L’Amérique conjugue au futur antérieur
Les élections américaines du 5 novembre sont pliées avec la victoire de Trump et 277 voix contre 224 pour Harris. Les médias de tous les calibres se sont engouffrés dans cette bataille entre le républicain conservateur, porté par Donald Trump et la démocrate progressiste porté par Kamala Haris dans un concert d'invectives, de vulgarités, de vermines, d'ennemis intérieurs de part et d'autre. Donald Trump gagnant est devenu progressivement le 47ème nouveau président des Etats Unis s'est avancé le 6 novembre. Avant le mois de janvier 2025 et son investiture avec la prise de pouvoir, beaucoup d'événements pourraient encore se produire pour "Harris, la communiste" comme l'appelle Trump ou pour "Trump, le fasciste" d'après Harris. Dans son discours, Trump a dit "Nous avons écrit l'histoire". En fait, il la réécrit sans originalité en faisant du surplace..
Préambule
Le futur antérieur traduit en anglais par "future past" est un temps composé du mode indicatif formé de l'auxiliaire avoir ou être au futur simple et du participe passé du verbe conjugué. Ce temps exprime une action qui va se réaliser dans un futur antérieur : « Quand nous aurons terminé, nous irons chez lui ». C'est un temps de la conjugaison française que j'aime particulièrement
J.'ai écrit en 2013, un eBook "Vengeance au futur antérieur" dont la trame et le scénario se passent à San Francisco avec le même sens dans une période de crise.
The Future Past Tour - 2024 - Iron Maiden
Ce n'est pas "Make America Great Again" mais plutôt "Make $ Great Again", "Amercia first", mais plutôt "Dollars first". Le dernier journal Monde diplomatique présentait l'article "Kamala Harris l'illusion du changement" avec des chapitres "Célébrer la démocratie ailleurs que chez soi", "Innovation, le mot magique".
"Washington dʹici" est un podcast sur l'élection présidentielle en 4 périodes de 2019 à 2024.
"Guerre", Livre de Bob Woodwar qui retrace l'histoire de trois conflits : le Moyen-Orient, l'Ukraine et la Russie, ainsi que la lutte pour la présidence des États-Unis.
War est un récit intime et approfondi de l’une des périodes les plus tumultueuses de la politique présidentielle et de l’histoire américaine. Woodward révèle la complexité et les conséquences de la diplomatie détournée et de la prise de décision en temps de guerre pour dissuader l’utilisation des armes nucléaires et d’un glissement rapide vers la Troisième Guerre mondiale.
Pendant la semaine précédente, les ordures se retrouvaient dans les déclarations et les prises de positon de chaque candidat envers leur rival dans les derniers meetings.
Sur ce site, la catégorie "Amérique" contient plusieurs billets au sujet des Etats-Unis.
Le 4 novembre, la Trois belge lançait un débat dansun grand dossier avec les questions "Et si Trump revenait ?", "L'Amérique est-elle prête à voter pour une femme ?", "Si Trump n'était pas réélu, doit-on s'attendre à un deuxième assaut du Capitole ?
Réflexions du Miroir
En 2024, l'évolution de ces élections américaines a été progressivement de plus en plus agressive avec des insultes les plus diverses contre l'adversaire. Les méthodes américaines ont toujours été contagieuses avec un décalage dans le temps avec des piques politiques entre partis pour gagner des élections avec seulement.
La présidente de Moravie est en ballotage entre le CEuropéenne démocratique et la CRussie autocratique.
Une pluie de félicitations internationales pour Trump...
Je ne sais pas pourquoi cette photo de la présidente moldave m'a amusé : "Ail la vot !" que je traduirais par "Aille, le vote".
Pour l'Ukraine, le 6 novembre est un jour noir
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Les perspectives différentielles entre les deux candidats se retrouvent entre deux niveaux celui de la bourse et de le Bourse.
La "Bourse" se porte très bien, mais la "bourse", du latin bursa (« cuir »), issu du grec ancien (« peau ») qui désigne initialement un petit sac ou un porte-monnaie que l'on porte sous la ceinture, n'est pas aussi claire.
Discours du futur vice-président James David Vance | Watch
Un pas en avant et deux en arrière avec la zone euro. Celle-ci joue son avenir entre le chaud et le froid.
Les USA ne sont plus l'ombre que d'elles-mêmes en ne parvenait plus à jouer au Lucky Luck entraînés dans une descente en enfer. Pour y revenir ce n'est pas un "Make America, Great Again" qu'il faudrait mais "Make America Otherwise". La fin des obligations souveraines US qui ne verront pas la fin des taux élevés et les actions qui progressent après un momentum de croissance. Les taux d'intérêts de la BCE ont baissé d'un nouveau cran puisque l'économie européenne va parfois à contre-courant de l'américaine. J'ai déjà dit que j'ai travaillé pendant près de 30 ans avec et pour des Américains. Ceux-ci n'ont jamais été progressistes dans le passé. Le Dieu chrétien a toujours été considéré comme leur porteur.
