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Accueil du site > Actualités > Société > Et si on repensait l’immigration à gauche ?

Et si on repensait l’immigration à gauche ?

L’immigration, et plus spécifiquement la clandestine est sans conteste devenue le tabou majeur de la gauche française. Sa position consiste à dire qu’il s’agit là d’un problème (et certains continuent même d’évoquer une chance) avant tout humain. Avec des nuances, ce propos demeure l’alpha et l’oméga de l’essentiel des représentants de la gauche. Cette façon de penser n’a pas évolué depuis l’ère Mitterrand. Peut-on décemment reprocher à un discours humaniste de résister à l’air du temps ? Non, car les principes fondamentaux ne sont pas négociables. Percevoir les choses ainsi ne saurait donc être périmé. Mais, on le sait, ce discours n’est plus audible aujourd’hui car il apparaît déconnecté de la problématique actuelle de l’immigration. En quoi la donne s’est elle modifiée ?

 

Accueillir ne va plus de soi

La société française est dans une phase où elle n’est plus en mesure d’accepter le migrant, d’aller vers lui, de lui souhaiter bienvenue. La crise économique et sociale prolongée (presque continue depuis 38 ans !) a sérieusement entamé la capacité d’ouverture des Français. Le chômage de masse, la précarité généralisée, les prestations sociales scalpées, expliquent pour une bonne part la frilosité voire le repli d’une partie croissante de la population sur ce qu’elle estime être ses valeurs, ses traditions, son exception…bref sur un identitarisme national largement mythifié et très étroit dans son acception. Ce n’est pas tant que l’autre fait peur, c’est notre impuissance à guérir nos maux qui effraie. Si l’autre n’est plus accepté c’est parce que nous allons mal et non l’inverse. Le phénomène de rejet auquel on assiste provient non pas d’une montée en puissance de l’autre, mais de notre faiblesse qui nous semble irrémédiable. Et qu’on ne me dise pas que ce rejet est un nouvel aperçu d’un mal bien français, de relents d’une xénophobie typiquement hexagonale. Il n’en est rien : notre pays est en crise sociale, il lui apparaît contre productif dans ces conditions d’accueillir en son sein des éléments allogènes qui viendraient le déstabiliser un peu plus encore. Voilà tout, cela relève plus du bon sens que du racisme. Et vouloir le nier conduit nécessairement à une catastrophe dans laquelle une population majoritaire très chahutée et se sentant abandonnée, libère sa haine sur les plus faibles et non sur les puissants qui pourtant ne les protègent plus.

 

S’intégrer n’est ni possible ni nécessaire

Ensuite, parce que la nature de l’immigration a changé. Depuis la fin de la politique de regroupement familial, le flux d’immigrants légaux s’est considérablement tari. (la fameuse immigration choisie !) Le principe des vases communicants jouant à plein, le flot d’immigrants clandestins s’accrut considérablement surtout depuis que l’Italie et l’Espagne ont abandonné à leur tour les régularisations massives. Le passage d’une immigration légale à immigration clandestine change la donne. En effet, l’objectif des migrants n’est plus le même. Le clandestin a d’autres objectifs que le migrant légal puisque ces choix sont par nature plus limités : Il ne s’agit plus pour lui d’espérer s’établir durablement dans le pays d’accueil mais d’y trimer un maximum pour un temps qu’il espère le plus réduit possible. Gagner quelques billets clandestinement, quelles que soient les conditions. Vivre au jour le jour sans aucune perspective, être à la merci des employeurs, être toujours prêt à partir si besoin est. Se poser c’est impensable, s’intégrer relève de la chimère.Le clandestin ne peut pas chercher à devenir français, par essence illégal, il ne peut envisager de respecter la loi. Il est sans aucune perspective civique. Consommateur oui, producteur oui, citoyen non. Sachant pertinemment qu’il ne sera jamais accueilli, il mène sa barque comme il le peut sur les chantiers, dans l’hôtellerie, la restauration ou comme domestique. Un marxiste parlerait à son égard de lumpenprolétariat, avec tout ce que cela signifie pour la cause ouvrière à savoir un parasite destructeur, un ennemi objectif de la cause . Etonnant presque que la CGT déploie tant d’efforts pour soutenir leur combat !

Constat accablant : D’un côté une capacité d’absorption pour le moins émoussée, de l’autre un désir d’intégration évanoui.

