L’agribashing : et alors !
J’avais envie de titrer ce billet « sauvons les agriculteurs », un peu dans la veine d’un précédent billet « sauvons nos policiers ». Les uns comme les autres se suicident ; les uns comme les autres sont, pour la majorité d’entre eux, victimes (consentantes) d’un système. Certains, dans leur commentaire au billet « sauvons nos policiers » suggéraient qu’ils démissionnent, on pourrait dire la même chose pour les agriculteurs, mais est-ce raisonnable ? Les choses sont plus complexes qu’un lien avec le métier et la rémunération qu’il procure.
Mais j’ai lu l’excellent article « les agriculteurs en ligne de mire » paru dans le numéro 458 de Le 7, un très bon hebdomadaire gratuit distribué dans le département de la Vienne, et j’ai entendu sur France Info ce matin le président de la FDSEA d’île de France. Alors mon sang n’a fait qu’un tour, mon cerveau s’est rempli de colère.
Dans Le7 on peut lire que le nouveau président de la chambre d’agriculture de la Nouvelle Aquitaine propose de « communiquer davantage vis-à-vis d’une population urbaine qui a moins de contact avec le monde agricole », en ça il emboîte le pas d’Emmanuel Macron : parler, toujours parler pour étouffer les problèmes sous un flot de paroles insipides. Qu’est-ce que ça veut dire de communiquer en direction « d’une population urbaine qui a moins de contact avec le monde agricole » alors que ceux qui vivent mal le problème des épandages de produits toxiques ce sont les habitants de la campagne. En fait Monsieur le président veut aller flatter les populations des villes, sans doute pour leur expliquer que sans les pesticides et autres herbicides l’agriculture ne pourrait plus les nourrir ? Il s’agit là d’une basse manœuvre si chère au gouvernement qui consiste à cliver des populations pour les opposer ; le président de la chambre d’agriculture espère sans doute voir des « bourgeois » venir taper sur le nez des « péquenots ». Le magazine nous dit que trois jeunes vendéens ont mis en ligne sur YouTube une vidéo pour « sensibiliser le grand public à la cause des agriculteurs » ; 200 000 vues, mais le journaliste ne dit pas ce qu’en ont pensé ceux qui ont vu cette vidéo. Peu importe car le problème n’est pas celui de la connaissance ou non de la vie professionnelle des agriculteurs, la majorité des Français la connaît peu ou prou. Le problème c’est celui du type (modèle économique et organisationnelle) d’agriculture et celui de l’utilisation des pesticides et des herbicides à proximité des habitations et même plus éloignée.
Le modèle d’agriculture ne peut plus être celui qui existe aujourd’hui où on donne du soja à manger aux vaches, de mon temps elles mangeaient de l’herbe, où comme on l’expliquait dans un reportage sur France2 on doit apprendre aux veaux séparés prématurément de leur mère à devenir des ruminants, où on cultive des étendues déraisonnables de maïs dont la plus grande quantité est exportée ou de colza pour faire du biocarburant au mépris de la consommation en eau. Alors le président de la chambre d’agriculture de Nouvelle Aquitaine déclare (n° 457 de Le 7) : « On ne se fera pas confisquer la gestion de l’eau par les écologistes. Nous travaillons le vivant, 80 à 90 % d’eau. On a besoin d’eau, on ne lâchera pas là-dessus ». Ouh ! Mais, Monsieur le président l’homme est lui aussi du vivant composé de 90 % d’eau, il a besoin d’eau, de nature, de rivière, d’étangs… vous avez confisqué l’eau des Marais Poitevins (pour ne cite qu’eux), vous avez confisqué notre eau, vous asséchez les nappes phréatiques à l’instar des canons à neige or cette eau n’est pas la vôtre. L’eau est un bien commun c’est donc aux assemblées locales de citoyens de décider de ce que l’on en fait. De mon temps il n’y avait pas d’agriculteurs, il y avait des paysans qui vivaient en osmose avec la nature.
Sur l’usage des pesticides et autres herbicides, de ces daubes qui nous empoisonnent, si on peut contester les études de l’OMS et d’autres scientifiques sur leur toxicité on peut aussi contester celles qui modèrent les premières, et remarquons au passage qu’aucune étude aujourd’hui vient dire que ces produits sont inoffensifs. Nous citoyens nous pouvons mettre en doute l’honnêteté des « experts » des organismes français qui nous avaient expliqué que le nuage radioactif de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière franco-suisse ou qui ont oublié de nous avertir des méfaits du Médiator. Bref, laissons de côté cette controverse qui bien qu’essentielle n’est pas le principal problème de mon propos d’aujourd’hui. Ce qui pose problème c’est la prise de position des autorités agricoles et notamment de la FNSEA qui par la voix du président de la FDSEA d’Île de France vient nous expliquer que puisque les produits ne sont pas interdits on peut librement les utiliser. Juriste je dirai qu’il a raison, mais est-ce un problème de droit qui est posé ou un problème de précaution ? Transposons ces propos au fusil de chasse, puisque celui-ci n’est pas interdit on pourrait l’utiliser donc tuer tout ce qui bouge : Monsieur le président les « accidents de chasse » ne sont pas autorisés. Pareillement lorsque ce président nous dit que les maires qui ont pris des arrêtés illégaux (il insiste sur « illégaux ») pour situer la limite d’épandage à 150 m des habitations, sont des « irresponsables », en quoi est-ce irresponsable face à un doute que de prendre des précautions ? Ça s’appelle, en droit, le principe de précaution. D’ailleurs Monsieur le président de la FDSEA aura relevé que le président de la République n’a pas contesté le bien-fondé de la décision du Maire de Langouët, il n’a critiqué que le caractère réglementaire de l’arrêté ce qui a été confirmé par le tribunal administratif de Rennes.
Si l’agriculture (celle financière) française ne se réforme pas, si l’État ne prend pas des mesures pour préserver notre santé, alors retournons-nous vers les tribunaux comme les Américains ont su le faire, et allons manifester pacifiquement devant les fermes, dans les champs, devant les réserves d’eau… les agriculteurs oseront-ils sortir les fusils contre nous et nos enfants ?
97 réactions à cet article
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’’les agriculteurs oseront-ils sortir les fusils contre nous et nos enfants ?’’
Oui, parce que pointé dans leur dos il y a le revolver du capitalisme financier, la cause de tous nos maux.
