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Accueil du site > Actualités > Société > Horreur, la drogue ! Vraiment... ?

Horreur, la drogue ! Vraiment... ?

Un bataillon de l’armée guatémaltèque vient de reconquérir Pavon. Pavon est un pénitencier à « haute sécurité » dont les détenus avaient pris le contrôle, il y a neuf ans, et qui était devenu depuis le siège social bien défendu d’où l’on importait et distribuait la drogue dans tout le pays, au su et au vu de tout le monde. Un pénitencier pendant neuf ans aux mains de criminels ! Surréaliste.

Reprendre le contrôle de Pavon n’était pas chose simple. Les occupants étaient riches, ils étaient armés et ils jouissaient de puissantes protections. Il a fallu neuf ans. Maintenant, c’est chose faite. Les militaires ont donné l’assaut et reconquis Pavon, au prix de quelques pertes. Les chefs du gang sont morts les armes à la main, bravement, en héros pour les jeunes mafieux qui ne demandent qu’à les imiter.

Ces gens étaient des bandits dangereux. Dangereux pour ceux qui les ont attaqués, certes. Dangereux les uns pour les autres, quand ils se disputaient les dépouilles du trafic de la drogue, sans aucun doute. Dangereux pour l’ordre public qu’ils bafouaient impunément, évidemment. Mais étaient-ils dangereux pour qui que ce soit qui ne voulait pas s’interposer entre eux et leur profit ?

Bien sûr, ils l’étaient, comme est dangereuse toute personne armée qui ne respecte pas la loi, mais pas plus... Ils l’étaient beaucoup moins que les « mareros », les gangs de rue qui pratiquent l’extorsion au Guatemala, au Honduras et au Salvador, qui terrorisent les petits commerçants, agressent les passants, envahissent les domiciles, tuent au hasard ou par simple plaisir. La bande de Pavon était dangereuse, mais elle n’était pas le premier péril pour la population guatémaltèque.

Le premier péril, dans les pays d’Amérique centrale, c’est le crime au quotidien, le crime dans le désordre pour des profits ridicules, la violence gratuite ou insensée qui tue douze personnes par jour dans la seule ville de San Salvador. Qui s’occupe du premier péril, qui est le crime au quotidien ? On ne s’occupe pas du premier péril, parce que, bien sûr, il faut régler le problème de la drogue. La drogue est prioritaire. Qui en a décidé ainsi ? Pourquoi en a-t-on décidé ainsi ?

Le monde - Etats-Unis en tête - a décidé que la drogue était une terrible menace. Une menace assez grave pour qu’on y consacre la plus grande part des ressources des corps policiers du monde entier, pendant que d’autres crimes prolifèrent dont les victimes, elles, ne sont pas consentantes. Pourquoi cette aberration ? Qu’est-ce que la drogue a de particulier ?

Le propre de la drogue, c’est qu’elle crée un désir violent, irrésistible, insatiable, une assuétude ­ un marché totalement captif - et que, simultanément, elle ne coûte presque rien. Rien n’est donc plus profitable que la drogue La drogue, au palier des plantations de coca et de pavot, ne coûte presque rien. Celui qui la cultive, en Bolivie, en Afghanistan ou en Birmanie, n’en tire qu’un profit ridicule. Tout l’argent que procure la drogue est fait entre le moment où la nature a déjà fait sa part et le moment où le drogué pourra enfin l’obtenir. Tout le profit est dans le transit

Qui fait ce profit ? Une chaîne de distribution qui va du transporteur local au transporteur international (mule), à l’importateur, aux grossistes, aux distributeurs, aux petits revendeurs. Tous ces gens se partageront — très inéquitablement — environ 700 milliards de dollars par année. Le plus clair de cet argent reste aux mains de l’importateur et de grossistes : le « crime organisé ». Une partie significative de cet argent est ensuite distribuée aux politiciens, pour que la drogue demeure illégale, et aux corps policiers et militaires dont on achète la complaisance. Les autres intervenants n’en sortent que des broutilles.

Ceux qui y gagnent y gagnent beaucoup. Ils ont le pouvoir ou sont très près du pouvoir. Le but de la guerre à la drogue est-il donc vraiment que les drogués ne se droguent plus, ou ne veut-on pas plutôt qu’ils refilent 700 milliards de dollars par année à qui de droit ? « À qui de droit » étant des politiciens véreux, des policiers corrompus et autres bandits de toutes sortes ?

