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Accueil du site > Actualités > Société > L’inquiétant passé du futur

L’inquiétant passé du futur

La vie devant soi

« Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien intégré dans une société profondément malade. » Jiddu Krishnamurti

Je précise à l’intention de ceux qui vivent au jour le jour que, dans la ligne du temps, le futur intervient après un passé infini, succédant à un présent instantané et plutôt soluble…

Normalement doués et constitués, les membres de la communauté humaine se distinguent par un coefficient élevé de capacités cognitives et imaginatives qui permettent d’envisager un futur plus ou moins proche, de s’y projeter, d’investir intellectuellement et financièrement. Au-delà, préoccupé par le souci de pérenniser la vie sur Terre dont sera tributaire le destin des générations futures, l’homme se dit apte à développer des stratégies futuribles plus éloignées. Cette prétendue clairvoyance est un trait qui nous est propre mais dont le recours semble en panne ou à l’abandon, on verra plus loin et pourquoi dans le texte. Cette prérogative de gouvernance collective est notamment celle dont les élus politiques doivent se soucier in primis, si tant est que le futur immédiat, nommé présent, leur en laisse le loisir. On sait que la hotte électorale est surchargée d’urgences économiques et de problèmes quotidiens, que la démocratie répond à des lois démocratiques qui incitent au charlatanisme et que les enjeux du jour, alliés à une communication médiatique chaque fois plus diarrhéique , font que les préoccupations d’avenir se trouvent repoussées aux calendes grecques. La devise énoncée par Emile de Girardin : « Gouverner c’est prévoir » est donc vaine par obsolescence. Seul un bon roi-père de famille, sans échéancier ni concurrents, pourrait relever ce défi. A-t-il jamais existé ?

Démagogie triomphante, il faut bien reconnaître que le devenir planétaire et la conservation écosystémique n’intéresse que les rares électeurs ayant le privilège de travailler du chapeau parce qu’ils ne vivent pas dans l’urgence du quotidien. L’ « après moi le déluge » est la figure imposée par le « métro-boulot-dodo ». D’où l’inconscience de générer des progénitures dont on ne peut qu’assurer le bref parcours qui va de la crèche à l’université et au chômage. Même en courant, je n’aurai pas le temps… Pour le commun des mortels, demain est un roman d’anticipation qui se rapporte à la futurologie, voire à la science fiction ! Bien que nous ayons une claire conscience du temps qui passe, la notion physique du temps reste difficile à appréhender par l'esprit et ne semble relever que de la science et de la philosophie.

Avenir et réalités

Si, contre toute insouciance, il est admis qu’un enfant doit préparer son avenir personnel et qu’il soit dirigé en ce sens, (éducation, scolarité, diplômes…), c’est un paradoxe ordinaire de constater que nos sociétés ne se soucient que trop peu de l’avenir commun. Nos enfants préparent donc un avenir… qui manque de futur.

À l’heure d’un bilan, d’un état des lieux, on pourrait vraiment se demander comment les Terriens ont-ils préparés leur avenir ? Comment va cette Terre nourricière qui constitue notre maison du Quaternaire, que nous habitons en colocation au fil des générations ? Quel est l’état de la biosphère, des écosystèmes terrestres et maritimes ? On connaît hélas la réponse et point n’est besoin d’un écologue légiste pour prendre le pouls au chevet de Gaïa. Notre vielle Terre est fatiguée, usée jusqu’à la corde, quasiment exsangue de ses ressources, scalpée de son manteau forestier et de sa strate végétale, de plus en plus dénudée de ses sols fertiles et galvanisée, asséchée, désertifiée. Si une partie des 7 milliards d’humains parvient encore à y vivre, à en vivre, c’est au nom d’un avenir chaque fois davantage hypothéqué et grâce à des techniques de plus en plus performantes mais destructives. Nous avons le génie de la destruction. Il n’est que de voir les engins de plus en plus monstrueux qui fouillent les entrailles de Gaïa, qui labourent en profondeur, qui forent tout et partout à la recherche forcenée de ce qu’on peut extraire, qui décapitent des forêts primaires en un temps record, qui ravagent en deux temps trois mouvements ce que la genèse avait mis des millions d’années à concocter. Nous ne savons pas utiliser parcimonieusement, nous nous acharnons à miner. Parce que l’envie de lucre nous rend impatients, parce que nous sommes capricieux, parce que nous sommes trop nombreux à vivre trop longtemps. Notre vie est la seule vie qui n’ait biologiquement plus aucune raison d’être. Nous ne nous inscrivons dans une chaîne alimentaire, nous nous sommes exclus des interdépendances, nous ne faisons que nous imposer irrespectueusement, comme des hussards, selon une morale dénaturée, nous ne savons qu’extraire et nous approprier sans rendre la monnaie. Tout cela est évidemment contreproductif. Dans un semblant de bonne conscience, nous croyons parfois régénérer, reboiser, recharger, mais c’est pure illusion, nous ne réparons rien. Ce qui est pris ou saccagé est définitivement pris ou saccagé. Le comble, c’est que nous en soyons impérieusement fiers !