« N’ayant plus de nouveaux territoires à coloniser, nous avons colonisé nos propres enfants. »
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@JL
Reste que ces enfants sont leurs clients. Il y a peut être myriade de profiteurs entre eux et leurs clients finaux, mais ça n’en reste pas moins que se tirer une balle dans le pied, quand un agriculteur préjuge qu’un citadin = forcément bobo écolo & cie n’y connaissant rien.Il est vital que l’agriculture change de cap et se redirige vers l’équilibre, ventes locales (un minimum), produits maison type eau de saule, purin d’ortie pour fortifier les plants, maraîchage densifié sur les principes de la permaculture, arrêt total du labour au profit du semi sous couvert, agroforesterie pour redonner de l’humus au sol (Même pour les céréales et légumineuses !), replanter des haies partout et des fleurs pour attirer pollinisateurs & ceux qui les accompagnent, protégeant des ravageurs, redonner de la liberté aux forêts, partir du principe d’une bouture franche et un semi plantés pour 5 fruitiers greffés afin de ne pas continuer d’appauvrir le génome des plants et leur résistance aux maladies... Multiplier les cultivars & espèces (cesser la monoculture de pommiers & cie qui nécessitent des dizaines de traitements par an...)
Les solutions sont là, certes, les agriculteurs sont pris en otage par un système d’endettement et la FNSEA, l’État, qui mettent la pression derrière, pour autant, ça ne signifie pas qu’une transition progressive n’est pas possible.
Problème étant, également, ceux qui s’estiment être « trop vieux » pour changer maintenant... (Et on sait que la moyenne d’âge, tant dans les campagnes, que l’agriculture, est élevée...) -
@taketheeffinbus
entre clients et chair à profit, la marge est de plus en plus ténue. -
Votre démarche est cohérente.
Sauver les ploucs et les flics pour leur cogner dessus quand ils s’opposent à la marche du temps...
Cher Saint Jude...
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@Lebougnat
On imagine aisément tout les citadins aller remplir leur panier (en vélo) de produits frais chez le bouseux à la campagne
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« et remarquons au passage qu’aucune étude aujourd’hui vient dire que ces produits sont inoffensifs »
Il faut voir produit par produit. Le Lindane est cancérigène, il est interdit en France.
Par contre, ce que vous dites est faux pour le glyphosate, des études colossales ont été conduites aux États-Unis et en France, elles ont innocenté le glyphosate sur les accusation de toxicité et de cancérogénéité.
"L’étude est publiée dans un journal très sérieux : revue par les pairs, gros « impact factor » (12), ça ne suffit pas mais c’est un bon signe.
La directrice de l’étude (l’investigatrice principale Laura Beane Freeman) est une spécialiste de l’épidémiologie de cancer chez les travailleurs exposés. Vous pouvez aller voir sa liste de publications. Elle a bossé sur des sujets similaires pour l’exposition au formaldéhyde, à l’arsenic, et récemment à d’autres types de pesticides dans l’agriculture. Pour reprendre la formulation de Tom Roud sur Twitter : « On a affaire à des gens qui cherchent (et trouvent) manifestement ces cancers ».
Les financements sont tous d’origine publique, et aucun des auteurs n’a de conflit d’intérêt déclaré. "
Glyphosate, le nouvel amiante ?
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@Attila
encore avec vos études, c’est une manie
lasciences est devenue citoyenne, et doit répondre aux attentes profondes des citoyens conscientisés
alors vos études, on s’en bat.....le glyphosate c’est le diable, Monsanto c’est l’apocalypse,les OGM, c’est la 18+ extinction
les gens qui partaient en croisade, ils demandaient des « études », ils y allaient, ils massacraient à tout va, pour établir le royaume de la foi.
alors vos études...
Mr. Macron a mis 1.5 milliards sur la table, mais c’est peanuts, il en faudrait 100 fois plus, pour installer le royaume de la nouvelle foi
on les trouvera, on peut pas laisser la petite faire des cacas nerveux à répétition
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@Attila
Le problème, c’est que les épandages sont souvent un cocktail de nombreux produits, pas tous inoffensifs loin de là. -
@Fifi Brind_acier
on leur demande pas d’être inoffensifs,ce serait une tromperie sur la marchandise, ils sont fait pour tuer.
comme les antibiotiques quoi....
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@joletaxi
Sauf qu’ils tuent les insectes pollinisateurs, dont les abeilles, et que sans elles, pas de fruits ni de légumes etc -
@Fifi Brind_acier
C’est bien ce que je dis : il faut voir produit par produit.
Mais à partir du moment où un produit est innocenté par des études scientifiques indépendantes validées, pourquoi s’acharner dessus ?
Que des fanatiques religieux fassent cela n’est pas étonnant mais quand cela devient la haine dominante de la société, ça fait peur..
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@Attila
Je vais lire vos documents, j’en étais restée aux recherches financées par .... Monsanto. -
Si l’agriculture (celle financière) française ne se réforme pas, si l’État ne prend pas des mesures pour préserver notre santé ...
Le problème n’est pas au niveau français, mais européen. La PAC était déjà dans le Traité de Rome en 1957, l’ignorance des Français sur les Traités européens est stratosphérique. La France verse chaque année 20 milliards au budget européen, il en revient 14, essentiellement consacrés à la PAC.
La solution, c’est de sortir de l’ UE et de réorienter les mêmes sommes d’argent vers une agriculture bio et familiale. Le glyphosate n’est pas le seul concerné par les épandages, il y a les fongicides et les pesticides, qui eux, impactent directement les insectes.
Le problème n’est pas lié à la FNSEA directement, c’est la conséquence de la définition de la PAC telle qu’elle est conçue dans les Traités européens depuis le Traité de Rome. La PAC, comme l’ UE, a été faite pour de grandes entreprises industrielles, les autres n’ont qu’à crever.
Il s’agit d’une conception agro industrielle productiviste, centrée sur la quantité, avec beaucoup d’intrants, beaucoup de technologies, et le moins possible de travail humain. Les aides de la PAC ne sont pas liées à la qualité, mais à la quantité produite. Cf l’euro est dans le pré"
Pour arriver à ce résultat, les agriculteurs, conseillés par la FNSEA et le Crédit agricole, se sont endettés jusqu’aux oreilles. Ils doivent produire de plus en plus pour rembourser leurs crédits, et dès que les prix chutent, ils font faillite.
De plus, en France, les normes et les salaires sont supérieurs à la plupart des pays européens, mais aussi du reste du monde. La France a un SMIC agricole, mais pas l’Espagne, ni l’ Allemagne. Tout cela fait disparaître les exploitations familiales au bénéfice des grosses exploitations, que défend évidemment la FNSEA.
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@Fifi Brind_acier
non ?
vrai ?
ils sont pas bons pour la santé ?
tu m’étonnes, je croyais que cela avait le même effet que les vitaminesmince alors
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nono le simplet 24 septembre 2019 15:08@pemile
il devait piloter la vitre baissée pour sentir le bon air ... -
nono le simplet 25 septembre 2019 04:47@alexis42
Mais si l’on pouvait respirer l’air pur à 12 000 mètres, on éviterait les remugles que certains laissent sur agoravox.genre chef d’escadrille ?
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« sauvons les agriculteurs », un peu dans la veine d’un précédent billet « sauvons nos policiers »
Sauver les agriculteurs car ils nourrissent beaucoup de monde ok mais les flics surtout pas , ils crèvent les yeux arrachent les mains tabassent a tout va ,ils sont les molosses du gouvernement, il faut être masochiste et aimer les coups et les amendes pour les soutenir .....
