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Accueil du site > Actualités > Société > Ennui, rébellion, routine et idéaux

Ennui, rébellion, routine et idéaux

"Police partout, justice nulle part" hurle une centaine de jeunes gens devant une horde de policiers surarmés un mardi soir.

A la vue de ce décor de lutte, il est facile de choisir son camp.
La puanteur de l’autorité titille nos narines. On sent les nuages virer au noir et la bête immonde ressurgir de sa caverne. Bella Ciao pourrait même avoir sa place pour encourager cette résistance noble contre l’oppression.
La jeune génération qui relève la tête devant les coups de matraque, c’est symboliquement appréciable.

Cependant, les apparences sont trompeuses.
Cette scène heroïque d’un combat pour la liberté. Cette insulte à la brutalité étatique. Ce défi d’une jeunesse qui ne se soumettra jamais à la tyrannie policière ne se déroule pas sur les Champs-Elysées en mai 1942. Elle n’a pas lieu non plus devant le Reichtag en 1933 et encore moins dans le centre de Budapest en 1956. Hitler s’est désagrégé en cendres depuis longtemps, il n’y a pas de char d’assaut soviétique en vue et on ne compte aucun cadavre criblé de balles gisant dans les caniveaux.
Non le contexte est différent et il est tout récent.

Habitant peut-être toi aussi dans une jolie ville francaise, tu as sûrement déjà remarqué les petits tracts en papier collés sur les murs de nos rues. De la politique sur post-it imprimée à la va-vite sur une photocopieuse de faculté. Cela foisonne sur les poteaux !
En lisant le contenu avec attention, on a droit à des appels de lutte pour contrer tel homme ou telle loi mais rarement à des messages optimistes. Beaucoup de gens en colère et idéalistes qui veulent en découdre une bonne fois pour toutes avec l’injustice de nos institutions. Vu comme ça, on comprend.
En tant qu’individu honnête et bien dans sa peau, tu n’as sûrement donc pas manqué les marches lycéennes emmerdant le Front national, les assemblées générales étudiantes ponctuées de méga manifs dénoncant le danger capitaliste du CPE et le tout dernier cru 2007, les lançeurs de bouteilles à tendance anti-Sarko post-élection.
Bravo, tu as compris que la petite introduction de mon texte faisait reference à ces joyeux rassemblements militants.

Moyenne d’âge de tout ce beau monde ? Moins de 30 ans à tout casser et dejà une boîte cranienne débordant de revendications.
Oh mon Dieu, Sarkozy a été élu ! Marchons dans la rue avec nos pancartes, séchons les cours et crions notre dégout du libéralisme et de la montée du fachisme.
Oh mon Dieu, le CPE a été voté ! Marchons dans la rue avec nos pancartes, séchons les cours et gueulons notre dégout du capitalisme à outrance.
Et ainsi de suite... Le cortège continue au son des tambourins. Une vrai routine.

Mais pourquoi tant de rassemblements coléreux à base de "djeun’s" ?
Tout d’abord, il est utile de rappeller que cette génération "non non" qui se sent si concernée par la politique et qui parait rejeter beaucoup de choses est d’abord une génération réduite. Elle ne se mesure que lorsqu’elle descend dans la rue et 2000 manifestants criards ne représentent pas forcément la population entière.
Mais tout de même, le phénomène est bien là et j’ai ma petite idée sur ses causes.
La génération 80 n’a jamais connu de guerre ni de crise majeure. Etre né durant ces années-là, c’est n’avoir connu que les synthétiseurs d’Indochine, le Rap de Public Enemy, les émissions de Dorothée, la barbe de Corbier et une petite guerre du Golfe bien lointaine.
Oui, il y a aussi eu la montée du chômage, allez-vous me rétorquer. Et vous avez raison, c’est important. Quoique, à modérer toutefois, car la France n’est pas en miettes comme on le répéte sans arrêt. Les milliers d’exilés qui rêvent de s’y installer au péril de leur vie chaque année le prouvent.

Nourrie au romantisme de Mai 68 et aux textes ciselés de Diam’s, la contestation est entrée dans les moeurs.
Les images des étudiants américains, manifestant contre la guerre du Vietnam en 1967 devant le Pentagone, nous font vibrer. Surtout quant on vit dans une société qui a aboli le service militaire et n’envoie plus d’appellés au casse pipe depuis 40 ans.
Tous ces posters du Che punaisés dans les chambres d’ados révèlent qu’il est à la mode d’être un rebelle, un vrai. Je ne parle même pas du mordant "I am an anarchist" seventies des Sex Pistols apposé en caractère gras sur les Tee-Shirts de nos têtes blondes. Sans oublier, le "nique la police" constant du rap banlieusard fantasmant sur l’arrivée d’une affaire Rodney King bis à la française.
Notre société est pratiquement pacifiée et l’ennui nous bouffe, alors il faut s’occuper.

