 58, et la retraite c’est pas encore, au ttrain où çà va au moins 13 ans à tirer, en ayant commencé à travailler à 21 ans !!! Par contre je me reconnais dans cet article. Il semble en effet que 68 ait été une année charnière. La génération Mc Do / TV est arrivée à ce moment là...
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Yvance77 31 octobre 2011 10:37Monsieur Tarrier,
Le « c’était mieux avant » est possible à mettre à beaucoup de sauce. Moi-même qui suis des années 80, je peux en dire autant.
J’ai connu sans doute la meilleure période musicale, l’avènement des radios FM, Michael Jackson noir et avec du talent, la Méditerranée propre, Bon Scott et son charisme, Trust etc...
Par contre, ce qui est certain c’est que la différence se fait sur le respect des aînés et du legs de nos aïeux. Et là, force est de reconnaître que je ne voudrais pour rien au monde être des années post 90 !
En effet, un transfert générationnel plus loin, et une perte d’identité font que jamais je ne voudrais avoir à leur ressembler. Et je souhaite, que ma progéniture ne suive pas les traces de ses individus.
Par contre, j’aurai aimé connaître la période bénite du rock ’n’ roll, de la frivolité des années 60, de la libération des mœurs soixante-huit-arde etc...
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hihihi
moi aussi des années 50 ! pas de digicode à l’immeuble ce qui permettait aux chanteurs de rue de venir dans la cour intérieure jouer son air d’accordéon et moi de balancer avec mes freres des grosses pieces de 5 centimes d’ ancien franc emballé dans du papier journal pour qu’elles ne rebondissent pas........
d’aller avec mon pere aux halles faire le marché pour la semaine en traversant le pont neuf..et ramasser aussi quelques légumes apres la cloche avant que la SITA les ramasse...
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Ah, le bon vieux temps. Chaque génération a le sien.
Je n’ai pas cette impression des années 50, corsetées par une bien-pensance pesante, avec ses conformismes, ses inertitudes pour les adolescents (comme aujourd’hui), ses fortes notions des classes sociales, de ces catégories de « fréquentables » et de ces gens « pas pour nous ». Il y avait eu la guerre du Viêt-Nam, puis celle d’Algérie, et tous les clivages politiques, le PCF, la guerre froide, etc.
Pour ma part, je n’aimerais pas y revenir. Le bon vieux temps évite de traîner trop de casseroles, mais tout compte fait c’était un temps très déraisonnable.
Vous êtes un rescapé, tant mieux pour vous.
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oublions pas les inconvenients
les chiottes dehors
5° le matin
les pyjama et edredons
les km a pied
etc-
qui dit édredon , foufouille dit aussi matelas de laine, qu’il fallait faire carder tous les dix ans... Durée de vie d’un matelas aujourd’hui ???
aujourd’hui pour le pyjama et l’édredon, à moins d’avoir des actions chez EDF, c’est le grand retour de la couette en plume et du pyjama...
quand aux wawas sur le palier, ou dehors, peu de maisons possédaient le confort « moderne »... on n’en est pas mouru... :))) -
non mais c’etait chiant par -15
5° quand tu avais du bol -
Et le pot de chambre, Foufouille,
le bonnet de nuit, pour garder les oreilles aux chaud !
Et la bouillote !
C’étaient pas des gadgets !!! -
la bouillotte est toujours utile pour les pieds froids
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Les KM à pieds...Excellent pour la santé !
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Bonjour Michel et tous,
« E pericoloso Sporgersi, » cette petite phrase m’a toujours intriguée (pourquoi écrire en italien en premier ?) Mais source de bien des promesses de chateaux de sables à venir pour une gamine qui passait des heures à voir défiler les gares et les vaches à bord du tortillard Paris-saint malo...
Vous l’avez compris je suis de votre génération.... Celle qui a connu le plein emploi (on postulait vendredi, on embauchait lundi), avant le choc pétrolier qui ferma les usines,. Une génération ou la blouse était obligatoire à l’école, ou les pulls étaient tricotés main, les goûters composés de pain et de chocolat noir...
Les draps étaient de lin, faits pour durer et non pas made in china faits pour s’user, les gadgets n’avaient pas encore envahis nos foyers ni le plastique, chaque ménagère possédant son filet de coton dans son sac à main pour faire les courses...
Pas de supermarchés, mais des crémiers, des épiciers, des quincaillers à profusion.... Dans les grandes villes, suite à la loi de 1948 des loyers bloqués ; l’ouvrier, la femme de ménage, voisinaient avec le medecin...
Les poussettes n’avaient pas de harnais, les prises de courant pas de cache prises mais les fenêtres (4ème étage ) possédaient tout de même leur cadre grillagé.
