• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > Genre dans le trouble !

Genre dans le trouble !

La « théorie du genre » affirme que toute différence de comportement entre les hommes et les femmes est le résultat de la construction sociale.

Qu’en est-il de cette théorie ? Repose-t-elle vraiment sur des bases scientifiques ou n’est-elle qu’un simple postulat à la mode ?

La « théorie du genre » affirme que toute différence de comportement entre les hommes et les femmes est le résultat de la construction sociale. Cette idéologie s’est développée dans les années 1970, surtout aux Etats-Unis, et se retrouve aujourd’hui dans l’actualité. Stimulée par les succès des mouvements féministes et confortée par le sentiment de culpabilité et/ou le silence des hommes, elle apparaît maintenant incontestable face aux aberrations des théories naturalistes traditionnelles. Le militantisme de ses adeptes, minoritaires dans la société mais idéalement placés dans les milieux universitaires et les médias, a permis son implantation et son imposition comme idéologie bien-pensante. Elle est aujourd’hui entérinée par les directives européennes comme outil de lutte et d'action contre les discriminations. Elle fait partie des programmes officiels des universités et entre maintenant dans les livres des classes de lycée. 

Cette révolution pourfendue depuis toujours par des mouvements réactionnaires peu crédibles commence cependant à inquiéter aussi certains humanistes. En effet les conséquences de cette idéologie sur la société ne sont pas anodines.

Qu’en est-il alors de cette théorie ? Repose-t-elle vraiment sur des bases scientifiques ou n’est-elle qu’un simple postulat à la mode ?

Les féministes du « genre » peuvent aujourd’hui apporter la preuve que des thèses naturalistes sont fausses. Qui, aujourd’hui, pourrait d’ailleurs défendre de telles inepties ? Prouver que des thèses naturalistes sont absurdes donne-t-il cependant la preuve que le postulat inverse est juste ?

Les féministes du « genre » peuvent constater qu’il existe des liens entre l’éducation et des comportements mais ils ne peuvent absolument pas démontrer que la culture est la seule explication des différences de résultats entre les hommes et les femmes.

Il existe, en effet, d’autres causes irréfutables dont les différences biologiques et notamment hormonales, parfaitement vérifiables aujourd’hui : à la naissance le petit garçon est, par exemple littéralement « bombardé » de testostérone afin de devenir homme ; au moment de l’accouchement, la femme voit son taux d’ocytocine augmenter considérablement afin de faciliter « l’accordage » avec le petit enfant…

S’il est vrai, comme le dit Elisabeth Badinter, que « le mythe ravageur de l’instinct maternel » à servi pendant longtemps « à persuader les femmes que c’est à elles de faire le sale boulot », comment dénier d’autre part qu’avoir un corps d’homme ou de femme influence nos comportements ? Comment dénier l’effet que peut avoir sur les filles leur potentialité de mettre des enfants au monde ? Le fait de naître d’une personne du même sexe (pour les filles) ou d’une personne du sexe différent (pour les garçons) structure de même différemment notre psychisme quelle que soit la culture. Elisabeth Badinter, elle-même, parle d’un « privilège » pour les femmes ! Comment peut-on encore dénier cette influence même si celle-ci est inconsciente et non vérifiable ? Il ne s’agit que d’un postulat mais celui-ci est-il cependant moins logique que le postulat affirmant que cette structuration différente du psychisme est impossible ?

La théorie de genre n’est en fait qu’une idéologie en réaction contre une autre idéologie, autoritaire et sexiste. Elle a permis, dans les années 1970, de contrer les arguments naturalistes de la société patriarcale traditionnelle et de servir ainsi la justice. En perdant une partie de sa raison d’être, elle se cramponne à ses slogans simplistes et devient une utopie. Elle fait de toute différence une injustice comme si l’asymétrie était toujours associée à une forme de domination. Elle est aujourd’hui utilisée pour « victimiser » des femmes et mobiliser des militants en panne de motivations. Dénier la différence des sexes fait en effet de l’homme le coupable idéal de toute inégalité de résultat (comme s’il n’y avait pas déjà assez de délit à dénoncer) : si la femme se trouve moins performante, l’homme est accusé de l’avoir discriminée ; si elle pense avoir des capacités supérieures, l’homme est rendue responsable de sa mauvaise éducation et enjoint de faire un travail sur lui pour se bonifier.