 

La gauche face à la redéfinition de la problématique de l’immigration

Face à ses mutations complexes, le discours de gauche s’est peu transformé comme s’il niait l’évidence. Voici donc la gauche socialiste et communiste contrainte de camper sur de grands principes en invoquant les mânes des Lumières, de l’internationalisme militant, avec SOS Racisme et le MRAP pour remplacer Voltaire et Jaurès. C’est triste mais c’est si vrai. Et puis en face, ceux qui n’ont pas la même conception, c’est la bête immonde, l’infâme qu’il faut écraser. Ainsi Rocard trouvait-il judicieux de comparer la reconduite des Roms à la collaboration vichyste. Mais où en est-on arrivé ? S’il faut toujours évoquer le plus horrible pour condamner une action, à quoi cela sert-il, sinon à banaliser le pire ? Ce discours, d’un consensualisme si mollasson (“droit de l’hommiste”) ne trompe plus personne. Nazi ici, Vichyste par là, collabo pour les autres… ce serait si simple. Mais les faits sont têtus, Sarko n’est pas Pétain (ou en tous cas il ne le peut pas), ces gens ne sont pas envoyés à la mort. Aussi injuste soit cette politique, vouloir l’assimiler au pire, c’est décrédibiliser durablement l’opposition qu’elle pourrait rencontrer. On s’indigne, on proteste, on est effaré, très bien. Mais voilà, le hic c’est que ça n’intéresse plus personne. Rien à faire, l’inflation des mots fait momentanément monter la température, puis ça retombe comme si de rien n’était. Et la fois d’après que pourra-t-on faire de plus ? La gauche s’est enfermée dans un discours stéréotypé, une ritournelle bien pensante, inlassablement répétée. Elle a désorienté ses électeurs à force de nier l’évidence. Aujourd’hui l’homme de gauche se trouve très gêné si ce thème arrive à table, car comment convaincre le Français qui galère que la victime c’est le migrant ? Ce n’est que par un “surmoi” politique que les plus honnêtes d’entre nous s’efforcent de distinguer, de nuancer, de ramener à des proportions plus justes les amalgames “zemmouriens” erronés qui pourraient surgir devant la machine à café du bureau ou lors d’un repas de famille. Les vents dominants soufflent dans le sens inverse.

Si cette thématique était décisive pour la majorité des électeurs, il y aurait belle lurette que la gauche aurait cessé d’exister ! Porter un tel discours ne mène aujourd’hui qu’à l’impasse. C’est pourquoi certaines voix de gauche ont cru bon de lever le tabou. Mais pour mieux reprendre le discours identitaire porté par la droite et l’extrême droite ! C’est le cas de personnes comme Manuel Valls qui se plaignent d’avoir trop de noirs et d’arabes dans la ville dont ils sont maires. Dans ce cas, la gauche n’aurait d’autre possibilité que de battre sa coulpe et de ployer sous l’effet des vents contraires. C’est admettre que l’immigration n’est pas d’abord un problème humain mais identitaire ou au mieux culturel. Devant ce nouvel abandon, la majeure partie des élus de gauche campe sur ses positions et répètent à l’envi son credo misérabiliste… Se comporter en humaniste, c’est très bien, mais ça ne règle nullement le problème !Les Français ont compris : Donner des papiers ne rend pas plus Français et c’est dommage. Donner des papiers incite les autres à venir et c’est tragique.

Alors on pourrait toujours laisser croire qu’il est possible de leur donner des papiers, de les soigner, d’éduquer leurs enfants et dans le même temps de fermer les frontières pour les nouveaux candidats, de les empêcher d’accoster, de vérifier toutes les soutes d’avions, les cales des paquebots, d’hérisser la Méditerranée de miradors. Mais cela n’est-il pas contradictoire avec l’humanisme revendiqué ? Faudra-t-il encore accentuer les patrouilles communautaires aux frontières de l’Union, dépenser des millions pour s’équiper de vedettes rapides, gueuler sur nos voisins européens jugés trop laxistes ? Nous ne le savons que trop, ces remèdes n’en sont pas, il est impossible de fermer une frontière aussi longue que la Méditerranée et les Balkans réunis. Malheureusement la position de la gauche n’est donc pas tenable : A la fois inefficace à contradictoire.