Quand on est face au radicalisme ambiant, on fait émerger la liberté et les vérités en ne se laissant pas influencer par le populisme. Le mouvement du trumpisme ne l'a jamais fait. En général, les plus âgés sont conservateurs ne veulent pas voir un monde qui change greffé sur leurs acquis. Ils ont peur du futur, Peur de l'IA.
Le conservatisme se retrouve plus facilement chez les plus âgés, dans les campagnes et le progressisme, chez les jeunes, dans les villes.
Trump a bien compris que les injures, le racisme et le sexisme correspondent à l'ambiance vengeresse de ceux qui n'ont pas réussi à créer leur propre histoire dans la vie en parallèle avec celle du pays que l'on peut nommer Etats-Désunis. Sous le couvert d'une foi de la religion catholique, les Américains les plus religieux voient en Trump une rédemption, une résurrection. Avec la pratique des bénédicités, Trump a été soutenu avec force par ce qu'on peut appelé des "fous de Dieu", les évangélistes et les sectes religieux des Témoins de Jehova qui ne manquent pas de s'en mettre plein les poches via l'innocence et les dons des fidèles selon ce documentaire "L'énigme des Témoins de Jéhovah".
On peut aimer les Etats-Unis ou les haïr. Difficile de rester insensible au milieu entre ces deux opinions ou visions. C'est un pays où tout est possible.
J'ai été et y ai connu les "Far West dreams" dans un voyage touristique. Cela va bien pour les gens qui ont pu suivre des études universitaires, très chères et c'est faux, pour les autres.
Ce 6 novembre est une journée noire pour les Wokes, les LGBTQIA+, les écolos, les étrangers et les médias.
La démocratie qui permet de tout dire et tout penser sur les réseaux sociaux, détient aussi les gènes de sa propre destruction. L'occidentalisme mondialiste est dans le collimateur de Trump. L'Amérique se concentre avec lui derrière des frontières avec des passeports et des visas renforcés, acceptés par l'ambassade.
L'Ukraine recevait le maximum de soutien logistique et financier des Etats-Unis sous la présidence de Joé Biden. Ce ne sera plus le cas avec Trump. Poutine aura gagné son opération militaire spéciale.
"Donald Trump, le défi américain. Les conséquences de cette élection pour l'Europe et ses dirigeants sont proprement cataclysmiques et nous obligent à une révision complète de tous nos choix politiques, culturels, commerciaux, diplomatiques, stratégiques" écrit Hérodote.
C'est peut-être une occasion pour l'Europe pour prendre son destin en main militairement.
Retour en 2000. Bien que majoritaire en voix au niveau national et en dépit des recours et contestations consécutifs au comptage des voix en Floride devant la Cour suprême, Al Gore est, en raison du mode d'élection aux États-Unis, battu par le candidat du Parti républicain, George W. Bush, majoritaire en nombre de grands électeurs.
Imaginons dans une uchronie que Al Gore aient gagné les élections. Le problème du réchauffement climatique avec ses catastrophes, n'auraient peut-être pas été aussi importants aujourd'hui. La vérité qui dérange qu'il est venu défendre à Bruxelles, n'a pas plu à la majorité tournée exclusivement sur le ptrole. La Californie n'est pas un Swing State. Elle fait partie de la région de la Sun Belt dans l'Ouest américain. La ruée vers l'or transforme profondément l'État, faisant de la Californie le symbole du « rêve américain », La population de San Francisco augmentant alors de manière exponentielle.
La Californie est l'Etat le plus peuplé, le plus riche, capitale mondiale du cinéma qui dès 1980 a la Silicon Valley, des grandes sociétés liées aux industries de hautes technologies dans le numérique avec une économie dynamique et puissante. À elle seule, elle est, en 2015, la sixième puissance mondiale devant la France avec un PIB de 2.459 milliards de dollars courants et par habitant de plus de 99 000 USD$ en 2023. L'innovation est l'atout majeur californien et se traduit par la présence de centres de recherche, d'universités prestigieuses et de pôles de techniques de pointe. Kamala Harris y a formé toute sa jeunesse et son instruction de procureure et sénatrice. Tout n'est pas rose. Le budget de l'État et le solde commercial sont déficitaires. La libéralisation de la production d'électricité pose des problèmes. Dans le contexte de la mondialisation, la Californie subit la concurrence d'autres foyers notamment asiatiques.
Jeune informaticien créatif et inventif, j'ai eu l'idée d'y émigrer.
En Europe, l'Irlande est en croissance de 7,8% du PIB en 2015, soit le niveau le plus élevé de l'Union européenne a un budget en boni. Les salaires élevés ainsi que le plein emploi ont engendré une immigration importante au cours des années 2000 bien qu'en 2016, l'Irlande est le deuxième pays le plus endetté au monde après le Japon. Son niveau de l’impôt sur les sociétés, établit à 12,5 % en Irlande, est exceptionnellement bas pour un pays européen, où le taux moyen est de 25,9 %. Cela a attiré le même genre de sociétés qu'en Californie,, bien que en 2016 le deuxième pays le plus endetté au monde après le Japon
Donal Trump & J.D. Vance, en opposition à Kamal Harris & Tim Walz, avaient des prérogatives pointées sur le passé et le conservatisme. Après Trump, J.D. Vanceson vice-président, pourrait prendre sa place encore plus à l'extrême droite.