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Un bel article sorti de l’ignorance et de la suffisance écolo-fasciste.
Donc en résumé un écolo-fasciste indique qu’il a la science infuse, et se prend pour un biologiste spécialiste des pesticides et s’autorise a conspuer les agriculteurs de ses clichés et certitudes propagandistes de bobos qu’il a lu dans le nouvel obs ou le monde.
Bref pousser au suicide des paysans par l’idéologie fumeuse et débile de bobos des villes
Remettons en place la vérité face aux hordes mediato gauchistes et débiles.
1-Les pesticides sont à 99.9% naturels !
Les quantités de résidus de pesticides synthétiques dans les aliments sont insignifiantes par rapport à la quantité de pesticides naturels produits par les fruits et légumes eux-mêmes. De l’ordre de 0,1%.
2-Les pesticides naturels sont plus dangereux que les pesticides synthétiques de l’industrie. La majorité des aliments ordinaires ne pourraient pas passer les critères réglementaires utilisés pour autoriser les pesticides synthétiques.
Les pesticides naturels dans les pommes, les bananes, les betteraves, les choux de Bruxelles, le chou vert, les raisins, les melons, les oranges, le persil, les pêches sont plus nocifs que n’importe quel nouveau pesticide mis sur le marché depuis 20 ans.
3-Les intoxications aux toxines alimentaires végétales sont principalement dues aux absences de pesticides synthétique et justement pas à leur utilisation.
L’absence de traitement conduit à la prolifération de plantes invasives toxiques, les diffusions de pollens urticants des plantes invasives de champignons pathogènes et de toxines propagées par les insectes.
Bref ces ignorants des villes qui refusent les pesticides synthétiques par idéologie anti-capitalisme et obscurentisme religieux ecolo-fasciste vont condamner les riverains à vivre à coté de champs qui vont donner des maladies de peau des maladies comme des mycoses, mycoses pulmonaires, dermatophytes, candidoses, méningites, Kératites, Septicémies etc..
Faire vivre leurs enfants a coté de plantes parasitaires urticantes aux pollens actifs et nuisibles aux enfants en bas age auprès de mouches et moustiques.
Bref interdire les pesticides synthétiques, c’est s’acheter en pire les pesticides naturels et les parasites à la place...
L’obscurentisme !
Les pesticides synthétiques sont INDISPENSABLE pour une production de qualité.
C’est la dose qui importe. L’agriculture est menacée par les gauchistes vert de gris. Ces ignorants....
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@Spartacus « Les pesticides synthétiques sont INDISPENSABLE pour une production de qualité. »
Les majuscules, la mise en gras, c’est souvent en faisait trop que vous vous ridiculisez
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@pemile
Je déconseille d’ailleurs à Spartacus de randonnées dans les Réserves Naturelles Nationales, là où la nature est relativement laissé tranquille.
La septicémie le guette. Le champignons aussi. (quoique après une bonne journée de marche dans des rangers c’est tout à fait possible).
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@samuel « là où la nature est relativement laissé tranquille. »
Vous avez raté ses posts où il exprime sa terreur des insectes ou des serpents ? -
@pemile
La critique la forme, mise sur le fait d’être capable d’avoir des arguments sur le fond, c’est souvent en faisant cela que vous vous ridiculisez -
@Spartacus
pourquoi ne pas boire du round up directement à la bouteille ?? Vous éviteriez toutes ces choses organiques fort peu hygiéniques -
@Spartacus « mise sur le fait d’être capable d’avoir des arguments sur le fond »
Meuh non, à l’hopital psychiatrique lorsque l’on croise Napoléon, on essaye pas de le raisonner, on lui dit « salut l’empereur » -
@Spartacus
Mais nous en avons ! Sauf que préférez présenter des arguments de fond... de poubelle.
Et en mauvais français de surcroit (cf votre réponse à pemile).
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@pemile
lorsque l’on croise Napoléon, on essaye pas de le raisonner, on lui dit « salut l’empereur »
C’est exactement ça.
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@pemile
Vous avez raté ses posts où il exprime sa terreur des insectes ou des serpents ?
J’ose à peine imaginer quand il découvrira que sa peau est recourverte de bactéries et potentiellement dangereuse par dessus le marché !
Auto-immolation ?
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nono le simplet 24 septembre 2019 16:48@Spartacus
Les pesticides naturels dans les pommes, les bananes, les betteraves, les choux de Bruxelles, le chou vert, les raisins, les melons, les oranges, le persil, les pêches sont plus nocifs que n’importe quel nouveau pesticide mis sur le marché depuis 20 ansles étourneaux pas au courant bouffent tout le raisin de ma treille ... d’où leur nom y sont cons ces étourneaux ...
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@nono le simplet
En toute généralité, votre argument n’est pas recevable. Le chocolat est toxique pour le chien ou le chat mais vous, vous pouvez en manger 1Kg (bon, faut pas craindre la crise de fois).
Les problèmes que pose les pesticides ne sont pas seulement sur leur effets supposés sur la santé humaine. Les études sont très controversées et l’industrie désinforme. Il n’y a pas de certitudes scientifiques et elle sera difficile à atteindre car les protocoles epérimentaux dans le domaines serait difficiles à justifier (faire boire du glyphosate à des gens à des doses grandissante.... niet).
On ne peut avoir que des données ex-post (études statistiques retrospectives) avec énormément de biais.
En revanche, le principe même de TOUT tuer dans un champ peut être remis en cause sur des bases scientifiques solides.
Les champignons sont utiles à la dégradation de la matière organique.
Les bactéries minéralisent les éléments fournis par les champignons qui sont indispensables à la plante.
Les nuisibles ne sont pas que tué par les pesticides mais également régulé par des prédateurs (carabes, milles pattes, etc ...). Et eux aussi sont tuer par les pesticides.
Les lombrics sont ceux qui forme la terre. Et ils prennent cher également.Finalement, un agriculteur dépense beaucoup d’argent pour détruire un milieu qui possède un équilibre et dépense encore plus palier à se déséquilibre. Et c’est le cercle vicieux.
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nono le simplet 24 septembre 2019 18:06@samuel
Le chocolat est toxique pour le chien ou le chat
ma chatte de 4 ans mange son carré de chocolat sur mon lit tous les soirs depuis des années... elle adore ...
pour le reste, j’ai aidé mon voisin à labourer ses champs ... pas la queue d’un ver de terre ...les mouettes et les goélands qui suivent le tracteur mangent les mulots dérangés par le labour ... on est à 60 km de la mer ...
mon jardin regorge de vers de terre et je paille avec le chiendent sec, l’herbe, les feuilles ... prés de chez moi vastes étendues sans arbres ... justes quelques haies ... du colza, du tournesol, du blé, de l’orge, un peu de maïs d’ensilage, un peu de ray-grass ou de luzerne pour les chèvres enfermées toute l’année ... triste à crever ...
mes poules, mes chèvres que j’ai eu, Lili et Mimi vivaient en liberté ... Lili, 70 kg, croisée noire et blanche était têtue et joueuse ... qu’est ce que j’ai rigolé avec elle ... on jouait au rugby, à la mêlée, à celui qui fait reculer l’autre ... j’arrivais à gagner mais je sortais épuisé ... Mimi, toute blanche et fragile, souvent malade qui pouvait plus se lever et que j’aidais tous les matins ...
ce monde existera t il encore un jour ? je me demande, je ne suis pas sûr ... je ne serai plus là, je devrai m’en foutre ... mais je n’y arrive pas ... bande de cons inconscients ouvrirez vous les yeux un jour ? -
@nono le simplet
Bon, ça doit être le chien alors.