Par ailleurs celle de la droite est illégitime puisque l’on ne peut avoir pour seul viatique la reconduite à la frontière. Celle-ci se déroule dans de telles conditions objectives qu’on peut la considérer comme inhumaine. Et sa charge symbolique considérable la fait entrer en réminiscence avec ce qu’il est convenu d’appeler “les heures sombres de la collaboration”. Enfin, c’est comme remplir le tonneau des Danaïdes, des chiffres de reconduite plus élevés ne signifient rien d’autres que le fait qu’ils sont plus nombreux. Dire qu’il faut reconduire 10000 clandestins par an n’a pas de sens, puisqu’on ignore combien entrent et combien sont présents. Mais passons, rendons à Ubu ce qui est à Ubu.

Au final, la position de gauche comme de droite ne divergent que sur la façon de traiter les clandestins déjà présents sur le territoire. Concernant les futurs arrivants la politique mise sur pied est identique : elle comprend deux volets : l’un à l’échelle européenne est répressif : empêcher les clandestins d’entrer dans la forteresse passoire Europe. L’autre est plus préventif et se situe plus en amont. Il s’agit le plus souvent “d’aider” les pays de transit (comme le Maroc) par exemple à mener une politique répressive sur son leur propre territoire.

 

Le clandestin, idéal néolibéral

On a donc une droite parfaitement consciente que sa politique n’a pour seul effet concret qu’amuser la galerie et une gauche peu disposée à évoquer une mise à jour de son logiciel. Au faux combat nationaliste et identitaire porté par la droite répond une tolérance fallacieuse relayée par la gauche. De part et d’autre donc des faux nez, des postures, de la communication et de longs silences. Or, à y regarder de plus près, l’immigrant, et singulièrement le clandestin, est l’idéal-type du capitalisme contemporain. Ces hommes et femmes, jeunes, capables de parcourir des milliers de kilomètres, de changer de continent pour gagner un peu plus, sont les prophètes de l’aube nouvelle : ils ne demandent rien, n’ont droit à rien. Disponibles par millions, ils travaillent plus longtemps, sont endurants, acceptent tout job. Ils sont les ouvriers modèles, les Stakhanov du XXI° siècle. Ils répondent même aux exigences de pôle emploi puisqu’ils ne refusent rien. Comme les produits qui circulent librement, ils traversent plusieurs frontières avant de se mettre à disposition. S’il leur arrive malheur, aucune inquiétude à avoir, d’autres arriveront. Rien ne les retient, nulle part. La famille ? Quittée. Le pays d’origine ? Trop loin. Les amis, les relations ? Inexistants. Ce flux de main d’œuvre clandestine irrigue nos secteurs les plus prospères en France : le tourisme, le bâtiment, les aides à la personne. Comme c’est étrange. Qui rafle la mise ? L’entrepreneur véreux. Qui y perd le plus ? Le citoyen français. Pourquoi y perd il ? Le recours aux clandestins accroît le volume de travail au noir et réduit les recettes fiscales. Certains emplois qui devraient apparaître sur le marché ne le sont pas. Les salaires ne peuvent augmenter, les droits sociaux sont réduits devant cette concurrence déloyale. Ces personnes, à leur insu, pèsent donc sur les revenus, les conditions de travail de millions de salariés.

Vous avez bien dit moins d’Etat, réduire les droits, geler les salaires, réduire le code du travail en bouillie ? Mais ne s’agit-il pas de l’axe majeur de notre politique socio-économique ? Dès lors, quel intérêt pour les pouvoirs publics de se doter d’une politique et d’instruments capables de juguler véritablement le phénomène de l’immigration clandestine ? “Ah, si seulement nos Français paresseux pouvaient être payés comme eux et s’endetter comme des Américains, nous serions les plus heureux !” c’est en substance ce qu’ils se disent là haut. Et devant une telle évidence, la gauche devrait hurler, renverser la table, estimer que c’est là un atteinte aux droits des Français. Reconnaître au moins que les clandestins sont le cheval de Troie du néolibéralisme dérégulé. Mais non, rien, ce sont des victimes. Et les Français ? Silence.

La droite ment quand elle prétend s’attaquer aux clandestins car son intérêt est qu’ils restent. La gauche est dans le déni car son intérêt est de faire croire qu’elle s’oppose vigoureusement quand elle ne fait qu’acter l’effondrement de notre modèle social.

 

Et donc que faire ?