Famine des idéaux ? J’en ai parfois l’impression.
Aujourd’hui, on peste contre un contrat de travail et l’élection démocratique d’un président. De temps en temps contre des bavures policières filmées. On cherche ce que l’on peut se mettre sous la dent et on envie les luttes passées.
Alors on va dans la rue, manifester avec de beaux slogans à faire palir une agence de pub. Personnellement j’aime beaucoup le "Sarko facho, le peuple aura ta peau". A se demander si la définition du fachisme dans le dictionnaire n’a pas été modifiée. J’ai des doutes parfois.
Et l’électorat jeune de "Besancenot" ? Je m’imagine dejà, révassant d’une France trotskyste revolutionnaire tout en regardant ma série americaine preférée le samedi soir sur M6.
Bon sang, arrêtez de me traiter de réactionnaire mes amis, vous vous fourvoyez ! Le parfum ambiant de la révolution sent bon le Patchouli mélangé à du Chanel n°5.

A n’en point douter, la formidable énergie déployée dans cette fougue militante est impressionante. Véritable conscience politique précoce ? Peut-être.
Toutefois, comme dans toute entreprise humaine, des incohérences apparaissent. Il y a encore, de nos jours, de véritables sujets d’actualité qui n’ont rien à envier aux pires heures de l’humanité. Et surprise ! Elles sont boudées par nos lançeurs de pavés.
Les massacres massifs en Yougoslavie, peu de jeunes s’en sont souciés. Les assassinats en chaîne au Darfour, les otages égorgés en Irak et la dureté des dictatures coréenne, iraniène et cubaine n’ont pas provoqué grand émoi. Je n’ai pas le souvenir d’importants mouvements sociaux en France dénoncant ces actualités sanglantes. Il est possible que l’intérêt porté à un drame soit proportionnel au nombre de kilomètres le séparant de notre beau pays.
Il y a sans doute du vrai dans cette théorie bancale, bien qu’il vient de m’apparaitre à l’instant une exception qui date de 2003.
Facile de se remémorer le NO WAR craché par les foules sur la face du président texan. Des tas de beaux jeunes gens dans les rues, caricatures politiques en papier mâché sur des chariots et pancartes greffées aux mains. La guerre en Irak, allez savoir pourquoi, ce sujet nous a passionés particulièrement...
A cause d’une ressemblance avec une certaine guerre du Vietnam peut-être ? Go back to sixties. Non non, j’ai rien dit...


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39 réactions à cet article    


  • O.Z.Acosta 23 mai 2007 12:42

    Nos politiques nous proposent que du « NO Futur » type CPE.

    Ce n’est pas le dogme contestataire universitaire gauchiste comme essaierais de nous faire croire certains mais le je veut vivre aussi, je veut pouvoir avoir un toit au dessus de la tête et manger. Super l’espoir pour toute une génération.

    Pour les manifestation anti-guerre en Irak, elles n’ont pas été que Française mais mondiale. Le darfour n’interresse personne et pas seulement que le peuple, les médias sont muet comme ils ont été muet sur beaucoup de massacres.

    Combien de reportages sur les conditions réelles de travail en Chine ou en Indes.

    La france n’est pas en miette, enfin pas encore car après les législatives on pourra en reparler. De grandes manifestations seront organisé pour defendre les interets des « travailleurs », heu sans moi sauf cas d’extrême gravité en ce qui conscerne la laïcité je reste derrière mon bureau.

    Pourquoi, j’ai manifesté, je me suis fait gazé et frappé par des CRS pour lutter contre le CPE ( alors que j’ai la « sécurité » de l’emploi) et c’est NS qui est président. J’ai lutté contre l’injuste CPE dénoncé par toutes les instances internationales du travail qui ne sont pourtant pas de gauche et c’est NS qui est président !!!!!

    Les français sont des moutons qui se viennent tout seule à l’abatoir.

    Z


    • La Taverne des Poètes 23 mai 2007 12:52

      Z Acosta (Gavras !) : je trouve autant de vérités fortes dans votre commentaire que dans l’article. 1 point partout !


    • O.Z.Acosta 23 mai 2007 13:15

      non O.Z.Acosta est le DR Gonzo decrit par hunter S thomson. Il a disparu sans laisser de trace en 1974. Cet homme était avocat des minorités hispaniques, homme politique et ecrivain.

      les ecrits de ses 2 hommes sont assez surprenantes, il faut essayer de voir le mirroir a partir des déformations de celui-ci. c’est à la fois un exercice de style, un effort intellectuelle et une franche rigolade.

      L’interprétation de B.Del toro dans « Las Vegas Paranos » de Terry Gilliam est superbe.

      Malheureusement je suis né après les periodes « hippies » (1974) mais j’aurais beaucoup aimé vivre à cette époque où « tout etait encore possible ». Cependant l’abus de drogues et les ideologies stupides ont enterré cet élan.

      Z


    • Gazi BORAT 23 mai 2007 17:50

      @ Z

      Que serait la période hippie sans les drogues et les idéologies stupides ?

      Revenons en arrière : 1967, Californie..

