Hold-up sur la Justice !
Quelles sont les vraies valeurs fondamentales de la France d’aujourd’hui ?
La liberté individuelle ! La liberté d’expression ! La propriété !
Non ! La valeur financière est la seule valeur qui importe et qui compte pour la France, et envers laquelle pas même les hommes et femmes politiques ou les fonctionnaires ne peuvent faire de transgression, sous peine de véritables poursuites, comme dans l’affaire Christine Lagarde voir dans certains cas, de réelles condamnations, comme dans l’affaire Jérôme Cahuzac.
Puiser dans les caisses de l’État est un détournement de fonds public qui vaudra au malhonnête de s’attirer les foudres de l’administration.
Dissimuler son argent au fisc est une fraude fiscale qui vaudra à l’indélicat de s’attirer les foudres de l’administration fiscale qui engagera des poursuites pénales.
À chaque délit financier, son gendarme !
Mais, curieusement, aucun « gendarme » pour combattre l’arbitraire ou la voie de fait.
Les nombreuses affaires politico-financières ne me détromperont pas, la seule valeur avec laquelle il ne faut pas plaisanter, en France, est bien la valeur financière, c’est la seule qui fait bouger l’institution judiciaire contre un élu ou un gouvernant, plus par démagogie étatique moralisatrice que par dogmatisme étatique vertueux. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, plus nos hommes et femmes politiques affirment, non sans forces et convictions, que ces temps sont révolus, et même après avoir voté des lois d’amnisties et de prescriptions, plus les affaires de ce type s’accumulent. Il n’y a jamais eu autant d’affaires politico-financières que sous la 5e République.
Et, en considérant les rares condamnations prononcées, si ce n’est pour l’exemple, c’est manifestement une grande perte de temps et d’argent du contribuable dilapidé pour un piètre résultat.
Pauvre France ! Condamné à vivre de sa gloire passée. Incapable de sortir du marasme économique désastreux dans lequel nous ont plongés les quatre derniers Présidents de la République. Incapable de combattre efficacement le chômage. Incapable d’assurer un logement décent à ses citoyens. Débordé sur le front de l’immigration. Mais on ne plaisante pas avec les deniers de l’État, il faut ce qu’il faut, sauver l’intégrité d’une Justice déplorable par des procédures judiciaires menées contre des fraudeurs de la République, pour faire croire, de façon générale, que la France est toujours un État de droit fort et respecté. Et par ces faits biaisés, la populace restera dans une apathie satisfaite de son sort, car d’évidence, si la Justice est passée, la Démocratie est sauvée !
Par opposition, que des agents de l’État violent arbitrairement et illégalement votre droit à la liberté individuelle, votre droit à la liberté d’expression, votre droit à la propriété, et même ces trois droits fondamentaux édictés réunis, ils ne courent aucun risque de poursuite par les représentants de l’État judiciaire, et encore moins de condamnation. Ils seront même âprement défendus par ce même État devant toutes les juridictions que la victime saisira contre ces indélicats qui détournent à leur intention, non pas des finances publiques, crime suprême à ne pas commettre dans le pays des droits de l’homme, mais le pouvoir que leur a confié la République.
Tous les crimes judiciaires commis dans un prétoire de justice resteront dans ce prétoire de justice ! La chancellerie y veillera activement et les médias s’autocensureront d’office, préservant ainsi la dignité perdue de la France. Omerta nationale oblige !
Seule la victime de ces violations s'efforcera de faire savoir ce qu’elle a subit, et tentera d’y remédier en faisant prendre conscience au reste de la population de ce pays que sa Justice est corrompue et constamment bafouée par ceux-là mêmes qui ont été missionnés pour la rendre à la victime, pas pour la faire au gré du résultat qui arrange les autorités.
Comme elle se doit, la Justice doit être impartiale et équitable, mais avant tout, elle se doit aussi d’être juste. Or une Justice qui condamne la victime d’un fait causé par l’homme à indemniser pécuniairement celui ou ceux qui ont commis des faits préjudiciables ou criminels ne mérite plus d’être nommée « la Justice ». Parodie de justice serait plus appropriée.
Certes de tout temps, la Justice fut instrumentalisée pour disculper des notables coupables de délits et condamner de simples citoyens innocents, mais si autrefois l’ignorance du peuple pouvait permettre cet état de fait, aujourd’hui, rien ne devrait le justifier, l’instruction et l’information étant de rigueur. Et pourtant, une affaire de notable chasse l’autre, et à quelques rares exceptions près, toujours les mêmes verdicts pour clore les affaires impliquant des notables ; « classements sans suite, non-lieux ou relaxes ».
Toutes les valeurs fondamentales défendues par les nombreux textes des droits de l’homme peuvent être violées indéfiniment par ces mêmes individus censés faire respecter la Loi et lesdits textes de droits fondamentaux pour lesquels beaucoup trop de nos ancêtres ont donné leurs vies en 1789, bien inutilement puisqu’ils ne sont pas plus respectés que cela aujourd’hui.
Pitoyable France ! Dépêche-toi de retrouver ta dignité, si tu ne veux pas finir comme la Grèce, ou pire, comme la Yougoslavie, car lorsque le peuple aura de nouveau faim et qu’il sera las des injustices, plus rien ne l’arrêtera.
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