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Accueil du site > Actualités > Société > Gisèle Pélicot, femme de l’année 2024 ?
#71 des Tendances

Gisèle Pélicot, femme de l’année 2024 ?

« Monsieur veut suivre ses passions ! C'est un déchaîné (…) ! Et la pire espèce de sale voyou ! On peut le retenir par nulle part ! Ni dignité ! Ni raison ! Ni amour-propre ! Ni gentillesse !... Rien !... L'homme qui m'a bafouée, bernée, infecté toute mon existence !... Ah ! il est propre ! Il est mimi ! Ah ! oui alors, je peux le dire ! J'ai été cent mille fois bien trop bonne !... J'ai été poire ! » (Céline dans "Mort à crédit", 1936).

La première fois que j'ai été anesthésié (je sortais de l'adolescence), avec mon caractère de cochon, je me disais qu'on ne m'endormirait pas comme ça, aussi facilement. Alors, quand l'anesthésiste a transpercé mon bras pour faire sa piqûre et injecter son produit, j'ai regardé fixement la seringue, sûr de mon état de conscience... et quelques secondes plus tard, un coup de téléphone m'a brutalement surpris, j'étais dans le lit de ma chambre d'hôpital, l'opération était déjà finie depuis longtemps et ma mère venait aux nouvelles. J'ai compris qu'avec un produit chimique, on pouvait être à la merci de n'importe qui, et si possible, de ceux qu'on veut, les chirurgiens par exemple. À ce réveil brutal, ma sensation a été qu'on m'avait volé mon temps !

Une autre petite réflexion anecdotique et pourtant pas si évidente pour qui dormait avec son frère (ou sa sœur) dans une chambre commune étant enfant. Dormir avec quelqu'un pour diverses raisons (à plusieurs dans une tente, dans un dortoir, en colonie de vacances, à l'armée, etc. et bien sûr, en couple dans une chambre conjugale plus ou moins officiellement), est une preuve exceptionnelle de confiance en l'autre. La preuve, pour ceux qui ont fait des exercices de l'armée, quand on bivouaque la nuit, il y a toujours l'un des gars qui ne dort pas pour surveiller (ce qui, en temps de paix dans un terrain militaire, peut être très ennuyeux). Le plus instructif est de dormir avec l'être aimé : n'avez-vous jamais été fasciné par le sommeil de l'autre ? Et pourtant, l'autre est à votre merci, il vous fait une totale confiance, il vous a confié les clefs de son destin. C'est bien sûr réciproque.

Pour Gisèle Pélicot, cette confiance a été totalement trahie. Son mari la droguait et la malmenait, la faisait violer par tout un hall de gare. Cela a duré des années et c'est seulement par hasard, le 12 septembre 2020, par un geste de voyeur qui n'avait rien à voir, que la police a détricoté ce qu'on pourrait appeler un véritable système Dominique Pélicot, le recrutement de violeurs de sa femme par Internet avec un mode d'emploi très précis. Il faut imaginer le choc de cette femme à qui les gendarmes ont annoncé le 2 novembre 2020 que son mari la faisait violer depuis une dizaine d'années. Elle a compris d'où venaient ces douleurs diffuses au bas du ventre qu'elle ne comprenait pas ; on la "tringlait" des heures chaque nuit (92 faits de viol ont été recensés).

Cent quatre-vingts journalistes ont été accrédités, dont quatre-vingts étrangers, pour assister à cette audience historique qui a commencé avec un peu de retard ce jeudi 19 décembre 2024 de 9 heures 45 à 10 heures 50, en présence de Gisèle Pélicot ovationnée par la foule postée à l'entrée et encadrée par cent cinquante policiers.

Le long procès des viols de Mazan qui s'est ouvert le 2 septembre 2024 à la cour criminelle du Vaucluse à Avignon se referme sur le verdict avec une dernière audience le vendredi 20 décembre 2024. Cinquante et une personnes étaient jugées pour viol. La victime, Gisèle Pélicot, se faisait régulièrement violer alors qu'elle était sous sédatif. Le principal bourreau, son mari Dominique Pélicot a organisé lui-même un réseau de personnes pour violer sa femme entre le 23 juillet 2011 et le 23 octobre 2020. À de nombreux titres, ce procès, long, est exceptionnel et promet d'être historique, c'est-à-dire de rester dans les mémoires de la justice.

