L’insécurité... sociale
Hier, c’était la journée mondiale du refus de la misère. Rien qu’en France, y’a du boulot. Mais nous, on réforme l’ISF...
Selon l’Insee, 6% de la population française vit sous le seuil de pauvreté, fixé à environ 600 euros par mois pour une personne seule (50% du revenu médian). Mais si l’on retient le seuil d’Eurostat (60% du revenu médian), on passe à 12% de la population. Et plus de trois millions de personnes souffrent de "mal-logement", estime la Fondation Abbé Pierre dans son rapport 2005. L’insécurité sociale touche également des personnes intégrées dans le monde du travail, puisque selon l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, il y a environ un million de "travailleurs pauvres" en France.
A noter, mais ça n’a évidemment aucun rapport, que dans le même temps, le ministre de l’Economie a confirmé que le gouvernement accepterait un amendement au projet de loi de finances 2006 prévoyant une exonération partielle d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour les actions détenues par les salariés et dirigeants d’une entreprise. Par exemple, si vous prenez l’engagement de détenir au moins cinq ans ces actions de l’entreprise dans laquelle vous travaillez, ou dans laquelle vous avez travaillé, eh bien, dans ce cas-là, vous pourriez avoir une exonération de l’ordre de 75% de l’ISF.
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