En déniant la différence des sexes et donc en s’évitant ainsi de la gérer, cette idéologie accentue les problèmes inévitables liés à l’altérité et exacerbe les conflits entre les sexes. Il ne s’agit plus de vivre ensemble mais d’éliminer l’autre gênant et donc « moins bon », en attendant d’en faire un « nouveau ».

Plus dramatique encore, en déniant la différence des sexes, cette idéologie ne donne pas aux fonctions symboliques non interchangeables de père et de mère la possibilité de s’exercer. Elle ne permet pas aux enfants d’être véritablement éduqués et les laisse dans l’angoisse de l’unité et de la toute-puissance.

En recherchant l’unité de sexe comme d’autres ont recherché l’unité de race ou de classe, cette idéologie risque de nous entraîner vers l’utopie totalitaire et la confusion ! … Ne sommes-nous pas d’ailleurs, déjà un peu dans l’indifférence ?

 

Jean GABARD

auteur d’un essai sur les relations hommes/femmes et l’éducation des enfants :

« Le féminisme et ses dérives – Rendre un père à l’enfant-roi » 

Les Editions de Paris, (54 rue des Saint-pères 75007 Paris, 01 45 44 16 22, [email protected])


Moyenne des avis sur cet article :  3.63/5   (35 votes)




Réagissez à l'article

57 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 11:22

    Bonjour,

    j’ai lu avec intérêt cet article.

    Je voudrais en particulier souligner ce point que vous citez et qui me parait très important :

     ’’en déniant la différence des sexes, cette idéologie ne donne pas aux fonctions symboliques non interchangeables de père et de mère la possibilité de s’exercer. Elle ne permet pas aux enfants d’être véritablement éduqués et les laisse dans l’angoisse de l’unité et de la toute-puissance.’’

    Vous avez dit angoisse et toute puissance : ce sont en effet les deux dangers qui guettent le petit d’homme, en même temps que le ressort qui fait la toute puissance de l’Autorité. Je rappelle ici à propos cette belle formule de Raoul Vaneigem :

    «  Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables. »

    Que l’on soit envahi par un sentiment de toute puissance ou submergé par l’angoisse, on ne sera jamais un homme libre, on ne sera jamais un Homme.

    nb. Vous dites : ... aberrations des théories naturalistes traditionnelles.’’ Vous pourriez préciser ?

    Vous parlez des ’’ féministes du « genre »’’. Pourquoi cette distinction ? N’y a-t-il pas des hommes partisans de cette théorie ?


    • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 11:58

      demosthène,

      vous parlez à qui, là, et de qui ?

      Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est apparemment pas par vous que viendra la lumière !


    • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 14:36

      démosthène,

      ’’Cet auteur n’a pas encore renseigné sa description’’

      Encore un qui préfère demeurer dans l’ombre.


    • Jean GABARD Jean GABARD 22 avril 2013 15:28

      Quand je parle de féministes du « genre », je précise parce que tous les féministes ne sont pas des adeptes de la « théorie » du genre. De même, les féministes sont des femmes et des hommes.

      "aberrations des théories naturalistes traditionnelles"
      Dire que les femmes sont faites pour faire la vaisselle et les hommes pour conduire les voitures est une aberration aujourd’hui.


    • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 17:59

      @ Jean Gabard,

      dont acte. Si je suppose que tous les adeptes du genre sont féministes, mais que les féministes ne sont pas tous - au masculin, hein - adeptes du genre, j’en conclue que féministe du genre est synonyme d’adepte du genre.

      Sur l’autre point : ’’Dire que les femmes sont faites pour faire la vaisselle et les hommes pour conduire les voitures’’, c’est une théorie naturalistes traditionnelle ?

      Vous me l’apprenez. Moi j’appellerais ça une idéologie machiste.


    • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 19:56

      ’’cela les arrange, que vous ne réfléchissiez pas’’ (démostène)

      Qui ça, ’’les’’ ?

      Je vous mets au défi de répondre à cette question.


    • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 21:38

      démosthène,

      vous êtes incapable d’expliquer ce que vous avez voulu exprimer par ces mots, je vous cite :  ’’cela les arrange, que vous ne réfléchissiez pas’’,

      vous êtes incapable de me dire qui vous désignez par ce ’les’,

      pour la bonne et simple raison que ce sont des phrases vides et qui font semblant : des mots creux, appuyés sur rien de réel, rien de vrai, rien de pensé.

      Comme est la pensée libérale, ou plutôt la non-pensée libérale.


    • Jean GABARD Jean GABARD 22 avril 2013 22:22

      Les théories naturalistes traditionnelles sont effectivement machistes !


    • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 22:34

      Une idéologie n’est pas une théorie. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ne mélangez pas les genres que je différencie à dessin, svp.


    • epicure 23 avril 2013 01:13

      @Par JL (---.---.---.29) 22 avril 22:34
      Mais ce qui est appelé théorie dite naturaliste, et plus explicitement traditionelle, ne sont que des discours idéologiques, ils ne sont que l’affirmation d’une vision du monde, et non une tentative de description objective du monde.


    • Francis, agnotologue JL 23 avril 2013 08:29

      épicure,

      non seulement vous me faites dire ce que je n’ai pas dit, mais vous affirmez des inepties : qui et qu’est-ce qui vous permet d’affirmer une telle contre vérité ?


    • Jean GABARD Jean GABARD 23 avril 2013 12:51

      Les dites « théories » naturalistes ne sont en effet que des idéologies qui n’ont rien à voir avec la réalité.
      Il en est de même pour les dites « théories » du genre !


    • Jean GABARD Jean GABARD 18 décembre 2013 20:03

      La toute-puissance, ce n’est pas l’autorité mais l’autoritarisme !

      Dire que l’homme est fait pour conduire la voiture et la femme pour faire le ménage est une aberration. Non ?

      Les féministes sont des hommes et des femmes

    • Constant danslayreur 18 décembre 2013 20:33

      « Les féministes sont des hommes »

      Je me disais aussi que certaines me rappelaient Bérurier de San-Antonio


    • Constant danslayreur 18 décembre 2013 20:36

      C’est moi ou entre mes deux coms du 18 Décembre, il y a un comm du 22 Avril de Nemotyrannus ?



    • Constant danslayreur 18 décembre 2013 20:50

      Salut Sampi,
      T’es pas fâché après mon comm sur la Hollandie, je te trouve très sport mon poteau merci smiley

      Il n’y en a pas assez c’t’année en petite Kabylie, j’en ai commandé 15, on m’a répondu ce sera déjà ça si on peut t’avoir 10 litres. (l’année dernière la même source m’en avait débrouillé 40 mais de l’excellente hein).

      Alors tes 30 litres, envoie les moi et ta fortune est faite...

       


    • Constant danslayreur 18 décembre 2013 21:33

      C’est génial je suis d’autant plus heureux pour toi et les tiens, que je sais très bien ce qu’une huile d’exception veut dire smiley

      M’enfin bon, pour ça, il faut quand même le Soleil d’ici hein pas celui de gristouttristounetland... smiley 


    • Jean GABARD Jean GABARD 19 décembre 2013 09:47

      Celui ou celle qui partage l’idéologie féministe est appelé féministe

      de même que celui ou celle qui partage l’idéologie communiste est appelé communiste !

    • Daniel D. Daniel D. 22 avril 2013 12:12
      La Théorie du Genre Expulsée de Norvège
      le paradoxe de l’égalité des genres.

      http://www.dailymotion.com/video/xxmo7x_la-theorie-du-genre-expulsee-de-norvege-le-paradoxe-de-l-egalite-des-genres_news?start=6#.UXUJ_MpNHwI

      Dans ce petit reportage, on voit clairement qui est pondéré et qui as une vision réductrice de la question. Les partisans du genre rejettent en bloc tout ce qui contredit leur théories, y comprit la biologie, et les études scientifiques. Pour eux seul le psycho-sociologique doit être prit en considération. C’est un tel déni de réalité que cela fait presque mal au cœur de voir l’aveuglement volontaire et l’absence de rigueur scientifique de leurs positions.