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@nono le simplet
C’est une question de dosage....
C’est pour cela que la lutte contre les pesticides est une hérésie de fanatiques, car les pesticides synthétiques sont plus utiles à l’environnement que l’absence de pesticides....Il y a du chlore dans l’eau, vous pouvez la boire mais pas boire de l’eau de javel..
Les toxines naturelles sont présentes au delà de 33 ppb (part per billion) (quantité par millions) dans les aliments suivants : anis, pomme, abricot, banane, basilic, brocoli, chou de Bruxelles, chou, cantaloup, carvi, carotte, chou-fleur, céleri, cerise, cannelle, clou de girofle, cacao, cacao, café, collard, consoude, groseilles, aneth, aubergines, endives, fenouil, pamplemousse, raisins, goyave, melon, raifort, chou frisé, lentilles, laitue, mangue, champignons, moutarde, noix de muscade, panais, pêche, poire, pois, poivre, ananas, prune, pomme de terre, radis, framboises, romarin, graines de sésame, estragon, thé, tomate navet...
La toxine de tomate est la plus présente en quantité, a raison de 360 ppb (part per billion).
Le chou a lui a seul a 42 sortes de toxines différentes répertoriées. -
nono le simplet 25 septembre 2019 03:37@Spartacus
33 ppb (part per billion) (quantité par millions)
mon pauvre Spartacus, tu comprends même pas ce que tu recopies ... le « billion » quand il est français c’est « mille milliards » et quand il est anglais c’est « un milliard »
le ppb est le milliardième de masse, soit le µg/kg ... soit 0.000 000 001 kg
pour obtenir 3g de toxine de tomate il faut la chercher dans 10 tonnes de tomates ! -
nono le simplet 25 septembre 2019 04:02@Spartacus
pour te donner une idée du rapport entre les toxines naturelles et les résidus de pesticides « acceptables » selon les normes FAO je te donne le lien pour la tomate des 81 pesticides que l’on peut trouver dans une tomate sans qu’elle considérée comme non comestible ... et la norme acceptable est exprimée en mg/kg soit 1000 fois plus que la ppb ...
on peut remarquer, entre autres, que la norme maximale pour le bromure organique est de 75 mg/kg ... si on additionne toutes les quantités « acceptables » de pesticides on arrive à plus de 100 mg/kg -
nono le simplet 25 septembre 2019 04:17@nono le simplet
et évidemment quand on contrôle des fruits ou des légumes la LMR (limite maximum de résidus) est régulièrement dépassée ... -
nono le simplet 25 septembre 2019 04:19@Spartacus
alors, de grâce, Spartacus, arrête de raconter des conneries ! -
nono le simplet 25 septembre 2019 04:34@Spartacus
pour reprendre l’exemple de la tomate, dans 10 tonnes de tomates « comestibles » on peut trouver 3.6 g de toxine naturelle et 1 kg de résidus de 81 pesticides (répertoriés) ... le rapport est sans appel ! -
nono le simplet 25 septembre 2019 07:35@Spartacus
Il y a du chlore dans l’eau, vous pouvez la boire mais pas boire de l’eau de javel..je viens de lire ça ...
oui et alors ? la concentration de chlore actif dans l’eau potable est de 0.1-0.2 mg/l (il est même possible qu’une dose du triple soit toxique)
la concentration de chlore actif dans l’eau de javel diluée d’utilisation courante est 26 g/l
soit un ratio de 10 000 ... à peu près tout devient toxique si on multiplie la dose par 10 000 ... une dizaine de carrés de chocolat tous les soirs contre 100 000 (toxique et en plus impossible à manger) ... 1g de sel par jour ou 10 kg (mortel bien avant d’avoir avalé les 10 kg) ... 5 fruits et légumes par jour ... lol ... -
@nono le simplet
Bien ! On commence a évoluer et sortir de l’obscurantisme.
Bien la prise de conscience que la dose et la concentration a plus d’importance que l’obscurantisme d’interdire stupidement.
Bien la prise de conscience que les pesticides ne sont pas que synthétiques.Le débat n’est plus contre la croyance que les pesticides synthétique seraient des « méchants », mais la prise de conscience que les doses et les concentrations sont l’importance de tous les pesticides qu’ils soient naturels ou synthétiques ...
Félicitation !
En cherchant la débat sur les détails et la forme, et voulant a tout pris vouloir pinailler, c’est le fond qui bien avancé.
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@Spartacus
Quid de la durée de rémanence des pesticides dans l’organisme, de l’accumulation de microdoses journalière.
Vous dites que les pesticides sont utiles à l’environnement. Quelle belle phrase de propagande ! Les pesticides synthtiques sont surtout utiles pour remplir les poches de l’industrie pétrochimique.
En 1950, il n’y avait pas un seul traitement fongique. Et le blé était moisonné.
Les rendements étaient effectivement moindre et on ne peut nier l’apport des intrants et de la mécanistation.
Cepndant, aujourd’hui, si l’agriculteur ne fait pas ses traitements fongiques, le rendement est de ... 0.On passe d’une situation où on se passait parfaitement d’un intrant à une situation où il devient indispensable sans quoi le blé pourri sur place. Je ne vois pas où est le progrès (à part créer des emplois dans la filière pétrochimique).
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@Spartacus "mais la prise de conscience que les doses et les concentrations sont l’importance de tous les pesticides qu’ils soient naturels ou synthétiques "
C’est votre réponse (en vous marrant) aux chiffres fournis par nono ??!!
dans 10 tonnes de tomates « comestibles » on peut trouver 3.6 g de toxine naturelle et 1 kg de résidus de 81 pesticides (répertoriés) ... le rapport est sans appel !
Vous nous démontrez encore et encore, soit votre mauvaise foi, soit votre imbécilité ?
« c’est le fond qui bien avancé. »
Non, c’est le fond que vous percutez à pleine tête !