Personne n’aurait eu l’idée de nous voler quoique ce soit. A nos pieds, des chaussures de cuir cirées chaque semaine, la marque était sous la semelle... :) pas de portable si ce n’est notre cartable, en cuir également fait pour durer...
Il parait qu’on nous en veut, je ne sais toujours pas pourquoi, sans doute parce que nous savions nous contenter de ce que nous avions.... ?-
Curieux,
dans « mes » trains à moi qu’on avait, en Bretagne, il n’était pas écrit « It dangerous to lean out », mais « Do not lean outside ».
Si quelqu’un peut m’expliquer ... ?
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Chère Loatse,vous avez raison à 100%,j’ai vécu cette super époque,mon fils lui même (40 ans psychologue de métier)m’envie, d’avoir traversé ces trentes glorieuses,qui je pense ne reviendront pas de sitôt,mais par certains côtés,il y a certaines bonnes choses actuellement que nous sommes bien heureux de connaitre,mais ce qui m’ennuie en fait,c’est que dès que l’on parle de ces belles années,nous passons pour de vieux Réacs et nous faisons des envieux quoiqu’on en dise.
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@Gotjy
de l’amertume, de l’envie, je ne sais pas.... Il est vrai qu’il était plus agréable de faire ses courses dans des petites boutiques odorantes aux comptoirs de bois ciré que dans ces temples impersonnels de la consommation.. plus agréable de se baigner en bretagne sans ces saletés d’algues vertes qui polluent aujourd’hui le littoral...
peut être nous envient ils nos quarante heures/semaines, l’absence des minimas sociaux tels que le rmi, nos toilettes sur le palier (ou dehors c’est selon), les boulets de coke qu’il fallait chercher à la cave pour se chauffer et les repassages à la pattemouille... ? va savoir ? :) -
@JL1
« il n’était pas écrit » It dangerous to lean out « , mais » Do not lean outside ".
— > moi j’ai connu « Do not lean out of the window »
@ à l’auteur et @ Loatse
merci vous avez tout dit.,je rajouterais aussi le poste TSF sur lequel nous ecoutions les feuilletons aprés le diner, avant que n’arrive la boite à image noir et blanc....
L’odeur des protège cahier en plastique, le gout du « bon malakoff »...nous sommes d’une generation qui a vu arriver dans notre vie tous les objets techniques d’aujourd’hui..
Dans mon cas quand je suis arrivé dans ma famille, il y avait
- l’éclairage électricité (en 110V),
- la glacière à pain de glace,
- le réchaud à pétrole pour la cuisine,
- un wc à la turc et un robinet dans la cour pour 5 à 8 familles,
- les bains publics le dimanche ou le baquet dans la cuisine pour les enfants,
- le vélo du papa..
- le poele à charbon (des boulets)
- et comme dit plus haut le poste TSF, avec l’électrophone intégré sur le dessus pour les disques en 45 et 78 tours..
Je suis heureux d’avoir vécu cela, l’avenir était bien plus beau hier.. -
Yvance77 1er novembre 2011 13:04@ JL 1
Le « E pericoloso Sporgersi, » était dans les trains régionaux proches ou voisin de la frontière italienne.
Egalement présent dans les trains grandes distances finissant à Vingtimiglia ou allant dans le pays de Da Vinci.
Pour les autres régions je pense qu’il y avait les autres langues : Espagnol, dans le Pyrénnées, Allemand vers Mulhouse, Anglais à Calais, Dunkerque ou sur les côtes bretonnes etc...
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Yvance,
en Bretagne on y avait droit aussi. Et « Nicht Hinaus lehnen » également.
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Il parait qu’on nous en veut, je ne sais toujours pas pourquoi, sans doute parce que nous savions nous contenter de ce que nous avions.... ?
Pas mal vu !..
A Noël, une orange et un album de coloriage.
A la campagne, nous étions livrés bien souvent à nous-mêmes et aux menus travaux de la ferme
Nous ne sommes devenus ni des timorés, ni des fatigués de naissance
On est les meilleurs !!-
C’est vrai que c’était le paradis...