      La théorie du genre n’est qu’une théorie, et son caractère ségrégatoire des phénomènes la rend non scientifique des le départ. La science prend en compte l’ensemble des données, et non seulement celles qui lui conviennent.

      Il est abérant que cette théorie soit enseigné a nos enfants comme si elle étais un fait scientifique établi, et la faire « pénétrer » a la maternelle comme s’y emploie Najat Vallaud-Belkacem et une partie du gouvernement est irrationnel. On ne devrais pas laisser ces gens là faire des expériences sur nos enfants !

      Il faut les empêcher de détruire toujours plus la stabilité psychologique des gens, les arrêter dans leur destruction consciencieuse de tout ce qui permet aux individus d’être structuré.

      Daniel D.


      • soi même 22 avril 2013 12:18

        Article intéresant qui montre comment le la vision purement matérialiste à crée des enfants roi et va tue en réalité notre vision humaniste de la société.


        • Dolores 22 avril 2013 12:20

          Après la théorie du genre viendra le créationnisme.

          Les politiciens français n’ont manifestement pas compris que copier les USA n’était pas forcément une bonne chose.


          • La mouche du coche La mouche du coche 22 avril 2013 12:27

            Non, c’est l’inverse. la théorie du genre est issue du darwinisme.


          • Pie 3,14 22 avril 2013 13:14

            Encore un article stupide sur « la théorie du genre » !!!

            Entre la manif pour tous ( qui signifie clairement le mariage pour les hétéros seulement) et la critique du genre, l’air du temps est décidement très réactionnaire.

            Quelques rappels. La théorie du genre n’existe pas. c’est une construction idéologique fabriquée par des catholiques militants qui ont décidé de diaboliser l’évocation des gender studies dans les programmes de SVT du secondaire.

            Les anglo-saxons appellent « gender studies » toutes les études qui s’intéressent à la construction sociale des sexes. Ces études concernent des domaines variés et ne partent pas toutes du principe que les différences de comportement entre hommes et femmes sont seulement dues à des conditionnements sociaux.

            Gender studies est un terme valise pratique qui permet de nommer un champ d’étude déjà ancien ( Beauvoir et le deuxième sexe date des années 50), très éparpillé ( psychologie, sociologie, économie, histoire, littérature, biologie ) dont le point commun est l’analyse des rôles sexuels et les hypothèses aussi variées que leurs auteurs.

            Parmi les milliers d’ouvrages consacrés à ces thèmes, les cathos ont bien entendu mis en avant quelques auteurs très radicaux histoire d’effrayer leurs ouailles et de laisser croire que « la théorie du genre » était une affaire de lesbiennes hystériques ou de transexuelles cinglées qui allaient être désormais être enseignées au lycée. 

            En concluant sur les fonctions symboliques non interchangeables de père et de mère, l’auteur ne se rend même pas compte qu’il participe lui aussi aux théories du genre en proposant une vision conservatrice des rôles adultes sexués dans la psychologie du développement de l’enfant. C’est une théorie du genre parmi d’autres car ici, le concept n’a de sens qu’au pluriel.

             

             


            • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 13:28

              ’’J’appartiens à la gauche libérale d’un point de vue sociétal. C’est pourquoi non seulement le mariage pour tous ne me pose aucun problème mais je suis aussi favorable à la PMA et la GPA pour tous.’’ (Pie 3.14)

              La gauche libérale, celle de DSK et de Cahuzac ?

               smiley


            • Pie 3,14 22 avril 2013 13:50

              Non, la gauche libérale d’un point de vue sociétal on la trouve la mieux représentée chez les Verts.

              Et puis de quoi je me mèle, Monsieur de la Stasi qui va chercher des morceaux de posts anciens sans aucun rapport avec le sujet traité ni le contenu du commentaire à seule fin de faire sa petite blague anti-PS.

              Si Cahuzac ou DSK ont quelque chose à voir avec la PMA ou la GPA, éclairez nous. Dans le cas contraire, réfléchissez deux secondes et essayez de pondre un commentaire intelligent, on croit aux miracles chez vous, non ?

               


            • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 13:57

              Aurai-je appuyé là où ça fait mal ?