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nono le simplet 25 septembre 2019 09:06@Spartacus
Bien ! On commence a évoluer et sortir de l’obscurantisme.j’ai beau me frotter les yeux je lis la même chose ... lol
les pesticides « naturels » représentent 1000 fois moins que les « résidus » de pesticides chimiques retrouvés dans les fruits et légumes ... les « RÉSIDUS » ... le reste qui part dans la terre, l’air et l’eau c’est encore infiniment plus ...
pour être efficace un pesticide chimique doit être épandu à une certaine dose sinon il ne sert à rien et ces doses d’épandage sont des millions de fois (voire plus) supérieures aux pesticides « naturels » ... et la toxicité de nombreux pesticides chimiques vient de leur concentration ...
tu tires des conclusions saugrenues en comparant les deux ... et le pire c’est que tu ne le comprends pas -
@nono le simplet
dans 10 tonnes de tomates « comestibles » on peut trouver ... 1 kg de résidus de 81 pesticides (répertoriés) .
Vous êtes sur de vos chiffres, en général les LMR sont en mg par kilo, là on est au niveau de 0,1 gramme !
Sur les tomates, j’ai vu passer un article qui parlait de l’ordre de 3 % des produits qui seraient au dessus de ces LMR fixées par l’UE.
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@samuel "On passe d’une situation où on se passait parfaitement d’un intrant à une situation où il devient indispensable sans quoi le blé pourri sur place. . "
Vous reconnaissez alors, que sans « pesticides », il ne peut y avoir de productionOn aimerait connaitre vos sources, pour prétendre de telles certitudes
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@Aristide
Exact, et contrôle sur produits non lavés et non épluchés, et l’étude ne précise pas leur origine (beaucoup de tomates en particulier d’origine Espagne où la législation sur l’emploi des « pesticides »est bien plus laxiste que chez nous.
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/controle-des-residus-pesticides-dans-denrees-vegetales -
@Lebougnat
Vous reconnaissez alors, que sans « pesticides », il ne peut y avoir de production
Non. vous faites une citation incomplète de mon assertion ce qui lui donne un sens détourné.
Relisez et revenez.
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@Lebougnat
On aimerait connaitre vos sources, pour prétendre de telles certitudes
Rhône-poulenc ne produisait pas de sous produits petrochimique au 19ème siècle et les productions agricoles étaient loins d’être nulles..
Est-ce que ça vous sufft comme raisonnement ?
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@Aristide « là on est au niveau de 0,1 gramme ! »
Nono déclare que si on additionne toutes les quantités « acceptables » de pesticides on arrive à plus de 100 mg/kg , non ?
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nono le simplet 25 septembre 2019 13:31@Aristide
Vous êtes sur de vos chiffres, en général les LMR sont en mg par kilo, là on est au niveau de 0,1 gramme !0.1 g/kg ne fait que 100 mg/kg, non ? le bromure, seul, a un seuil à 75 mg/kg, d’autres sont à 8 ... 5 ...10 mg/kg ... à 0.1g je suis sympa ... lien des LMR de la FAO
évidemment, je pars de l’hypothèse peu probable que les tomates contiennent les 81 pesticides cités ... mais dans ce cas elles seraient « comestibles » ... bon appétit !.
Sur les tomates, j’ai vu passer un article qui parlait de l’ordre de 3 % des produits qui seraient au dessus de ces LMR fixées par l’UE.3% des produits contrôlés, peut être ... mais les contrôles sont ils si nombreux que ça ?
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@samuel
Et nous étions bien loin de l’autosuffisanceMais, comme on dit..« dans le temps tout était mieux »
La malbouffe c’est aujourd’hui !!!
En cinquante ans, le risque alimentaire létal aurait donc été divisé en France par un facteur 100
voir ici
https://www.senat.fr/rap/r03-267/r03-2679.htmlVos peurs, et surtout les solutions pour transformer l’agriculture sont aussi ridicules que de vouloir supprimer les progrès de l’informatique dans nos administrations.
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@Lebougnat
Au 19ème ou en 1950 ?
C’est vrai qu’au 19ème, les étales étaient remplies d’haricots verts du kenya, de melons du maroc, de tomates d’espagnes
Quand à 1950, inutile de vous rappeler les circonstances particulières.
A vrai dire, l’autosuffisance c’est actuellement qu’elle est loin d’être évidente vu les import/export, la chute du nombre d’agriculteurs, la politique de la jachère imposée par Bruxelle, etc ...
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@Lebougnat
Trouvez moi une ligne où j’exprime une peur face aux pesticides -D
Je ne défend pas une position du « c’était mieux avant ». Je défend une position du « on fait beaucoup de conneries aujourd’hui ».
Tuer la microfaune et détruire les équilibres biologiques en aspergeant de pesticides les champs est une très mauvaise idée.
Elle rend les agriculteurs dépendants de sociétés pétrochimiques pour maintenir des rendements corrects, là où le respect des équilibres biologiques est suffisant.
Les progrès concernant le risque alimentaire est principalement dû à des contrôles microbiologiques strictes. Rien à voir avec la façon dont sont cultivées les plantes.
C’est écrit dans votre rapport du Sénat lisez
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@samuel
Sur ce point nos point de vue convergent, et ce ne sera pas certainement avec le bio que nous allons remédier au problème de l’autosuffisance.
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@samuel
« Tuer la microfaune et détruire les équilibres biologiques en aspergeant de pesticides les champs est une très mauvaise idée. »A ce sujet, le travail du sol (labours) est plus néfaste (et je ne parle pas de la dégradation de la fertilité et de l érosion) que les produits phytosanitaires, et la solution serait le travail simplifié du sol d’où, la nécessité d’employer le glyphosate.
"Les progrès concernant le risque alimentaire est principalement dû à des contrôles microbiologiques strictes
"
Pas seulement, il y a les problèmes des mycotoxines et de l’ergot du blé par exemple
Les choses sont bien plus complexes qu’il n’y parait.
Je vous accorde qu’il a eu et qu’il y a encore des abus au niveau des emplois de ces produits, mais de là à tomber dans la pensée extrémiste que je lis sur ce site....
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@Lebougnat
Pas seulement, il y a les problèmes des mycotoxines et de l’ergot du blé par exemple Les choses sont bien plus complexes qu’il n’y parait.
Oui. Cependant l’essentielle du gain a été fait en matière de microbiologie sur les filières bovines, ovines et laitières.
Maintenant si on peut avoir une agriculture qui se dispense de traitements inutiles (ex : traitement cosmétique pour avoir de belles pommes sans tâches), je suis totalement pour.
- On retire un risque (l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence)
- On soulage le porte feuille des agriculteurs
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@samuel
ok il faut voir le rapport entre gain de rendement et qualité, et cout du traitement,
l’exploitation étant une entreprise qui doit apporter un revenu à l’agriculteur
Nous sommes alors dans l’agriculture raisonnée, la seule qui devrait exister..
Traiter seulement en cas de besoin absolu !
Pour ma part je ne conteste pas les abus, et vous voyez qu’on va s’entendre à merveille. -
@Lebougnat
« Nous sommes alors dans l’agriculture raisonnée, la seule qui devrait exister.. »
Le concept d’agriculture raisonnée a été abandonné par les syndicats agricoles eux-même. On m’a fait savoir que c’était sur pression des politiques.
