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Accueil du site > Actualités > Société > Emeutes de la faim, émeutes du pétrole, émeute en général

Emeutes de la faim, émeutes du pétrole, émeute en général

Les médias se sont largement fait l’écho des émeutes de la faim dans le monde. C’est dans les pays pauvres que ces émeutes arrivent, parce que le niveau de vie est réduit et que le revenu des pauvres y est tellement réduit que toute tension sur le prix de l’alimentation se fait sentir. Mais les émeutes sont aussi vieilles que l’humanité et, sans doute, elles appartiennent à l’essence du genre humain, comme le langage selon Aristote, le travail selon Hegel, le rire selon Bergson.

Peu d’entre vous connaissent ce groupe de travail pas institutionnel pour un sous, cette structure en marge baptisée Observatoire de téléologie et dont le centre d’intérêt est l’émeute. Un site présente quelques textes dont l’édition complète figure dans un gros livre passé à l’écart du tintamarre médiatique. Certes, il faut rester prudent sur la partie philosophique, largement inspirée par un hégélianisme appliqué au spectacle ; la lecture n’en est pas moins intéressante, traçant quelques lignes de convergence sur le phénomène des émeutes dont on connaît quelques dates signifiantes. En 1789, il y eut des émeutes, notamment en raison de la famine régnante. En 1917 aussi, mais ce fut plutôt contre une famille régnante.

Une idée intéressante ***, c’est cette opposition entre la raison collective de l’Etat et l’émotion collective présente chez les émeutiers et qui est jugée comme pré-rationnelle, comme une ébauche d’un débat qui n’aura sans doute pas lieu car la réponse de l’Etat, c’est la répression en général. On pourrait dire que la guerre est la marque de fabrique des Etats qui se combattent entre eux (de 1918 à 1945) alors que l’émeute est un combat mené par une partie du peuple contre l’Etat. J’allais ajouter, cette partie est en général la plus pauvre. Ce qui réduirait la portée du phénomène, excluant Mai-68 et toutes ces frondes de jeunesse nous conduisant à Seattle, Gênes et les altermondialistes sévèrement, méchamment réprimés. Les émeutiers de 68 étaient plutôt dans les classes moyennes supérieures. Certaines émeutes sont spontanées, souvent dans les pays pauvres. D’autres se produisent lorsqu’une manifestation dégénère. Des émeutes, il y en a eu récemment dans notre histoire. Notamment après la chute du Mur, si l’on en croit l’Observatoire qui a recensé une période assez chargée en émeutes, dispersées sur la planète, de 1988 à 1995, avec une phase culminante autour de 1993, Intifada en Palestine, émeutes dispersées dans le monde et en France, des mouvements plus sporadiques, souvent liés aux banlieues, n’ayant jamais abouti sous forme d’insurrection. A noter ce détail qui maintenant a tout son sens. Les médias auraient boudé les émeutes, et ce, de manière concertée, en 1991. Un silence contrastant avec le vacarme de l’Intifada. Il semblerait, si ma mémoire est bonne, qu’une sorte de contrôle médiatique se soit poursuivi sous le gouvernement Balladur. Patrick Sébastien avait laissé entendre quelques menaces pesant sur sa personne en cas de dérapages sur certains sujets sensibles.

Quel va être le niveau d’émeute ces prochaines années. Flambée de l’alimentaire, du baril de pétrole, flambée des esprits, échauffements des individus. Le président prend la question au sérieux, mais met-il les moyens suffisants ? On a vu quelques émeutes sporadiques provenant des pêcheurs, mais d’autres professions vont être touchées, taxis, ambulanciers, chauffeurs routiers et tous ceux qui utilisent leur véhicule de manière intensive. Des professions aux puissants réflexes corporatistes. Comment tout ce monde va réagir si le carburant monte encore, frôlant d’ici deux ans les 2 euros, hypothèse raisonnable si le baril atteint 200 dollars. Aurons-nous dans les pays développé des émeutes du pétrole ? Et pas seulement les plus riches, puisqu’en Iran des petites frondes ont déjà eu lieu pour quelques centimes à la pompe. Rien n’est prévisible. Tout dépend de la balance entre raison et émotion, une balance dont le poids n’est pas affiché ni mesurable !