      Emeutes dans l’Université de Berkeley, bastion de l’agitation contre la guerre au Vietnam..

      Fin de l’année universitaire..

      A l’autre extrémité de la baie, San Francisco.. Arrive l’été et une distribution massive et gratuite de LSD.

      S’ensuivra le « summer of love » et la désertion des jeunes de l’action politique au profit d’un hédonisme stérile..

      L’Amerikkke l’avait échappé belle..

      gAzi bORAt


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 02:49

      Exact ! Et le soupçon existe sur la provenance dudit LSD...

      Mais ça fait tellement théorie du complot...


    • O.Z.Acosta 24 mai 2007 13:29

      Pour rappel, le LSD était déjà utilisé par T.Leary lors de séances psychiatriques depuis le début des années 60.

      De produit à été largement utilisé par l’armée sur les soldats pour les empécher de dormir ( le résultat devait être facinant : des soldats en plain trip en train de tirer sur tout ce qui bouge )

      Ce produit à été synthétisé par Albert Hoffman a partir d’ergo de seigle.

      http://www.didier-pol.net/8his-lsd.htm

      Mais cela ne fait pas avancer le problème, cet époque était celle de la revolution culturelle, sexuelle. Elle nous a donnée de grands musiciens, des auteurs beaucoup sont mort à cause des abus.

      Les français d’aujourd’hui sont plus occupés par leurs problèmes franco-français, il n’y a plus de manifestations mais les problèmes internationaux sont plus intériorisés et se dévoilent plus en petit comité avec souvent beaucoup de haine contre les Etats-unies mais aussi le royaume unie et surtout l’europe.

      Aujourd’hui ce n’est plus non plus la même époque, les libertés individuelles ( même si elles sont en danger) existe et entre souvent en conflit avec l’interet général. On ne peut manifesté réélement que lorsque l’on ressent un danger, allez une piste : NS va faire passer un mini TCE par le parlement, ca devrait un peu nous reveiller ( 55 % des Français ont voté non et c’est un deni de démocratie que de vouloir s’opposer à la volonté du peuple qui s’est déjà exprimé en 2005, l’éléction dde 2007 n’y change rien )

      Z


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 23 mai 2007 13:40

      Salut Robin Koskas, j’ai un peu de mal à te suivre.

      Tu ne parles pas de Guantanamo dans ton énumération des duretés « dictatoriales ». Quand tu parle de l’Iran, tu parles de la période du Shah, des Ayatollahs ou maintenant sous Ahmadinejad ?

      Tu ne parles d’aucunes des dictatures qui ont saigné l’Amérique Latine durant la deuxième partie du XXème S. (Toutes sponsorisées par Wall Street)

      Est-ce un choix politique délibéré ?

      Tu critiques un embourgeoisement de la société ?

      Un manque d’originalité révolutionnaire ?

      Que proposes-tu ?

      Viens-tu à Rostock cette année, pour le contre sommet du G8 ? Tu veras là de nombreux français avec au ventre l’énergie pour arrêter le massacre, qu’il soit du Darfour, de l’Irak et de toutes les régions du mondes écrasées par le service de la dette extérieure. Ces politiques libérales imposées par les IFI’s.

      Un clin d’oeil ici à la démission forcée de la direction générale de la Banque Mondiale de P. Wolfowitz (architecte de la guerre en Afganistan et puis en Irak)

      Cette institution qui prétend aider les pays à se développer.Mais qui n’a réussi qu’a augmenter la misère et surtout, libéraliser les secteurs publics des pays endettés, grâce à un chantage éhonté...

      Tu savais ?


      • vivelecentre 23 mai 2007 20:41

        REVISE ton histoire ! En amerique du sud, les revolutions marxistes, et les dictateurs qui s’en revendiquent ont fait largement plus de mort que les regimes soutenu par les states....

        ce que l’auteur denonce tres justement, c’est le confort de nos petites manifestations franco française ou on ne prend pas beaucoup plus de risque que le frisson et ceux, dans la complete ignorance ou desinterêt des vrais souffrances de ce monde !


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 02:35

        Des chiffres, SVP, des chiffres ! Entre la dictature des généraux au Brésil, celle de Pinochet et le Nicaragua, le San Salvador, les assassinats des syndicalistes en Colombie, et j’en passe... Des chiffres.

        Assertions faciles et gratuites...


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 02:39

        @ Nico, rappelle-toi des paroles du poète

        Le temps ne fait rien à l’affaire, Nico, quand on est con, ...


      • vivelecentre 24 mai 2007 07:10

        Un exemple si vous voulez

        300 disparitions non expliqué( execution probable) sous pinochet ; 200000 morts provoqués dans quasiment les mêmes années par le sentier lumineux ou tupac amarac au Perou, pays voisin

        Faut il vous parler du regime de Castro encore en place aujourd’hui, ou des Farcs en Colombie qui se revendiquent encore de la revolution marxisme ?


