L’Assistance ou l’Assistanat : Problème des classes moyennes ignoré par les Politiques en France ?
Les hommes politiques en cette période électorale présidentielle et législative semblent ne pas souhaiter aborder ce sujet sensible, mais au combien préoccupant. Nombre de personnes faisant partie des classes moyennes, sont choqués de voir que certaines familles vivant d'assistance s'en sortent bien mieux qu'elles, qui travaillent et paient leurs impôts. Y a t'il une justice entre les individus ? Pas sûr ? Que font les hommes politiques par rapport aux lois pour équilibrer ces injustices ?
La France parle de fraternité , égalité et liberté. L'égalité qui semble se dessiner dans le domaine de l'assistance, lèze une grande partie de la population qui travaille et gagne peu pour s'en sortir. Comment se fait-il qu'un grand nombre d'assistés bénéficiant des minima sociaux aient construits de "sacrés" biens dans leurs pays d'origine sans avoir jamais travaillé en France métropolitaine ? Tout le monde sait qu'il y a un problème de chômage en France, certains patrons dans le bâtiment exploite de la main d'oeuvre bon marché, se trouvant en situation irrégulière. De gros patrons dans des sociétés côtées en bourse abusent de cette manne en effectuant de la sous-traitance à outrance. Les "illégaux" ne pourraient être accusés de bénéficier des aides sociales ou de l'assistance. Ils peuvent se trouver dans une situation unique d'aide sur le plan santé : Aide Médicale d'Etat qui n'est pas gratuit et qui coûte également.
A cause de ceux qui abusent du système et vu l'absence de contrôles, et de divers vérificateurs (peu d'effectifs chez les fonctionnaires contrôleurs) ou du laxisme ambiant dans certaines fonctions publiques, les gens bien-pensants peuvent se révolter contre toutes ces personnes qui profitent du système et font n'importe quoi. Le système français n'est peut-être pas le plus généreux en Europe, mais il présente et représente beaucoup de failles dans lesquelles, les malhonnêtes s'enfoncent, s'y engoufrent et bénéficient de toutes les faveurs que le système leur offre.
Est-ce juste qu'un couple (jeune ou non) avec enfants, travaillant et demandant un logement se voit refouler (dossier rejeté) sur le principe qu'ils ne gagnent pas assez ? Est-ce normal que d'autres avec enfants (le même que la famille travailleuse), ne travaillant pas et demandant un logement social, se voit attribuer le logement plus vite que le couple méritant. C'est une forme d'injustice qui se matérialise au quotidien en France. En énoncant les termes couple méritant, il est possible que certains soient choqués, mais c'est fait exprès. Ce couple particulier qui gagne juste les minima en matière de salaire, est moins bien lôti que les pauvres assistés (magouilleurs), car c'est à la sueur de son front qu'ils (Monsieur et Madame), se débrouillent pour produire de quoi faire vivre leur ménage. Ils ont parfois le SMIC fois deux ou le SMIC et demi. A force de voir ces "parasites" qui profitent du système, il n'est pas étonnant que plusieurs personnes "saines d'esprit" soient choquées par de tels abus. Nous pouvons en généralisant indiquer que la France donne l'impression d'être un pays d'assistés. Il ne faut pas généraliser car des pauvres honnêtes, cela existe. Des pauvres qui veulent bosser, celà existe aussi. Des pauvres qui n'ont d'appellation que le terme "PAUVRE" et produisent par des voies illicites des biens mal acquis, existent également. Et ces derniers sont ceux qui s'excitent le plus et qui réclament en permanence de l'assistance. Des pauvres dignes existent et ceux là ont bien souvent du mal de se rendre au service social pour réclamer l'aide à laquelle ils ont droit.
Les chômeurs sont-ils tous des pauvres, c'est difficile à caractériser. Un chômeur qui perçoit plus que le SMIC n'est pas catalogué comme tel, car ses revenus sont supérieurs au SMIC et il n'a qu'un souci particulier, c'est que son niveau de vie doit être revu à la baisse. Il est évident que s'il ne retrouve pas un travail dans un laps de temps donné assez rapide, il va véritablement dégringoler pour devenir un pauvre. Le pauvre doit être aidé par la solidarité nationale. Dans les années soixante-dix, il s'agissait d'améliorer la qualité de la vie dans un contexte de croissance et une société d'abondance, une partie de la population vivait avec des ressources insuffisantes. Dans les années quatre-vingts, la pauvreté résulte de la crise et du chômage. Elle n'est plus seulement due à une insuffisance de ressources mais aussi à une situation d'exclusion sociale. Cette nouvelle pauvreté concerne des ménages en situation précaire, c'est-à-dire vulnérables à toute diminution de leur pouvoir d'achat et qui, normalement insérés dans la société se trouvent pris dans un processus d'exclusion progressive.
La loi n° 88-1088 du 1er décembre 1988, instituant le revenu minimum d'insertion a pour objet d'assurer des moyens convenables d'existence à toute personne qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation de l'économie et de l'emploi, se trouve dans l'incapacité de travailler. Cette loi reconnaît un droit nouveau, celui d'obtenir de la collectivité des moyens d'existence. Le RMI, fondé sur la solidarité nationale, constitue une nouvelle catégorie de prestation sociale garantissant à toute personne un minimum de ressources. Elle est une allocation différentielle destinée à ceux dont le revenu n'atteint pas un certain niveau. Elle est égale à la différence entre, d’une part, le montant maximum du RMI calculé selon la composition du foyer, et, d’autre part, l’ensemble des ressources mensuelles de la famille (l'allocataire, le conjoint et les enfants de moins de 25 ans).
Au départ, le contrat d'insertion vise à éviter de faire du RMI (revenu minimum d'insertion) seulement une allocation d'assistance mais à aider la personne à laquelle elle est attribuée à définir un projet d'insertion. Or cette bonne résolution n'a jamais été tenue. Des personnes ayant reçu le RMI en 1988, le perçoivent encore aujourd'hui, est-ce normal ? NON. D'autres touchent le revenu minimum d'insertion en restant en Afrique. Il reviennent tous les trois mois pour l'actualisation de leur dossier et ils repartent après. Où est-elle appliquée cette mesure d'insertion. Combien de personnes au RMI sont vraiment dans cette posture d'insertion. Le nombre doit être infime sur l'ensemble des assistés percevant cette manne. C'est alors que l'assistanat entre en jeu et fausse les données sociales. Pourquoi avoir réduit le nombre de contrôleurs susceptible de mettre à jour les fraudes aux prestations sociales qui génére un gouffre financier au niveau des aides de l'Etat.
L'organisation et les modalités du RMI ont évolué du fait de la réforme de la décentralisation en 2003. Ainsi la loi n° 2003-1200 du 18 décembre 2003 portant décentralisation en matière de revenu minimum d'insertion et créant un revenu minimum d'activité transfère des services déconcentrés de l'État à la collectivité locale départementale la charge de l'allocation du RMI. Le revenu minimum d'activité (RMA) est proposé dans le cadre du contrat d'insertion conclu par les personnes qui bénéficient du RMI depuis deux ans au moins. Depuis 2007 une réforme des politiques d'insertion vise à généraliser sur l’ensemble du territoire national le revenu de solidarité active (RSA) et à instituer un contrat unique d’insertion afin de simplifier les dispositifs existants, d'inciter à la reprise d’activité et de lutter contre la pauvreté au travail.
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