 

Les cinquante et un prévenus ont été tous reconnus coupables et tous ont été condamnés à des peines de prison, souvent en-dessous des réquisitions (à l'exception d'un accusé). Dominique Pélicot a été condamné à vingt ans de prison et les autres co-accusés entre trois et treize ans de prison (au lieu de huit à dix-huit ans dans les réquisitions). Il n'y a pas une peine identique. Beaucoup contestent la faiblesse des peines.

 

Le pire pour les prévenus qui parfois ont refusé d'admettre les viols qu'ils ont commis, c'est qu'il existe des preuves filmées de ces viols, et ces films ont même été diffusés à l'audience. Gisèle Pélicot, la victime, a refusé le huis-clos et a voulu que tout le monde puisse regarder ces scènes de viol malgré le caractère très "cru" des images. C'est exceptionnel : en général, non seulement le viol n'est pas filmé, mais il est difficilement prouvable, difficilement établi. L'avocat de la victime justifiait ainsi sa demande le 20 septembre 2024 : « Il faut qu’on ait le courage de se confronter à ce qu’est véritablement le viol, dans un dossier, justement, où il est exceptionnel d’avoir la représentation précise et réelle de ce qu’est un viol, et pas simplement une description sur un procès-verbal. ».

C'est pour cela que Gisèle Pélicot, applaudie à la dernière audience avant la délibération, est une femme exceptionnellement courageuse. Elle a préféré s'effacer, effacer presque sa dignité pour un combat qui la transcende contre le viol en général. Officiellement divorcée le 22 août 2024, donc quelques jours seulement avant le début du procès, elle a de quoi en vouloir à son ex-mari : les viols, bien sûr, mais aussi la trahison de son extrême confiance, celle de pouvoir dormir en toute sécurité, une extrême trahison, et aussi ce que j'appellerai un viol de destin en se faisant droguer pour obtenir une perte de conscience, ce qui est particulièrement sournois. La sensation de Gisèle Pélicot a dû être franchement déplaisant de comprendre qu'on lui a volé son temps, qu'on lui a volé ses nuits, qu'elle ne contrôlait plus rien de sa vie, et le pire, c'est qu'elle ne s'en apercevait même pas.
 

Un ex-mari qui ment, qui n'est pas fiable, qui ne laisse rien apparaître, obsédé, calculateur, cynique, lâche... dont la fille ne sait toujours pas si le père a abusé d'elle, directement ou par l'intermédiaire des violeurs recrutés, si elle a été violée aussi comme sa mère ou pas, et comme seuls les viols filmés et prouvés ont été reconnus, sans doute que beaucoup d'autres faits manquent à l'appel dans le jugement. En tout cas, Dominique Pélicot a été reconnu coupable d'avoir filmé sa fille et ses deux belles-filles dans un état d'inconscience.
 

Si la presse française a beaucoup couvert ce procès fleuve, la classe politique française l'a très peu commenté alors qu'elle est pourtant prête à s'emparer du moindre fait-divers de délinquance ou de criminalité. Patrice Spinosi, par ailleurs avocat de Nicolas Sarkozy, a donné une tentative d'explication à ce silence politique, le 11 octobre 2024 dans "La Semaine juridique" : « L'instrumentalisation quotidienne par certains responsables politiques du sentiment d'insécurité tend surtout à stigmatiser le laxisme de l'État à l'égard de populations qu'ils jugent anxiogènes (délinquants récidivistes, étrangers sans-papiers...). Mais le profil des accusés de Mazan ne correspond nullement à celui du criminel type des chantres de la répression. Dans le box, il n'y a que des hommes, tous blancs, sans antécédents judiciaires et socialement intégrés. La gêne des politiques n'en est que plus grande. Quelques rares voix, essentiellement féminines, se sont néanmoins fait entendre pour dénoncer un procès du "patriarcat" ou de la "masculinité toxique" et demander l'insertion de la notion de consentement dans la définition légale du viol. Peut-être comprend-on mieux le manque d'indignation du monde politique au regard de l'extrême tolérance dont notre droit a longtemps fait preuve envers le viol entre époux. ». Il expliquait qu'il a fallu attendre 2010 pour notre droit supprime toute "présomption de consentement" entre époux.