Rien n’est sûr, mais bien des indices laissent rêveurs. Khun Sa, le roi du Triangle d’Or, aujourd’hui à sa retraite, mais alors le plus important producteur d’opium du monde, a publiquement offert en 1989, au gouvernement des Etats-Unis, de lui vendre sur pied toute sa récolte de pavot, libre a celui-ci de la détruire s’il le voulait. Il l’offrait au prix que lui-même en retirait, avant que ne commencent le transit et les prises de profit : même pas 5 % du prix de cette drogue sur les trottoirs de New York. Cette offre a été rejetée, bien sûr.

Pourquoi a-t-on rejeté cette offre ? Si le but de la guerre à la drogue était vraiment d’empêcher les drogués de consommer, ne l’aurait-on pas acceptée ? Veut-on vraiment que cesse le trafic de la drogue ? Rien n’est moins sûr.

La guerre à la drogue est évidemment une entreprise rentable pour ceux qui en profitent, mais elle offre aussi d’autres avantages. D’abord, elle canalise les pulsions criminelles. Ce qui est d’une grande utilité, car le crime a un brillant avenir. Pour des milliards d’humains qui n’ont AUCUNE autre façon de se sortir de la misère, vivre du crime semble la seule solution. On ne devra pas s’étonner si de plus en plus de gens prennent cette voie. L’effroyable inégalité qui prévaut dans le monde ne peut que ramener une grande partie du monde au désordre et faire le lit d’une criminalité qui s’installera partout.

Le crime devient pour beaucoup une dernière chance, une lueur d’espoir. Le crime pour survivre, mais aussi, pour les doués et les ambitieux de pays pauvres qui n’ont pas joui de bonnes conditions de départ, le dernier chemin qui leur soit ouvert vers le pouvoir et la richesse. Or, il y a crimes... et crimes. Vendre une poudre blanche ou brune à qui en veut n’est pas la même chose que d’arraisonner un paquebot et de massacrer les passagers pour les dépouiller, ou de prendre des enfants en otages et de jeter les corps aux ordures quand on a touché la rançon.

Quand le crime est là pour rester, il n’est pas sans intérêt qu’il existe des crimes plus rentables que les crimes crapuleux. En luttant contre le trafic de drogues, on en assure la rentabilité. Quiconque veut vivre en marge de la loi serait bien bête de se livrer à quelque autre crime que le trafic de la drogue, car c’est de ce trafic, en prenant certains risques et en étant intelligent, qu’il obtiendra le plus pour ses efforts.

Si on exclut les fraudes informatiques, qui attirent une tout autre « clientèle » et ne suscitent pas non plus la même aversion que la prostitution des enfants, il ne reste que les marginaux, les pervers et les imbéciles pour préférer les crimes de violence traditionnelle au commerce de la drogue. On simplifie le maintien de l’ordre public. Ce serait un jour faste, au Guatemala et ailleurs, si tous les «  mareros » cessaient leurs autres exactions et se limitaient au trafic de la drogue. Espoir irréalisable, bien sûr, ils n’ont pas le talent et le marché n’est pas là. Mais il faut comprendre que le commerce de la drogue n’est PAS le pire des crimes... et que, quand on lutte contre ce commerce, il n’est pas nécessaire de réussir pour avoir fait œuvre pie.

Le trafic de la drogue est dur. Il sépare donc les petits criminels des grands. Ceux qui y réussissent sont l’aristocratie du crime. La crème de ceux qui veulent vivre en marge de la loi. En rendant si attrayant le trafic de la drogue, on canalise la criminalité vers la transgression de cette prohibition et l’on s’assure que la plus grande part de la violence aura lieu entre les criminels eux-mêmes, et non entre un criminel et une victime innocente.

Autre avantage non négligeable, la rentabilité du trafic de drogues en fait un rite de passage et un passage obligé pour quiconque n’accepte pas sa pauvreté et l’ordre établi. Toute société qui veut évoluer et survivre doit accepter au sein de sa classe dirigeante les meilleurs de ses plébéiens et de ses déshérités ; c’est ce qu’on appelle l’adjonction des compétences. Quand le crime devient une voie vers le succès, il produit aussi ses gagnants, ses candidats à la respectabilité, comme la contrebande du rhum a produit ses milliardaires.