Revisiter l’histoire de nos civilisations, et tout spécialement d’époque récente avec sa soi-disant nouvelle conscience écologique et la panoplie de mesures qui vont avec, ne permet nullement d’être rassuré quant à une gouvernance qui tiendrait compte des limites de la Terre-patrie. Existe-t-il d’ailleurs et dans une quelconque nation un seul gouvernement comportant un ministère du Futur ? Les ministères qui, depuis assez récemment, se dédient à l’écologie sont tous des entités utilitaires chargées de l’environnement humain (notre décorum…), de l’énergie, des transports, mais nullement des droits de la planète. Et si un avenir à court terme peut être évidemment garanti par tout l’arsenal ministériel habituel (finances, économie, agriculture, pêche, commerce, armée, affaires étrangères…), ces disciplines d’ordres anthropocentriste et nationaliste, ne visent en rien à sauvegarder le patrimoine terrien d’après-demain. Aucun gouvernement ne prétend se soucier de savoir si Homo sapiens a, ou non, un avenir sur cette planète Terre. Cette question aurait pu paraître saugrenue jusqu’au XIXe siècle où tout nous semblait prolixe et providentiel, où nous n’étions qu’un modeste milliard dans un monde encore vaste et aux horizons infinis, où nous avions une vision inépuisable des ressources naturelles des mers, du sol et du sous-sol, où nous n’avions pas touché au pétrole, où l’agriculture se faisait sur un mode séculaire, où la pollution industrielle n’annonçait qu’à peine sa couleur noire de suie, où le changement climatique relevait de la fiction. Nous n’étions pas encore équipés pour détruire efficacement et faire table rase. Aujourd’hui que les filets de pêche sont de plus en plus performants et de moins en moins garnis, que des centaines de millions de réfugiés climatiques prennent le chemin d’un impossible exil, comment peut-on attendre d’un pays aussi lourdement concerné que le nôtre, une réponse de ministres improvisés dans la ligne de figurants aussi frivoles que ceux mis en place ? Face à des problématiques d’envergure, ça fait plutôt potiche. En agitant aussi honteusement et naïvement le hochet écologique, les responsables affichent un cynisme qui masque mal leur incompétence, leur inconscience et leur malhonnêteté.

Avez-vous vu quelque chose de nouveau poindre à l’horizon, avez-vous constaté un changement dans votre vie quotidienne, une moindre contrainte imposée à la société suite aux avènements des grands-messes mondiales orchestrées par un battage médiatique à nulle autre pareille que furent les Sommets de la Terre (Stockholm, Nairobi, Rio, Johannesburg) ou les Conférences climatiques autour du GIEC (Kyoto, Poznan, Copenhague, Mexico) ? Que des ultimatums annoncés et dont la conclusion fut chaque fois qu’il est urgent d’attendre ! À part un crédit fiscal sur une isolation et une chaudière à condensation, votre vie a-t-elle changée suite aux bricolages de la série des pathétiques Grenelle élyséens de l’environnement ? Les figures locales, nationales ou mondiales de protection que sont les parcs et les réserves, y compris celles très aléatoires de la biosphère, ont-elles ralenti le processus de déclin de la biodiversité végétale et animale, ont-elles enrayé la sixième phase d’extinction massive des espèces dont nous sommes les contributeurs insolents ? Où sont les paysages d’autrefois, et même les neiges d’antan ? Les grands lacs s’évaporent, les grands glaciers fondent.

Même les partis politiques écologistes doivent renoncer à trop d’écologie pour tenter de se faire élire, ce qui est un comble et la preuve formelle d’un désintéressement majoritaire pour la seule et unique cause cardinale qui soit !

C’est quoi un héritage sans avenir ?

Bien que notre divorce avec la Nature soit irrévocablement consommé, que notre mentalité mutante soit à jamais déconnectée de celle symbiotique avec les fondamentaux, que nous n’ayons plus le moindre neurone en phase avec les paysages et les autres espèces, c’est ici que tombe bien à propos la belle déclaration du chef Apache Geronimo (1829-1909), citée pour la énième fois « Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché... alors on saura que l’argent ne se mange pas ».

Nous aurons beau laisser à nos enfants tout l’argent et les biens fonciers pouvant résulter d’une vie stupide parce que perdue à la gagner, cela ne correspond qu’à un déshéritement si la Terre est nue, si les ressources non renouvelables sont taries. Quel serait le futur viable du premier trader ou banquier venu sans la santé des sols et des mers, sans la qualité de l’air et des eaux ? La vie synthétique n’existe pas, même si l’existence métropolitaine, bétonnée et climatisée, présente déjà tous les aspects d’un caisson étanche.

Comment la classe sociale dominante, celle de l’oligarchie ploutocrate qui a miné les bonnes conditions d’avenir planétaire, peut-elle réellement demander à la jeunesse de préparer studieusement son avenir ? Comment instituteurs et professeurs voient-ils leur mission ? En faisant apprendre par cœur l’histoire de France ?

Le panel des vrais enjeux du futur comprend l’avenir démographique (nous devons nous réduire), l’avenir écosystémique (à pérenniser), l’avenir énergétique (à ne pas dilapider), ceux agricole et alimentaire (à gérer puisqu’ils sont tributaires des précédents cités), celui sanitaire (pour le bien-être d’une vie vivable). Nous savons bien qu’à l’échelle mondiale l’état des lieux basé sur ces valeurs objectives n’est guère reluisant.