Pour autant, insérer le notion de consentement dans la définition légale du viol peut poser beaucoup plus de problèmes juridiques qu'en résoudre, et en particulier en retournant la charge de la preuve contre la victime dont on fouillerait la vie privée alors que le procès devrait mettre en lumière la personnalité et les actes des seuls prévenus, pas des victimes.

La réflexion de Patrice Spinosi avait commencé par un constat inquiétant : « Le fait que des gens parfaitement ordinaires aient pu penser pouvoir avoir des relations sexuelles avec une femme manifestement endormie, à la seule invitation de son mari, laisse stupéfait sur l'état de notre société. ». D'où sa conclusion : « Espérons que cette affaire édifiante participe, par la crudité de son éclairage, à la dénonciation de l'emprise inacceptable que certains hommes continuent prétendre avoir sur leur femme. ».

La presse internationale était également nombreuse à suivre le procès, fascinée tant par la particularité des faits que par le courage de la victime. "Der Spiegel" (l'hebdomadaire allemand), par exemple, a refusé au début du procès d'appeler les violeurs "des monstres" car cela réduirait la portée de ce procès : « Il [est] bien plus inquiétant de devoir admettre que les violeurs sont tous ancrés dans un tissu social continu de misogynie banalisée. ».

Quant à la BBC, elle a nommé le 3 décembre 2024 Gisèle Pélicot "survivante de viols", parmi les 100 femmes importantes de 2024 ("100 Women" 2024), aux côtés de femmes comme Sharon Stone, Nadia Murad Basee Taha (Prix Nobel de la Paix 2018) ou encore Katalin Kariko (Prix Nobel de Médecine 2023). Elle a souligné le grand courage de la victime qui pouvait revendiquer l'anonymat et qui s'est ainsi exposée afin de faire évoluer les mentalités et changer la honte de camp.

 

Parmi les conséquences secondaires de tous les viols dont elle a été victime, Gisèle Pélicot n'a pas été contaminée par le VIH alors que l'un de ses violeurs était séropositif et l'a violée plusieurs fois (six fois) sans préservatif. Elle a donc eu de la "chance", si l'on peut dire, pour le sida, mais elle a été toutefois infectée de quatre maladies sexuellement transmissibles dont une infection au papillomavirus, elle était proche du coma parfois dans sa vie quotidienne à cause de la drogue absorbée, ce qui aurait pu provoquer des situations très graves, et une fois les viols révélés, elle a eu un terrible choc psychologique.

Pendant l'instruction et le procès, Gisèle Pélicot a pu profiter du soutien de ses trois enfants, dont une fille se demande toujours si elle a été ou pas la victime de son père (elle a sorti un livre le 6 avril 2022 chez Jean-Claude Lattès). Cela l'a confortée dans son choix de ne pas rester anonyme et d'être transparente afin de montrer toute la crudité criminelle de ses violeurs. On remarquera d'ailleurs que dans l'actualité judiciaire récente se sont entrechoquées deux affaires liées à la soumission chimique (l'autre concerne un humoriste bien connu).