Une chaîne de télévision, et trois stations de radio, toutes sous la tutelle bienveillante de l ’Etat qui possédait une ligne directe vers les directeurs de rédaction pour s’assurer que le Bon Peuple ne serait abreuvé que de Bonnes Nouvelles. Et pas question de laisser les démoralisateurs infester nos ondes ! Hors de nos frontières, les gougniafiers qui prétendaient miner le moral de la Nation ! Au Luxembourg, les émetteurs parasites ! Ou même chez le Boche, tiens !Pas de caméras de surveillances, oui, mais des concierges, et des voisins qui savaient tout de notre vie privée, grâce aux normes de construction anciennes qui favorisaient les murs en papier et un sonorisation totale ou presque.Les automobilistes n’étaient pas harnachés par ces stupides ceintures. C’était la liberté totale. Et 15 000 morts annuels sur les routes, à comparer aux 4 000 de maintenant. Broutille.Socialement, la morale était sauve. Il était hors de question pour un couple de vivre ensemble sans être marié avant. Et la Femme se devait de se réserver à son mari, qui lui troussait la bonne dans la chambre du petit une fois ce dernier à l’école. Quand à ces...invertis... Heureusement, la Loi prévoyait d’enfermer ces amoraux, ces anormaux loin de nos yeux. Heureusement, Luis Mariano est un tel meilleur exemple pour la Jeunesse !Point d’immigrés. Tous ces rastaquouères travaillaient dans les Colonies sous la surveillance bienveillante du chef Blanc, qui seul savait ce qu’il fallait faire pour mettre un pays en valeur, alors que ces arabes ne savaient que faire pousser des dattes.Oh, bien entendu, il y avait quelques agitateurs. Mais baste, un régiment suffirait à les remettre au pas. Il fallait bien montrer ce que c’était qu’ un Français, pas vrai, capitaine Marinelli ? Oh oui, lieutenant Zarzwiesky.Un vrai paradis, en somme. Point d’écologistes malvenus, les tuyaux d’échappement pouvaient rejeter tout le plomb et le soufre qu’ils voulaient, sans devoir passer par ces stupides régulations bruxelloises qui entravent désormais notre droit à recouvrir les parois de nos poumons et de ceux de nos enfants avec du benzène.Les villes étaient optimisées. Pas de lois contraignantes pour imposer ces luxes inouïs que sont le chauffage, l’eau courante, la salle de bains. On pouvait loger une famille dans 8 mètres carrés ! Et un wc par palier, c’est bien suffisant ! Les autres pouvaient laisser libre court à leur débrouillardise pour se construire un logement décent fait de planches, de tôles et de toile cirée. Le terrain ne coûtait pas cher, à Nanterre, avant que ne soit construite l’ Université qui a éparpillé cette Cour des Miracles moderne.Nous n’étions pas non plus assaillis par tous ces produits de confort. La santé ? Un coup de rouge tue le microbe ! Quelques gouttes dans le biberon, et c’est bon ! Et il était bien connu que le tabac était un excellent expectorant, propre à nettoyer les poumons des miasmes de la vie moderne.Ah... Que c’était bien, avant...-
Aujourd’hui,
les nitrates, les pesticides, les OGM, les ondes électromagnétiques, la radioactivité, le bisphénol A, les additifs alimentaires, les produits Servier, un continent de déchets plastiques dans le Pacifique, j’en passe et des meilleurs !!! ...
Broutilles que tout ça !
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@Mmarvinbear
Il y avait l’ortf, voui mais aussi le canard enchainé, charlie hebdo, l’huma.....
Pas encore des milliers de voitures en circulation, remplies de travailleurs qui ne veulent pas prendre le métro (trop popu ?), ni se regrouper pour moins polluer ((bonjour l’individualisme), ni adopter le vélo, (trop fatiguant. ?)...
le tabac tuait, il tue encore... c’est marqué en gros sur l’étiquette.... mais il est toujours en vente libre...
On pouvait loger une famille dans 8 mètres carrrés ??? aujourd’hui on ne loge plus du tout....les sans domiciles fixes se chiffrent par milliers...
On ne divorcait pas pour un oui, pour un non....y’avait des cocus des deux côtés.. Les mômes certes étaient privés de cette joie de faire partie d’une famille décomp... euh recomposée dont on nous vante les mérites...
Les couches, les briquets, les stylos, les unions n’étaient pas jetables.....
la guerre d’Algérie (nous étions des mômes alors), vous voulez nous la coller sur le dos ??? -
Les maires ne pourront plus s’opposer aux antennes-relais
Lé content le mmarvin ? -
@ Loatse
« la guerre d’Algérie (nous étions des mômes alors), vous voulez nous la coller sur le dos ??? »
Ben, vous avez eu de la chance qu’un de vos proches n’ait pas été appelé pour aller servir dans les Aurès. Même sur un enfant, ça laisse des traces.
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@Stabilob0ss
....et ses piffies (petites larves qu’ils fallait mettre à éclore au chaud pour obtenir des poissons).. (pour moi ce fut poisson grillé.. oups !) -
Moi, c’est mon chat qui les a bouffés... -___-
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Même pas aigris, Zen ;)
... alors qu’on bossait 40 heures/semaines et qu’il fallait éplucher les légumes pour avoir un repas... (pas de plats surgelés à cette époque là).... pas traumatisés non plus de se faire remonter les bretelles par les profs qui avaient pour certains la main leste...