*** Morceau choisi de l’Observatoire de téléologie

« L’émeute moderne est l’allumage du négatif. Cette émotion, devenue bidonville de l’authenticité, se retourne contre la raison, devenue palace de la falsification. C’est un renversement historique que l’émotion, l’absence de conscience même, la gueuserie par excellence donc, réalise désormais la pensée, en s’insurgeant contre la raison comme pensée réifiée, comme éternisation de la domesticité à l’esprit. Cette dispute, dont l’émeute est le début toujours jeune, n’est que la vieille dispute entre l’intransigeance de la subjectivité et le conservatisme de l’objectivité.

L’émotion collective c’est l’émeute, et la raison collective c’est l’Etat. Aujourd’hui toutes les émeutes sont contre l’Etat et tous les Etats sont contre l’émeute. Dans la même proportion que l’Etat et les idéologies qui le cimentent sont labourés par des bourrasques d’esprit, les émeutes des pauvres modernes contre l’Etat se multiplient. Or, cette multiplication significative de négations radicales, au lieu de refléter la distance grandissante entre l’organisation immobile de cette société et le mouvement des humains qui la composent, est systématiquement minimisée : d’abord, le fait que les émeutes soient si courantes est présenté par l’ennemi comme si elles étaient donc un mal inévitable, sans signification historique, ayant toujours existé et qui existera toujours ; ensuite, c’est la police, donc l’Etat, qui a le monopole des informations sur les émeutes : si elle le peut, elle les tait, si elle ne le peut pas, elle en avoue des proportions aussi réduites qu’elle le peut ».


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27 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 27 mai 2008 11:07

    L’auteur en appelle à un observatoire de téléologie qu’il cite : ""Cette dispute, dont l’émeute est le début toujours jeune, n’est que la vieille dispute entre l’intransigeance de la subjectivité et le conservatisme de l’objectivité. ""

    Pour ma part je ne crois pas que la faim soit un sentiment subjectif, ni que le confort matériel soit une exigence objective.


    • Napakatbra Napakatbra 27 mai 2008 11:49

      Autre illustration de l’opposition entre subjectivité et objectivité : pendant que certains cherchent à manger par tous les moyens... d’autres spéculent sur la famine...

       

      Les investisseurs spéculent ouvertement sur la famine mondiale. Tant qu’il y a du blé à se faire...

    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 27 mai 2008 12:00

      l’agriculteur, qui se lance dans la production d’une plante dont il ne connait pas la demande a l’avance, et qui se joue du risque meteo, insectes et autres catas pour produire pour les non paysans , il specule pas ? L’agriculteur rappelons le, n ’est pas un fonctionnaire mais un entrepreneur !

       

      La Caisse des Depots et Consignations qui possede une partie du capital de Danone, elle specule pas ? La Poste (Sogeposte) qui possede une partie du capital de Danone, elle specule pas ?

       

      Credit Agricole qui prete aux agriculteurs, il specule pas ?

       

       

       

       

       


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 27 mai 2008 17:18

      les derivés sur matiere premiere, on en parle que quand ca monte, jamais quand ca baisse


    • wangpi wangpi 27 mai 2008 17:21

      Sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est sans issue. Ce n’est pas la moindre de ses vertus. À ceux qui voudraient absolument espérer, il dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir des solutions sont démentis dans l’heure. C’est une chose entendue que tout ne peut aller que de mal en pis. « Le futur n’a plus d’avenir » est la sagesse d’une époque qui en est arrivée, sous ses airs d’extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks.