Cette lutte entre intellos et non-intellos avec ses synonymes de manière péjorative de balourd, bête, imbécile, inepte, inintelligent, sot ou de stupidité n'est qu'une question idéologique correspondant à une adhérence à une situation de fait.
Ne quittez pas, tout va se jouer dans l'exercice du pouvoir après ces élections avec une régression de la liberté avec Trump.
Je fais partie des progressistes et ne vais pas à reculons comme l'écrevisse. Je me replonge dans la lecture de l'après-élections de 2016 avec Trump qui fut "L'AmerExit",
Pour aller plus loin, ce serait peut-être "Au pied du mur américain", "Objectif détrôner Trump ou COVID-19 ?" dans "Un monde sous influence".
Cette fois, pour son deuxième mandat en 41ème président, Trump n'a plus de limite ni en paroles ni en actions. La croyance en lui est en place.
Si on veut parler de ces croyances, il faut remonter à l'Egypte des Pharaons et au polythéisme proche de la nature que l'on a dénommé "mythologies égyptiennes" (et pas religion). A part Akhenaton qui avait le soleil comme dieu unique, presque tous les dieux étaient représenté avec des têtes d'animaux. Ils cherchaient à interpréter tous les phénomènes naturels qu'ils pouvaient observer à travers le prisme de croyances séculaires, « doctrines qui prennent dans les âmes de nos contemporains la place de la foi évanouie et situent ici-bas, dans le lointain de l'avenir, sous la forme d'un ordre social à créer, le salut de l'humanité ». Les trois religions monothéismes affirment l'existence d'un Dieu, d'un Allah, transcendant unique, omnipotent, omniscient et omniprésent.
C'est loin d'être la même idéologie et loin d'avoir les mêmes conséquences.
Le soir du 5 novembre, les émissions télés étaient étaient presque toutes fixées dans l'anxiété et l'attente du résultat des élections américaines de 2024.
Cette date du 5 novembre laisse d'autres souvenirs de batailles, en conspirations et en traités dans l'histoire.
Oui, j'aurais pu suivre ces élections depuis 12h aux Etats Unis en tenant compte des décalages horaires. Mais je ne l'ai pas fait.
Oui, j'aurais pu chanter "Born in the Usa" alors je suis né dans un pays 325 fois plus petit. Mais je ne l'ai pas fait.
- Notre société est complètement gaslighthée par les médias, les fakes news, les politiciens, commentait un interlocuteur.
- Gaslight, c'est être manipulé de manière à ce qu'on doute de sa mémoire, de sa perception de la réalité ou de sa santé mentale, généralement pour des raisons malveillantes, répondis-je en ajoutant :
- Fais moi peur, demande le masochiste.
- Non, répond le sadique
Il faudra choisir son camp, mazo ou sadique.
Pandore 1 et 2
Je ne suis pas un fan de séries, mais quand il s'agit de séries belges Des vies en séries je suis plus intéressé....
Ce 4 novembre, au matin, j'ai regardé le premier épisode de la Saison 1 du feuilleton belge "Pandore" et survolé quelques séquences de la saison 1 qui date de 2021.
Thème : "Bruxelles, à deux mois des élections. La campagne qui bat son plein est perturbée par une enquête de corruption. Survient alors une agression tragique qui va provoquer la collision de quatre personnages : une juge d’instruction, un politicien, une activiste et une journaliste. Chacun, dans cette affaire, défendra sa propre vérité. Une juge d'instruction, fête les 75 ans de son père, homme politique, mêlé à l'affaire de corruption qu'elle instruit depuis des années. Un autre homme politique, discret et compétent, espère prendre la place laissée vacante. Il croit son heure enfin arrivée, mais son président en décide autrement, jugeant qu'il n'est pas assez populaire. Humilié, encaisse mais un fait divers sordide va venir changer la donne. La musique générique peut rappeler des souvenirs de cette série 1
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Au dernier épisode, la juge d'instruction échoue. Le politicien a atteint son objectif en devenant Vice-premier et Ministre de la Justice mais se retrouve seul, hanté par ses démons.
Les chocs de valeurs entre la vie privée et la vie publique, avec le sexe, la politique, les tromperies, le goût du pouvoir, les mensonges et déjà, dès le premier épisode de la saison 1 avec les problèmes de migrations en arrière-plan comme on le retrouve dans les épisodes des élections américaines de 2024.
Ce 5 novembre, au soir, j'ai regardé les deux premiers épisodes de la saison 2 de Pandore.
L'histoire de cette saison 2 se retrouve dans les même travers comme si on n'avait pas évolué d'un iota en trois ans après la saison 1
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On entre plus dans la psyché des personnages' comme le disent deux des actrices, Myriem Akheddiou et Mélissa Diara
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Quant à moi, le but de me faire oublier les élections américaines était atteint. Le lendemain, j'étais prêt à accuser le coup des résultats du 6 novembre.
Si on ne parvient plus à en rire avec le cactus,, on est foutu.
On ne sait pas toujours où on va, mais on y va.
Allusion
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