L’expérimentation animale sur la voie de garage dans une vingtaine d’années
Des scientifiques avancent que l’expérimentation animale pourrait être définitivement remplacée par la recherche sur des êtres humains virtuels et sur des banques de cellules vivantes d’ ici deux décennies si la société a effectivement la volonté d’encourager l’innovation et le développement de la recherche scientifique avec pour priorité le bien de la santé publique.
Grâces aux progrès scientifiques, les modèles informatiques et les innovations en biologie cellulaire permettront aux chercheurs d’évaluer de nouveaux médicaments de façon plus précise et sans l’utilisation d’animaux. Une innovation particulière est le développement de « micro-poumons » - cellules pulmonaires extraites de tissus transplantés, cultivées en culture de laboratoire et ensuite testées avec des extraits de poisons, tels que des cosmétiques afin d’évaluer les résultats.
"Ces modèles sont beaucoup plus précis. Quelquefois, je pense que c’est juste l’habitude – ce sentiment que si c’est sans danger pour l’animal, c’est sans danger pour l’être humain – ce qui explique pourquoi l’on continue à faire autant d’expériences sur les animaux. En recréant des environnements tissulaires, nous pourrons mieux comprendre le comportement cellulaire tels que la guérison de blessures et les réactions aux médicaments sans utiliser les animaux."
Il y a une eu une diminution du nombre des expériences utilisant les animaux depuis 30 ans, entre 2 et 3 millions par an, bien que récemment, ce chiffre ait recommencé à croître. Cette augmentation est due principalement à l’utilisation croissante des souris transgéniques que les scientifiques utilisent pour copier des maladies humaines telles que la mucoviscidose.
Les rongeurs sont utilisés pour la grande majorité des expériences, car relativement faciles à reproduire et élever et ils partagent la même biologie et chimie de base que les êtres humains. Les chiens et les chats sont utilisés beaucoup moins fréquemment, les beagles étant la race de chiens la plus utilisée. En 1997, le gouvernement a décidé qu’aucune autorisation ne serait désormais accordée pour l’utilisation des grands singes – gorilles, orangs-outans et chimpanzés – dans l’expérimentation animale.
Le concept, lequel fait partie d’une loi Britannique et européenne, avait été décrit par des chercheurs pour la première fois dans Les principes de techniques expérimentales humaines, une publication commandée en 1959 pour célébrer le centenaire de Concernant "l’origine des espèces" par Darwin.
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