Une politique migratoire de gauche consiste donc d’abord à limiter au maximum l’immigration clandestine. Pour cela, plutôt que de laisser entendre qu’on ne peut rien y faire ou que c’est en aidant les pays d’origine qu’on fermera le robinet, il faudrait enfin agir dans nos frontières ; c’est à dire durcir la loi pour les employeurs peu regardants, accroître le nombre d’inspecteurs du travail, réévaluer ces missions au sein de l’ Urssaf. Ce type de mesure, dont le coût est minime, voire au final totalement rentable, aurait pour effet de rendre plus difficile l’emploi des clandestins. On évalue leur nombre sur le territoire français dans une fourchette de 200.000 à 800.000, c’est autant d’emplois qui ne sont pas pourvus, autant de cotisations non perçues etc. Il faut “resocialiser” la problématique de l’immigration. Y répondre en sanctionnant les patrons complices et non en remplissant des charters, voilà la réponse. Mais dans notre république est-il encore possible de faire appliquer la loi ? Il faut faire de la lutte contre le travail clandestin une priorité nationale.

Et concernant l’immigration légale, en quoi consisterait une politique de gauche. Selon le principe d’humanité évoqué en début d’article, les migrants légaux doivent avoir une perspective professionnelle en France. Inutile de leur donner l’autorisation d venir pour qu’ils aillent pointer au chômage. Parmi eux, il faut donner la priorité à ceux qui ont les diplômes ou les qualification correspondant aux métiers qui manquent de candidats en France, comme celui d’infirmière par exemple. Mais selon l’adage bien connu, “on ne peut accueillir toute la misère du monde même si l’on doit prendre notre part”, selon quels critères choisir ? Donner la priorité aux anciens ressortissants de l’empire colonial ne serait que justice, favoriser celui qui maîtrise le Français. Nos ambassades auront du travail ! Si les vannes de la migration clandestine sont fermées, ouvrir un peu plus celles de l’immigration légale semblera justifié. Nous pourrions ainsi accroître notre part dans la prise en charge de la misère du monde. C’est bien plus efficace que de vendre des jeeps à l’Algérie pour qu’elle chasse les Mauritaniens en route pour l’exil à travers le Sahara.

Enfin, il faudra un peu se concentrer sur nos frontières ultramarines. Le département français qui est le plus concerné par l’immigration clandestine est la Guyane, la Réunion et les Comores suivent de près. Dans ces zones très pauvres, l’attrait de nos minimas sociaux suffit à expliquer les flux. C’est là qu’il convient de porter l’effort policier. C’est avec le Surinam plutôt qu’avec le Maroc qu’il faut passer des accords bilatéraux. C’est moins vendeur mais bougrement plus efficace.

Au final la France en sortirait grandie, aux yeux du monde et des migrants. Ce serait une noble ambition pour un pays qui se proclame “patrie des droits de l’homme. Elle lutterait activement contre les mafias de passeurs. Dans nos frontières, la lutte contre le travail clandestin serait sans doute populaire et limiterait l’ampleur des pressions qui s’exercent sur le salariat. Ne nous y trompons pas, c’est de conquête sociale dont il s’agit, pas de chasse à l’homme.

Ces quelques pistes d’action sont insuffisantes mais elles me semblent de bon sens. Puissent-elles passer entre les mains d’un responsable politique et donner une nouvelle orientation au discours porté par la gauche en matière migratoire.


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29 réactions à cet article    


  • Romain Desbois 9 février 2011 13:08

    Ce qu’il faudrait faire, c’est se pencher sur les causes de l’immigration.
    Lorsque les gens sont heureux dans leur pays, ils n’émigrent pas.
    Arrêtons de soutenir des dictatures !
    Arrêtons de soutenir le dumping social !
    Arrêtons de les spolier de leurs richesses !
    Arrêtons de les concurrencer chez eux avec nos subventions à l’exportation !
    Arrêtons de leur vendre des armes !
    Arrêtons de leur faire la guerre !


    • Mohamed 9 février 2011 14:23

      En France, il y a encore beaucoup de monde qui confond immigration et Français de couleurs.

      Aujourd’hui, les seuls nouveaux immigrés autorisés à renter sur le sol Français sont en grande majorité les étrangers mariés avec un français.

      L’immigration tel que beaucoup de français l’entendent, celle qui consiste à aller chercher de la main d’œuvre à faible cout, il y a bien longtemps qu’elle n’existe plus.

      La grande majorité des gens de couleurs croisés dans les rues de France sont des français.