Incontestablement, si une femme a fait avancer, en 2024, la cause non seulement des femmes mais des êtres humains dans leur ensemble, c'est bien Gisèle Pélicot. Au fond, son combat est pour le respect des personnes, leur consentement, leur confiance, leur intégrité physique et morale. C'est pour cela qu'il faut bien préciser, et tant pis pour certaines militantes féministes, que Gisèle Pélicot doit être remerciée de son courage non pas par les femmes, mais par tout le monde, les humains en général. La dignité humaine n'a pas de genre.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (19 décembre 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Gisèle Pélicot, femme de l'année 2024 ?
5 ans de prison dont 2 ferme pour Pierre Palmade.
40 ans de confusions dans l'Affaire Grégory.
Philippine : émotion nationale, récupérations politiques, dysfonctionnements de l'État ?
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40 réactions à cet article    


  • sylvain sylvain 19 décembre 13:53

    Devenir une star suite a une serie de viols sordides, ca a quelque chose de tres etrange. Je suppose qu’une partie du feminisme trouvera ca formidable, « la honte change de camp » . Peut etre ont elles raison.

    Mais voir cette femme se balader, lunette de soleil sur les yeux, tout sourire ou pas selon la prise de vue, donne juste un cote festival de cannes. Avec tout son exhibitionnisme, mais sur une base de viols reels, pas de jeu d’acteurs. Alors ou est la difference, puisque la societe du spectacle traite ces deux cas de la meme maniere ?? Personnellement, humainement, c’est surement tres different mais socialement ca en fait un equivalent puisque ce qui dit la chose sociale aujourd’hui, c’est le spectacle.


    • ZenZoe ZenZoe 19 décembre 14:05

      @sylvain
      Vous auriez préféré qu’elle rase les murs tout habillée en noir, un foulard sur la tête ? La honte doit changer de camp, c’était le but. Certains ne semblent toujours pas le comprendre.


    • Seth 19 décembre 16:31

      @ZenZoe

      Bien sûr que si qu’on le comprend mais j’ai été moi aussi étonné par cette mise en scène. Sans parler des changements de costume qui donnaient involontairement sans doute une image dérangeante et assez curieuse de tout cela.
      Ceci dit en approuvant les peines prononcées, mais on a toujours l’impression de la volonté de substituer le sociétal aux questions sociales et politiques profondes et puis un peu de scandale fait toujours recette.


    • sylvain sylvain 19 décembre 16:36

      @ZenZoe
      Comme je le dis « peut etre ont elles raison », je comprends cette histoire de honte. Ce qui me semble vraiment etrange, c’est le spectacle que ca cree.

      Je ne vais pas me repeter, mais devenir une sorte de star (et le traitement mediatique, la maniere de filmer, de presenter les choses y correpond tout a fait : dans la societe du spectacle genevieve pelicot est une star) pour s’etre fait violer me semble bizarre. Quand j’imagine ce que ca cree a un niveau plus ou moins conscient, dans la tete des gens, les effets pourraient etre tres eloignes de seulement « la honte change de camp ».


    • Eric F Eric F 19 décembre 16:50

      @sylvain & al.
      Une victime peut devenir emblématique d’une cause, et accéder ainsi à une forme renommée. Il peut y avoir surcompensation en passant de victime à héro.

      Le titre va jusqu’à parler de ’’femme de l’année’’, mais cela revient à assigner à la femme une place intrinsèque de victime, et en creux une place intrinsèque de prédateur à l’homme.


    • sylvain sylvain 19 décembre 17:05

      @Eric F
      Que cette femme soit « surcompensee » ne me derange pas. Si je devais le resumer le plus simplement possible c’est l’equation se faire violer=devenir une star ( et plus c’est sordide mieux c’est ) qui me semble douteuse


    • Seth 19 décembre 17:23

      @Eric F

      assigner à la femme une place intrinsèque de victime, et en creux une place intrinsèque de prédateur à l’homme.

      Mais cher ami il faut sortir ! C’est devenu une constante du néo-féminisme actuel : toute homme est violeur et toute femme est victime.

      Toute une presse avec son public propre rentrent dans ce principe de la misandrie qui est une nouvelle forme inégalitaire supposée égalitaire. Des journaux genre Médiapart cultivent cette pensée. Une femme faisant le même genre de connerie que des hommes ont fait pendant des siècles est défendable alors que les mecs, et à juste titre, ne l’ont jamais été. Parce qu’elle est femelle.