              Vous vous en remettrez, j’en suis sûr.


            • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 14:34

              ’’la gauche libérale d’un point de vue sociétal on la trouve la mieux représentée chez les Verts.’’ (pie 3.14)

              Vous voulez dire : les verts tels Cohn-Bendit ? Je vois ...

              Généralement, les libéraux genre lucilio, tapent à boulets rouges sur les verts (!) qu’ils traitent de fascistes. Pas vous ? Le ’fascisme vert’, c’est pourtant anti-libéral ça, non ?

              Vous confirmez, à la fois par vos jérémiades et le fait que vous ne renseigniez pas votre profil, que, en bon libéral, vous vous autorisez tout et son contraire.

              Gauche libérale est un oxymore, par définition, puisque le libéralisme est antinomique de l’égalité. Mais je suis habitué : les libéraux n’assument pas leurs contradictions, il en chargent les autres. C’est cela que dénonçait Castoriadis quand il parlait de non-pensée, une pensée pour ne pas penser.

              Vous n’avez aucune légitimité à donner des leçons sur le Gender : votre idéologie libérale ne vaut guère plus que l’idéologie religieuse.


            • Pie 3,14 22 avril 2013 14:38

              Vous prenez vraiment vos désirs pour des réalités. Pensez-vous sincèrement appuyer sur une douleur en me parlant de DSK ou Cahuzac ?

              Je ne suis pas un militant, juste un électeur. Je pense que ces deux polititiens ne donnent pas une bonne image de la gauche, c’est une évidence, de là à souffrir, il ne faut pas exagérer.

              Ce qui m’énerve, c’est votre manière de procéder : peu honnête, facile, hors sujet.

              Le fait que je sois favorable à la PMA ou la GPA, que je vote Vert ou PS ou que je sois agnostique comme je l’affirme dans le post dont vous vous servez n’invalide en rien ce que j’affirme à propos de cet article.

              Attaquer le commentateur plutôt que le commentaire vous évite de réfléchir au sujet. Bonne sieste.

               


            • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 14:46

              Voir mon post ci-dessous, 14H44.


            • Pie 3,14 22 avril 2013 15:03

              A JL,

              Lucilio n’est pas un libéral, c’est un libertarien, une spécialité américaine qui interprête la philosophie libérale du XVIIème littéralement.

              Etre libéral en matière sociétale n’implique pas de l’être en matière économique, politique ou gouvernementale. Ici, le terme renvoit au sens anglo-saxon de libéral qui signifie progressiste, tout comme conservative signifie conservateur et radical extrémiste.

              Vous me reprochez de ne pas avoir renseigné mon profil. Le vôtre se résume à une diarrhée verbale qui dit tout et son contraire, voue une haine au libéralisme, mais manifestement vous n’en connaissez pas toutes les acceptions.

              Ne pas connaître son sujet est une spécialité agoravoxienne, vous en êtes un digne représentant.

               


            • foufouille foufouille 22 avril 2013 15:30

              pourtant ca ressemble bien a un libertaryen « vert »


            • Jean GABARD Jean GABARD 22 avril 2013 15:43

              Est-ce conservateur de dire aujourd’hui comme hier que le soleil se lève à l’est ?

              Personnellement je ne parle pas de rôles adultes sexués mais de fonctions symboliques de père et de mère.

              Il faut être adepte de la théorie du genre pour croire qu’un père et une mère sont identiques et qu’un enfant peut tout aussi bien être « éduqué » par deux femmes ou par deux hommes. Avec deux femmes il peut y avoir deux mamans mais il n’y a personne pour jouer les fonctions symboliques de mère et de père. Avec deux hommes il peut y avoir deux papas mais il n’y a toujours personne pour jouer la fonction de mère et la fonction de père

              Il faut être conservateur pour vouloir rester dans la révolte adolescente contre la société patriarcale et ne pas vouloir avancer vers l’âge adulte


            • Aldous Aldous 22 avril 2013 15:49

              pie3.14 nous explique qu’il ne reflechit pas par lui meme mais qu’il se conforme a la doctrine ideologique du bloc auquel il appartient.


              dont acte.

              pourquoi discuter avec un robot ?