      La sphère de la représentation politique se clôt. De gauche à droite, c’est le même néant qui prend des poses de cador ou des airs de vierge, les mêmes têtes de gondole qui échangent leurs discours d’après les dernières trouvailles du service communication. Ceux qui votent encore donnent l’impression de n’avoir plus d’autre intention que de faire sauter les urnes à force de voter en pure protestation.

      On commence à deviner que c’est en fait contre le vote lui-même que l’on continue de voter. Rien de ce qui se présente n’est, de loin, à la hauteur de la situation. Dans son silence même, la population semble infiniment plus adulte que tous les pantins qui se chamaillent pour la gouverner. N’importe quel chibani de Belleville est plus sage dans ses paroles qu’aucun de nos soi-disant dirigeants dans toutes leurs déclarations. Le couvercle de la marmite sociale se referme à triple cran tandis qu’à l’intérieur la pression ne cesse de monter. Parti d’Argentine, le spectre du Que se vayan todos ! commence à sérieusement hanter les têtes dirigeantes.

      L’incendie de novembre 2005 n’en finit plus de projeter son ombre sur toutes les consciences. Ces premiers feux de joie sont le baptême d’une décennie pleine de promesses. Le conte médiatique des banlieues-contre-la-République, s’il ne manque pas d’efficacité, manque la vérité. Des foyers ont pris jusque dans les centres-villes, qui ont été méthodiquement tus. Des rues entières de Barcelone ont brûlé en solidarité, sans que nul n’en sache rien que leurs habitants. Et il n’est même pas vrai que le pays ait depuis lors cessé de flamber. On trouve parmi les inculpés toutes sortes de profils que n’unifie guère que la haine de la société existante, et non l’appartenance de classe, de race ou de quartier. L’inédit ne réside pas dans une « révolte des banlieues » qui n’était déjà pas nouvelle en 1980, mais dans la rupture avec ses formes établies. Les assaillants n’écoutent plus personne, ni les grands frères ni l’association locale qui devrait gérer le retour à la normale. Aucun SOS Racisme ne pourra plonger ses racines cancéreuses dans cet événement-là, à quoi seules la fatigue, la falsification et l’omerta médiatiques ont pu feindre de mettre un terme. Toute cette série de frappes nocturnes, d’attaques anonymes, de destructions sans phrases a eu le mérite d’ouvrir à son maximum la béance entre la politique et le politique. Nul ne peut honnêtement nier la charge d’évidence de cet assaut qui ne formulait aucune revendication, aucun message autre que de menace ; qui n’avait que faire de la politique. Il faut être aveugle pour ne pas voir tout ce qu’il y a de purement politique dans cette négation résolue de la politique ; ou ne rien connaître aux mouvements autonomes de la jeunesse depuis trente ans. On a brûlé en enfants perdus les premiers bibelots d’une société qui ne mérite pas plus d’égards que les monuments de Paris à la fin de la Semaine sanglante, et qui le sait.

      Il n’y aura pas de solution sociale à la situation présente. D’abord parce que le vague agrégat de milieux, d’institutions et de bulles individuelles que l’on appelle par antiphrase « société » est sans consistance, ensuite parce qu’il n’y a plus de langage pour l’expérience commune. Et l’on ne partage pas des richesses si l’on ne partage pas un langage. Il a fallu un demi-siècle de lutte autour des Lumières pour fondre la possibilité de la Révolution française, et un siècle de lutte autour du travail pour accoucher du redoutable « État providence ». Les luttes créent le langage dans lequel se dit le nouvel ordre. Rien de semblable aujourd’hui. L’Europe est un continent désargenté qui va faire en cachette ses courses chez Lidl et voyage en low-cost pour encore voyager. Aucun des « problèmes » qui se formulent dans le langage social n’y admet de résolution. La « question des retraites », celle de la « précarité », des « jeunes » et de leur « violence » ne peuvent que rester en suspens, pendant que l’on gère policièrement les passages à l’acte toujours plus saisissants qu’elles recouvrent. On n’arrivera pas à enchanter le fait de torcher à vil prix des vieillards abandonnés des leurs et qui n’ont rien à dire. Ceux qui ont trouvé dans les voies criminelles moins d’humiliation et plus de bénéfices que dans l’entretien de surfaces ne rendront pas leurs armes, et la prison ne leur inculquera pas l’amour de la société. La rage de jouir des hordes de retraités ne supportera pas à plat ventre des coupes sombres dans ses rentes mensuelles, et ne peut que s’exciter davantage devant le refus du travail d’une large fraction de la jeunesse. Pour finir, aucun revenu garanti accordé au lendemain d’un quasi-soulèvement ne posera les bases d’un nouveau New Deal, d’un nouveau pacte, d’une nouvelle paix. Le sentiment social s’est bien trop évaporé pour cela.

