Ils n’ont pas assez donné...
Mon café est là, qui refroidit, pendant que je prends connaissance, des dernières inepties de nos politiques et des catastrophes du monde, sur l’écran de mon ordinateur portable.
A la suite des mainstream, un bouquet personnalisé de médias border line me donne à loisir les événements dont personne ne doit entendre parler, et……
Je repose ma tartine en voyant ceci :
http://www.bvoltaire.fr/francoisjourdier/osent-meme-sattaquer-aux-anciens-combattants,37421
La phrase d’Audiard sur les cons résonne chaque jour dans ma tête à l’heure des infos, et ce depuis déjà quelques années, mais là… c’est le bouquet !
Je cite l’auteur : « Les anciens combattants, victimes de guerre et pupilles de la Nation ont droit à une pension d’un niveau modeste, 1.739 € par an en 2013 au maximum, pour laquelle l’État contribue à un niveau allant de 12,5 % à 60 %. Le projet de loi de finances pour 2014 ramène à 20 % cette majoration. Il fallait oser… » (François Jourdier).
Oui, il fallait oser, et ils l’ont fait.
Après tout, ils n’ont pas encore assez donné tous ses vieux de la vieille… ils en ont vu d’autres… et puis, ils sont habitués à se serrer la ceinture, non ? En plus ils n’en ont plus pour très longtemps, et on ne les écoute plus. Ils ne seront bien tôt plus qu’une poignée de vieux cacochymes abandonnés au fond de quelques hospices de province…
Abject.
Après s’être attaqué aux riches, puis aux pauvres, aux classes moyennes, aux étudiants, aux retraités, aux malades, et j’en passe… voilà que nos dirigeants s’en prennent aux héros de la nation.
Il est vrai que de nos jours, cela ne court pas les rues, les héros… c’est une espèce en voie de disparition. Un repère de la société, qui comme tant d’autres, comme notre histoire, disparaît, de grés ou de force. Sans repères, l’homme cesse de bouger, et on le mène alors ou l’on veut.
Oh le mal est fait, puisque déjà, la grenouille ne saute plus malgré la forte chaleur de l’eau.
Alors pourquoi, dans ce qui leur reste d’existence, venir ternir les jours d’hommes et de femmes si grands, pour des raisons si petites. Aussi petites que vos idées. Aussi petites que vous.
Vous êtes petits… ils sont si grands, les derniers des grands, pour la postérité !
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