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 08:53

        D’abord, vous ne répondez pas à ma question, mais en plus, vous ignorez volontairement les 100.000 personnes qui meurent chaque jour de malnutrition, alors que la terre peut nourrir 12.000.000.000 de personnes (Chiffres FAO 2000). Ce qui fait que depuis le virage néo-libéral de 1981, nous avons laissé mourir 985.500.000 de personnes, alors que jamais nous n’avons produit autant...

        La raison ? Les politiques d’ajustements structurelles imposées aux pays en voie de développement, tandis que la banque mondiale accordait des prêt aux dictateurs Africains, Asiatiques et Sud-Américains pro Washington.

        De plus, je conteste vos trois cent disparition. Voici un texte d’amnisty International. « Augusto Pinochet a orchestré les atteintes aux droits humains perpétrées au Chili et tout porte à croire que ces vingt hommes ont été directement impliqués dans un certain nombre de crimes, notamment la « disparition », la torture et l’homicide de milliers de personnes au Chili et, dans le cadre d’opérations militaires, dans toute l’Amérique latine, a déclaré Virginia Shoppee, chargée de recherche sur le Chili à Amnesty International.

        Ce que vous faites la est bien pire qu’un macabre décompte entre différents camps, il s’agit de révisionnisme pur et simple.

        Ensuite, puisqu’il me faut répondre aux questions que je vous ai posées.

        À partir de 1964, le Brésil a connu une violente dictature militaire, comme les autres pays d’Amérique latine dans les années 1960 et 70. Ce régime autoritaire a été mis en place, directement ou indirectement, par les États-Unis, par le biais de la CIA, afin d’empêcher la diffusion d’idées communistes en Amérique latine.

        Ainsi, dès les années 1970, le gouvernement brésilien a participé à l’opération Condor, vaste plan de coordination entre les dictatures militaires latino-américaines afin de lutter contre les opposants aux régimes, dans tout le continent. Cette opération a été à l’origine de plusieurs centaines de milliers de morts.

        On dénombre, au Brésil, un grand nombre de groupes armés révolutionnaires qui, dès 1964, ont organisé la résistance contre le pouvoir militaire. La plupart d’entre eux ont pris forme dans les milieux d’étudiants. Parmi eux on peut citer le MR-8, plutôt basé à Rio de Janeiro, ou l’ALN (Action de libération nationale), basée à São Paulo.

        La dictature a pris fin en 1984. (sources Wikipédia)

        Révisionnisme ici aussi.

        La démocratie fout le camp pour cause d’hystérie partisane !

        L’heure est extrêmement préoccupante.


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 08:59

        Quand la droite est décomplexée, la boucherie n’est jamais loin...


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 09:05

        Personnellement, je n’irai pas servir ma patrie dans la prochaine guerre ; celle contre l’Iran...

        Messieurs, bonne chance dans le désert Perse, il parraît que le coin est joli...


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 09:15

        « Les Escadrons de la mort, l’école française » est un film documentaire et un livre de Marie-Monique Robin.

        Il montre comment les méthodes employées par des parachutistes pendant la guerre d’Algérie ont ensuite été enseignées en Amérique du Sud, et notamment au Chili sous la dictature d’Augusto Pinochet.

        Pas très joli ça !


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 09:21

        Le rapport Valech (officiellement le Rapport de la commission nationale sur l’emprisonnement et la torture) est un document rendu public le 29 novembre 2004 détaillant les violations des droits de l’homme commis sous le régime Pinochet entre 1973 et 1990. Le rapport Valech détaille les résultats de six mois d’investigation. Une seconde partie a été rendue publique en juin 2005. Les témoignages recueillis sont gardés secrets pour les cinquante ans à venir. Contrairement aux « archives de la terreur » découvertes au Paraguay en 1992 à propos de l’opération Condor, ils ne pourront donc pas être utilisés dans le cadre de poursuites judiciaires, ce qui est vivement contesté par les associations d’ex-prisonniers politiques.

        Le rapport de 2004 a été préparé à la demande du président socialiste Ricardo Lagos par les huit membres de la Commission nationale sur l’emprisonnement politique et la torture, dirigée par l’évêque Sergio Valech, et a été rendu public via internet. La commission été composée de María Luisa Sepúlveda, vice-présidente exécutive, des avocats Miguel Luis Amunátegui, Luciano Fouillioux, José Antonio Gómez (président du PRSD), Lucas Sierra, Álvaro Varela et de la psychologue Elizabeth Lira. Elle n’incluait aucun représentant des victimes des associations d’ex-prisonniers politiques.

        Le rapport Valech est fondé sur les témoignages de 35 868 personnes, parmi lesquels 28 459 ont été considérés légitimes. De plus, 8 000 cas ont été examinés dans les six mois suivants. Sur ces 28.459 personnes, 1.244 étaient mineurs, dont 176 âgés de moins de treize ans. 12,72% des victimes (soit 3 621 personnes) étaient des femmes.

