Et si on se faisait du bien ?
Malgré la fin d’année et cette période que l’on appelle « les fêtes », la majorité des sujets sont graves et lourds. Voici des arguments positifs pour envisager l’année qui vient et l’avenir en général avec plus d’optimisme. De plus, la source est assez inattendue…
Pour voir le monde d’un œil un peu meilleur, on peut se pencher sur les propos d’un personnage qui ne manque pas de conviction et qui tente d’aider toute un chacun à mieux vivre ses émotions et ses relations. Tout d’abord dans le milieu professionnel, mais aussi, par extension, dans toutes les situations.
Chade-Meng Tan est un ingénieur de la première heure de chez Google, un pionnier de la technologie et de la Sillicon Valley. Rien jusqu’ici qui ne laisse présager la recette du bonheur… Mais il se trouve que la valeureuse société octroie à ses salariés la possibilité de passer 20% de leur temps à développer un projet personnel. Les conditions de travail chez Google pourraient à elles seules nourrir plusieurs articles, mais ce qu’il faut en retenir pour ce qui nous intéresse, est qu’un jour par semaine peut être consacré à une initiative ou création personnelle. Meng, de culture bouddhiste, se disant que l’on est plus efficace lorsque l’on est heureux, mais aussi qu’être heureux rend le monde meilleur, a développé une méthode basée sur la méditation et la compassion appliquée au milieu du travail. Le résultat est plus qu’intéressant.
Le principe mis en avant est de développer sa capacité de concentration et de connaissance de soi, en utilisant des techniques de méditation, pour maîtriser ses émotions et les utiliser positivement. Ce qui ne veut pas forcément dire les étouffer, mais décider de ce que l’on veut faire ou non. Laisser par exemple éclater sa colère ou l’ignorer. Quant à la relation aux autres, elle est basée sur la compassion. Même s’il n’est pas toujours simple de projeter ce principe sur une sphère professionnelle, Meng y arrive très bien, avec cette force de conviction que l’on trouve souvent chez les bouddhistes.
Maitriser ses émotions si on le souhaite, mais aussi passer de l’état où l’on se demande ce qui pourrait nous rendre heureux, à l’état où l’on se demande ce qui ferait que nous ne pourrions pas l’être. Et la différence n’est pas subtile, elle est fondamentale.
Sa méthode, basée sur la pleine conscience et l’intelligence émotionnelle, donne ainsi des clés accessibles à tous pour l’efficacité au travail et la compassion pour la relation avec les autres. L’alliance de l’état d’esprit bouddhiste et du pragmatisme américain en font un outil puissant et facile à utiliser.
Visiblement reconnu et soutenu par Matthieu Ricard, voire le Dalaï Lama, Meng dispense sa méthode à travers toute sa société, mais aussi bien au-delà. Pour en avoir un aperçu, voici par exemple une de cette conférence de Meng (en anglais), ou cette présentation (en français) et avec Matthieu Ricard.
Si vous êtes de ceux qui répètent à longueur de journée « je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste ! » et que vous trouvez ça définitivement naïf ou ringard, c’est dommage, vous ratez quelque chose qui pourrait vous aider à éviter les aigreurs. Si en revanche, vous pensez que la solution est en l’Homme, que vous trouvez plus constructif et agréable de voir le verre à moitié plein, si vous pensez que votre voisin est quelqu’un comme vous, qui a juste envie d’être heureux et qu’il est simplement plus agréable de voir les choses ainsi, alors n’hésitez pas à jeter un œil. Il n’y a pas de mal à se faire du bien. Cette énergie et cet optimisme communicatifs sont déjà en soi, un message profitable.
Je vous souhaite tout le bonheur pour cette année… et les suivantes !
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