Pire. Lorsque l’enfant doit paraître et puisque le droit de ne pas naître est surréaliste, toutes les nations ne se préoccupent pas encore des conditions souvent déplorables de la grossesse, de celles d’un accouchement peut-être sans douleur pour la mère mais surtout sans violence pour le nouveau-né afin qu’il naisse dix sur dix, voire de la santé des parents et des risques d’engendrer lorsque le patrimoine parental est déficient.

Le malaise écologique

Une crise écologique se manifeste lorsque le milieu de vie d’une espèce ou d’une population évolue sur un mode défavorable à sa survie…

À la suite de modifications de facteurs abiotiques, par exemple d’ordre atmosphérique, l’environnement se dégrade, certaines ressources se tarissent. Ou bien ce sont les prédateurs dont la pression est trop marquée, ou bien encore la qualité de vie est hypothéquée par une acmé démographique (surpopulation). Spatialement, l’événement peut être local (marée noire, pollution d’un fleuve) ou global (réchauffement climatique). Son impact peut être parcellaire et restreint à un nombre de sujets, ou entraîner la disparition d’une espèce ou d’un groupe d’espèces (par exemple par anéantissement de l’habitat, comme c’est le cas pour les grands singes ou l’ours polaire ; ou encore par rupture de la chaîne alimentaire). Certaines grandes phases d’extinction ont vu l’éradication de la majorité des espèces vivant sur le globe. La biodiversité peut paradoxalement en sortir gagnante, lorsqu’une espèce territorialement exclusive libère sa niche écologique au profit d’une diversification. La durée d’une crise écologique est variable, d’un court laps de temps à des millions d’années. Sans produire une extinction finale, une crise écologique peut engendrer une vie difficile pour les survivants. Les affres que notre modernité impose aux peuples indigènes sont de cette catégorie. Un autre exemple est l’exode de populations ne jouissant plus des conditions adéquates de vie sédentaire ou souffrant de crises alimentaires (le cas d’école est le « suicide » collectif des lemmings). Ce sont les réfugiés de l’environnement, ou écoréfugiés, tels les Africains qui cherchent à accoster sur la rive européenne de la Méditerranée occidentale ou les Latino-américains que la pauvreté pousse, par le Mexique, à s’introduire aux États-Unis.

Notre crise est une combinaison perdante de toutes les menaces d’ordres biotiques et abiotiques. Elle résulte d’une surpopulation, dominée par un système de castes et de caprices, d’une mainmise de technologies agressives et contraires aux moindres règles environnementales, d’un abus systématique d’usages illustré par une agriculture chimique et intensive qui décime les interdépendances qui nous régissent, le tout induisant une pollution à nulle autre pareille, un épuisement des ressources, une érosion galopante dont le corollaire est la désertification fatale. Il ne faut pas être très futé pour comprendre qu’un tel programme risque de faire la vie invivable à tous les Terriens, et participera à l’élimination progressive et sélective de l’immature espèce Homo sapiens. Comble de l’injustice pour les croyants de « bonne foi », ce seront les innocents qui se retrouveront les premiers dans la fournaise.

La date inaugurale de ce point de non-retour pour la planète Terre serait 2050. Toutes les expertises aboutissent à cette période de milieu de notre siècle, prenant aussi en compte un événement aussi contraignant que celui de la fin de l’ère des énergies fossiles et de l’impossibilité de les remplacer à pareille échelle par des technologies alternatives. L’incontournable fascination de la croissance et du développement à tous crins, tout comme un mercantilisme porté aux nues, ont pavé le chemin qui mène au délitement planétaire. La locomotive économique sans rails écologiques n’ira pas beaucoup plus loin. Notre méconnaissance des équilibres de la Terre, nos désirs de conquêtes et d’expansion pour amasser, entasser, engranger avec cynisme et satisfaction, se retournent contre nous. Qu’avait-on appris à l’école, à l’université, au bordel, à la messe et devant le tube cathodique ? « L’homme a détruit un à un les systèmes de défense de l’organisme planétaire » constate Jean-Marie Pelt. Un tel constat n’empêche pas certains de continuer, en rayant ces arguments qui ne sont que des faits avérés et dont une partie de l’humanité souffre déjà cruellement. L’économie traditionnelle s’est construite sur une modélisation uniquement sociale, faisant fi du milieu écologique de notre espèce. La Terre n’était pas un grenier inépuisable, nos gestions minières des écosystèmes et des ressources étaient pour le moins erronées. Avec notre logique inversée, nos prétentions dérisoires, nous sortons perdants, les bras ballants, les yeux hagards, d’un face à face constant avec la Nature. La Terre était une île vivante, la théorie Gaïa et la marche homéostatique de la planète bleue, foyer tellurique de l’humanité, n’était pas un conte pour endormir les enfants prodiges mais pour réveiller les adultes attardés. Tout était dans tout et nous avons procédé en tranches, comme le charcutier du coin. Et des milliards de charcutiers, ça peut faire du mal à la planète ! Aujourd’hui, nous avons fait sauter la plupart des thermostats et nous sommes perdus. Il y a, entre la Terre-mère et chacun de nous, comme un cordon ombilical sacré. Et les Terriens qui l’ont coupé sont des mutants. Mais : « L’homme a en lui le goût de détruire. Et ce n’est pas le prêchi-prêcha des bien-pensants qui mettra fin à cette malédiction que nous portons dans nos gènes... La saloperie humaine est la même partout. Fort de ce constat, je ne vois pas ce qu’on peut faire d’autre que d’injurier l’humanité, de dénoncer son absurdité et sa cruauté... », écrit Patrick Declerck.