        Le second rapport, publié le 1er juin 2005, incluait 1 201 nouveaux cas, dont celui de 86 enfants âgés de moins de douze ans à l’époque des faits (dont des enfants non encore nés), ce qui fait un total de 29 000 personnes (une estimation qui suit la définition onusienne de la torture aboutit au décompte total de 400 000 victimes de la torture). La plupart de ces nouveaux cas n’avaient pas été inclus dans le premier rapport, soit parce que leur parents faisaient partie des prisonniers politiques exécutés ou « disparus » et qu’il n’y avait donc aucun témoin pour appuyer les revendications des victimes. 67,4% des cas de violations des droits de l’homme pris en compte par la Commission Valech concernait la seule année 1973.

        L’Etat chilien s’est engagé à verser une compensation financière à vie aux victimes, d’un montant d’environ 215 dollars (inférieur au salaire moyen), de même que quelques avantages en termes d’accès aux services de santé publique (comparables à ceux accordés à un sans-domicile fixe). Les familles des victimes (dont 3,000 sont déjà décédées) n’ont droit à aucune compensation, morale ou financière. Enfin, les témoignages recueillis par la Commission, créée par le décret 1040, ont été classifiées et seront gardés secrets pour les cinquante ans à venir, empêchant ainsi leur utilisation dans toute poursuite judiciaire contre les militaires responsables de telles exactions.


      • vivelecentre 24 mai 2007 20:58

        j’admets une erreur sur le chiffre, ce n’est pas 300 mais 3000 victimes de l’administration Pinochet , chiffre sur lequel s’accorde tout les historiens serieux Rien, je dis RIEN ne peut escuser le moindre crime d’etat , même si il n’y avait qu’une victime, la comdanation serait la même

        Mais il est aussi malhonnete intellectuellememt parlant de ne pas prendre en compte la guerre froide et l’etat d’ebulittion du continent sud americain ou la contagion marxisme etait à son parroxisme

        Je prendrai en compte vos arguments quand vous reconnaitrez AUSSI la lourde responsabilité de ces revolutions sur ce continent malheureusement , toujours d’actualité

        Il est evident que le regime d’allende, au vue des ses derives autoritaires , des gardiens de la re volution et de la censure des medias auraient aussi certainement eu un bilan terrible

        Quand a votre theorie sur la responsabilité capitalistique des populations affamées dans le monde, elle est tellement ridicule qu’elle ne merite même pas de reponse argumentée !


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 22:21

        Quel est votre position à ce sujet ? Je maintiens qu’avec de la volonté, beaucoup de ces gens auraient pu être sauvé ! Chaque pesonne qui meurt de faim dans les PED est assassinée !


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 22:31

        Puisque ces peuples sont soumis aux politiques d’ajustements structurel imposés par les IFI. Résultat, aujourd’hui, l’Equateur utilise 38% du budget au service d’une dette multi-remboursée !

        http://www.cadtm.org/rubrique.php3?id_rubrique=3

        Enormément à lire, mais c’est très intéressant, vraiment !


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 22:42

        Je ne soutiends nullement les dérives totalitaires, mais êtes vous prêt à analyser la nécessité que Castro avait à ne pas laisser l’impérialisme saboter la révolution populaire ? Non, bien sûr ! Mais vous acceptez de le faire pour Pinochet ! Vous êtes de droite et décomplexé, c’est votre droit.


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 22:44

        Mais,le Rapport Valech sur la torture au Chili parle bien de 400.000 victimes, pas seulement 3.000 personnes assassinées.


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 22:45

        Des chiffres pour Fidel Castro ?


      • vivelecentre 24 mai 2007 23:35

        comme il est un peu tard, je me contente de recopier un excellent sujet déjà paru sur Agora sous forme de (macabre) synthese Mais par dessus ces chiffres, la conclusion de Revel resume bien ma pensée et vous savez ? etre de droite ou de gauche n’a pas pour moi beaucoup d’importance au vu de cette « triste comptabilité »

        "La civière de Pinochet ou la chambre d’hôpital de Castro confirment une règle qui ne souffre que de rares exceptions : les dictateurs trépassent généralement dans leur lit. Tous cependant ne meurent pas au pouvoir. Tous n’affichent pas non plus le même bilan, à commencer par celui du nombre de leurs victimes. Mais l’image que nous nous sommes construite de chacun des tyrans du XXe siècle est-elle en cohérence avec les informations qui sont pourtant plus que jamais accessibles à tous d’un simple clic ? Si les chiffres ont un sens, et si une vie humaine a partout la même valeur, au Chili comme à Cuba, en Ethiopie comme en Ukraine, bref sur tous les continents, arrêtons-nous sur le triste bilan des despotes les plus célèbres.

        Castro quatre fois plus criminel que Pinochet

        « Pinochet » : 2600 morts sur 15 millions de Chiliens. Ces victimes ont payé de leur vie le prix de leur opposition à un coup d’Etat qui venait de renverser Salvador Allende, président « démocratiquement élu » en 1973. Intéressons-nous maintenant à Fidel Castro (http://www.cubantrip.com/actu/news_suite.php ?id_news=242) : 9200 morts sur 12 millions de Cubains - soit presque quatre fois plus que le putschiste chilien.