En fait, il y a eu un marchandage entre les politiques de l’époque et les syndicats agricoles : « vous abandonnez le concept d’agriculture raisonnée et vous adoptez celui d’agriculture durable ».
En échange de quoi ? Je n’en sais rien mais je pense que les syndicats agricoles ont vendu leur âme contre une poignée de cacahouètes..
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@nono le simplet
Le fait que des résidus de pesticides soient présents dans les aliments n’est contesté par personne. C’est la présentation des données pour faire peur qui pose problème. Parler de 10 tonnes de tomates et de 1kg de pesticide est une présentation orientée, le quidam peut se représenter facilement ce qu’est 1 Kg mais 10 tonnes ? Choisir le kg de produit me semble plus ... facile à comprendre.
Pour ce qui est des contrôles, ce sont des organismes indépendants, je n’en sais pas plus.
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nono le simplet 26 septembre 2019 09:29@Aristide
Parler de 10 tonnes de tomates et de 1kg de pesticide est une présentation orientéeorientée, certes, mais pour faire comprendre à Spartacus que la toxine naturelle de la tomate (336 ppb/kg) était en quantité infinitésimale dans la tomate et qu’il fallait 10 t de tomates pour en obtenir 3 g et je compare ensuite ce que l’on pourrait trouver comme résidus de pesticides dans ces 10 t sans rendre les tomates impropres à la consommation, soit 1 kg ... 3 g contre 1000 g
faut suivre un peu ... -
@nono le simplet
faut suivre un peu ...
Vraiment vous êtes trop fort en entrée d’immeuble collectif, en centrale nucléaire etc ... bravo.
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@Aristide « @Nono Vraiment vous êtes trop fort en entrée d’immeuble collectif, en centrale nucléaire etc ... bravo. »
Deux fois que vous félicitez Nono, c’est bien d’avoir trouvé son secret !
Je vous cite : c’est vrai que la sieste dans une brouette donne de grandes compétences ...
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@pemile
C’est gentil de soutenir nono dans ses turpitudes ... Avec un soutien comme le votre pas besoin d’ennemis ....
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@pemile
je compare ensuite ce que l’on pourrait trouver
J’aime bien le conditionnel suivi de chiffre précis .... Et quand on a l’outrecuidance de parler des contrôles par des associations manadatées et autres organisme qui parlent de respect des LMR pour 97% des produits, là cela on argue du doute ...
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@Aristide
Le document est de génération future et il est là.
C’est bien 3,2% qui dépasse les LMR pour les tomates pages 23%, la moitié est totalement exempte de residus de pesticide. C’est la réalité, qui ne remet en rien en cause la nécessité politique à limiter et même à proscrire tout résidu de ce type dans l’alimentation ....
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@Aristide
Oups, le lien est là
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@Aristide « C’est gentil de soutenir nono dans ses turpitudes »
Euuh, pour ce qui est turpitudes, c’est un SOS Aristide qu’il faudrait créer -
nono le simplet 26 septembre 2019 14:31@Aristide
merci pour le lien ...
je lis page 3
« des résultats basés sur l’analyse de 232 échantillons d’avocat (sur 6 ans) au lieu de donner seulement les résultats des analyses... des 121 échantillons analysés de 2012 à 2016 » !
121 échantillons analysés en 4 ans ...30 par an ...on frise l’analyse systématique
dans le tableau de bas de page je lis que 51% des échantillons de tomates avaient des RP quantifiables ... mais je ne vois nulle part la quantité de ces résidus ... ni le taux de dépassement ...
pour le reste, tu fais comme si je confondais la quantité de pesticides trouvés et celle que l’on pouvait trouver légalement
bel exemple de mauvaise foi partisane ! blaireau ! -
nono le simplet 26 septembre 2019 14:59@nono le simplet
de plus on ignore d’où viennent les échantillons (générations futures le déplore d’ailleurs) ... producteurs bio et/ou producteurs industriels (d’Andalousie entre autres pour les tomates) puisque l’étude porte sur les fruits et légumes vendus et consommés en France ... et 2017 le taux de dépassement est de 8.8% pour les tomates ... dépassement de combien et pour quel pesticide ? on ne le sait pas ...
difficile de tirer des conclusions péremptoires comme tu le fais ...
générations futures conseille d’ailleurs de consommer des produits bio moins susceptibles de contenir des pesticides -
@nono le simplet
difficile de tirer des conclusions péremptoires comme tu le fais ..
Quelle conclusions, j’’ai simplement relativisé les propos alarmistes tenus ici avec des tonnes de tomates .... pffff
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@Aristide « J’ai simplement relativisé les propos alarmistes tenus ici avec des tonnes de tomates .... pffff »
Sauf qu’il n’y avait aucun propos alarmistes, puisque ce 100mg théorique par Kg calculé par Nono représente le respect des normes.Par contre, l’intervention initiale de Nono concernait les âneries de Spartacus, et là, vous « relativisez » rien
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nono le simplet 27 septembre 2019 04:44@pemile
l’intervention d’Aristide me faisant un procès d’intention ridicule a au moins permis de voir, grâce à son lien, la pauvreté et le flou des contrôles effectués par la DGCCRF
sur son site je lis qu’en 2017, 1624 opérateurs « bio » ont été contrôlés avec 60 procès verbaux à la clé ... ce qui est très bien ... ou sur les huiles d’olive en 2016 avec 42 % d’anomalies relevées, 139 prélèvements et 3 arrêtés préfectoraux de destruction pour 286 établissements contrôlés ...
et concernant les pesticides 4958 échantillons avec 2511 présentant une teneur quantifiable ...58 lots d’importation sur 621 ont été déclarés non conformes ...
aucun chiffre pour 2018 ...
pour en revenir aux tomates, la France en produit 600 000 t et en importe presque autant soit 1 million de tonnes ... entre 200 et 400 contrôles annuels ne me paraissent pas être des chiffres rassurants, sauf à dire que ça vaut mieux que rien ... mais je dois avoir mauvais esprit ... -
nono le simplet 27 septembre 2019 06:14@nono le simplet
200 et 400 contrôles annuels40 à 100 contrôles ...
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nono le simplet 27 septembre 2019 06:22@nono le simplet
je viens de tomber sur un article de 2018 annonçant des coupes sombres dans le budget de la DGCCRF avec 45 postes supprimés sur 2800 en 2019 et 10% des effectifs depuis 10 ans ...pas de quoi être optimiste -
@nono le simplet
Si les contrôles effectués par la DGCCRFsur les produits agricoles peuvent paraitre faibles, il faut savoir qu’en amont de la production, chaque produit phytosanitaire est tracé jusqu’à l’utilisateur (l’agriculteur)
Dans chaque exploitations, il y a obligation de tenir un registre d’épandage avec la date d utilisation, la culture concernée, le stade de la culture, la quantité employée et l’obligation de justifier le traitement, le tout soumis à contrôle
Pas certain que pour d’autres produits tout aussi « dangereux », comme par exemple les médicaments soient aussi suivis, et je ne parle pas des produits à usage domestiques comme les produits ménagers, les insecticides contre mouches tics puces et autre insectes (dont les matières actives sont souvent identiques à ceux utilisé en en agricultures..