      En fait de solution, la pression pour que rien ne se passe, et avec elle le quadrillage policier du territoire, ne vont cesser de s’accentuer. Le drone qui, de l’aveu même de la police, a survolé le 14 juillet dernier la Seine-Saint-Denis, dessine le futur en couleurs plus franches que toutes les brumes humanistes. Que l’on ait pris le soin de préciser qu’il n’était pas armé énonce assez clairement dans quelle voie nous sommes engagés. Le territoire sera découpé en zones toujours plus étanches. Des autoroutes placées en bordure d’un « quartier sensible » font un mur invisible et tout à fait à même de le séparer des zones pavillonnaires. Quoi qu’en pensent les bonnes âmes républicaines, la gestion des quartiers « par communauté » est de notoriété la plus opérante. Les portions purement métropolitaines du territoire, les principaux centres-villes, mèneront dans une déconstruction toujours plus retorse, toujours plus sophistiquée, toujours plus éclatante, leur vie luxueuse. Elles éclaireront toute la planète de leur lumière de bordel pendant que les patrouilles de la BAC, de compagnies de sécurité privées, bref : les milices, se multiplieront à l’infini, tout en bénéficiant d’une couverture judiciaire toujours plus impudente.

      L’impasse du présent, partout perceptible, est partout déniée. Jamais tant de psychologues, de sociologues et de littérateurs ne s’y seront employés, chacun dans son jargon spécial où la conclusion est spécialement manquante. Il suffit d’entendre les chants de l’époque, les bluettes de la « nouvelle chanson française » où la petite bourgeoisie dissèque ses états d’âme et les déclarations de guerre de la mafia d’Evry, pour savoir qu’une coexistence cessera bientôt, qu’une décision est proche.

      Chaque secteur spécialisé de la connaissance fait à sa manière le constat d’un désastre. Les psychologues attestent d’inquiétants phénomènes de dissolution de la personnalité, d’une généralisation de la dépression qui se double, par points, de passages à l’acte fou. Les sociologues nous disent la crise de tous les rapports sociaux, l’implosion-recomposition des familles et de tous les liens traditionnels, la diffusion d’une vague de cynisme de masse ; à tel point que l’on trouve dorénavant des sociologues pour mettre en doute l’existence même d’une quelconque « société ». Il y a une branche de la science économique - l’« économie non autistique » - qui s’attache à montrer la nullité de tous les axiomes de la prétendue « science économique ». Et il est inutile de renvoyer aux données recueillies par l’écologie pour dresser le constat de la catastrophe naturelle.