Aujourd’hui c’est plein de pov’ mômes qui testent les limites... en vain...-
Les wawas sur le palier ? Quel luxe ! Chez ma grand-mère, c’était le pot de chambre pour la nuit, qu’on descendait le lendemain matin, dans les WC communs au RDC.
Je précise que l’immeuble, construit avec les « dommages de guerre » (nous sommes en Lorraine) datait des années 20, sans salles de bain : on me lavait à la cuisine, dans un bac avec de l’eau chaude tirée de la cuisinière bois/charbon. Il fallait donc ne pas la laisser s’éteindre la nuit, tout un art. Pour le reste, (emploi, vêtements, etc.) tout pareil que vous...
La réflexion sur « on nous en veut... » est pertinente. Combien de fois ai-je vu, dans les forums, cette aigreur contre une génération supposée responsable en bloc de tous les maux d’aujourd’hui. Ceci-dit, il y a quand même eu, quelque part, un défaut de transmission des valeurs, non ?
Par ailleurs, la description de Mmarvinbear est aussi une réalité. Mais bon, pour le contrôle des médias, les copains du Pouvoir ont remplacé le Pouvoir, un progrès ?
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on me lavait à la cuisine, dans un bac avec de l’eau chaude tirée de la cuisinière bois/charbon.
ca aussi chiatique
et pomper l’eau du puits avant -
« Par ailleurs, la description de Mmarvinbear est aussi une réalité. Mais bon, pour le contrôle des médias, les copains du Pouvoir ont remplacé le Pouvoir, un progrès ? »
Le contrôle des média a toujours existé. Il était gouvernemental avant, économique maintenant.Mais on peut s’en foutre maintenant, le Net permet une information plus libre désormais. -
oh oui oh oui ! la main leste !
la phrase culte d’un prof de la rue du Pont de Lodi : « fais attention mon ptit gars ! j’ai la main lourde et quand elle tombe elle fait mal »", lisant l’équipe en cours tous les lundis avec un cigarillo aux levres !...
je me souviens de son numéro de téléphone, on le faisait chier ! : Médicis 10 10...
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@ Mmarvinbear
Le Net libre, oui, pour combien de temps encore ?
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Bonjour Michel et tous,
Oui ! Tout cela est vrai. Chaque intervenant soulève des nuages de vérités et aussi de nostalgie ! Née le 23 mai 1945 j’ai apporté dans ma famille, en même temps que l’armistice, un formidable espoir. Seule enfant de mes parents (en accord sans doute avec vos thèses, Michel...) dans une grande vieille maison cévenole, j’ai grandi comme les animaux qui m’entouraient. Et aujourd’hui que je suis en retraite, dans cette même vieille maison, je ne vis guère différemment (avec en plus un internet un peu défaillant, mais présent quand même, et pas de téléphone portable car il ne « passe » pas ou difficilement)
Moralité, si vous voulez fuir tout ce que vous détestez, vivez reculés, dans des campagnes encore relativement « vierges ».
En ce qui concerne l’hyper sécurité, il ne faut rien exagérer. Il y a des pays où les enfants montent aux cocotiers pour faire tomber les noix, où ils marchent les pieds nus sur des bords de mer ou de fleuves empuantis et malsains, où les bébés sont couverts de mouches, où les femmes accouchent sans médecin, et où tout le monde boit de l’eau croupie et peut-être polluée, etc.
Y pensons-nous vraiment lorsque nous élevons nos enfants dans un « cocoon » ?
Et... au lieu de vétupérer contre notre génération, vous nos descendants, pensez un peu à vos appétits de voitures, de vacances, de bien périssables et inutiles, d’emprunts et de gaspillage d’eau, d’énergie et de nourriture... Les « trente glorieuses » n’ont pas généré des pactoles pour les modestes. Elles leur ont simplement permis de vivre, de travailler, et d’élever leurs enfants modestement. Le pactole est peut-être allé dans d’autres poches, comme d’habitude...
Bien cordialement.-
Merci Cevennevive d’avoir fait passer cette émotion qui m’a renvoyé au coin du feu, aux châtaignes et à Jean-Pierre Chabrol... http://www.youtube.com/watch?v=6HM87wDNc8U
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On parle parfois de la vieille europe,mais cet article que je n’ai pas lu,et les commentaires illustrent à suffisance cette maxime,de gens qui regardent en arrière, un passé qu’ils rêvent joyeux, agréable, facile, car en fait, ils regrettent tout simplement leur jeunesse.
De grâce, ne changez rien pour moi, je trouve cette époque formidable,et je regrette déjà de savoir que je ne verrai pas d’autres avancées de l’humanité,que des gens qui bossent eux nous préparent,sauf si bien sur, hypothèse que j’espère improbable, cette mouvance malthusienne n’arrive à imposer sa vision,ce qui aurait des conséquences dramatiques.-
de gens qui regardent en arrière, un passé qu’ils rêvent joyeux, agréable, facile, car en fait, ils regrettent tout simplement leur jeunesse.
ca l’etait quand meme
pas de vrp ou voleurs aussi -
Si elle est si formidable Joe cette époque ci, pourquoi alors les gens sont ils si tristes ? pourquoi une bonne partie boulotte des anti dépresseurs, pourquoi les jeunes sont ils si en colère ?