Est-ce par inadvertance qu’on a laissé ainsi le trafic de drogue comme une brèche, dans les défenses qui protègent le système de l’accès des péquenots à la richesse ? N’est-ce pas plutôt pour que s’y engouffrent tous ceux qui, autrement, pourraient prendre la muraille d’assaut ? Et, si on fait tout pour rendre le passage difficile, c’est évidemment pour faire monter les prix de la drogue, mais n’est-ce pas aussi pour que l’épreuve d’en faire le trafic ait valeur de test et que ceux qui complètent le parcours du guerrier soient peu nombreux, mais admis alors sans ambages dans le cercle des gagnants ?

Le vrai but occulte de la guerre à la drogue n’est-il pas d’offrir une voie vers la richesse à ceux qui, ayant l’intelligence et l’audace et n’ayant pas d’autres façon de s’en sortir, auraient pu en d’autres temps faire des révolutions ? Pourquoi faire une révolution si, éduqué dès l’enfance à un pur égoïsme par un système qui est la négation de toutes les valeurs, on peut si bien tirer son épingle du jeu et vivre bien peinard en ce monde, en faisant le fric que procure le trafic de la drogue ? Beaucoup de ceux qui, à une autre époque, auraient contesté le système social pour satisfaire une volonté de puissance personnelle, sont aujourd’hui récupérés par le trafic de la drogue. Neutralisés.

700 milliards de dollars de profit, un espoir pour ceux qui n’en ont pas d’autres... et l’émasculation des contestataires vraiment dangereux. Trois « bonnes » raisons de mener la guerre à la drogue. Il serait bien naïf d’en chercher une autre, comme de penser que cette guerre cessera sans qu’une large prise de conscience n’y mette fin. Est-on même sûr, d’ailleurs, qu’il serait opportun qu’elle cesse avant que l’on n’ait apporté un peu plus de justice en ce monde et donc une vraie solution à l’essor de la criminalité ?

Pierre JC Allard


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34 réactions à cet article    


  • Ceri Ceri 14 avril 2008 11:14

    oui et comme vous le dites, les pouvoirs publics sont d’une rare complaisance avec les producteurs de drogue. Par exemple en Afghanistant qui produit 90% de l’opium mondial, l’ONU a dit depuis 2 ans aux paysans qu’ils pouvaient cultiver le pavot, parce qu’on ne les en empecherait pas.

    ET après ils s’étonnent que le prix du gramme d’héro soit passé à 25 euros contre 80 avant l’invasion US.


    • Gazi BORAT 14 avril 2008 12:40

      "le prix du gramme d’héro soit passé à 25 euros contre 80 avant l’invasion US.."

      C’est aussi au plus fort d’une autre invasion US (celle du Vietnam) que les prix de l’héroïne en Europe avaient été les plus bas..

      Qu’en penser ?

      gAZi bORAt


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2008 00:39

      @ Ceri & Borat, Pas facile de régulariser un marché UNIQUEMENT par l’offre et la demande... Ils font pour le mieux.

       PJCA


    • tvargentine.com lerma 14 avril 2008 11:51

      Pourquoi rechercher toutes ces réthoriques pour justifier que vous aimez fumer ou prendre de la drogue

      La drogue est dangereuse pour les personnes et financent le terrorisme ,mais c’est vrai qu’un consommateur de drogue ne peut pas comprendre ce discours

       

       


      • Zalka Zalka 14 avril 2008 13:33

        Non, mais Lerma, vous en êtes vraiment au point où vous répétez mot à mot la propagande la plus stupide ? Les talibans finançaient le terrorrisme, mais ils pourchassaient aussi les cultivateurs de pavots. De mon point de vue, ce "bien" est ridicule comparé au mal que les talibans représentent, mais une chose est sûre : l’héro ne finance pas le terrorrisme.

        Vous voulez d’autres exemples ? En Colombie : la coke a commencé par financer les deux camps. Puis la guerre a continué uniquement pour protéger les part de marché de la drogue de ces deux camps. Eh oui, les farcs n’ont jamais eu le monopole de la coke. Escobar n’a jamais été le pote des cocos.

        Le Maroc et le cannabis ? Mais ce sont des gros pontes qui font le trafic, pas les islamistes.

         

        D’une manière générale, les drogues sont une mannes pour les mafias, pas pour le terrorrisme. S’il arrive ponctuellement que les deux soient liés, ce n’est pas une généralité. La drogue ne finance pas le terrorrisme, mais ne fait que remplir les poches de trafiquants.


      • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 14 avril 2008 17:50

        "une chose est sûre : l’héro ne finance pas le terrorrisme." ???!!! ???¿¿¿¿ !!!!¡¡¡¡¡ ????

        C’est d’abord à ça qu’elle sert ! Les combatants talibans, comme la quasi-totalité des "terroristes" sont des mercenaires. Il faut bien trouver quelque chose pour les payer.

        Souvenez-vous d’un certain colonel North et du scandale du financement des Contras. Ce n’était que la partie immergée d’un glaçon détaché de l’Iceberg.

        Le trafic de drogue sert à financer tous les coups fumeux de la planète.

        Sinon, et je suis bien d’accord sur ce point avec Pierre JC Allard, il y a bien longtemps que sa vente serait légalisée.

         


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2008 00:30

        @ Julien Larsen. Si vous proposez une article sur le vaporisator, comptez sur mon vote !

         

        Pierre JC Allard

        P.S : Je ne comprend pas pourquoi vous répondez à Lerma


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2008 00:36

        @ Renaus delaporte : Attention à la dérive. L’argent de la drogue peut finncncer le terrorisme ou n’importe quoi, mais financer le terrorisme n’est pas sa raison d’être. Si vous mettez fin au terrorisme, vous n’arretez pas le commerce de la drogue... c’est une problématique plus large.

         PJCA


      • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 15 avril 2008 20:19

        Ouiche. J’aurais dû écrire "c’est aussi à cela qu’elle sert."

         


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 16 avril 2008 23:44

        @ hihihi : A) Lerma. Si vous faites une analyse textuelle - il y a des logiciels pour ça - vous verrez que les textes "Lerma" ne peuvent pas avoir été écrits par une seule personne.. Vous avez donc affaire à un collectif d"agents provocateurs qui ne lisent qu’un échantillon des réponses et seuement celles de certains rédacteurs jugés "borderline". Ça ne me dérange pas, sauf qu’il ya parfois une dizaine d’interventions en début de fil qui sont détournées du sujet et qui parfois donnent le ton et font déraper tout la suite des commentaires. Donc, pas sur mes articles. Si Lerma veut me dire quelque chose, qu’il m’envoie un mail.

        B) Pour toutes le prohibitions, ma position est claire : je n’accepte pas d’autre limite à ma liberté que la liberté des autres et si l’État introduit des "crimes" dont les "victimes" sont majeures, saines d’esprit et consentantes je tenterai de le circonvenir.

         

        PJCA


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 18 avril 2008 00:15

        @hihihi. Vos commentaires ne me paraissent pas déplacés. Quant àl’intervention de l’État, dans le contrôle d e la consommation de drogues, j’’ai un texte la dessus quii a été publié sur AV, l’an passé ..

         

        PJCA


      • Lisa SION 2 Lisa SION 14 avril 2008 12:47

        L’effroyable inégalité qui prévaut dans le monde ne peut que ramener une grande partie du monde au désordre et faire le lit d’une criminalité qui s’installera partout...avez vous écrit.

        C’est ça qui est révélateur. En cherchant la croissance à tout prix, nos autorités renforcent les inégalités, élargissent le fossé qui sépare les pauvres spectateurs, des riches bling bling du paf, et donc accélèrent toutes les tentations. Mais, nos armées vont s’organiser pour renforcer la défense dans le Pacifique depuis l’affaire du Ponant. 

        Magnifique, n’est ce pas ! Pourtant, sous cette bannière rassurante, il n’est pas inutle de savoir qu’un citoyen français a pu faire son service en Israel et revenir avec x kilos de hashich dans ses bagages. L’armée est le meilleur moyen de franchir toutes les frontières avec le feu vert et sans aiucun contrôle. 


        • gecko gecko 14 avril 2008 15:45

          « qu’un citoyen français a pu faire son service en Israel et revenir avec x kilos de hashich dans ses bagages. » Ca reste quand même une part minime de l’importation de drogues.


        • Lisa SION 2 Lisa SION 14 avril 2008 16:06

          Bien sûr, ce n’est qu’un petit exemple que je sais de la bouche de l’interressé.

          Mais cela suffit à réduire à néant toute la crédibilité de l’armée "envers et contre" le trafic. 


