Etre reconnu ou ne pas être reconnu ? Telle est la question…
D’après un article du Wall Street Journal, relayé par Slate.fr, la police fédérale américaine sera bientôt dotée de systèmes portables de reconnaissance faciale qui leur permettront d’identifier les gens en les photographiant. Pratique, la police 2.0 sera toujours informée du dossier des individus qu’elle rencontre. Les services de police ont précisé que ce dispositif ne sera utilisé que lorsque les agents soupçonneront des infractions ou ne disposeront d’aucun moyen d’identification.
Est-ce une atteinte aux libertés civiques ? La question n’est toujours pas tranchée… Cependant l’inquiétude n’est pas nouvelle décrit Farhad Manjo, auteur de l’article. La technologie de reconnaissance faciale a été utilisée dans certains aéroports comme au Logan Airport de Boston après du 11 septembre. Mais à la suite d’une opposition farouche, les autorités aéroportuaires ont du faire machine arrière.
La technologie ne concerne pas uniquement la police, elle tend à se diffuser en masse. Nombreuses sont déjà les applications existantes qui permettent une reconnaissance photo sommaire dans un fichier photo ou sur le net. Qu’est ce qui empêche les entreprises de développer l’application à plus grande échelle ?
D’autant qu’il existe une importante base de données …Facebook ! Oui oui, un site où 100 millions de noms sont mis en légende sous des visages chaque jour… Farhad Manjo ajoute : « le gouvernement n’aurait pas pu élaborer une meilleure base de données faciale (voyez la vidéo en anglais du site d’informations parodique The Onion, « Le programme “Facebook” de la CIA lui permet de faire de spectaculaires économies »). »
Alors à quand un « Shazam » pour les étrangers ? De la reconnaissance d’un bel inconnu au plus louche, la demande des consommateurs pour l’application est croissante...
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