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La mouvance malthusienne. Avec 7 milliards d’habitants, ils vont avoir du boulot.Voulez-vous dire la stagnation sociale, pour ne pas dire le recul, grâce à la finance débridée.
Aux nostalgiques, depuis Turgot, « Le commerce ne connaît d’autres lois que celles de son propre intérêt ».
Ca, c’est de l’ancien, du solide. Et on en est toujours là, hélas.
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Ce n’était pas mieux avant,mais au moins,il n’y avait pas le principe de précaution et la peur de tout
Un mort de temps en temps, c’est de la statistique, ça n’empêche pas une société d’avancer
Et comble du bonheur, il n’y avait pas d’écolos !-
Dans les années 60-70 il y avait déjà des associations de défense de la nature... Le WWF date de 1961. Mais à l’époque, les « écolos » ne faisaient pas de politique.
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@loaste
rien d’étonnant si ces gens lisent les prophètes Philipilus du genre Cabanel et autres camelot de l’apocalypse qui sévissent avec une grande régularité sur ce site.Ils vendent toujours la même camelote,c’est leur fond de commerce,ils ne savent rien faire d’autre.Il n’y a pas si longtemps, on subissait des grandes épidémies, de grandes famines,des guerres atroces,on avait guère de temps pour regarder son nombril et se plaindre.@ Oncle Archibaldil faut savoir ce que l’on veut dans la vie.20 % des gens qui ont un boulot(oups disons une occupation) sont dans la fonction publique,qui est certes utile mais qui ne saurait impunément vampiriser les ressources de la société.Chacun a rêvé d’un « job » avec un beau bureau, un joli costume, et la pause de 10 heures qui se prolonge.Pendant ce temps là, on a fait venir des milliers de pauvres gens pour faire ces boulots ingrats,qui autres traditions, ont fait des gosses ,bien plus que nous, dont maintenant que les bureaux sont saturés, devront aller bosser pour pas grand chose, ce qu’ont fait mes parents, les vôtres aussi sans doute,et qui ne sont pas contents.Les meilleurs prendront le poste de votre fils,à moins que en Inde, quelqu’un de plus performant le fasse.Cerise sur le gâteau, on a depuis des années, toujours grâce à une certaine mouvance,tout fait pour contrer tout projet industriel.CO2 oblige, on a financé nous-m^mes les délocalisations,qui nous font si peur.Et tout cela pour quoi ?Mieux, on va investir à coûts de milliards, détournés au détriment de notre compétitivité,dans des moulins à vents et autres idioties, pour un problème inexistant,et qui ne serviront strictement à rien, et on va fermer nos seules usines capables de fournir de l’énergie à un prix compétitif.On a l’occasion d’extraire du gaz de schiste, ce que font avec succès les américains, mais on ne le fera pas, pour les lubies de « penseurs ».Bref, si nous devenons un désert industriel et partant si nous nous appauvrissons, nous n’avons qu’à nous en prendre à nous-mêmes.Et les « indignés » sont des gamins gâtés,qui ne savent pas encore ce que c’est que la décroissance.je ne résiste pas à vous joindre ce petit texte glané sur un site de « négationnistes » termes générique pour les contrariants de mon genre :D’abord parce que, parmi les lecteurs qui lisent l’Anglais, certains seront sans doute ravis de faire sa connaissance (le livre de référence est le “Thomas Sowell’s reader”, disponible chez Amazon), mais ensuite et surtout parce que cet homme a mis au point des concepts qui permettent de décrypter la vie économique, sociale ou politique de façon particulièrement utile.
L’un de ces concepts est celui des 4 marches qui mènent à l’enfer.
Tout commence avec ceux que Sowell appelle les « oints du Seigneur (the anointed) », ceux qui savent bien sur mieux que le peuple ce dont le peuple a vraiment besoin.
Ces bonnes âmes découvrent, fort souvent hélas, qu’un problème qui existait peut être (ou peut être pas) doit être traité toutes affaires cessantes.
Etape numéro 1, donc : Découverte du problème. Immédiatement, nos hommes présentent des solutions qui, curieusement, passent toujours par l’accroissement du rôle de l’Etat et de leur pouvoir – à eux - tandis que ce sont eux et leurs troupes qui seront bien entendu en charge de mettre en place la dite solution.