      Coffin est allée jusqu’à dire que pour qu’une femme soit féministe il fallait qu’elle soit lesbienne ! Pour sauter maman il faudra bientôt signer un contrat certifiant qu’elle était volontaire.

      Des frigides en puissance adorant la galanterie, on est loin de la liberté sexuelle des années 70, elle même cultivée à l’époque par des féministes. On en revient à l’époque victorienne.


    • Eric F Eric F 19 décembre 19:49

      @Seth
      En écrivant la phrase sur les rôles assignés de ’’victime’’ et ’’prédateur’’, croyez bien que j’avais en tête ce que vous développez, le titre de l’article pousse à la roue dans le sens du meetoo-isme et plus généralement du ’’minoritarisme’’ de rigueur dans la communication politico-médiatique.
      Le bandeau ’’breaking news’’ en bas de l’écran lors des actus était supposé donner des informations urgentes majeures, on y lit désormais des affaires judiciaires ressassées. 

      Le zèle que mettent les présentateurs télé masculins à surabonder dans ce sens avec un air contrit est d’une rare hypocrisie, ce milieu n’étant pas le plus irréprochable sur ces questions.


    • @sylvain
      Mais voir cette femme se balader, lunette de soleil sur les yeux, tout sourire ou pas selon la prise de vue, donne juste un cote festival de cannes.

      C’est exact, dans ces histoires médiatisées, politisées à donf il y a toujours un mauvais scénario.
      Surtout dans les histoires de cul,
      Qui se devrait être couverte par le silence et la discrétion.
      Maintenant cette dame se retrouve avec une pancarte sur le dos
      du genre Canal+ pour adulte .

      The Show Must Go On

      https://www.youtube.com/watch?v=t99KH0TR-J4
       


    • Eric F Eric F 20 décembre 09:25

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
      La discrétion effectivement, sur les affaires privées. La présente affaire est exceptionnelle par la nature et l’ampleur, le côté spectaculaire est ’’récupéré’’ comme emblématique d’une cause -en fait c’est carrément une affaire de proxénétisme extrêmement aggravé-.

      Mais regardons l’illustration de l’article où la victime figure a coté d’une Marianne dépoitraillée, ce genre de tenue est désormais quasi systématique chez les présentatrices télé, se répand chez les caissières de magasins, etc. comme si ’’l’émancipation’’ devait être provocatrice (dépénalisation du racolage) ...mais avec prohibition d’être tenté. Faire de l’anti-talibanisme est louable, mais un peu de retenue calmerait l’ambiance !


    • ZenZoe ZenZoe 19 décembre 14:01

      J’espère que cet article ne va pas donner lieu à des commentaires du genre ’’elle devait quand même se douter de quelque chose...’’.

      Et je ne trouve rien à redire à l’article. Quand c’est nul et outrancier, il faut le dire, quand c’est bon et mesuré, il faut le dire aussi.


      • Gégène Gégène 19 décembre 16:21

        @ZenZoe

        En même temps, comment aurait-elle pu s’en rendre compte s’il n’y avait aucun débordement ?


      • Seth 19 décembre 17:45

        @ZenZoe

        ’’elle devait quand même se douter de quelque chose...’’.

        Non mais les mecs auraient du s’en douter. Il y a une certaine différence de comportement entre une femme droguée et une autre qui joue un jeu érotique. Ou alors ils avaient tout à apprendre.


      • V_Parlier V_Parlier 20 décembre 20:05

        @ZenZoe
        Moi j’ai un commentaire sur : "Dans le box, il n’y a que des hommes, tous blancs, sans antécédents judiciaires et socialement intégrés. La gêne des politiques n’en est que plus grande." -> Moi je crois plutôt que le milieu politico-journalistique bien-pensant est content d’avoir trouvé un cas comme ça ! (Ils en trouvent environ un par an. Si les viols et meurtres commis par des OQTF et des multirécidivistes relâchés 10 fois étaient aussi rares, je pense que peu de personnes l’aurait remarqué). La palme de l’horreur dams ce domaine est cependant détenue par les angliches à Telford, où la police autorisait quasiment de fait les pakis à enlever des petites filles pour les faire violer en masse.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 décembre 14:28

        les violeurs étaient probablement peu ou prou gérontophiles ou nécrophiles. Ou les deux.