      Ce n’est pas une société qui est en crise, c’est une figure du monde qui passe. Les accents de fascisme désespéré qui empuantissent l’époque, l’incendie national de novembre 2005, la rare détermination du mouvement contre le CPE, tout cela est témoin d’une extrême tension dans la situation. Tension dont la formule est la suivante : nous percevons intuitivement l’étendue de la catastrophe, mais nous manquons de tout moyen pour lui faire face. L’insurrection qui vient tâche d’arracher à chaque spécialité le contenu de vérité qu’elle retient, en procédant par cercles. Il y a sept cercles, bien entendu, qui vont s’élargissant. Le soi, les rapports sociaux, le travail, l’économie, l’urbain, l’environnement et la civilisation, enfin. Arracher de tels contenus de vérité, cela veut dire le plus souvent : renverser les évidences de l’époque. Au terme de ces sept cercles, il apparaît que, dans chacun de ces domaines, la police est la seule issue au sein de l’ordre existant. Et l’enjeu des prochaines présidentielles se ramène à la question de savoir qui aura le privilège d’exercer la terreur ; tant politique et police sont désormais synonymes.

       

      "le plagiat est nécessaire, le progrès l’implique."

      I. Ducasse


       


    • Yvance77 27 mai 2008 18:02

      Superbe commentaire wangpi.

       

      Masi là vous exagérez, comment voulez que de puissants penseurs comme lerna, hihi2mé2, calmos, weinstein, bulgro adhèrent à cela. Hein !

       

      A peluche


    • tvargentine.com lerma 27 mai 2008 11:25

      Lula ,Président du Président à dernièrement déclaré :

      "La nourriture est chère parce que le monde n’était pas préparé à voir des millions de Chinois, d’Indiens, d’Africains, de Brésiliens et de Latino-Américains manger",

      Il est vrai que les pays qui ont cherché à developper leur agriculture vers l’exportation ont réussi le jack-pot

      Mais,si ce pose le problème du prix élevé des produits agricole,se pose la question de savoir si il est normal que ces produits servent maintenant non plus à nourrir mais à remplacer le diesel ou l’essence.

      Permettez moi de revenir sur le contenu de l’article sur la politique à cette egard de SEGOLENE ROYAL dans la Région Charentes-Poitou qui a fait l’objet d’une censure du "comité de rédaction"

      RELISEZ LE ,il est vrai

       
      En visitant le site de la région Poitou-Charentes dirigée par SEGOLENE ROYAL http://www.poitou-charentes.fr/fr/index.dml on découvre une information incroyable.

      Me la Présidente de Charente-Poitou SEGOLENE ROYAL subventionne avec de l’argent public l’agro-fioul !

      C’est quoi l’agro-fioul  ? et bien c’est tout simplement de l’agro-carburant !

      Le bilan énergétique des agro-carburants (Le solde entre l’énergie nécessaire pour les produire et celle qu’ils fournissent) a fait l’objet de sérieuses contestations par les experts scientifiques ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Biocarburant ) ces derniers mois.
      Ce bilan se révèle manifestement très faible, même presque nul. ( http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3244,55-1038229@51-1034611,0.html )

      Plus récemment, l’envolée du prix des céréales a mis en lumière le danger de cette culture sur l’approvisionnement alimentaire.

      http://www.moratoire-agro-carburants.com/

      Aujourd’hui, des scientifiques,des experts expliquent que ces agro-carburants ont un impact très limité dans la lutte contre le réchauffement climatique

      http://www.greenpeace.org/france/news/agrocarburants-la-dangereuse
       
      Certes ! Mais le but des agro-carburants n’est pas simplement de réduire les gaz à effets de serre,leur rôle est d’abord d’envisager une substitution au pétrole qui va aller en se raréfiant et d’améliorer aussi le revenu des agriculteurs et si cela fait monter le prix des céréales ce ne sont pas les agriculteurs dont les revenus sont parfois à la baisse qui vont s’en plaindre ! et encore moins la Présidente de Charente-Poitou,dont l’électorat est ici présent !

      Nous pouvons peut etre affirmer ici,que Me ROYAL fait du clientélisme inquiétant.

      Il ne faut pas négliger toutes les solutions pour diversifier les sources d’énergies et en particulier remplacer le pétrole mais il n’y a pas UNE solution au problème
      de l’énergie mais toute une série de petites solutions qui viendront se compléter pour assurer l’avenir de nos villes,de nos régions,de notre pays.

