« Naturellement, il ne s’agit pas de permettre des mauvais traitements, qu’il faut repérer et sanctionner, pour le bien des enfants. Mais l’immense majorité des parents font une utilisation parfaitement raisonnable des punitions corporelles et il serait absurde de les interdire sans nuance. »
Je vais me permettre de décliner votre proposition et vous me direz comment vous appréciez cela, d’accord ?
1. Naturellement, il ne s’agit pas de permettre des mauvais traitements, qu’il faut repérer et sanctionner, pour le bien des femmes. Mais l’immense majorité des maris font une utilisation parfaitement raisonnable des punitions corporelles et il serait absurde de les interdire sans nuance.
2. Naturellement, il ne s’agit pas de permettre des mauvais traitements, qu’il faut repérer et sanctionner, pour le bien des salariés. Mais l’immense majorité des patrons font une utilisation parfaitement raisonnable des punitions corporelles et il serait absurde de les interdire sans nuance.
3. Naturellement, il ne s’agit pas de permettre des mauvais traitements, qu’il faut repérer et sanctionner, pour le bien des détenus. Mais l’immense majorité des surveillants de prison font une utilisation parfaitement raisonnable des punitions corporelles et il serait absurde de les interdire sans nuance.
4. Naturellement, il ne s’agit pas de permettre des mauvais traitements, qu’il faut repérer et sanctionner, pour le bien des poulains et des caniches. Mais l’immense majorité des directeurs de cirque font une utilisation parfaitement raisonnable des punitions corporelles et il serait absurde de les interdire sans nuance.
Maintenant, j’aimerais bien qu’on m’explique d’une manière « parfaitement raisonnable » pourquoi on trouverait normal d’utiliser sur des enfants ce que l’on jugerait scandaleux d’utiliser sur des femmes, des employés, des détenus ou même des animaux de cirque.
Je vous demande d’y réfléchir, et non de seulement défendre une position par principe.