        • Seth 19 décembre 17:46

          @Francis, agnotologue

          C’est marrant, on a pensé la même chose. Mais ya des mecs qui baiseraient des taupinières.


        • @Seth & Francis
          Vous pensez si fort topus les 2 que j’y verrais presque de la pedophilie d’une maitresse d’école enfin certains disent un maitre ? allez savoir lesquels disent vai
          Sur un mineur qui l’est vraiment et pas isolé cette fois ...
          Cela doiis etre certainement mon esprit mal tourné parfois ^^
          Mais ce n’est pas ceci le plus grave , c’est la suite...
           
          Rendant cet enfant plus tard
          Errant depuis dans l’immaturité , totalement mégalomane, psychopathe, manipulateur, pervers, fourbe, calculateur, égoiste, menteur et détestant son pays préferant le bling bling d’ailleurs , accessopirement grand admirateur de Neron (vous comprendrez pour ceux ne l’ayant pas enncore compris) et du nespotisme
          embastilleur , massacrant les plus faibles et cirant les pompes des communautées les plus fortes ...
          ... j’en oubie encore dans la liste qui est tres tres longue je vais donc abreger
           
          Oui je sais... hélas ....n’en dites pas plus ...
           
          Dans certains cas le détournement de mineur peut faire souffrir tout un peuple .. crédule et désinformé , enfin c’est peut etre ce que raconterons dans certains livres des historiens plus tard, si ce pays existe toujours allez savoir ?
           
          Cette histoire est évidemment pure fiction qui en douterais d’ailleurs ?.
          Toute ressemblance avec un événement réel, un personnage, un groupe ou une entreprise, passés ou présents, serait fortuite et involontaire cela va de soi ^^


        • Léon 19 décembre 14:48

          Juste sous l’article, une pub pour un saloon de massage. C’est de très bon goût...


          • ETTORE ETTORE 19 décembre 15:28

            «  »«  »Le long procès des viols de Mazan«  »«  »"

            .........................

            Dites Rakoto, quand vous dites «  Les viols de Mazan » pouvez vous nous préciser si le maire de la commune violée, à porté plainte, pour le viol de sa Marianne locale, représentante républicaine de l’état ? 



            • lecoindubonsens lecoindubonsens 19 décembre 15:35

              une chose à bien voir : une cinquantaine de places de prisons, financées par nos impôts pendant de nombreuses années ... est-ce réellement la bonne solution ?

              personnellement, pas d’accord pour les payer !!!

              non bien sur parce que j’innocente les divers acteurs,

              mais de 2 choses l’une ...

              soit ils mettent physiquement en danger les citoyens que nous sommes, et alors ils faudrait les empêcher de nuire « à vie » (pourquoi seraient-ils moins dangereux dans 1 a 10 ans compte tenu des durée réelles de prison ?)

              soit ils ne constituent pas ce danger physique permanent (ce que je pense), et la prison n’est pas une peine adaptée (et bien trop chère pour le collectif).

              Comme déjà écrit par ailleurs, s’ils doivent être punis

              1. tapons au porte monnaie
              2. un peu de TIG (travaux d’intérêts generaux) car l’argent ne doit pas dispensé des peines

              • sylvain sylvain 19 décembre 16:39

                @lecoindubonsens
                Donc soit t’as une amende et un peu de TIG, soit on te colle une balle dans le front.
                C’est ose comme proposition


              • Eric F Eric F 19 décembre 16:56

                @lecoindubonsens
                Qu’entendez-vous par ’’empêcher de nuire à vie’’ ? Créer des camps de rétention à perpétuité avec travail obligatoire pour l’autofinancement du dispositif ?