            • Pie 3,14 22 avril 2013 16:28

              Aldous,

              Il est vrai que vous êtes un feu d’artifice en matière de créativité idéologique...vous ne faites rien d’autre que recycler de vieux clichés conservateurs.

              Avant de « penser par vous-même », commencez déjà par penser, c’est-à-dire comprendre l’ensemble concepts en jeux et pas seulement les deux ou trois obsessions qui agitent votre cerveau.


            • Pie 3,14 22 avril 2013 16:35

              en jeu, c’est mieux.

               

              A l’auteur,

              Il n’y a pas une mais des théorie du genre. Ce que vous exprimez en est une.

              Vous pouvez penser qu’il s’agit d’une vérité intangible, c’est pourtant historiquement et ethnologiquement faux.

              Il existe des quantités d’exemples de sociétés où les rôles pères/mères tels que vous les évoquez dans l’éducation des enfants n’existent absolument pas sans que cela ait généré des peuples d’abrutis ou de monstres.

               

               


            • Pie 3,14 22 avril 2013 16:59

               des théories décidément.


            • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 17:53

              Pie .31416,

              si cette diarrhée vous emmerde, c’est bon signe.

              Bon, sur le reste : je comprends donc que vous, libéral sociétal, êtes économiquement de gauche ? Pauvre peut-être, même ?

              Laissez moi vous dire : vous devriez ouvrir les yeux, l’EU libérale nous ruine, et vous en êtes l’idiot utile.

              Les idiots utiles qui ne comprennent pas ce qu’on leur explique sont du genre auquel il ne faut pas parler : parce que ça ne les instruit pas.


            • Pie 3,14 22 avril 2013 18:10

              C’est bien vous progressez, dans votre texte vous utilisez le mot genre, mais toujours sans rapport avec le sujet de l’article...

              Allez, encore un effort et vous finirez peut-être par parler de l’article avant le début de la nuit au lieu de faire des procès d’intention qui ont l’air de vous défouler mais ne mènent nulle part.


            • Jean GABARD Jean GABARD 22 avril 2013 22:37

              « Des quantités de sociétés qui fonctionnent sans les fonctions de père et de mère. »

              Pas autant que cela ! Les civilisations qui ont duré sont pour la plupart des sociétés patriarcales (où pourtant, souvent, la fonction symbolique de père était mal jouée).

              Il est possible de vivre sans avoir de père symbolique.
              C’est effectivement le cas de nombreuses familles aujourd’hui où les enfants deviennent des enfants-rois quand ce ne sont pas des enfants tyrans.

              Je vais rajouter un article pour préciser ce que c’est qu’ « Etre père aujourd’hui »


            • Francis, agnotologue JL 23 avril 2013 08:48

              ’’Il est possible de vivre sans avoir de père symbolique.’’ (J. Gabart)

              Possible, oui, souhaitable, non. Ni pour soi ni pour les autres.


            • Jean GABARD Jean GABARD 23 avril 2013 13:12

              Il est possible d’éduquer des enfants sans la fonction symbolique de père, mais est-ce vraiment les éduquer que d’en faire des enfants-rois, des enfants tyrans
              Ceci ne me semble pas souhaitable

              Un enfant sans père a des difficultés à intégrer les limites. Il n’a donc pas de repères solides et à des difficultés à assumer les frustrations


            • Jean GABARD Jean GABARD 18 décembre 2013 20:09


              Je ne suis pas certain que les fonctions symboliques de père et de mère aient été bien jouées dans le passé. Essayer de les jouer avec humour n’est pas revenir en arrière mais sortir de la crise d’adolescence pour aller de l’avant et devenir adulte ...

            • Folacha Folacha 22 avril 2013 13:42

              J’ai découvert à quinze ans, en lisant Le Matin Des magiciens, que la science était dépendante des idéologies . Ce qui arrive actuellement n’est donc pas surprenant .


              • nemotyrannus nemotyrannus 22 avril 2013 14:37

                C’est l’inverse.

                C’est l’idéologie qui se sert des sciences.

                On prend ce qui nous convient , on le tord dans tous les sens pour que ça nous serve puis on passe sous silence ce qui ne nous convient pas.