Ils vont voter, et puis après…

Alors quand on en juge par les questions sur lesquelles s’appesantissent les candidats aux présidentielles du Pays France (543 965 km2 métropolitains des 510 067 420 km2 de la planète Terre), questions qui ne sont que les miroirs des viles préoccupations citoyennes, on se dit qu’on pourra toujours voter Hollande, Joly, Bayrou, Le Pen, Mélenchon, Chasse-Pêche-Nature ou garder Sarko, nos enfants ne risquent pas d’hériter de grand-chose, à part peut-être d’un cancer environnemental.

Va-t-on nous arracher des bras de notre Terre-Mère ?

http://www.koreus.com/video/secret-planet-earth.html


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42 réactions à cet article    


  • ottomatic 1er février 2012 10:06

    C’est très joli mais je dois vous dire que vous vous trompez largement. 

    Les élites ont un plan, le nouvel ordre mondial. Et pour arriver à imposer l’aberration qu’est ce système satanique il y a un grand nombre de chose à faire (ou faites malheureusement) :
    - réduction de la population : ça commence, l’espérance de vie commence a diminuer dans les pays dit riches et la WW3 qui pointe son nez accélérera grandement les choses...
    - controle total des naissances : empoisonnement de l’environnement qui aboutit à la stérilité des humains. Au rythme actuel, il n’y aura plus de spermatozoïdes humains hors congélateur d’ici 20 à 30 ans suivant les estimations. A mettre en relation avec les progrès récents de l’utérus artificiel et ce genre de chose.
    - la destruction de la nature, c’est la garantie que seul monsanto pourra fournir de la nourriture et accessoirement ça évitera au humain restant de s’extasier sur cette beauté qui pourrait trop les pousser à réfléchir.

    L’exemple du jeux lemmings est marrant. Maintenant les lemmings sont la grande majorité de la population abrutis par la télévision, de la nourriture inadapté qui diminue nos facultés cognitives.

    Et le pire, c’est que maintenant, les tenants du NOM en parlent à longueur de journée à la télé, et abreuvent les gens de film, séries et musique avilissante (gaga et co) bourrés de symboles ésotériques négatifs et de morale plus que douteuses.

    • easy easy 1er février 2012 11:33

      «  »« L’inquiétant passé du futur »«  »"

      Comme quoi, même un dystopiste peut encore découvrir chaque jour de nouveaux sujets d’inquiétude

      Même chez un dystopiste, il reste une dynamique, une volonté d’en faire plus

      Tant il est vrai que même un dystopiste doit préparer son avenir en creusant chaque jour un peu mieux son trou

      Finalement, un utopiste serait quelqu’un qui jetterait au loin la terre qu’il retire de son trou et un dystopiste serait quelqu’un qui l’entasserait méticuleusement au bord 



      (Je lirai le texte, probablement aussi fécond que d’habitude, plus tard. Si j’en ai le temps paske moi aussi j’ai à creuser la question)


      • Gollum Gollum 1er février 2012 11:39

        Bien d’accord avec ce constat.  Y a-t-il une solution ? Pour moi, clairement non. La seule solution serait une gigantesque mutation spirituelle, qui ne nous appartient pas. Mais dont je ne doute pas qu’elle aura lieu.. après de gros dégâts.


        Merci pour cet éloge de Jean-Marie Pelt, éminent biologiste, catholique, et convaincu que nous sommes dans des temps pré-apocalyptiques. Comme quoi, il n’y a pas que des imbéciles chez les catho... Un très grand bonhomme...

        • LE CHAT LE CHAT 1er février 2012 12:05

          Faire chier les gens avec leur bilan carbone quand chaque année des centaines de km2 de verdure disparaissent en France pour être bétonées , ça n’a aucun sens .....


          • Absolute 1er février 2012 14:38

            Oui enfin, vous devriez vous renseigner sur l’évolution des superficies forestières en France, vous êtes complètement dans le faux.

            A l’échelle mondiale, c’est différent.


          • foufouille foufouille 1er février 2012 13:47

            sur que les bobos ecolos polluent beaucoup
            faut faire des apparts en espagne avec toilettes seches
            suffira de balancer le seau par le balcon


            • bernard29 bernard29 1er février 2012 13:50

              Votre adepte, Ariane, vous a pompé tous les commentaires.

              Je vois donc que vous ne croyez pas au calendrier Maya , mais que vous avez fixé la date du sauvetage des élus vers 2050. !! . si je commente votre article, ce n’est qu’en raison de votre dernière phrase relative à votre abstention électorale et le mépris de ces contingences.

              alors voici mon avis.