        Ceci sans compter les 77 000 Cubains noyés après avoir tenté de fuir le régime castriste sur des embarcations de (mauvaise) fortune. Pinochet a rendu le pouvoir au bout de dix-sept ans, et laissé élire ses successeurs. Fidel Castro après quarante-huit ans de dictature a préféré le « confier » à son frère. Mais ces deux-là sont des apprentis en matière de boucherie. Qui se souvient qu’Hafez El Assad, le père et prédécesseur du président syrien actuel, a - en une seule journée - massacré à Hama en 1982 plus de ses concitoyens que Fidel Castro en un demi-siècle de pouvoir ? Et que Jacques Chirac a jugé utile d’assister à ses funérailles ? Un amateur pourtant, en comparaison de Mengistu en Ethiopie (80 000 morts), d’Idi Amin Dada en Ouganda (300 000 morts), ou de Saddam Hussein (probablement proche du million). Mais il ne s’agit encore là que de la deuxième division des assassins de masse.

        La vie d’un Chinois vaut 30 000 fois moins que celle d’un Chilien

        Si l’évocation du nom de Pinochet fait trembler d’effroi du côté de St Germain-des-Prés, quelles devraient être les réactions à l’évocation d’un Pol Pot ? Longtemps soutenu par des intellectuels toujours fréquentables, ce monstre absolu détient le triste record du pourcentage de concitoyens exécutés au nom d’une folie sanguinaire : entre le quart et le tiers des Cambodgiens ont péri, soit 2,5 à 3,3 millions de malheureuses victimes (mille fois plus donc que le dictateur chilien). Le folklorique nord-coréen Kim Il Sung affiche un « score » équivalent, mais encore inférieur au « visionnaire » que fut Lénine, précurseur en matière de méthodes concentrationnaires. On attribue à l’homme à la barbichette cinq millions de victimes. Ses camps inspirèrent-ils Hitler et les Nationals Socialistes ( nazi) qui sema la terreur dans toute l’Europe et à qui le trépas de 24 millions d’Européens peut être attribué ? Les avis sont partagés, mais la thèse est crédible. Nul doute en revanche que le petit père des peuples, Staline, n’ait perfectionné le système totalitaire que Lénine lui légua et qui broya vingt millions de Russes, d’Ukrainiens et d’autres citoyens, malgré eux, de la glorieuse Union soviétique. Notons que le parti politique qui chez nous, trouvait son bilan « globalement positif » - le PCF - pourra sans problème concourir à la prochaine élection présidentielle. Additionnons maintenant les massacres de tous les criminels dirigeants précédemment cités, soit environ 60 millions d’êtres humains disparus dans des conditions atroces. Ce chiffre, hallucinant, équivalant à la totalité de la population française actuelle, reste pourtant inférieur au score du plus grand assassin de tous les temps : Mao Tse tung, crédité de 80 millions de victimes (John Halliday, Mao, l’histoire inconnue - Gallimard 2006). Son nom, moins célébré il est vrai aujourd’hui qu’il ne le fut dans les années 1970 par des gens aussi respectables que Serge July ou Julien Dray, effraie-t-il autant que celui d’Augusto Pinochet ? Quand celui-ci liquidait un opposant chilien, Mao massacrait ... 30 000 Chinois. La vie d’un Chinois vaut-elle 30 000 fois moins que celle d’un Chilien ?

        Une indignation sélective

        Comme l’avait à de nombreuses reprises relevé Jean-François Revel (citons La connaissance inutile - Grasset 1988), notre indignation sélective, notre incapacité à admettre des faits avérés et à en tirer les conséquences reste une scandaleuse énigme. Nul doute donc qu’il y aura du beau linge à La Havane pour les funérailles de Fidel, dictateur tropical exotique, et que sur le chemin du retour, gavées de rhum et de cigares, ces belles âmes s’étrangleront de rage à l’idée que Pinochet n’ait même pas été jugé. Oui, c’est certain, la prochaine disparition du tombeur d’Allende et du leader maximo nous permettra de juger une nouvelle fois du traitement que nous réservons aux « bons » et aux « mauvais » dictateurs.


      • Eric De Ruest Eric De Ruest 25 mai 2007 09:40

        Il démontre dans son article un certain parti pris à son tour, puisque les chiffres qu’il avance sont biaisés, comme je l’indique plus haut.

        Et je répète qu’une dictature ne peut-être communiste, elle ne peut que s’en revendiquer, logiquement !


      • vivelecentre 25 mai 2007 10:02

        dans le communisme, n’y a t’il pas la phase de la dictature du proletariat ?

        Ceal n’est il pas la principal raison du totalitarisme de ce systeme ?


      • gidolle gidolle 29 mai 2007 13:46

        Après avoir lu attentivement cet article, j’ai regardé l’age de l’auteur. A 20 ans, il me paraît évident qu’on ne peut pas avoir assez de recul pour écrire un tel article sans y mettre à mon avis un certain parti-pris. Copie à revoir dans quelques années, après quelques galères que la vie nous inflige parfois.