                Jusqu’à ce que quelqu’un d’honnête dévoile la supercherie ou que la science évolue d’elle même.

                Dans les années 1880 , la phrénologie , était une affaire sérieuse , il était normal aux USA de pratiquer l’Eugénisme et la stérilisation forcée dans les années 20 .

              • Francis, agnotologue JL 22 avril 2013 14:44

                @ Folacha,

                l’obscurantisme qui caractérise notre siècle est la réponse à la prophétie (enfin, si on veut) de Malraux.

                En fait, il aurait dû dire : le 21ème siècle sera obscurantiste ou ne sera pas. C’est peut-être la une façon de supporter l’insupportable ?

                La nouvelle religion, c’est le néolibéralisme, une idéologie qui est caractérisée par la croyance que rien n’est vrai.

                C’est une idéologie réductrice qui a éliminé le beau et le vrai pour ne garder que le bon. Et la pratique libérale est bien ordonnée qui consiste à commencer par soi-même.


              • crazycaze 22 avril 2013 15:01

                Le problème avec vos discours, c’est que vous instrumentalisez les Genders Theories (ou studies), AU PLURIEL , en déformez le propos, pour ensuite donner votre point de vue. C’est tout simplement malhonnête, et de la simple et pure propagande au service d’une idéologie. Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet, car vous et vos affidés ne pratiquez pas le débat, vous restez arc-boutés sur vos convictions, même si l’on vous démontre qu’elles sont dénuées de fondement en vous renvoyant à des publications scientifiques reconnues, elles. 


                Jamais au grand jamais les Genders Theories ne nient les différences Homme-Femme.

                Enfin, le débat inné-acquis est depuis longtemps considéré comme une impasse car ne reflétant en rien la réalité des processus biologiques et psychologiques tels que la science contemporaine les comprend aujourd’hui.

                • Aldous Aldous 22 avril 2013 15:51

                  les relais politiques s’en chargent.




                • Nicolas_M bibou1324 22 avril 2013 16:17

                  Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. Certes, hommes et femmes sont constitués différemment. Certes, nos hormones nous poussent à avoir un comportement différent. 


                  Par contre là où les théories du genre sont dans le vrai, c’est qu’une immense part de différenciation vient de la culture. Typiquement, il existe beaucoup de sociétés(africaines entre autres) dominées par les femmes, l’homme n’a une place de dominant en Europe que par culture. Egalement, le rose et les jupes ne sont aimées par les filles que parce qu’on leur a appris à aimer ces éléments.

                  Les « fonctions symboliques » que vous évoquez ne sont symboliques que depuis votre vision unilatérale de la question.

                  Que risque-t-on à laisser les gens (qui le souhaitent) essayer d’appliquer la théorie des genres à leurs enfants ? Si vos pires craintes sont exactes, un enfant légèrement anti-conformiste, qui aura éventuellement quelques problèmes d’intégration. Franchement, quand on voit que dans beaucoup de pays en guerre, on force certains enfants à violer puis tuer leurs parents, je trouve pas le risque assez important pour être pris en compte.

                  Par contre, en essayant d’appliquer cette théorie (partiellement), on découvrira beaucoup de choses sur l’inné et l’acquis, une avancée pour l’humanité entière.

                  • Jean GABARD Jean GABARD 18 décembre 2013 20:12

                    Il n’est pas question pour moi de renoncer à lutter contre la construction sociale sexiste.

                    Mais ceci ne nous oblige pas à dénier la différence des sexes !

                  •  C BARRATIER C BARRATIER 22 avril 2013 18:07

                    Une théorie est sans cesse confrontée à la réalité, la pratique, l’expérimentation. Personne à ma connaissance n’a jamais nié que l’héritage génétique contribuait à la détermination du sexe. Nombreux sont ceux qui partant de l’observation, d’études de cas, ajoutent à cette détermination le rôle des influences sociales, de l’éducation, de l’expérience vécue et de la manière dont elle a été vécue. 
                    Ce qui signifie que ces influences liées aux initiations, aux contacts humains, ont certainement un rôle différent suivant les individus. 