On peut aussi citer les adjuvants (conservateurs, colorants etc..) utilisés par l industrie alimentaire. -
@Lebougnat « le tout soumis à contrôle »
Contrôle de 1% des exploitations et ne concernant que celles déposant un dossier PAC, non ?
Vous avez des données sur ces contrôles ?
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nono le simplet 27 septembre 2019 09:49@Lebougnat
sur les produits agricoles peuvent paraitre faibles, il faut savoir qu’en amont de la production, chaque produit phytosanitaire est tracé jusqu’à l’utilisateur (l’agriculteur)oui, je sais, c’est contraignant pour les agriculteurs mais comme dit pemile les contrôles restent rares ... et, de plus, ça ne concerne que les agriculteurs français, pas les importations, soumises, souvent, à des réglementations plus « souples » ...
pour la tomate, par exemple, près de 50 % des tomates proviennent de l’étranger ...
et bien sûr, l’industrie alimentaire est à surveiller aussi ... le scandale des lasagnes au cheval est là pour nous le rappeler ... -
nono le simplet 27 septembre 2019 09:53@Lebougnat
les contrôles alimentaires ne sont qu’une petite partie du travail de la DGCCRF et la baisse régulière des moyens et des personnels ne va pas dans la voie de contrôles plus fréquents et plus stricts ... -
@nono le simplet
ok on se rejoint, mais il était nécessaire de préciser que les agriculteurs français subissent de nombreux contrôles sur leurs exploitations et certainement bien plus que dans nul autre pays.Donc il faut acheter Français lorsqu’on a le choix
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@Lebougnat
En achetant des fruits hors saison en provenance d’Espagne ou du Maroc, il ne faut pas venir ensuite crier au loup contre les « pesticides » en mettant en cause l’agriculture, Française -
@nono le simplet
entre 200 et 400 contrôles annuels ne me paraissent pas être des chiffres rassurants, sauf à dire que ça vaut mieux que rien ... mais je dois avoir mauvais esprit ...
Si vous le dites ...
Mais comment donc il y a peu de controle ? Ok, mais sur toutes les denrées bio ou pas ? OK. Alors, comment peut on justifier de la faiblesse des contrôles sur tous les types de production et dans le même temps soutenir qu’il vaut mieux consommer bio. Serait-ce donc que le peu de controle sur le bio ne vous inquiète pas ? Allons, les contrôles ne peuvent être que limités, comme sur tous les domaines, le travail, les voitures, la vitesse, ...
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nono le simplet 27 septembre 2019 12:28@Lebougnat
Donc il faut acheter Français lorsqu’on a le choixfrançais et bio si possible, je suis d’accord !
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nono le simplet 27 septembre 2019 12:46@Aristide
Serait-ce donc que le peu de controle sur le bio ne vous inquiète pas ?tu es vraiment pervers
je trouve que les contrôles sur le « bio » sont indispensables bien entendu au même titre que pour les autres types de culture ... et je mange le plus possible le seul bio dont je suis absolument sûr, celui qui vient de mon jardin
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Allons, les contrôles ne peuvent être que limités, comme sur tous les domaines, le travail, les voitures, la vitesse, ...trois mauvais exemples ...
concernant le travail l’employé peut exercer un contrôle et au pire dénoncer son employeur s’il ne respecte pas certaines règles ... et pour ce qui est de l’employeur il est rare qu’il n’exerce pas un contrôle sur ses employés et la qualité de leur travail ...
pour les voitures, elles sont toutes contrôlées régulièrement ...
et enfin, la vitesse est contrôlée en permanence par des radars fixes ou mobiles ... il devient exceptionnel de faire un parcours de 100 km sans être contrôlé au moins une fois ...
. -
Article 39 du TFUE dit traité de Lisbonne
1. La politique agricole commune a pour but :
- a) d’accroître la productivité de l’agriculture développant le progrès technique, en assurant le développement rationnel de la production agricole ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de production, notamment de la main-d’oeuvre,
http://www.senat.fr/rap/r13-214/r13-2141.html
-
Il me semble qu’il y a dans toute cette histoire beaucoup de mépris, et pas mal d’ignorance . J’y vois deux groupes sociaux qui s’invectivent tout en ne se connaissant pas .
D’un côté les « consommateurs », citadins ou neos, attérés par la myriade de reportages, livres, scandales à répétition qui leurs disent qu’ils mangent de la merde et qu’en plus on est en train de détruire les sols pour la produire
De l’autre des agris qui suivent leur train train depuis des décennies, utilisent à peu près les mêmes produits qu’avant, et ne supportant pas qu’on vienne leur donner des lecons
Il faut souligner quelques traits de caractère forts chez les agris :
Ils sont d’avances persuadés qu’on les prends pour des cons : c’est des bouseux, des péquenots et ils le savent . Ce qui leur permet à leurs yeux de sortir de leur condition c’est justement la technologie et l’agriculture moderne .
Ce sont des propriétaires : rien n’est plus sacré que leurs terre et quiconque remet en cause leur droit absolu dessus est un ennemi . Que ce soit pour leur dire ce qu’ils doivent faire ou pas faire, ramasser des chataignes ou des champignons ils ne supportent pas si on ne leur demande pas avant tout leur accord
Après la propriété la valeur sacré c’est le travail, et ceux qui ne font pas n’ont rien à dire
Ils adorent ce qui est droit, propre, carré . 50 ha de mais , tous à la même hauteur et sans mauvaises herbes les apaisent, une butte de permaculture leur ferait sortir la charrue même un dimanche
Je parle ici de la famille paysanne, qui est encore le socle de notre agriculture, pas des grands propriétaires et leurs employés et ce sont, bien sur , des généralités, mais pas sans fondement a mon avis
Faut donc pas s’étonner qu’ils prennent mal les polémiques actuelles, et que leurs réactions ne soient pas à la mesure de l’attente des consommateurs .
Sinon ceux que je connais s’inquiètent pour une bonne part des mêmes sujets, ils évitent de mettre ces produits dans leur jardin ( quasi tous), et essayent d’en mettre moins ou de s’en passer dans leurs cultures . Quand ils passent en bio ils disent à leur voisin que c’est pour le pognon ( histoire de ne pas passer pour un traitre ) mais ce n’est pas que ca en réalité .
Mais il y en a quand même pas mal qui pratiquent une sorte de militantisme de la chimie et qui vont en coller une dose de plus juse pour faire chier tous ces connards . Et surtout ils ne savent pas trop comment faire autrement, tout dans la filière agricole est fait pour l’agriculture industrielle
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@sylvain
Rien n’est plus sacré que leurs terres ? Ça dépend où ils habitent !! chez nous, dans le sud, vu que les vendre, leurs sacrées terres, pour construire des lotissements et autres grandes surfaces, leur rapporte, sans rien foutre, plus que ça ne leur rapporterait de travailler pendant deux générations, le compte est vite fait.
