Hollande, le condescendant
Pathétique, le président français, dans son petit costume étriqué, qui tente d’éteindre la rage de dents que Madame Trierweiler a déclenchée dans le peuple de France.
Il veut faire une mise au point, que le bon peuple de France et de Navarre le sache, il est près de lui, sa vie c’est lui, son engagement c’est lui, il le respecte, l’aime, d’ailleurs n’est-ce pas par pur amour qu’il lui demande, depuis des mois, de se serrer encore et encore la ceinture, soucieux du diabète, de l’hypertension, du cholestérol qui pourrait frapper ce bon peuple s’il le laissait continuer à se goberger, dans la gabegie et la luxure, dans le stupre et la fornication, toutes ces choses superflues que seul un député ou un sénateur a le droit, le devoir et bien évidemment le courage d’affronter. Car le peuple les voit, bien, il les voit même de plus en plus, ces « gens de la haute » droits, honnêtes et courageux ; il voit telle ancienne ministre qui « recherche désespérément le sponsor de sa fille » parmi la petite douzaine de montures qu’elle avait dans son Haras, tel ancien secrétaire d’état qui a « une phobie des actes administratifs » au point de ne pas déclarer ses impôts et ne pas payer son loyer, tel ancien ministre les menottes aux poignets emmené par une police new-yorkaise sous les feux de centaines de projecteurs, tel ancien ministre qui les yeux dans les yeux jure n’avoir pas de compte à l’étranger, enfin pas vraiment, disons pas un gros, tel ministre de l’intérieur devenu 1er ministre qui transforme la chasse au nègre insolent en priorité nationale et personnelle, tel député adorateur des pieds et suceur de doigts, tel ancien ministre « poissé » à Marrakech pour actes pédophiles, tel ancien président qui trimbale tant de casseroles qu’on peut se demander s’il ne ferait pas mieux de se convertir en quincailler plutôt que de tenter de redevenir président, etc, etc, etc, ….. (Nota : je n’ai mis que 3 « etc », n’ayant pas la liste nominative des députés et sénateurs ni celle des anciens ministres et secrétaires d’état).
La formule « tous pourris » est d’une brûlante actualité, elle reflète le « stade suprême » qu’a atteint la République française, une vulgaire république bananière dirigée par des gens corrompus, pervers et autistes. Corrompus et pervers, les exemples ci-avant suffisent à prouver ces deux qualificatifs, en ce qui concerne le terme autiste, c’est un mal nettement plus grave : au même titre qu’on a pu dire que « le gauchisme est la maladie infantile du communiste », nous pouvons affirmer que « l’autisme est la maladie sénile de la démocratie ». En effet, nous élisons des gens dont la priorité va être de durer, de perdurer, à tout prix, faisant toutes concessions, toutes compromissions, reniant leur parole, leurs engagements, et créant des lois pour qu’ils puissent vivre bien, rester en fonction et agir en toute impunité ! Il suffit de voir comment a évolué la loi définissant la possibilité de se présenter à la fonction de président de la République. Nous parlons d’élection directe par le peuple ? Que nenni ! Le candidat doit être adoubé par un nombre conséquent d’élus de la république, la porte d’entrée est entrouverte, réservée aux « candidats du système » comme on dit dans certain milieu. La loi aurait pu imposer, comme pour entrer dans la fonction publique, que le candidat soit obligé de passer un certain nombre de tests psychotechniques, qu’une enquête de moralité soit menée … Là encore, NIET ! Le candidat président est au-dessus des lois, et c’est normal puisqu’il est choisi par des élus, disons plus clairement qu’il est « de chez eux » (de la maison comme on dit à la CIA). Un tel schéma entraine une forme de distanciation de la réalité, tant chez les sénateurs que les députés, ministres et autres désormais élus et privilégiés à vie puisque lorsque, malencontreusement, un élu se prend les pieds dans le tapis, il est aussitôt recasé soit dans le système soit en lisière. Il faut reconnaitre que les postes de type placard doré ne manquent pas en France, on les crée même à l’envie.
Petit à petit ces gens, disons ces élus, s’éloignent de la « vraie vie » pour vivre dans une bulle d’où ils croient comprendre « les difficultés des français » qu’ils disent connaitre, et s’expriment à force de « moi je dis, moi je pense, moi je, moi je, moi je… ». Un discours limité, des expressions tellement révélatrices de ce symptôme d’autisme collectif, et des actes qui au quotidien viennent contredire leur discours, viennent prouver qu’ils sont déconnectés totalement de la réalité, des paroles qui font que bientôt certains d’entre eux auront de plus en plus de difficulté à se promener dans les rues sans prendre le risque de se ramasser une paire de mandales, une insulte, en provenance de ces gens du peuple qu’on ne peut pas insulter impunément. Et dans l’insulte j’en reviens à cette affaire de « sans-dents », elle aussi révélatrice de cet autisme hautain !
Ainsi le président de la République appelle le peuple « les sans-dents » ; l’expression est osé, elle peut surprendre venant d’une personne qui se déclare socialiste, mais quand on voit de nos jours qui est socialiste, elle n’en est que plus plausible. D’abord celui qui sert actuellement de président est un adepte des petites phrases assassines, de l’humour sadique, du sarcasme, il est donc tout à fait logique qu’il s’essaye aussi, en cercle fermé, à des jeux de mots laids. Inutile de lui demander de venir nous jurer « les yeux dans les yeux » qu’il n’a jamais employé cette expression, la méthode a déjà fait ses preuves avec le ci-devant Cahuzac, et puis quand on voit comment fonctionne le système : le Roi a fait son mot, la cour opine et ricane bêtement, le peuple ne sait pas.
Soudain c’est le drame, une courtisane, bafouée, dévoile les secrets d’alcôve, pas ceux liés aux prestations présidentielles, externalisées rue du Cirque, non, ceux des petits mots et petits gestes quotidiens, de la viande sous cellophane, de la famille Massonneau « qu’est pas jojo », de la bonne bouffe et de la populace ! L’affaire fait grand bruit, une communauté « Facebook » est créée, en 48 heures elle dépasse les 20.000 membres, en 6 jours elle atteint les 45.000 membres, rien ne sera plus comme avant. L’appareil d’Etat est mobilisé, on ressort le vieil ami et ministre, Le Foll, pour déclarer que l’homme n’a pas pu dire cela, on ressort la vieille délaissée redevenue ministre après la mise à l’écart de la favorite qui déclare haut et fort que c’est ridicule, pur bien montrer que les quotas sont respectés on sort la beurette de service qui vient nous citer Desproges pour faire croire qu’elle a lu (et compris) Sartre, et puis l’indispensable immigré naturalisé qui du haut de ses quelques décimètres et sa rhétorique de Caudillo prend des accents mussoliniens et déclare en italien que la peste brune c’est pas lui c’est la blonde, qu’elle pourrait venir et mordre les sans-dents.
Ridicules, et pitoyables, ces socialistes mériteraient de devenir membres d’honneur de l’UMP, « venez chez nous, on a les mêmes !!! ». Cette classe dirigeante est à virer, et comme disaient nos ancêtres sans dents et sans culottes « les aristocrates à la lanterne ».
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