      Dans ce domaine comme dans d’autres, c’est en étudiant le problème avec pragmastisme et sans idéologie qu’on avancera et surtout pas en faisant du clientélisme qui va à l’encontre de l’intérêt général du pays.

      Le soucis avec les agro-carburants, c’est que s’ils polluent 4 fois moins que le pétrole, ils polluent quand même ! et le jour où il y aura 4 fois plus de véhicules, on sera revenu au point de départ.

      http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12576#tit6

      Destiné,à l’heure actuelle,à assurer le lobby agricole de revenus subtantiels au détriment de l’élevage,d’assurer les lobbys chimiques de pouvoir continuer à nous empoisonner tranquillement,de conforter les marchands et r de continuer à pomper le budget européen(au détriment des industries et des services )et tout ce qui tourne autour du monde agricole,tel semble être le chemin de SEGOLENE ROYAL.

      Bref les bio carburants c’est surtout une solution pour remplir les comptes en banques des agriculteurs et surtout de gros industriels, au détriment de la
      santé publique et du peu de nature qui nous reste dans nos pays dit évolués et surtout de permettre à des politiciens démagos de nous démontrer avec éclat
      toute leur incompétence à comprendre l’intêret supérieur d’un pays

      Bien sur vous pouvez faire comme le Maire de Paris,rouler en vélib, mais c’est un peu limité pour les grands déplacements !

       ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

      Voila donc posée la question de savoir,pourquoi en France,nous avons une personne qui se prétend parler du "pouvoir d’achat",alors qu’elle mène une politique qui génére l’inflation des produits agricôles

      Il est dommage que cet article a été censuré,car il aura été utile à un vrai débat

       

       
       

       


      • Zalka Zalka 27 mai 2008 11:35

        6 de tes articles ont été publiés sur agora vox . Ou était la censure ?

        Hier, tu as félicité un auteur critiquant la gauche en disant qu’il ne tombait pas dans le TSS. Où était la censure ?

        Tout les jours tu insultes les auteurs et commentateurs ne pensant pas comme toi. Où est la modération qui doit garantir un débat sain, à défaut de la censure ? Ici, la censure ne vient que de toi, qui voudrait faire taire tous ceux qui ne sont pas d’accord avec toi.

        Si tu as quelque chose à dire, mais que ton article n’est pas jugé assez bon pour AV, ouvre un blog. C’est plutôt bon marché et tu pourras y dire ce que tu veux. Si tu ne veux pas payer, programme le. Comment se fait il qu’un informaticien travaillant sur les applis web (cf ta bio) n’y ai pas pensé ?

        Bref, ta gueule Lerma.


      • Redj Redj 27 mai 2008 12:20

        C’est sûr, le Poitou doit au moins pouvoir nourrir la moitié de la population mondiale, que dis-je, les 3/4 !!!

        Jusqu’à maintenant c’était les agriculteurs de cette région qui alimentaient les pays où actuellement se développent les émeutes !! Comme c’est horrible. Et dire qu’elle a été élue pffffffff !!!!!


      • Yvance77 27 mai 2008 14:15

        T’es toujours aussi con lerna, et chaque jour que Dieu fait, plus que la veille.

        Putain t’es encore vierge, c’est pas possible car je ne connais aucune femme qui se recpecte, meme la pire des putes, qui s’abaisserait a te faire une gaterie.

        Quand on cite Lula et qu’on vote comme un couille Sarko y a quelque chose qui va pas, et quant en plus on en met une couche sur ta haine vicerale de la Sego, on se demande si tes geniteurs, ils ne t’ont pas montes en kit et ont oublies quelques boulons dans le panier a Lego.

        La Sego elle a ses qualites et ses defauts, je ne sais pas si j’en ferais une presidente moi qui suis de gauche plutot, mais ce dont je suis sur, c’est que le connard pour lequel tu as donne ton bulletin c’est celui qui chie sur l’humanite en compagnie de ses potes speculos. Bollore, Pinault, Arnaud, Bebear... tous ses fils de chiens c’est cela qu’il faut supprimer pour re-civiliser un peu l’humanite.