              • Eric F Eric F 20 décembre 09:31

                @Astrolabe
                ou alors cela relève de l’esprit Charlie Hebdo poussant au taquet la provocation


              • lecoindubonsens lecoindubonsens 20 décembre 11:20

                @Eric F
                essayons d’être logique ...
                si un individu présente un réel danger pour l’intégrité physique des citoyens (style meurtre, attentat, ...), il me semble normal de l’empêcher de nuire avec la prison (mais effectivement, le pousser à produire quelque chose pour aider au financement serait une bonne chose)

                dans le cas contraire, la prison me semble inadaptée car trop chère pour le collectif et pas réellement utile (quel serait l’objectif ?). Mais naturellement punition pour les coupables sous les 2 formes indiquées : porte monnaie et TIG

                est-ce plus clair ?


              • Eric F Eric F 19 décembre 16:29

                Les peines sévères prononcées sont totalement justifiées, mais curieusement sur toutes les chaines, le titre était ’’les enfants déçus des peines insuffisantes’’, à croire qu’ils ont une rédaction unique.

                Je suppose que des dommages et intérêts seront également exigés, et pour ce qui est des peines, une partie devrait être effectuée en travaux d’intérêt général (en tenue orange comme aux USA).


                • Seth 19 décembre 16:33

                  @Eric F

                  Des dommages-intérêts payés par qui ? Les pauvres cons qui ont joué ce jeu ou le mari ?


                • Eric F Eric F 19 décembre 16:41

                  @Seth
                  Versé par l’ensemble des coupables, à la victime ou aux associations de défense. Pour ce qui est du mari dont la culpabilité est la pire, sa part sur les biens du ménage pourrait lui être soustraite (je ne sais pas si cette disposition est prévue dans la législation).


                • Seth 19 décembre 17:26

                  @Eric F

                  Les bien du ménage en cas de mariage sous la communauté des biens ?


                • V_Parlier V_Parlier 20 décembre 19:28

                  @Eric F
                  "et les autres co-accusés entre trois et treize ans de prison (au lieu de huit à dix-huit ans dans les réquisitions). Il n’y a pas une peine identique. Beaucoup contestent la faiblesse des peines.".
                  Ben je pense un peu comme eux, mais si on compare à ce que les violeurs récoltent habituellement en France, ça peut sembler sévère à certains.


                • ETTORE ETTORE 19 décembre 21:09

                  Nous vivons une époque joyeuse à plus d’un titre...

                  On nous expose à grands coups de reins médiatiques, des faits de viols sous anesthésie ( la femme), l’homme lui étant plutôt soumis à la pastille bleue...

                  On nous étale une mise en cène de testicules bleues sur un plateau, sans nous dire si celui qui en fait So Cicéron-d étalage, est dans un état proche de l’« homme » des neiges colombiennes« , mon colon,...

                  On se fait des gorges chaudes du  »il en est ou pas ?«  ; et du » Mais qui entre donc dans l’autre ? « sur notre gouvernance....Au VOICI que je te CLOSE-r

                  Et sur tout cela, nous avons les entrées de moustaches à jupes, en école, pour orienter, non pas en intélec-tualisation de l’être, mais en choix de divergence de

                   » genre « ... » Tu n’est pas ce que tu crois, laisse moi te dire...et surtout, laisse toi faire "

                  Alors je ne sais pas, si ce pays, est à la pine, ce que la joie de vivre, est au La pin...

                  Mais ils semblerait, que cette orientation de société, ne dépasse guerre, la fixation des bretelles, même pour ceux qui y accrochent leur bas....Filés !


                  • microf 19 décembre 21:51

                    Cela dépasse l´entendement, quelle horreur, la société occidentale est profondément malade.


                    • Eric F Eric F 20 décembre 09:34

                      @microf
                      Des dérives similaires existent certainement dans d’autres civilisations, seule la société occidentale les met au grand jour.


                    • V_Parlier V_Parlier 20 décembre 19:31

                      @Eric F
                      Mais parfois elle les met au grand jour pour les promouvoir. Bien sûr ici ce ne sera pas le cas, car ça ne sonnerait pas « féministe », simplement.


