Femmes : Je vous aime un peu, beaucoup...
Journée de la Femme ou journée du souvenir ?
Quelle place reconnait-on encore aux femmes dans une société mondialisée en pleine refonte de tous ses modèles de vie en commun ?

L’avenir de l’homme n’est plus la femme.
En effet, dans une société essentiellement régie par les hommes et leurs lois économiques, politiques mais aussi sociétales et malheureusement de plus en plus religieuses, la place des femmes tend, après une période durant laquelle le mouvement féministe aura eu le mérite de faire passer quelques ajustements indispensables quant à l’égalité de droits entre hommes et femmes, à se réduire drastiquement au rôle peu enviable pour beaucoup de maîtresse de maison attachée au service d’entretien du logement, des enfants et du compagnon.
Si, pour une majorité de femmes, cette vie peut offrir un certain "confort" lorsque celle-ci est choisie et pleinement assumée, qu’en est-il, pour d’autres moins favorisées, de ce retour à des valeurs passéistes allant d’une minoration des perspectives d’épanouissement en ce que, sitôt la maternité atteinte, leur environnement se limite à la superficie de l’appartement et que toutes sorties soient sujettes à réprimandes généralement initiée par un complexe d’infériorité qui se cache derrière une jalousie maladive quand celles-ci ne sont tout simplement pas interdites ou encore accompagnées d’un "grand frère" sans parler de divers accoutrements fortement conseillés qui font actuellement polémique sous peine de se voir affublées de toutes sortes de quolibets et qualificatifs dévalorisants éructés par ceux-là mêmes dont le qi ne dépasse jamais le q... !.
Le pouvoir du sexe faible battu... en brèche.
Un tel mouvement de recul au détriment des femmes se vérifie également dans ce discours appuyé de vertus accordés au lait maternel et d’allaitement à la demande en toutes heures, tous lieux et tant que l’enfant le réclame sans (presque) limite d’âge et qui, de fait, culpabilise la mère qui aurait l’audace de ne pas y adhérer.
Autre pression légitimisée que celle qui veut que pour veiller au bon développement des enfants, la femme mette entre parenthèses sa vie sociale et qu’une pause-carrière provisoire à caractère souvent définitif soit prise par celle dont le nouveau "métier" est d’élever les enfants pendant que le compagnon continue sans le moindre changement sa vie d’avant quelquefois agrémentée de maîtresses car il estime que celle qui partage sa vie et accessoirement subvienne à tous ses besoins de "mâle dominant" mais incapable de la moindre tâche ménagère ait tendance à trop participer aux jeux d’enfants plutôt qu’aux jeux sexuels si nécessaires à sa libido.
Une libéralisation des moeurs doublée d’une accessibilité facile à toutes choses sans le moindre effort cache aussi, volontairement ou non, une recrudescence de violences à l’égard des femmes non seulement intra-conjugales d’hommes très souvent limités intellectuellement et pour lesquels les coups et brimades sont le seul langage qu’ils maîtrisent et qui quelquefois peuvent conduire aux meurtres erronément dits passionnels ! mais aussi aux violences infligées à la mère par des enfants qui, soit reproduisent ce qu’ils voient intra muros, soit "victimes" de la société permissive à l’égard de l’enfant-roi ne supportent plus la moindre réprimande d’où et de qui elle vienne hormis celle imposée par la force généralement masculine du foyer.
Un phénomène de violence que les autorités aiment à qualifier de sentiment d’insécurité sauf que lorsque les filles de certains quartiers (pour l’instant) ne se plient pas aux règles vestimentaires et de bonne ? conduite auto-proclamée par des hommes souvent très jeunes, elles finissent comme jouet au sein de viols en groupes dans des caves ou cages d’escalier ou sont les victimes d’un chantage à l’image (photos osées mais privées faites par "amour" pour le copain) qui finit sur le réseau internet ou sur les gsm des comparses à satisfaire sous peine de rétorsion.
Français, vous êtes les meilleurs !
Etonnant que cette auto-satisfaction presque phallique que le constat abondamment mis en avant de ce que les français soient les champions de la natalité européenne.
Déjà que dans la formulation, il serait plus juste de dire que ce sont les françaises qui sont les meilleures pour autant qu’on ne s’écarte pas trop du règne animal car, constatation oblige, la courbe de la natalité s’inverse au plus un pays se développe économiquement et que l’instruction de ses habitants progresse comme on peut le vérifier notamment dans les pays qui passent du statut de sous-développés à émergents.
Une exception française de plus...
De plus, le discours vert toujours si virulent lorsqu’il s’agit de stigmatiser certains de nos comportements affreusement consuméristes ferait bien de se méfier d’un retour à la nature qui confinerait la femme dans ce rôle de "poule pondeuse" soi-disant indispensable au maintien d’un équilibre financier des retraites et accessoirement seule capable de veiller au bon entretien de la maison et de ses occupants en bonne ménagère de moins ou de plus de cinquante ans ! relativisant de fait son utilité économique et dont l’emploi ne serait juste que complémentaire ce qui induirait, de facto, que l’évincer du circuit du travail résoudrait en partie la montée du chômage.
Par ailleurs, si écologiquement réduire le taux de CO2 est certainement louable pourquoi persiste t-on à occulter (ne plus dire : se voiler la face) qu’une hausse considérable du nombre d’humains sur une terre dont les ressources alimentaires et la superficie ne sont pas extensibles, conduira soit à des conflits économiques entre populations affamées, soit à l’extinction par surpopulation de la race humaine.
De même, le sujet de la mort effrayant tout être humain alors que celle-ci est inéluctable tant il est assuré que toute chose vivante a une fin, l’incinération plutôt que l’enterrement devrait être fortement conseillé tant par gain d’espace que par souci écologique de préservation de la nature et de la qualité, ne fût-ce que du sous-sol et de ses nappes phréatiques.
CONCLUSION
De tous côtés, nos sociétés multi-culturelles censées s’enrichir de ses diversités offrent visiblement une belle opportunité pour tous les extrémismes qui ont fort bien intégré que droits et devoirs ne sont plus du même poids sur la balance démocratique de nos sociétés vieillissantes et à ce titre, il résultera que, prise dans le tourbillon de pressions multipolaires, le rôle de la femme ne soit que trop peu pris en compte...au grand dam des hommes !.
Lien : http://tinyurl.com/INFOTOX-Femmes
Article de Pol & Mick...
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