    • Robert GIL ROBERT GIL 9 février 2011 13:18

      Dans l’imagination polpulaire l’immigration n’emmene que de mauvaise choses : faux, lire ci-dessous ce rapport

      http://2ccr.unblog.fr/2010/12/17/les-chiffres-de-limmigration/


      • Cocasse cocasse 9 février 2011 13:55

        Dans ma ville et mon pays la France, une personne sur deux que je croise dans la rue vient de l’Afrique ou du Maghreb. Et de fait, je ne me sens plus du tout en France. Cela me désole.
        Et par dessus le marché, j’aurais à supporter tous les biens-pensants bien à l’abri, prêts à me traiter de raciste. Alors même que j’ai toujours eu de bonnes relations avec les immigrés que j’ai rencontré ou avec lesquels j’ai travaillé. Dingue non ?
        Seulement je n’accepte plus sur un plan général la défiguration de mon pays et son invasion.
        C’est un problème culturel, identitaire, civilisationnel, pas de chiffres. Même si l’immigration rapportait, je ne l’accepterai pas plus (mais j’en doute).


        • Mohamed 9 février 2011 14:30

          @ Cocasse

          Vous tenez un raisonnement qui n’est pas correct :

          En France, ce n’est pas la couleur de peau qui détermine si vous êtes immigrés ou pas.


        • Cocasse cocasse 9 février 2011 14:44

          Certes, mais cela est du à une erreur commise sur plusieurs générations.
          L’inscription « français » sur un papier d’identité reste peu de chose en face de l’abrupte réalité.
          J’ajouterai cependant, que cela n’est pas vrai pour toutes les villes de France.
          Il y a un problème de disproportion et de saturation du au trop plein d’immigration.
          Et afin que chacun ici puisse vivre en paix avec son voisin (qu’il soit immigré ou pas), je préfèrerai une politique prenant enfin en compte ce problème.
          Sans quoi, le climat se dégradera, les revendications communautaires aidant, et l’exaspération de populations françaises enracinées de plus longue date.


        • À Mehdi Thé OuLaLA33 9 février 2011 15:32

          Cocasse
          Donc ton seul problème c’est que tu as du mal à accepter qu il y ait des français « colorés » ?J ai bien résumé ? Alors deux solutions ou bien tu restes enfermer chez toi et tu évites de sortir pour que tes yeux ne soit pas soumis à d autres couleurs ou bien tu prends du recule et tu te demandes qu est ce qu être français ?


        • Romain Desbois 9 février 2011 16:12

          « une personne sur deux que je croise dans la rue vient de l’Afrique ou du Maghreb »

          Lire je suppose : une personne sur deux que je croise est noire ou arabe. Car je doute que vous demandiez à tout ceux que vous croisez leur origine.

          « je ne me sens plus du tout en France. Cela me désole. »

          « Seulement je n’accepte plus sur un plan général la défiguration de mon pays et son invasion. »

          Ca il faut demander aux peuples que l’on a colonisé il y a quelques décennies. Ce que vous constatez n’est que le revers de la médaille.

          Maintenant si tous les pays étaient démocrates et luttaient contre la pauvreté , beaucoup de ces immigrés repartiraient dans leur pays d’origine.

          Cela a été le cas des Irlandais, des Espagnols et des Portugais.

          Resteront ceux qui se sentent plus (+) français parceque nés en France.


        • foufouille foufouille 9 février 2011 16:36

          et qui va payer la retraite de LA VACHE
          personne


        • Cocasse cocasse 9 février 2011 16:48

          @oulala : pas du tout, cela ne me dérange pas qu’il y ait des français colorés.
          Ce que je dénonce, c’est la disproportion.


        • Romain Desbois 9 février 2011 18:26

          « Ce que je dénonce, c’est la disproportion. »

          Et c’est quoi la bonne proportion ?

          Quand il y en a trop , on fait quoi, on leur interdit d’avoir des enfants ?


        • slimou 9 février 2011 18:28

          il en part combien ? il en meurt combien ? et combien de français Emigrent ?


        • non667 9 février 2011 19:34

          à romains desbois
          "Ca il faut demander aux peuples que l’on a colonisé il y a quelques décennies. "
          puisque l’on en est à remonter dans le temps voici mon expérience .
          à l’école on m’avait appris que Charles martel avait battu les arabes à Poitiers  ,de passage dans son centre ville je me suis aperçu qu’ il y en avait beaucoup ,beaucoup ,
          Charles martel ne les a donc battu qu’a moitiers ??  smiley smiley smiley smiley smiley
          y a pas qu’haddoc qu’a le droit !