              Diagnostic.

              a) besoin d’une psychanalyse. 
              vous dites ; « Notre vie est la seule vie qui n’ait biologiquement plus aucune raison d’être... ». vous en voulez à votre mère ? je crois que vous n’avez pas compris que vous êtes un animal et que vos parents n’y peuvent rien. 
              « Aucun gouvernement ne prétend se soucier de savoir si Homo sapiens a, ou non, un avenir sur cette planète Terre » ; C’est sûr qu’on a pas encore créer un ministére sur l’immortalité. Vous allez mourir aussi , vous savez.

              b) vous êtes un fieffé coquin productiviste
              vous avez compris que l’apocalypse fait vendre. Il y en a qui se construisent des bunkers sous leur maison dans l’attente , il y a en a d’autres qui construisent des soucoupes volantes pour sauver quelques élus. ....etc .. il y a donc un marché et vous faites profession d’entretenir contre monnaies sonnantes et trébuchantes ( par les livres et autres prospectus) cette peur millénaire.

              c) vous avez un problème avec les femmes et vous avez compris qu’un des moyens d’en avoir est de devenir le grand Prêtre d’un petit mouvement qui se réunit les soirs de pleine lune sur les hauteurs d’une montagne. On ne sait jamais, l’apocalypse peut survenuir à tout moment. On peut aussi créer une « grande maison-église » pour favoriser les échanges « spirituels et physiques ». 

              mais à votre problèmatique et à la peur que vous voulez entretenir (gagne pain) il y a des solutions.

              a) l’autorégulation.
              1) dans les années 60-70 on annonçait 12 à 15 Millions d’habitants pour l’an 2000 (projection), c’est à cette époque que la fumisterie des« lemmings » a pris son envol. Or nous y sommes loin.
              et la population se régule tranquillement.

              2) l’homme étant un animal, si vous les concentrez de trop, il développe des maladies ou épidemies, des combats ( il suffit de constater la question des élevages industriels) pour savoir que lorsque le seuil sera atteint, la population diminuera.

              3) vous devriez lire de la science fiction au lieu de vous tourmentez. Ainsi dans un livre et un film bien connu la solution avait été trouvée ; « le Soleil vert ». A la fin de la vie, et aprés un passage devant un film sur la beauté de la nature à la Walt Disney, on envoie les vieux à la transformatrice afin d’en faire des pastilles mangeables pour les vivants. C’est le soleil vert, et c’est le cycle vertueux du recyclage.

              Ainsi ne vous affolez pas. !!!

              au lieu de cela, quand vous aurez retrouvé votre équilibre, il serait bon de faire un stage dans une association de protection de la nature afin de vous confronter aux vraies questions et gens et d’essayer de participer efficacement aux problèmes qui se posent et puis, pourquoi pas essayez de promouvoir une cause particulière, et puis mouillez vous un peu pour un combat. ( présentez vous aux élections peut être !!).

              sinon il vous reste le tonneau de Diogène.


               


              • Aldous Aldous 1er février 2012 15:40

                Il n’y avait pas de tonneaux à Athènes du temps de Diogène...


              • lavabo 1er février 2012 14:53

                Tiens quand c’est le gourou qui s’exprime y a pas grand monde, meme les groupies sont absents........ c’est sur c’est la fin du monde


                • Aldous Aldous 1er février 2012 15:37

                  Mais non c’est pour 2050 !




                • Pelletier Jean Pelletier Jean 1er février 2012 15:10

                  Sans reprendre la diatribe de Bernard29, qui pousse le bouchon un peu loin, j’ai du mal à vous suivre, tant vos idées sont extrémistes et vos jugements violents. Par vos excès vous faites du tort (on le voit bien par les posts) aux idées que vous croyez défendre.

                  Ce n’est pas en prédisant l’apocalypse pour 2050 et en renvoyant dos à dos pour cette présidentielle tous les candidats que vous proposerez une construction solide.

                  Nous sommes tous responsables de nos actes et nous pouvons à chaque instant agir, convaincre, faire bouger les lignes ; mais ce n’est pas en agitant le spectre de la peur que vous y arriverez.

                  http://jmpelletier52.over-blog.com/


                  • Loatse Loatse 1er février 2012 15:20

                    Bonjour l’auteur et tous,

                    J’avais il y a quelques temps de cela émis quelques réserves quand au constat de l’état de notre planète.. je pense m’être trompée lourdement 

                    La population mondiale :

                    Le nombre d’habitants de notre planète s’accroit (ou est donc cette fichue auto régulation ?), puisque nous venons de franchir la barre des 7 milliards d’humains..

                    1) Pourra t’on nourrir 7 voire 15 milliards d’invidus voire plus alors que les surfaces cultivables non seulement disparaissent en grande partie et celles qui restent deviennent stériles... ?

                    2) La surface disponible par habitant est approximativement de 2.200 m2..(voir vidéo) Au rythme ou s’accroit la population mondiale, les prochaines générations vivront entassées comme des sardines....avec une qualité de vie (ou de survie ?) déplorable..

                    3) l’allongement de la durée de la vie (tout du moins en occident) est un facteur dont il faut tenir également compte..

                    L’Etat des lieux

                    Nous sommes en train de dégrader les 3 milieux dans lesquels s’épanouissent la vie : l’atmosphère, l’eau, le sol...

                    - 1 milliard de déserts crées en seulement 1 siècle (le XXème)
                    - 5 millions d’hectares bétonnés chaque année (soit pour la france l’équivalent d’un département tous les 7 ans)
                     - La terre s’apauvrit partout dans le monde, le nombre de vers nécessaires afin de garantir sa fertilité est passée de 2 tonnes à l’hectare en 1950 à moins de 100 kilos/hectare aujourd’hui... !
                    - L
                    es productions de céréales stagnent...

                    En l’état et si l’on continue cette politique basée sur le profit au détriment du respect des cycles de la natures et de son équilibre, la terre ne pourra plus nourrir les milliards d’individus qui la compose... je ne parle même pas de la faune...