La solution préconisée est mise en place (étape numéro 2). De cette « solution » ils attendent une amélioration de la situation et l’arrivée inéluctable dans ce que Sowell appelle le scenario (A). Les opposants expliquent que rien de tout cela ne va marcher et que nous allons nous retrouver en face de la situation (Z). Les « oints du Seigneur » et les media (les media sont remplies de « oints du Seigneur ») accusent immédiatement les opposants d’ être des esprits simplistes, de manquer de la compétence nécessaire pour juger ( que eux ont, bien sùr), d’égoïsme et, cerise sur le gâteau, d’être vendus aux forces du grand capital. Inéluctablement, la situation se détériore et nous nous retrouvons, comme l’avaient prévu les opposants en (Z).
Nous retrouvons dans une situation bien pire que celle qui prévalait au départ, sauf pour nos “anointed” bien sùr qui ont vu leurs pouvoirs et leur prestige s’accroitre considérablement. Comme les “oints du Seigneur” possèdent la Vérité et que leur rôle est de la dire au peuple émerveillé et reconnaissant, la contre attaque s’organise autour de trois principes (phase 4) :
1. La situation aurait été bien pire si la solution qu’ils ont recommandé n’avait pas été adoptée, et l’échec, qui n’est que temporaire, vient du fait que leur solution n’a pas été appliquée avec assez de vigueur.
2. Des facteurs nouveaux et non prévisibles sont venus déranger leurs plans qui, sans ces facteurs nouveaux, auraient fonctionné à la satisfaction générale, et quiconque en doute devrait être envoyé dans un asile psychiatrique
3. Les opposants restent de toutes façons ce qu’ils ont toujours été, des esprits simplistes et sans intérêt. Ils n’ont eu raison que par hasard, et d’ailleurs il faudrait qu’ils puissent prouver que la situation désastreuse actuelle a été créée de toutes pièces par les recommandations de nos “oints du Seigneur” et non pas par des facteurs exogènes (voir point n°2)
…./….
Ce schéma d’analyse permet de décrypter merveilleusement à peu prés toutes les déclarations de nos chers (oh combien !) hommes politiques qui, en France, peuvent tous être qualifiés de « oints du Seigneur » comme notre bon Roi qui allait se faire couronner à Reims.on verra quand la note d’électricité aura doublé quel sera le discours des sauveurs de gaia
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Nés dans les années de guerre on n’avait pas trop de raisons d’être fiers, on serrait plutôt nos petites fesses, sous les bombardements US, et nos petites ceintures, vu que les doryphores raflaient tout...pas rancunier j’ai épousé trente ans après une Allemande, faut dire que chez eux c’était pas très drôle non plus, les bombes ils ont connu aussi, puissance 1000. Pour leurs mères c’était ça plus le viol et un mari qui ne reviendrait pas ou alors dans un drôle d’état...Après on a serré les fesses pour ne pas partir en Algérie, les récits de nos ainés avaient tempéré nos ardeurs guerrières ! Mai 68 nous a pris de cours, on était trop vieux et on a rien compris, faut dire qu’absorbé par notre instinct de survie on s’intéressait pas trop à la politique : De Gaulle veillait au grain, pensait-on, peut être à tort...on a commencé à réfléchir , on a fait des enfants sans penser qu’on allait manger leur pain blanc...maintenant on s’inquiète pour eux, on finance souvent longtemps leurs études improbables et on devient vert, histoire de ne pas en plus leur laisser une planète trop salopé...
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"maintenant on s’inquiète pour eux, on finance souvent longtemps leurs études improbables et on devient vert, histoire de ne pas en plus leur laisser une planète trop salopé..."
Et pourquoi vous inquiéter ? Les études ne sont pas si improbables (à condition de suivre la bonne formation). Avec un diplome d’ingé, de commerce ou un diplome en informatique, on vit bien. Il y a moyen de trouver des formations qui rapportent du fric il faut juste le chercher.
Quand à s’inquiéter vous savez c’est dans l’adversité que l’on fait les grands hommes. Et je crois que cette génération va vous surprendre. De même que beaucoup de grands hommes sont arrivés à l’age adulte durant la crise de 1929 que ce soit en politique ou dans le commerce. Cessez de vous inquiéter et poussez les à faire de grandes choses !
Les chinois écrivent le mot crise avec l’idéogramme de danger et celui d’opportunité. Ils savent de quoi ils parlent. C’est pendant les périodes de crise que l’on peut réelement faire quelque chose. Alors profitons en !