        • non667 9 février 2011 19:40

          à foufouille
          et qui va payer la retraite de LA VACHE
          compter sur les immigres pour payer nos retraites !!!!! c’est les prendre pour des c.. et nous aussi !


        • bnosec bnosec 10 février 2011 08:27

          C’est effectivement frappant quand on revient de l’étranger par Roissy et qu’on rejoint Paris par le RER D : on a plutôt l’impression d’arriver en afrique !


        • foufouille foufouille 9 février 2011 17:01

          pas du tout
          dans le temps, les familles nombreuses etaient courante
          et comme on a plus 7 momes
          une immigration minimum, meme temporaire est necessaire
          meme avec des faux papiers, tu cotises


        • Romain Desbois 9 février 2011 18:34

          « Il faut stopper ce flux qui ne correspond à plus rien et pèse toujours plus lourd sur les épaules des Français. » écrit La Vache

          Ok on échange les Ivoiriens en France avec les Français quatre fois plus nombreux en Côte d’Ivoire . Mince !!!

          On vire tous les médecins urgentistes que l’on sous paye par ce que d’origine étrangère.

          On rend la gestion du Pétrole, de l’uranium et autres ports au peuple de ces pays.
          On rapatrie Total, Areva etc...

          Etes vous sur que vos épaules ne vont pas s’alourdir ?


        • non667 9 février 2011 20:07

          à foufouille
          qu’est ce qu’on se marre avec les pro-immigrations !
          même avec des faux papiers, tu cotises
          pourquoi les bandits belges se font toujours prendre ???  : parce qu’ils déclarent leurs butins sur leurs feuilles d’impôts ! smiley


        • epapel epapel 9 février 2011 17:56

          Ce qu’il a de certain, c’est que ce sujet n’est pas près de se tarir car les solutions - s’il en y a - ne sont pas prêtes d’être appliquées.

          Bref , l’immigration est un problème qui a de l’avenir.


          • courageux_anonyme 9 février 2011 18:59

            Le rejet de l’immigration est principalement dû au tsunami de la violence et du racisme anti-blanc associés à la cécité hystérique des médias sur ces sujets. Tout le monde s’est fait agressé ou au moins connait un proche qui s’est fait agresser par des africains. La situation est invivable dans les quartiers à fort taux d’immigrés, au point que les blancs sont obligés de déménager.


            • pastori 9 février 2011 20:21

              l’UMP vient d’annoncer une offensive des militants sur le net. en voilà un exemple.

               ils vont remplacer leurs co-idéologues , je veux parler des lepénistes qui se sont égosillés trop trop et commencent à faiblir faute d’argument sconcrets et crédibles (ils sont pour la retraite à 67 ans !). les grandes peurs, le voile, les minarets, le danger islamique, les roms, le hallal, tout ça a fait flop et ça leur manque. 

              l’armée d’ énarques spécialistes de la com, payés par le contribuables dans tous les ministères, ont dû se mettre au travail et il faut s’attendre à une offensive de la noyade de poisson.

              l’immigration est voulue par le medef et les employeurs de droite, petits ou grands. allez faire un tour dans les vignes, le btp, les cuisines de restos... ils ont ainsi une main d’oeuvre pas chère, corvéable, et tirent les salaires des français vers le bas. tout à gagner.

              aucun président français ne pourra s’y opposer si rien ne change dans les pays d’origine.
               surtout si le nord continue de soutenir les dictateurs et se promener dans leurs avions.

              de plus c’est un problème international et seuls nous ne réglerons rien, quel que soit le parti au pouvoir.

              la première chose à faire est de considérer tout être humain comme son égal, faire preuve d’esprit charitable et voter pour des humanistes. déjà ce serait un pas. 
              commençons par soigner la tête, faute de pouvoir opérer

              mais ce site n’est pas le lieu choisi pour développer de grandes théories.

              • Romain Desbois 9 février 2011 21:34

                Ave pastori
                +++++


              • pastori 9 février 2011 21:42

                de quel article parlez vous ?