        • ZEN ZEN 14 avril 2008 13:59

          La CIA a su utiliser la drogue à son profit

          Le journaliste us Michaël Levin a fait un travail de recherche pendant 20 ans (Drug enforcement administration), après avoir travaillé à l’office de répression du trafic des stup (The big White Lie)

          Voir aussi ici :

          http://cannabis.free.fr/analyses/guerre_drogue_arme_etat.html

           


          • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 14 avril 2008 17:56

            Excellent lien, Zen, merci


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2008 00:50

            @ Zen : Vous avez l’équivalent français de Levin en plus romanesque... et sans doute en plus crédible¨Marc Fievet

            PJCA


          • saint_sebastien saint_sebastien 14 avril 2008 15:45

            article courageux...


            • Francis, agnotologue JL 14 avril 2008 16:28

              C’est connu, l’argent n’a pas d’odeur. Le libéralisme est un système qui individualise et qui crée autant qu’il exploite les inégalités. Du point de vue de l’économie, qui est comme on le sait avec André conte-Sponville, parfaitement amorale, le commerce de la drogue est évidemment un commerce comme un autre, mais qui a ses spécificités que l’auteur décrit admirablement bien.

              "Remettre en question le commerce de l’argent sale c’est remettre en question le libéralisme". Quelqu’un saura-t-il dire de qui est cette citation ?


              • Francis, agnotologue JL 14 avril 2008 17:40

                 

                "Remettre en cause l’argent sale, c’est remettre en cause le libéralisme" (Juge Renaud Van Ruymbecke)


              • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2008 00:57

                @ JL : C’est une devinette ? Je dirais Fabius, mais ils le pensent tous...

                 

                 PJCA


              • Argo Argo 14 avril 2008 19:16

                Merci pour l’analyse


                • Dalziel 14 avril 2008 20:11

                  Un pénitencier pendant neuf ans aux mains de criminels ! Surréaliste.

                  Non, guatémaltèque !

                   


                  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2008 01:05

                    @ Dalziel ; Breton réincarné est "alive and well" au Lac Atitlan... mais c’est un secret


                  • Forest Ent Forest Ent 14 avril 2008 21:16

                    Réflexion intéressante et thèse ma foi fort crédible. Huxley encore ...

                    Avon est un pénitencier à « haute sécurité » dont les détenus avaient pris le contrôle.

                    Dirigés par Scoffield ? smiley


                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2008 01:13

                      @ Forest Ent ; J’ai été à Pavon. Miller en aurait fait un bon thriller, mais la verite est plus facile.... voyez cet article

                       

                       PJCA

                       


                    • Forest Ent Forest Ent 15 avril 2008 09:33

                      Quel Miller ? Cette histoire ne me semble dans le registre ni de Henry, ni d’Arthur. Mais mes références datent sans doute...


                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 16 avril 2008 01:55

                      @ Forest Ent

                      Wentworth Miller = Michael Scoffield > Prison Break

                       

                      PJCA


                    • Forest Ent Forest Ent 16 avril 2008 09:58

                      Ok. Vous faisiez quoi à Pavon ?


                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 16 avril 2008 23:29

                      @ Forest Ent : J’habite San Salvador. Pavon est à 4 heures de route. Une étape - si on est d’un naturel curieux - d’un week end à Guatemala, avec avec Antigua, Chichi et le Lac Atitlan... Je voyage beaucoup.

                       

                      PJCA


                    • nostromo 14 avril 2008 23:58

                      Merci et bravo pour cette brillante et courageuse analyse. C’est grace à ce genre d’article que j’arrive a supporter les innombrables trolls (gras et velus) qui polluent Avox.

                      ++


                      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2008 06:28

                        @ Rapetout : Bien sûr. Mon bémol, c’est si on ferme les Halles, où vont les rats... ?

                         

                        PJCA


                      • Proto Proto 17 avril 2008 16:40

                         

                        Bravo Mr Allard, vous nous prouvez une fois de plus que votre pensée s’est affranchie des sentiers battus de la pensée unique, je réfrénerai mon envie d’étoffer votre conclusion de mes considérations car votre article est tout bonnement brillant.


                        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 18 avril 2008 00:19

                          @hihihi : Oui, je constate que des commentaire sont disparus. j’ignore pour toi, je ne me souviens pas qu’ils aient pu contenir quoi que ce soit d’inconvenant. Peut-être une simple anicroche technique. Ils reviendont peut-etre..

                          PJCA

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