      • Marsupilami Marsupilami 23 mai 2007 15:36

        Article un peu nunuche mais sympa qui témoigne bien du désarroi idéologique de la génération à laquelle appartient l’auteur, qui devrait se bonifier en prenant de la bouteille. En tout cas c’est bien écrit, c’est déjà ça...


        • Alake Alake 23 mai 2007 16:15

          Bien écrit si on ne s’arrête pas à certaines fautes d’orthographe : on écrit fascisme !!!

          Ce n’est pas particulièrement contre l’auteur de cet article mais je tenais à le préciser car j’ai déjà vu écrit « fachisme » dans plusieurs articles ou commentaires smiley


        • Gazi BORAT 23 mai 2007 17:44

          C’est un peu court, comme analyse.

          On disait déjà des gauchistes, dans les années 70, qu’ils avaient la nostalgie de la Résistance qu’ils n’avaient pas connue..

          Et les électeurs de Nicolas Sarkozy, ils ont la nostalgie de Vichy ?

          gAZi bORat


          • iliaval iliaval 23 mai 2007 18:25

            Ouais, bof. Personnellement, je suis née dans les années 1960, je n’ai pas connu de guerre non plus, je n’ai pas été particulièrement nourrie par Mai 1968 (j’avais 20 ans dans les années 1980, et déjà on ne célèbrait que les « battants ») : je trouve qu’il vaut mieux se rebeller contre le CPE, que ne jamais se rebeller du tout. Ce qui est ennuyeux dans tout ça, c’est qu’on n’avance pas. Quand la valeur travail va-t-elle disparaître ? Elle est déjà obsolète, mais on s’évertue à la perpétuer telle quelle (c’est à dire dans la nostalgie des 30 glorieuses). Maintenant, il vaudrait mieux se battre pour une société du partage : des richesses, du travail (si on veut bosser), etc. Les jeunes devraient plutôt penser à voyager, lire, se cultiver, vivre avant de se préoccuper du boulot (chiant de toute façon) qu’ils vont faire plus tard. Personnellement, j’espère que mon fils refusera le stage (gratos) en entreprise obligatoire en 3ème. On n’est pas à l’école pour ça. Avant, aller à l’école s’appelait faire ses humanités. On ferait bien de se le rappeler avant qu’tout pète sur la planète.


            • moebius 23 mai 2007 23:06

              Vous nous la jouait Jule Valles ! Moi ce que j’ai vu c’est des petits jeunes jeter des canettes sur des CRS et déguerpir en courant et des badauds plus vieux assister au spectacle, oui assister au spectacle ! avec les journalistes casqués, comme à la télé oui comme à la télé ! mais de révolution, point, que neni, nada, niende, rien...pas la culture ! pas la culture, plus la culture...mais les canette de biére ! et vide les canettes et lance ta canette et cours, cours...


              • Nicolas Nicolas 24 mai 2007 00:21

                Ba, les jeunes ce sont des cons : ils faut que jeunesse se passe, et qu’ils parviennent enfin à comprendre le monde tel qu’il est, alors forcément, ca prend du temps, étant donné le lavage de cerveau pratiqué pendant 25 ans à l’Education NATIONAL par des fonctionnaires qui y défendent leur interet de classe.

                Le jeune, c’est la chair à canon des privilégiers.


                • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 02:42

                  @ Nico, rappelle-toi des paroles du poète

                  Le temps ne fait rien à l’affaire, Nico, quand on est con, ...


                • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 02:47

                  De plus, le monde n’est pas tel qu’il est mais tel qu’on le fait...


                • iliaval iliaval 24 mai 2007 14:14

                  Una faute par mot, avec vous en tout cas, l’Education Nationale a échoué... Mais, contrairement à ce que vous pensez, ils ne défendent pas leur corporation, mais l’avenir des enfants qu’on place sous leur responsabilité. Et, de plus, je pense que pour ce qui concerne le lavage de cerveau, les employeurs (qui détestent l’Etat, mais sont loin de cracher sur les aides du même Etat)sont bien plus responsables.


                • JEanlOu JEanlOu 24 mai 2007 11:21

                  @ l’auteur Tres bon article, j’ai le meme age et je fais grosso modo le meme constat.

                  Pourquoi la France s’est elle reveillee pour le conflit en Irak ? Parce que des que c’est les Americains qui sont violents, on ne se prive pas d’afficher notre anti Americanisme (anti Bushisme seulement diront certains). Et force est de constater que ce sentiment est bien plus fort en France et dans le monde que tous sentiments de compassion avec les populations de Darfour et tant d’autres.

                  JEanlOu


                  • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 11:42

                    C’est déjà un bon début, et c’est certainement liés pour une partie de la population.

