Quand l’état est coupable de non assistance sur personne vulnérable.
Quand la maladie survient sans prévenir, que la personne est diminuée et que ses revenus le sont par la même occasion.
Tout commence par la "longue maladie" et 50% de réduction de salaire (pour mon cas 800euros).
Mais au bout d’un an mon employeur engage une procédure de licenciement, la MDPH (Maison des Handicapés) cherche si il y a possibilité de changer de poste mais pour un malade il n’y a pas de place.
La MDPH me reconnait invalide à 80% et plus et là je vais de surprises en surprises.
Ce qu’il faut savoir.
Vous devez n’avoir reçu aucun revenu durant un an avant d’avoir le droit a l’AAH (allocation adulte handicapé) j’ai écrit à l’attention de M. Sarkozy pour faire part de mon indignation, une réponse m’est arrivée quelques jours plus tard, non pas une réponse mais un courrier qui ne répond pas à mes interrogations, mais la loi a changé en janvier 2009 qui permet de toucher une indemnité dès la reconnaissance du handicap. OUPSSSS......
Oui, mais il y a toujours un mais avec l’état, il ne faut pas avoir eu de revenu l’année d’avant.
Quelques dates et chiffres concernant ma situation.
02/2007 reconnaissance de mon handicap à hauteur de 40% mais avec interdiction de travail par la médecine du travail.
Donc je ne peux toucher que le RMI 400 euros, mais RMI c’est bien revenu minimum d’insertion ?
02/2009 reconnaissance du handicap à 80% ou plus. Je vais enfin pouvoir toucher l’AAH oui OUF....
MAIS mes revenus 2008 m’empêchent de toucher à taux plein car j’ai touché 3200 euros cette année là d’indemnité journalière, retour à 300 euros d’AAH ne touchant pas l’AAH à taux plein je perds du coup la prime à l’autonomie de 104 euros.
A ce jour je ne touche toujours pas la totalité de l’AAH mais 600 euros pour un couple et un enfant.
A partir de janvier 2011 ENFIN je vais être riche de 711 euros d’AAH 107 euros de prime à l’autonomie.
Voilà pourquoi j’accuse les pouvoirs publics de non assistance à personne vulnérable en grande précarité non choisie.