                    • rogal 20 décembre 07:44

                      Que nous réserve 2025 ?


                      • Hector Hector 20 décembre 11:56

                        Il parait évident qu’il faudrait racler jusqu’à l’os pour supprimer cette tumeur maligne politicienne qui pourrit lentement depuis 50 ans la vie des Français.
                        Mais qui le fera ?
                        Le siège est vide et la solution ne pourra venir que de l’extérieur.
                        Une troisième guerre mondiale se dessine lentement mais sûrement avec son lot de malheurs mais aussi de solutions.
                        La question est de savoir qui prendra la responsabilité du démarrage du conflit.
                        La gesticulation des pays riches se borne à une provocation tendant à pousser l’autre à la faute par l’intermédiaire de pays tiers, tout en gardant une attitude de martyr.
                        En attendant chacun place ses pions du mieux possible.
                        Mais la guerre me semble inéluctable et l’inclusion et le besoin systématique de migrants africains ou autres dans l’ensemble des pays ne vise, à mon avis, ni le besoin de mains-d’œuvre, ni un renouveau démographique dont on nous bassine à propos des retraites, mais la nécessité d’étoffer nos capacité de réponse en cas de conflit et c’est certainement la raison pour laquelle nous n’importons que des hommes jeunes facilement malléables. 
                        L’islam n’est encore que l’idiot utile des grandes nations et peu importe qu’il fasse des ravages dans les populations accueillantes.
                        Les guerres ont toujours un caractère démographique.


                        • Hector Hector 20 décembre 12:15

                          A la relecture, je m’aperçois que mon post ne semble avoir avec l’article que peu de rapport.
                          Il serait peut-être mieux à sa place ailleurs mais, en y réfléchissant bien, cette chasse à l’homme du blanc hétéro occidental, bien que je ne conteste pas le caractère déficient d’un pélicot et sa suite qui ont mérité amplement leurs sanctions, me semble procéder d’une manipulation, non pas en vue d’un grand remplacement mais d’une adjonction de population au détriment de celle de souche que l’on force par différents moyens, plus ou moins coercitifs, à accepter ce changement.
                          La question est : Pourquoi ? 


                          • ETTORE ETTORE 20 décembre 12:30

                            Hector@

                            Soit, mais je ne suis pas du tout certain, que cette jeune immigration, soit partie prenante, pour être malléable, et corvéable, à des vues de défense du territoire.

                            Ce serait prendre le risque de rendre opérationnelle, une véritable « Cinquième Colonne » au sein de nos armées.

                            La vue première, que ce soit celle de la migration Africaine, ou Islamiste, serait de passer des accords d’aide à l’effondrement du pays, et d’en retirer des avantages qui placerait cette nouvelle diaspora, en position de gérant, adoubé, du futur état sous tutelle.

                            La grande Muette, n’est pas très prolixe, vis à vis des problèmes, qui rongent son intégrité, vis à vis de sa charge à défendre la Nation.

                            Mais ils sont récurrents, fréquents, et autres que celle de la belle image de cohésion que, cette armée qui défile le 14 Juillet, veut faire croire, sous les yeux possesseurs du Tribun, sous tribune, Bleu, Blanc Rouge ! 

                            Le risque est réel, présent,et déjà agissant !


                            • Hector Hector 20 décembre 18:22

                              @ETTORE
                              Vous avez tout à fait raison, le risque actuellement est même plus que présent.
                              Mais vous raisonnez en temps de paix.
                              Si un conflit éclate, nous serons tous au même niveau, eux comme nous et ils seront contraint d’y participer.
                              Cette cinquième colonne n’aura aucune raison d’exister.
                              Néanmoins toutes les guerres se terminent un jour et c’est à ce moment là qu’il faudra être vigilant.
                              Malheureusement nous n’en pouvons prévoir ni le début, ni la fin, ni le résultat, ni qui aura le dernier mot.
                              La guerre des genres a déjà commencé, la guerre des sexes aussi, il reste la guerre des nations et les guerres de religion.
                              La guerre économique est une fiction.
                              Après...


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