        Alors cesse de nous gonfler toi et ta paranoia Segolo-communo je ne sais quoi et concentre toi ducon sur le vrai danger de l’humanite avant qu’il soit trop tard.

         

        Ou casse toi du site c’est encore le meix a faire dugland, car marre de lire des cons

         

        A peluche

         

         

         


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 27 mai 2008 11:39

        Ces pays pauvres ne sachant faire face à leurs besoins pour de multiples raisons nous montrent le chemin à éviter pour se retrouver dans leur situation , faire fabriquer en Chine en Inde , faire venir nos fruits et légumes en dehors de chez-nous , compter sur la productivité des autres pour satisfaire nos propres besoins voilà le boulevard de la dépendance , de la misère , du dénuement .

         

         


        • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 27 mai 2008 11:54

          Est ce que la France pourrait faire face a ses besoins en petrole ? en uranium ?

          par contre Cuba et la Coree du Nord sont autosuuffisants.

           

          Le seul point qu on peut t accorder c est qu en effet, il faut que les francais choisissent entre relocalisation de l’economie (avec le cout que ca entraine) ou alors exposition au marché.


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 27 mai 2008 12:19

          j ’te croyais au turbin ?


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 27 mai 2008 12:22

          birarre ça .... de l’ uranium il y a deux cents ans  ? on vivait aussi à l’ époque , non ?

           

          t’ as vu , il en a qui contruisent des maisons auto-suffisantes  ?


        • tvargentine.com lerma 27 mai 2008 11:53

          @Zalka

          Tu es un faciste rouge à l’image de tes commentaires ou ne figure que des insultes et bien sur ,tout ce qui ne rentre pas dans tes idées devraient etre exclus

          Mr le fasciste rouge,je resterais ici défendre la démocratie et le débat d’idées que vous refusez car ce que vous cherchez c’est à imposer vos "idées" à sens unique

          Oui,j’ai eu raison de dénoncer la censure,car c’est comme cela que ça s’appelle

           

           


          • Zalka Zalka 27 mai 2008 12:05

            Ok, où se trouve les insultes que je suis censé t’avoir adressé ? Dans mon commentaire, où se trouve les déclarations me classant comme facistes rouges ?

            Je t’ai posé deux questions : où se trouve la censure alors que tu es parfois publié ? Où se trouve la censure quand des personnes soutenant sarko ou critiquant la gauche ou les deux en même temps, parviennent à se faire publier ? Enfin, simple et innocente question : pourquoi n’ouvre tu pas un blog pour y exprimer tes idées ?

            Qu’il y a-t-il de faciste ou de communiste là dedans ? Rien. Par conséquent, tes propos sont insultants et diffamant à mon égard. Donc oui, Ta Gueule Lerma. Au moins tant que tu ne fais pas l’effort de répondre.

            C’est pourtant la base du débat démocratique, non ?


          • Redj Redj 27 mai 2008 12:24

            Lerma, à l’école, quand il se prenait une mauvaise note parce que son devoir était trop nul, devait insulter aussi les profs qui ne devaient soit-disant pas accepter le débat d’idée...


          • wangpi wangpi 27 mai 2008 17:31

            "le meilleur moyen de lutter contre le mal, c’est un progrès énergique dans le bien."

            Confucius.

            répondre à lerma, c’est lui reconnaître une existence, c’est le faire exister.

            ignorez-le, il s’éteindra de lui-même.

            ou plutôt, sa lumière négative n’éclairera que la solitude de sa bêtise.


          • Tony Pirard 27 mai 2008 12:58

            Réalité c’est nécessaire dire : Le monde en général tente cacher,mais,nous sommes habitues à le temps de "vaches gross" et le cas,c’est que il y eut un augmente populacionnell très grand partout et le défie sera trouver nourriture pour tous ces gens... !