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@ oncle archibald
je caricature ?citez moi une seule mesure d’importance planétaire, du genre lutte contre les CFC, ou les pluies acides etc, prises du fait du lobbying des verts,qui ne se soit pas révélée être une foutaise, et qui n’aie pas coûté une fortune inutilement quand cela ne finit pas en hécatombe, cf le DDTJe ne parlerai même pas de leur financement ni de leurs origines politiques.Hier à la piscine(chauffée au gaz,désinfectée au chlore) j’entendais un grand père dire au petiot :ne reste pas trop sous la douche, ils y mettent des produits chimiques.Sur le moment j’ai failli intervenir mais à quoi bon ?Regardez ce qui se passe en Allemagne, pays qui n’hésite jamais à aller au bout des choses, c’est très inquiétant.Et ces messages débiles incessants du genre, je ferme le robinet quand je me lave les dents, c’est bon pour la planète.Mais quelle société de ploucs !!Il n’y a pas si longtemps ; on aurait dit:ferme ce robinet c’est bon pour ma facture d’eau.On veut une société « responsable » dont l’empreinte sur la planète soit réduite au minimum, et bien allons-y et foutez-nous la paix avec les indignés,ils vont profiter plein pot de la décroissance.@Jasontoutes les civilisations se sont développées par le commerce l’échange depuis des millénaires.Les romains envoyaient déjà leurs galères en mer rouge pour au travers de leurs comptoirs en Inde, acheter des soies précieuses en chine, qu’ils payaient avec de l’or extrait de mines en EspagneMais les écolos eux ont tout compris.Interrogé au sujet de la destruction des levées d’eau,donc de la disparition des moulins, un « penseur » vert(ils pensent beaucoup) à qui on faisait la remarque que les moulins existent depuis des millénaires sans que le poisson aie disparu, déclarait :ce n’est pas parce que l’on a eu tout faux pendant des millénaires qu’il faut continuer !Et Oncle Archibald dit que je caricature ?-
@joletaxiPlusieurs choses. Comme beaucoup d’instruments qui servent à l’amélioration des conditions de vie des populations, le commerce est incontournable. Mais cet outil, ce « doux commerce », comme l’appelaient les économistes du XVIIIème, est devenu perverti. D’outil, il est devenu une fin en soi et a abouti à l’homo oeconomicus. Personne ne peut le nier aujourd’hui. La moindre feuille de chou journalistique en parle.
Quant à l’esclavage, aux galères, au colonialisme ancien ou récent, ce sont des périodes de l’histoire qui font honte à l’humanité. Dire que ça a existé de tout temps, ne peut servir d’argument pour justifier les échanges injustes, les escroqueries et le cynisme ambiant.
Dans les arguments écologistes,soyez assez clairvoyant pout trier le bon grain de l’ivraie ; même si c’est parfois difficile. Vous avez toujours la ressource de boire de l’eau sale, vous gorger de produits chimiques, bref, d’avoir un corps totalement imbibé de saletés diverses. Je préférerais que ça ne m’arrive pas. Et nos corps sont déjà pollués. A ce titre, des examens sanguins réalisés sur des député européens ont clairement montré qu’ils sont tous contaminés. Au physique, et sans doute au mental (sic).
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« Je suis heureux d’avoir vécu cela, l’avenir était bien plus beau hier.. »
Ca et des dizaines de posts. Ca devient lourd. Je suis d’une génération plus récente, la trentaine et vous savez quoi ? Et bien ca ne me géne pas du tout et je ne vous envie pas.
J’ai pu voyager et découvrir le monde. J’ai déja mis le pied sur tous les continents sauf l’antarctique ;) A mon age, mes parents n’avaient jamais pris l’avion. Et ils n’étaient pas spécialement « pauvres ».
J’ai pu traverser l’europe sans avoir un mur qui me bloque (j’avais 10 ans quand il est tombé), faire la fête un peu partout, aller de Paris à Budapest sans même présenter une carte d’identité car il n’y a plus de douane, profiter et revenir.
Pour la musique, vous aviez le Rock nous avons eu la Techno et ses dérivés (House, Trance, ...) et figurez vous que même si vous trouvez que c’est de la merde, on s’est bien amusé.
On a pu faire des études, profiter des théatres, des restaurants, des concerts et de la vie parisienne en général (oui je suis parigot et fier de l’être ;)), partir en vacances et ne jamais globalement manquer de rien (si ce n’est peut être le tout dernier gadget à la mode le temps de pouvoir se le payer).
On a pu faire des sports autrefois réservés à une élite : plongée, skis, essayer une multitude de choses, bref profiter de la vie.
Non mesdames et messieurs, je ne suis pas malheureux de faire partie de cette génération et je n’envie pas les « 30 glorieuses ». On a plein d’opportunités aujourd’hui. Cessez de tenir un tel discours misérabiliste !
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« bref profiter de la vie. » Vous avez raison, elle est trop courte. Pour ma part, il y a une ou deux choses qui me gênent aujourd’hui. Mais, chut ! Carpe diem. Je vous félicite de baigner dans le bonheur. Et, comme chacun sait, le bonheur vient toujours ex nihilo. -
ya rien de misérabiliste.......