                    Il serait temps je pense d’envisager un grand plan de régulation mondiale des naissances (passant par la maitrise de la contraception) et conjointement, revenir à un enrichissement organique des sols, une généralisation des produits non polluants (atrophie des rivières), et veiller à ce que la qualité de l’air redevienne celle qu’elle était avant l’ère industrielle...

                    Comment peut on considérer comme normal que l’eau de pluie soit considérée comme impropre à la consommation ???

                    Mais ou va le monde ???.............

                    http://www.youtube.com/watch?v=CGZtf_Srkqo








                    • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 1er février 2012 20:20

                      Bonjour,

                      « La surface disponible par habitant est approximativement de 2.200 m2. »

                      D’après l’INSEE, la population mondiale, qui s’élève à environ 7 milliards d’individus, occupe une surface de 136 millions de km2 . En soustrayant la superficie des forêts, déserts et grands massifs montagneux, à la louche 70 millions de km2, on peut dire, en raccourcissant, que l’homme dispose d’une 60aine de millions de km2 pour s’étendre. Soit presque 9000 m2 par habitant.
                      Mais je me trompe peut-être. Dans ce cas, mea culpa.


                    • Loatse Loatse 2 février 2012 04:09

                      Bonjour, Gens

                      Sans doute a t’il été pris en compte dans ce calcul d’autres paramètres tels que les surfaces cultivées, celles réservées à l’élevage de bétail etc... peut être aussi les sites classés réserves naturelles ... ?

                      (on a tendance à oublier que nous partageons « notre » espace avec les animaux :)

                      les courbes démographiques sont plus parlantes

                      - la population est stable de l’an 0 à l’an 1000
                      - elle augmente doucement de l’an 1000 jusqu’à la révolution industrielle
                      - elle explose avec la révolution industrielle
                      - elle « sur-explose » au vingtième siècle, l’assymptote de la courbe étant quasi verticale.

                      http://economiedurable.over-blog.com/pages/Les_chiffres_clefs_de_la_population-2628551.html








                    • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 2 février 2012 10:47

                      Bonjour,

                      Après visionnage de la conférence que vous citez en lien, les 2200 m2 représentent effectivement les surfaces cultivées et non la place disponible par habitant. J’aurais souhaiter que vous en fassiez mention afin de ne pas tromper le lecteur qui n’ouvrira pas votre lien. Don’t act.


                    • Loatse Loatse 2 février 2012 13:52

                      @ Gens,

                      Voilà pourquoi ça ne collait pas avec vos chiffres... j’ai confondu surface cultivable et surface habitable.. oups !.. (ce n’est pas volontaire de ma part., vous m’en voyez confuse..)


                    • Aldous Aldous 2 février 2012 19:51

                      Ravis de vous lire d’ormesson.


                      Vous vous faites trop rare.

                    • Aldous Aldous 1er février 2012 15:36

                      Tiens, une nouvelle éruption eschatologique du grand gourou de Gaïagaïa.


                      Repentez-vous vous qui pêchez contre Notre Vénérée Terremère à tous car une nouvelle extinction approche.

                      Visiblement c’est l’extinction des Lumières !.





                      • foufouille foufouille 1er février 2012 16:05

                        il a cherche des lombrics dans son appart, mais il a pas trouve


                      • Aldous Aldous 1er février 2012 16:52

                        Il a cependant trouvé comment moinser smiley


                      • Loatse Loatse 1er février 2012 16:41

                        L’humanité je ne crois pas mais les fous furieux qui sont prêts à tout pour accroître leurs profits, oui...

                        De la tomate carrée à la poule sans plumes.. rien ne les arrête... :(

                        http://www.youtube.com/watch?v=jp6R7lHmxSw&feature=related


                        • Aldous Aldous 1er février 2012 16:53

                          les fous furieux qui sont prêts à tout pour accroître leurs profits,

                          les vendeurs de livres creux...


                        • Ariane Walter Ariane Walter 1er février 2012 20:39

                          merci Loatse pour ce doc effrayant et effroyable sur les « ingénieurs en agro », bref des monstres inventeurs de monstres.
                          Quant à tous ceux ici qui dénigrent les idées de Tarrier, je dis bien les idées de Tarrier, ils n’ont pas les pieds sur terre...La réalité , le devenir de notre planète est effrayant et oui, oui, mille fois oui, il faudra restreindre la population. Ce sera un des devoirs des générations futures.
                          sauf si les labos du NWO envoient des virus dans la nature. Là, evidemment le pb de la surpopulation sera réglé...


                        • foufouille foufouille 1er février 2012 22:38

                          ben c’est sur
                          avec 2 pondeuses, on aura 500 000 000 de terriens
                          en prenant l’avion et le 4X4, tarrier ne pollue pas


                        • Loatse Loatse 2 février 2012 05:02

                          Hello Ariane, bien ton article ! J’ai voulu y répondre mais je ne l’ai plus trouvé aussi ai-je posté ici..entre deux tisanes d’argile... ;)

                          (Les écrits de Michel Tarrier ne laissent pas indifférent )

                          En prenant en compte les courbes de croissance démographique mondiale (voir mon post plus haut en réponse à « Gens d’Ormesson » ) et le compteur de la natalité ci dessous, on ne peut que se rendre compte qu’il y a comme qui dirait un problème...