                    Voici un lien vers une vidéo courte, j’espère que cela vous plaira.

                    http://www.youtube.com/watch?v=Nf1Id2RZCH8


                  • Christoff_M Christoff_M 26 mai 2007 11:21

                    le problème comme en politique c’est que la plupart des gens vont manifester contre, sans trop de convictions, surtout pour se redonner de l’importance et avoir l’impression de compter dans l’histoire surtout si "leur exploit est médiatisé" ça sent le mou, le manque de peche et l’ennui d’une génération d’enfants gatés, qui ont besoin d’être dans un troupeau pour avoir l’impression d’exister... la manif étant ce lieu commun ludique.

                    Tout le contraire de 68 ou les jeunes se révoltaient parce qu’ils n’en pouvaient plus et ils appelaient à une autre société...


                    • dom y loulou dom 6 juin 2007 12:46

                      @christoff

                      je pense que vous vous trompez et que cette génération de jeunes a bien plus de perversité sous les yeux et à vivre que la génération Mai 68. Il ne faut pas être savant pour comprendre la rage qui peut naître du déni démocratique pendant qu’on nous bassine tous les jours avec la grandeur des démocraties. Pendant que vous vous laissez aveugler par le super-sauveur et que tous vos problèmes sont miraculeusement réglés (dans l’optique stupide que c’est toujours l’adversaire le problème...) ... on en reparlera sans doute dans quelques mois quand vous serez tous dans les rues ! Mais imaginer un seul instant que cette présidentielle a été fraudée ce là est inconcevable pour vous ? Malgré les machines texanes introduites par sieur sarko ? La France incorruptible ? Vraiment ? Les jeunes alcooliques autant que leurs ainés désabusés ? Vraiment ? Sans volonté de vivre une vie digne ? Ou même une vie simplement ? Vraiment ? Stupides et immatures ? Vraiment ? Vous savez quoi ? C’est cet état d’esprit supérieur, revanchard, sclérosant, ces jugements faciles dans lesquels la plupart se gargarisent pour se rassurer sur une situation internationale qui est pire que celle du début de la deuxième guerre... ah vous souriez ? Vous ne me croyez pas ? Faites donc le calcul de toutes les vctimes des neocons à-travers le monde, en comptant, le tsunami en indonésie, les traffics d’influence multiples, les assassinats, les enlèvements au nom de la sécurité des states, le relancement de la guerre froide, la mise sous tutelle de l’europe par le clan bush, la persistance à l’ignominie d’Israel et le rôle occulte qu’elle entend jouer dans le monde ? Prendre les jeunes pour des imbéciles c’est l’apanage des abdiqués de l’empire... allez-y, dites-nous pourquoi vous vous ne vous révoltez pas avec autant de jeunes qui souffrent de la désinformation et d’adultes qui trouvent normal d’en faire des esclaves. Rassurez-vous, bientôt ils se rebelleront sans plus argumenter aucunement parce que TOUT leur semble mensonger. Les politiques leur refusent la démocratie directe et en fraudant le clan UMP a réussi en plus à faire en sorte que les français se croient débiles, mais sarko n’a pas été élu, aussi peu que Bush l’a été en 2000. Puisqu’aucune vérification n’est entreprise et que seul le silence règne sur cet épisode présidentiel de la France on ne peut que se dire que la fraude a marqué cette élection. Qui a surveillé les machines électroniques et où les votes ont-ils été centralisés ? Sous quelle surveillance ? Il y en a-t-il seulement un seul des citoyens qui le savent ? Les jeunes n’arrivent pas toujours à exprimer ce qu’ils voeint et savent, mais au moins ne sont-ils pas éteints comme nombre d’adultes abdiquant de leur pouvoir personel de créature au profit de gouvernants de qui ils ne savent rien, mais espèrent tout, accrochés par habitude sordide aux dires des uns et des autres, se laissant ainsi manipuler à guise, perdant systématiquement de vue ce qui compte et ne croyant plus à une évolution quelconque. Je connais même des gens qui disent à leurs enfants que ce monde est foutu... honte sur eux et de telle abdication, êre jeune et entendre les adultes aussi négativistes et catastrophistes ne les aide surement pas. Que faites-vous pour la démocratie et les peuples frères ? Voilà qui indigne les jeunes à raison. Tout n’est que tromperie et ils l’ont compris les jeunes, alors que les adultes essaient encore de se rassurer que celà a toujours été comme ça... Un exemple de torture mentale infligée par les nazis d’aujourd’hui ? C’est bush qui dit aux russes qu’ils n’ont pas accompli la réforme démocratique tant attendue ... vous trouvez celà drôle peut-être ? Qu’un type à qui l’on donne autant de pouvoir militaire insulte ainsi tous ses partenaires ? Car il sait très bien que c’est lui et sa bande de tristes sires qui empêchent l’EUROPE de faire un bond en avant pour approfondir la démocratie. Alors double insulte, envers les européens dont il se fout ouvertement et envers les russes envers qui il se croit surpuissant, mettant l’europe une nouvelle fois en danger et voulant la surveiller plus sèchement encore avec ses radars en tchéquie... allez bon vent...

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