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@marc
« Je suis heureux d’avoir vécu cela, l’avenir était bien plus beau hier.. »
mais avez vous bien compris cette phrase ??apparemment non, car vous y avez lu —> « hier c’était le bon temps... » —> mais c’est n’importe quoi !!
cela n’est absolument pas mon propos..Aujourd’hui,ce qui me fait peine, c’est que les jeunes se doivent de grandir avec la peur au ventre quand à leur avenir...
et cela n’est pas normal.. .. pas normal du tout.... -
Il faut arréter, je n’ai pas l’impression d’avoir grandi avec la peur au ventre ! Et je n’ai jamais entendu mes amis dire cela non plus. Vous projetez vos peurs sur la génération qui vous suit, mais ce sont vos peurs pas les notres.
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@jason
sans arrêt vous revenez avec cette antienne:nous sommes tous empoisonnés,tout est pollué, la terre se meure et tout ce bastringue de contrevérités sans lesquelles votre discours ne tient pas une seconde.Mais l’espérance de vie augmente,sans cesse,et on arrive en général en bonne forme à un âge où nos parents étaient cassés, usés par des tâches ingrates, du bon vieux temps.Et votre poncif sur le commerce me fait rire, on voit que vous n’avez jamais « commercé ».Quant à notre passé,vous dites en avoir honte,mais c’est de vous-même que vous avez honte, car vos actions actuelles seront jugées comment dans 200 ans ?Ne pas vouloir assumer son passé est l’attitude qui mine cette génération qui se vautre dans le repentir.Les écolos sont vraiment les nouveaux « culs bénis »-
@joletaxi
je suis entièrement d’accord avec votre propos, mais ..."l’espérance de vie augmente,sans cesse,et on arrive en général en bonne forme à un âge où nos parents étaient cassés, usés par des tâches ingrates,« —> je dirais »mhouais..."
sur l’espérance de vie, j’ai des doutes il me semble que ces dernières années elle régresse un tantinet.
et quand à l’état de santé des jeunes générations (disons - de 25a).. au vue de l’explosion des cas d’allergie, et des habitudes de comportement (tabac, alcool..) .. j’ai aussi de gros doutes.. -
@Marc
au moins voilà un discours revigorant.Et merci à nos parents de s’être « fourvoyés » dans le progrès et l’espoir d’une vie facile,dont nous profitons pleinement, sauf les éternels em.....-
ma jeunesse est encore un peu plus ancienne !pas de tracteurs que des chevaux (percherons)
des km de haricots à biner avec une binette au manche de 40 cm(ça c’etait pendant les vacances
scolaires) le battage(à l’ancienne) du blé et des haricots,la brique et papier journal pour aller au
lit le soir ,casser du bois en rentrant de l’ecole,l’evier pour la semaine et douches municipales le
samedi,Geneviève Tabouy le Dimanche « attendez vous à savoir ! »,jean sablon et jean lumière à
« radio Luxembourg(RTL)
mais aussi les cabanes dans les bois ,la braconne ,les descentes dans les vergers coursé à la
fourche par les paysans les bagarres au lance pierre...c’etait une vie plus rude mais saine
pas de gosse obèse avachit à longueur de journée devant un ecran ! comme il n’y avait rien
,nous etions plus » demerdards", on fabriquait (caisse à savon,gaule etc) ceux d’aujourd’hui
se contentent
de demander qu’on paie... !!
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un tres beau livre fait de tres belles photos........actuelles !!!
http://www.sudouest.fr/2011/06/18/les-heros-du-hameau-au-pied-des-nuages-429423-4132.php
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@ lemouton
sur l’espérance de vie, j’ai des doutes il me semble que ces dernières années elle régresse un tantinet.
et quand à l’état de santé des jeunes générations (disons - de 25a).. au vue de l’explosion des cas d’allergie, et des habitudes de comportement (tabac, alcool..) .. j’ai aussi de gros doutes..c’est une vieille habitude des « verts » que de « s’arranger » avec les statistiques, on voit ça tous les jours avec la question climatique.Visiblement, cela ne correspond pas avec votre schéma de pensée, alors on nie l’évidence,on tente de minimiser les faits réels.Une fois pour toutes, on vit mieux, et plus longtemps dans nos sociétés évoluées qui ont profité pleinement des retombées nucléaires, des ondes, des intrants ,des pesticides, de la vaccination, des antibiotiques, de la mal bouffe,des pluies acides, du DDT, ,la liste est longue, et non exhaustive.C’est un fait, désagréable à entendre pour une certaine église, mais vous aurez beau faire la grimace, il faudra vous y faire.Et si on avait pas fait des « bêtises », que l’on s’efforce de corriger tous les jours, le résultat serait encore bien meilleur.
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