              • non667 9 février 2011 22:10

                depuis 1983 le ps à trahi le socialisme et les français

                concrètement ayant voté socialiste en 1981 j’ai constaté que que l’élite ps s’est couché devant la finance en 1983 et a préféré perdre son âme socialiste plutôt que de perdre le pouvoir et les prébendes qui vont avec ! ce virage à 180° a été baptisé politique de rigueur (voir sur le net ) depuis 28ans l’élite dirigeante du ps n’a pas fait de demi tour ! et continue avec succès à tromper le peuple !
                l’immigration est une tactique des mondialo-capitalistes pour démolir les frontières /nations et faire main basse économiquement sur les pays
                de plus
                 la France, avec ses 1500 milliards de dette ,84% duPIB , - 7,7 % de déficit
                vie à crédit en est à vendre les meubles
                40% des actions des entreprises du cac40 appartiennent a des étrangers !
                se mêler d’accueillir « la misère du monde » est imbécile et criminel vis à vis de nos enfants !
                 alors le ps basta !


                • pastori 9 février 2011 23:39

                  je n’ai aucun mérite. j’ai seulement rappelé le texte de E. Bocconelli car c’est un sujet très important pour nous, un peu notre fierté de n’avoir laissé partir aucun juif pour la déportation.

                  de même je n’ai jamais eu connaissance ici d’un acte antisémite, même si nous avons aussi nos illuminés.

                  nos valeurs ancestrales nous font respecter et apprécier tous les êtres, mais nous réagissons avec sévérité envers ceux qui se comportent mal. 
                  .
                  ce site vous donnera tous les détails et bien d’autres informations, notamment comment l’année dernière un responsable de la communauté, juive importante en nombre chez nous, a demandé que la Corse soit déclarée « JUSTE ».
                  ce fut refusé car seules les personnes physiques y ont droit, mais l’intention est pour nous déjà une récompense. suffisante.

                  nous avons la même affection pour le peuple de Palestine et le rêve consiste à imaginer des peuples vivant ensemble, en parfaite intelligence. j’ai vécu cette situation dans une entreprise à Marseille ou régnait la plus grande fraternité entre les juifs et les arabes qui y trravaillaient. c’est donc possible, si la façon de manager le personnel le favorise.

                   Malheureusement pour les israéliens et les palestiniens, les folie des dirigeants des uns et des autres, et l’ingérence partisane et souvent cupide de nations étrangères ne facilite pas les choses.
                  bonne soirée.

                  • Emmanuel Aguéra LeManu 10 février 2011 12:17

                    Allez tous en choeur :

                    C’est la luuuuuuuuuuuuuuuutteu
                    Finaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaleu.....


                  • Rodolphe 10 février 2011 11:56

                    C’est fou autant de réactions de personnes qui n’ont rien lu de l’article. Certaines d’entre elles font même peur à voir.
                    Aucune remarque sur l’article mais un défouloir de haines et de contre vérités...
                    Le mot immigration fait décidément très peur, peut être que nous serons enfin capables d’en discuter sereinement un jour, mais ce n’est pas pour tout de suite.


                    • Emmanuel Aguéra LeManu 10 février 2011 12:12

                      Vous ne vous rendez même plus compte que vous semez la haine.

                      Dites-moi, combien y a t-il de bon Français en France ? Je veux dire : de souche. Et à ce sujet, c’est quand la souche ? Parce que mon grand-père paternel est né en Espagne... je m’inquiète, vous comprenez ? J’ai aussi un grand oncle anglais, et d’ailleurs, je pense au suicide.

                      Je vois en effet que le « mot immigration fait très peur », mais alors vous faites votre petit terroriste ? Votre billet n’est rien de plus qu’un appel à ce qu’il y a de plus vil en l’homme. Sa vanité.

                      Et dès que vous jugez qu’on est pas encore capable d’en discuter, cons que nous sommes, pourquoi ce billet, simple exercice de provocation ?

                      Je vous souhaite une bonne promotion, soldat !


                    • papi 10 février 2011 11:57

                      @ rodolphe..
                      Je viens de parcourir voter article, il est exéllent et votre analyse juste à mon sens, enfin une autre approche du problème de l’immigration..
                      Il est dommage que les commentaires dérivent systématiquement, c’est sur le sens de votre article qu’il faudrait commenter..
                      Sans dénigrement aucun, ni prises de positions politiques, ce problème en France est l’affaire de tous gauche et droite confondue, apporter une solution ,proposer, construire, sont-ce des mots que les français ont oublié ??
                      Arrêtons les querelles partisanes et enfin réfléchissons ensemble sur ce vaste problème que vous rodolphe , vous abordez avec beaucoup de lucidité, de rigueur, et de compassion..

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