                          http://www.planetoscope.com/demographie-urbanisme/natalite

                          qui dit plus d’humains dans des surfaces restreintes (ce qui ne tardera pas à arriver) dit aussi plus de guerres, de maladies (par effet de contagion), de famines, de béton (habitats, commerces, infrastrustures pour le transport).. de pollutions humaines et industrielles...

                          quoiqu’on est déjà bien « avancé » sur ce plan là.. :(

                          ah, j’ai fais une recherche sur la définition exacte du mot « eugénisme » qui revient souvent lorsqu’on aborde le domaine de la régulation des naissances... rien à voir sauf à considérer l’accès à la contraception ou la nécessité d’y recourir pour le bien de la communauté et des générations futures comme une atteinte aux droits de l’homme... :)

                          « L’eugénisme peut être désigné comme l’ensemble des méthodes et pratiques visant à transformer le patrimoine génétique de l’espèce humaine, dans le but de le faire tendre vers un idéal déterminé. Il peut être le fruit d’une politique délibérément menée par un État Il peut aussi être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents, dans une société où primerait la recherche de l’ « enfant parfait », ou du moins indemne de nombreuses affections graves. »


                        • Aldous Aldous 2 février 2012 19:53

                          Les écrits de Michel Tarrier ne laissent pas indifférent


                          Mais est ce une qualité ?

                        • joletaxi 1er février 2012 16:53

                          ça va Loaste ?

                          un petit verre d’argile ?

                          Comme on va tous mourir dans d’atroces souffrances, et que déjà maintenant, certains sont en plein désarroi,je suggère que l’auteur se flingue pour donner l’exemple, cela fera toujours un em... de moins.


                          • Vipère Vipère 1er février 2012 17:01

                            Joe

                            Vous n’avez autre chose dans vos tiroirs que des conseils mortifères ???


                          • foufouille foufouille 1er février 2012 17:14

                            faudrait deja qu’il ait un permis pour ses 2 filles


                          • Loatse Loatse 1er février 2012 17:21

                            Coucou Joe !

                            « un petit verre d’argile ? »
                            rhooo c’est trop gentil, mais je ne voudrais pas vous priver...

                            avec des olives alors..  smiley


                          • Aldous Aldous 1er février 2012 16:56

                            Il préfère visiblement la méthode de la cirrhose du foie :

                            un présent instantané et plutôt soluble... dans l’alcool ?


                            • gogoRat gogoRat 1er février 2012 17:10

                              Cette phrase :
                              « L’économie traditionnelle s’est construite sur une modélisation uniquement sociale, faisant fi du milieu écologique de notre espèce. La Terre n’était pas un grenier inépuisable, nos gestions minières des écosystèmes et des ressources étaient pour le moins erronées.  »
                              m’a fait penser à certains écrits du scientifique et philosophe Georgesu-Roegen :

                               Attention toutefois à ce que de faux optimistes, ou de faux pragmatiques ne cherchent pas à tirer de la remarque suivante de fallatieuses justifications à une inconséquence irresponsable :
                               "... ... Et même à présent nul ne paraît voir que la cause de tout cela réside dans le fait que nous avons négligé de reconnaître la nature entropique du processus économique. La meilleure preuve en est que les diverses autorités responsables de la lutte contre la pollution s’efforcent à présent, de nous insuffler l’idée de machines et de réactions chimiques ne produisant pas de déchets et d’autre part, la conviction que le salut dépend d’un perpétuel recyclage de déchets. .. "
                              ...
                               

                              • Guy Raynaud 1er février 2012 18:11

                                A l’auteur.

                                Tout à fait d’accord avec cet article. Une seule remarque : attribuer la cause de ce désastre à l’humanité est injuste.Les amérindiens, les africains les océaniens, la plupart des asiatiques n’y sont pour rien. La cause première de cela est la civilisation occidentale avec sa démesure. Cela à commencé quand, à partir de 1492, les européens sont partis à la conquète du monde et ont imposés, avec une grande violence, cette civilisation à l’avidité démesurée et qui ne connait que la fuite en avant...


                                • Michel Tarrier Michel Tarrier 1er février 2012 18:58

                                  À 1000% d’accord, nos seules civilisations sont fautives et les peuples premiers doivent être exclus de cet accablant réquisitoire. Cet « énorme détail » est clair dans mes livres. Notamment dans : « Nous, peuple dernier », dont c’est même le thème.


                                • foufouille foufouille 1er février 2012 19:30

                                  les hommes prehistoriques etaient vegetariens, avec toilettes seches, compost ........
                                  le chaman avait un mammouth 4X4 apprivoise pour visiter la biodiversite .........


                                • foufouille foufouille 1er février 2012 22:35

                                  mais seul les blancs non eco bobo pollue
                                  meme qu’on ressemble a satan


                                • Iren-Nao 2 février 2012 09:09

                                  Eh bien Guy Raynaud a raison tout a fait, et on pourrait meme dire que tout a basculer au ZUSA apres la 2eme guerre mondiale et les bons technologiques subsequents et la non moins subsequente arrogance technologique effrennee.

                                  Il agace le gourou Tarrier, meme des tas de gens que je trouve brillants sur AV, mais il a terriblement raison. J’aime qu’il ne soit pas soucieux de plaire.

                                  Moi je suis un optimiste et je sais que famine, emigrations et epidemies reduiront la surpopulation qui a l’evidence est la cause principale de tout surtout quand elle ne reve que de surconsommation.