             Nous n’arrivons à nul place seul unculpant les autres,mais,nous voulons solutions pour le problémes existant... !

             


            • Gül 27 mai 2008 13:19

              A vos souhaits !


            • Mr Mimose Mr Mimose 27 mai 2008 14:36

              Le baril de pétrole à 200 dollars dans 2 ans ? Plutot pour cette année apparament, en tout cas c’est bien parti !

              http://crise2007.wordpress.com/2008/01/20/les-speculateurs-misent-sur-un-baril-a-200-dollars/


              • ZEN ZEN 27 mai 2008 15:01

                "..« L’émeute moderne est l’allumage du négatif. Cette émotion, devenue bidonville de l’authenticité, se retourne contre la raison, devenue palace de la falsification. C’est un renversement historique que l’émotion, l’absence de conscience même, la gueuserie par excellence donc, réalise désormais la pensée, en s’insurgeant contre la raison comme pensée réifiée, comme éternisation de la domesticité à l’esprit. Cette dispute, dont l’émeute est le début toujours jeune, n’est que la vieille dispute entre l’intransigeance de la subjectivité et le conservatisme de l’objectivité..."

                Mais quel charabia prétentieux, verbeux et creux , dont se fichent comme de leurs premiers haillons ceux dont l’estomac crie famine ... !

                Hegel, au moins, ça a du sens...

                 



                • moebius 27 mai 2008 15:46

                   émeute ou guerre c’est de la violence mais la guerre est une violence plus "organisée" que l’émeute. ns. Si l’émeute ne parvient pas à s’organiser par le biais d’une idéologie en modéle binaire ou guerrier. Hors du duel la violence dégénére elle devient purement destructrice. D’une intensité tres forte mais intermittente et sporadique, sans but mais pas sans objet, au contraire l’objet est ici immédiat beaucoup trop proche pour pouvoir organiser constructivement et diriger la violence. C’est en ce sens que l’émeute est irrationnelle. Le role des idéologies politiques ou religieuses n’est pas de mettre un terme à la violence mais de l’organiser .On comprend alors la réponse de l’état qui ne peut etre que la répression. Nul ne sait si la réponse sera adéquate cette fois ci. Y’a t’il seulement une offre politique ? 


                  • tvargentine.com lerma 27 mai 2008 16:56

                    Il est sain que les pays (ex-en voies de développement) puissent enfin gagner de l’argent avec leur production.

                    Bien sur,vous aurez toujours des ex-gauchistes pour dénigrer le soja ou le blé argentin ogm ou de faire un procès à Lula parce qu’il coupe des arbres ,ou encore de denier aux asiatiques le droit de consommer.

                    Oui,je suis pour le diesel à 2 euros à la pompe,car il n’est pas normal que le parc automobile soit en grande partie en diesel

                    Je suis contre les subventions aux pécheurs qui n’ont pas voulu acheter des bateaux modernes mais faire du pognon avec des poubelles et polluer encore plus la mer

                    Je suis contre les subventions à l’agriculture qui ne nous apportent rien ,puisque les prix intérieurs dans les magasins des fruits & légumes sont aussi chere que sans subvention

                    Il est temps de restructurer la France en profondeur en supprimant toutes ces aides inutiles qui ne rapportent rien aux consommateurs ni aux contribuables

                     

                     


                    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 27 mai 2008 17:21

                      c est la loi du marché ! celle au on a imposé a l’Asie et a l’Afrique durant des années !


                    • Rdlm 27 mai 2008 20:59

                      Les prix agricoles flambent, c’est la faute au rêve des français d’avoir un pavillon à la campagne avec jardin (il faut énormément de carburant pour y aller et ça réduit les surfaces agricoles cultivables et donc la quantité de nourriture pour tous)

                       

                      http://www.telos-eu.com/fr/article/flambee_agricole_la_faute_a_l_urbanisation

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