Sinon il y a les bio, qui ne sont pas romantiques mais convaincus, seulement ils sortent rarement ( ça arrive quand même) des rangs des paysans d’origine, peu ont les moyens d’acquérir des terres ; alors seuls quelques maraîchers produisent et vendent sur les marchés ; quelques viticulteurs aussi, mais question céréales et autres légumineuses, ma foi, on importe. -
@alinea
c’est pas leur terre qui est sacrée c’est sa propriété, beaucoup n’aiment carrément pas leur terre et vivent avec elle un rapport conflictuel : elle est leur asservissement et leur richesse . Le gros tracteur, la grosse machine est ce qui leur a enfin permis de prendre le dessus . Chez moi, les agris que je connais sont contents quand ils ont bétonnés une parcelle, la question est enfin réglée .
La différence de sensibilité entre neo et archeo se résume bien par le rapport à leurs habitations : pour le néo, rien de mieux qu’une vieille maison en pierre, l’archeo a lui déja construit un beau lotissement avec toute la « modernité » à quelques mètres de l’ancienne maison familiale en pierre qui lui rappelle une vie de pauvreté et de labeurSinon je suis d’accord avec le reste : le principal obstacle à l’évolution de la paysannerie est l’accés au foncier et au capital en général . Ce n’est pas pour rien que toutes les installations de nouveaux paysans se fassent dans le maraichage, il suffit d’un ha . Qui déboursera 1 million pour en gagner quelques milliers en travaillant ?
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Il serait bon sur ce dossier d’entendre les vrais scientifiques, sur la dangerosité des produits employés par les agriculteurs
Certain que cette dame respectable est payée par Monsanto !!!!
Nous avons l’agriculture la plus contrôlée au monde, et quelques ayatollahs verts font tout pour la discréditer.
Alors que dans le mème temps certaines personnes sont prêts à importer d’outre Atlantique sans aucun contrôle ce qui est produit chez nous.
Les écolos sont comme Sardou, ils font croire que tout était mieux avant et aimeraient voir les paysans de retour au champs avec chevaux et boeufs.
Sont ils prêts à laisser leurs portables, leurs appareils ménager, leurs ordinateurs, leurs salles de bains , enfin leur petit confort
Sont ils prêts à ne plus employé de médicaments alors que le tonnage vendu en France est sans commune mesure avec les « pesticides », et se retrouvent dans les rivières et par la mème dans l’eau du robinets
l’écologie des écolos ressemble de plus en plus à une secte avec des méthodes de communication douteuses, alors que la vraie écologie est tout à fait respectable.
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@Lebougnat
"Le bio c’est plus cher pour de bonnes raisons, même si les études scientifiques montrent que ça ne gagne rien en sécurité alimentaire (et la dernière que j’ai vu défend que c’est même plus dangereux, elle trouve plus de mycotoxines dans le bio vu la réduction des traitements, or une série d’étude montre un lien entre la présence de mycotoxines dans l’alimentation et le cancer du foie).
Lien : jmdesp 27 février 2018 à 11:45
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Notez que je ne demande pas l’interdiction du bio pour cause de mycotoxines et de risque de cancer du foie.
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@Lebougnat « Il serait bon sur ce dossier d’entendre les vrais scientifiques »
Ça existe encore ?
Je croyais que si le rapport ne convenait pas au lobby le scientifique n’est plus financé.
Alors de vrais scientifique pas sûr que ça existe encore.Pour info le plomb rajouté dans le super pendant trop longtemps et polluant TOUT.
Il a fallu que ce soit les autorités US et l’assassinat du lanceur d’alerte pour que ça commence à sortir dans notre presse propagandiste. Ils étaient ou nos scientifiques ?
Le nuage de Tchernobyl qui s ’arrête à la frontière, ils étaient ou nos scientifiques ?Les médicaments dangereux, ils étaient ou nos scientifiques ?
La science est morte lorsque le financement est arrivé sous le contrôle des lobbys.
En ces temps où la science est devenue une secte et non plus une discipline Noble, il est plus que Normal de douter des informations, dites scientifiques toutes convergentes, qui diffèrent de nos constatations de tous les jours.
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@Ruut le mouvement écolo en pleine inquisition contre la science !
Une société qui dénigre la science au profit de croyances occultes est une société en plein déliquescence.
C’est bien à ce quoi nous assistons en ce moment dans notre beau pays. -
@Ruut
le nuage ne s’est arrêté car la science n’est pas magique et merveilleuse.
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@Ruut
« il est plus que Normal de douter des informations, dites scientifiques toutes convergentes, qui diffèrent de nos constatations de tous les jours. »
Je vis à une époque ancienne au bord de la mer. Quand je monte sur un cheval ou dans un bateau, je sens bien quand ça bouge. Quand je suis sur terre je sens bien que ça ne bouge pas : je constate tous les jours que la Terre est immobile. Au loin, la rencontre du ciel avec la mer forme une ligne droite : je constate tous les jours que la Terre est plate..
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@foufouille Tout à fait, mais si ce n’est à la science, à qui doit on faire confiance ?
Aux croyances certainement, et à leurs prédicateurs ? -
@Ruut
« Il serait bon sur ce dossier d’entendre les vrais scientifiques »
Ça existe encore ? «
Peu importe. Ce qui existe ce sont des études scientifiques. Pour être considérées comme sérieuses, elles doivent être publiées dans des revues scientifiques dites »a comité de lecture« : ces études scientifiques sont lues et étudiées par d’autres scientifiques compétents et qui n’ont pas participé à ces études. Tout est analysé : la transparence des financements, la compétence et l’expérience des directeurs de l’étude, la méthodologie utilisée, le respect des procédures, l’analyse statistique, la cohérence des conclusions déposées avec les données recueillies, etc.
Quand tout est bon, l’étude scientifique est dite »validée" et ses conclusions acquièrent le statut de preuve scientifique.
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@Attila
Encore faut-il que ça aille jusqu’à la publication…
Faute de financement, ou autre, les études saines sont rares, d’où mon exemple sur le plomb et les errements de la « science » moderne maintenant incontestables.
Le souci c’est que depuis ces mises en lumière, Rien n’a changé.
Et c’est assez préoccupant.......
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Je suis un urbain et arr ?tons de construire sa maison en ext ?rieur des villes et villages et d exp ?dier les agriculteurs hors de chez eux...de pas avoir le bruit des coqs des vaches mais par contre celle des cha ?nes hihi des voitures d ?rangent pas...arr ?tons de vouloir toujours plus mais moins cher...manger moins et payez le paysan mieux... et des normes ok mais achet ? alors ses pertes de productions...on veut le beurre et l argent du beurre.
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@Clouzit
Vivement l’agriculture urbaine en immeuble ou en sous-sol en atmosphère contrôlée.
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