                                  Naitrons alors sans doute des religions a Gaia et Tarrier aura une statue , il y a eu sans doute deja pire.

                                  En tout cas une revolution spirituelle est ineluctable.

                                  Iren-Nao

                                  On voit mal par quel miracle il pourrait en etre autrement.


                                • Iren-Nao 2 février 2012 10:14

                                  foufouille

                                  Les bobos blancs ecolo pire encore, et en plus ils puent du bec.

                                  Les peuples premier ne puent que des pieds.

                                  Je me suis d’ailleurs toujours demande comment on se torchait avant le PQ et la civilisation, j’envisage un doctorat sur la question...

                                  Salut

                                  Iren-Nao


                                • foufouille foufouille 2 février 2012 12:23

                                  @ iren
                                  on se torchait
                                  avec des feuilles
                                  se lavait le cul dans la riviere
                                  ou avec une main gauche comme en inde


                                • Aldous Aldous 2 février 2012 19:57

                                  Avec un os ???


                                  Quand on m’a dit qu’on se fait mettre par les religions je pensais que c’était une parabole...

                                • Aldous Aldous 2 février 2012 19:57

                                  Terremère...


                                • Jean-Philippe 2 février 2012 11:05

                                  Bonjour Mr Tarrier.

                                  Je partage pleinement votre diagnostic d’une planète polluée et pillée.

                                  Mais je suis plus réservé que vous sur les capacités cognitives de l’Homme, et sur leurs capacités de mise en œuvre.
                                  En premier lieu, la logique du comportement humain non pathologique est aujourd’hui connue, et décrite dans une théorie dite « de sélection de parentèle », laquelle est venue achever en l’englobant la théorie de l’évolution de Darwin.
                                  Quand on maîtrise ce premier point, notre rapport à la cognition évolue ; celle-ci n’est plus perçue comme par beaucoup comme un phénomène évolutif majeur, (ce que fait aisément croire l’accroissement de la conscience), mais seulement comme une évolution accessoire, visant seulement à conforter le fonctionnement humain de base, lequel vise la survie par la reproduction.
                                  Ceci compris, on saisit mieux pourquoi nos progrès dans notre maîtrise de l’environnement on abouti à une population de sept milliards d’humains qui croît encore à un rythme d’environ 1,2% annuel.
                                  En second lieu, nos capacités cognitives se sont développées dans un environnement précis et sont donc adaptées à celui-ci, l’évolution brutale de notre environnement durant les derniers siècles est surprenante pour nos sens, les déroute et nous confronte à leurs limites.
                                  Ceci a été bien étudié en psychologie cognitive, dans le chapitre des biais de la cognition.
                                  En gros, nous avons tendance à privilégier nos perceptions locales plutôt que nos représentations cognitives pour notre compréhension du monde, ce qui est absurde à cette échelle : Il y a du pain chez le boulanger, cela n’implique pas nécessairement que le monde aille bien …
                                  De même, notre perception du temps n’est pas adaptée à l’échelle mondiale, échelle à laquelle les évolutions se produisent très progressivement, au point d’être assimilées progressivement par nous et non ou peu perçues.

                                  Tout cela en préambule pour attirer votre attention sur le fait qu’il convient d’être très méticuleux afin d’émettre un pronostic sur une date de réalisation du risque de nos comportements.

                                  Je vous vois citer 2050 ? Pifomètre ? Actualisation des travaux du club de Rome ?

                                  Ma propre représentation des choses me fait clairement diverger sur ce point.
                                  Je ne crois pas que la civilisation industrielle durera jusqu’en 2020. Son effondrement est nettement commencé.
                                  Cette civilisation industrielle fonctionne en appui sur des systèmes interdépendants, des systèmes sociaux, d’une part, un système économique, d’autre part.
                                  Notre système économique est actuellement, et depuis l’année 2008, durement éprouvé, en fait il ne fonctionne plus, il agonise. La crise dite « de la dette » est un symptôme très grave.
                                  Elle implique que les états ne parviennent plus à se financer par l’emprunt, ce qu’ils faisaient depuis un demi siècle pour relancer l’activité économique, et donc la croissance.
                                  Donc, la croissance est en train de s’arrêter, mise à mal par le coût d’accès aux matières premières en général, et du pétrole en particulier.
                                  Hors, la croissance économique était devenue, dans nos modes de fonctionnement, parfaitement indispensable, et sa disparition mettra à mal tous les consensus sociaux dans un délai très court. (Une dizaine d’année ?).
                                  Une détérioration sociale commence par de l’instabilité politique (remise en cause des dirigeants) puis se prolonge par de l’instabilité sociale (remise en cause des fonctionnements sociaux).
                                  Or, la phase d’instabilité politique est déjà bien avancée de part le monde, (printemps arabe, alternance politique par vote contestataire dans de nombreux pays), et la contestation sociale apparaît (les indignés, mouvements de grève …).
                                  La contestation politique et sociale tire grandement sa cause des difficultés économiques.
                                  Or, lorsqu’elle se développe, l’instabilité sociale affecte l’activité économique, faisant naître un cercle vicieux qui s’accélère jusqu’à la mort du système. Une approche systémique indique que ce phénomène vicieux doit affecter une part substantielle du système pour le mettre en péril. Cependant, l’évolution actuelle, au niveau mondial, semble devoir nous faire atteindre un tel seuil avant la fin de la décennie.
                                  A bon entendeur, salut.

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