                    Une théorie contre une théorie, c’est intéressant pour disserter. La thèse, l’antithèse...
                    Mais la psycho sociologie, la biologie, la psychiatrie, ne sauraient tout ramener à l’une ou l’autre des théories.

                    Au temps de l’information facile par Internet, chacun peut se libérer plus ou moins des dogmes qu’on essaie de lui imposer. Pour qu’il ait sa liberté d’évoluer dans le sens qui lui convient le mieux. C’est vrai pour tout, pas seulement pour le genre.

                    C’est le rôle de l’école publique, de laisser ouvert le champ des choix. C’est le rôle des écoles coraniques ou d’autres confessions de cacher l’existence de théories ou de constats autres que ceux d’une philosophie imposée.

                    Ce qui est sûr, c’est qu’en Europe, nous avons la chance d’avoir ouvert des portes : l’évocation du genre à côté de la génétique dans les programmes scolaires, le mariage pour tous dans la société libérée du joug d’une religion dogmatique où on s’imagine que la vérité peut être révélée de manière divine sans pouvoir être mise en cause.
                    Voir la mutation scientifique et morale de nos sociétés européennes en table alphabétique des news ::

                    Michel SERRES:science, civilisation, religions en bascule

                     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=136

                     


                    • Jean GABARD Jean GABARD 18 décembre 2013 21:13

                      Les études de genre ne proposent pas une théorie mais un postulat. A ce postulat, j’en oppose un autre qui me semble beaucoup plus logique

                      S’il est indéniable que donner une poupée à une fille peut l’influencer, je ne vois pas pourquoi le fait d’être née d’une personne du même sexe ou né d’une personne du sexe différent (et ceci ne dépend pas de la culture) ne l’influencerait pas davantage ...

                    • volt volt 22 avril 2013 19:46

                      des générations entières d’armées de psychanalystes féministes enseignent :

                      qu’on aura beau faire à déverser des magmas de théories, peu de choses vont empêcher une petite fille de trois-quatre ans d’en passer par cette étape du :
                      « pourquoi lui il a un tuyau et moi rien ? salope de maman, qui en plus n’en a pas !.. »
                      après, sur le mensonge ambiant, on peut rajouter toutes les couches dont le moi fera parade, le sujet pourtant ne se tiendra à son inscription dans le discours, en mode homme ou femme, que de ce qu’il aura construit, et traversé, à partir de cette pipierre de touche.

                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 avril 2013 07:50

                        Bonjour,

                        pour distinguer l’homme et la femme, faites les courir à poil !
                        Une petite démo de visu vaut parfois mieux que mille mots perdus.


                        • Olivier365 23 avril 2013 11:29

                            Jean Gabard, vous semblez donner une vision dogmatique de la sicence, or les Gender Theories affirment que le comportement des hommes et des femmes sont déterminés par des variables sociologiques, mais aussi par des variables métaboliques. Les Gender Theories ne sont pas dogmatiques et construisent leur raisonnement sur un grand nombre de disciplines. 


                            De même, les variables métaboliques n’ont qu’une influence mineur dans le comportement. Les variables sociologiques priment sur les variables métaboliques. Des sociétés ont su retourner cette vision d’un homme métaboliquement avantagé, et donner la domination aux femmes. Par exemple, « il existe beaucoup de sociétés - africaines entre autres - dominées par les femmes » (Bibou1324).

                            En revanche, je suis parfaitement d’accord avec vous en ce qui concerne les individus qui aspirent à une vision dogmatique des Gender Theories et qui n’en retiennent qu’un aspect. C’est bien sûre une erreur de penser de façon incomplète.

                          • Jean GABARD Jean GABARD 23 avril 2013 13:04

                            Je pense que les variables sociologiques ont une grande importance sur les comportement, mais comment peut-on dire que les variables métaboliques n’ont qu’une influence mineure ?

                            Je suis aussi d’accord avec vous pour dire que les variables biologiques n’ont jamais donné des raisons de dominer l’autre sexe.

                            Mais à partir du moment où elles existent, quelle que soit leur importance, il me semble préférable d’en tenir compte et d’essayer de les gérer.

                            Les nier ne fait qu’accentuer les problèmes de relation entre les deux sexes

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Jean GABARD

Jean GABARD
Voir ses articles







Palmarès