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Accueil du site > Actualités > Société > La beauté à tout prix

La beauté à tout prix

Le sujet peut paraître superficiel et futile pourtant la discrimination physique est une réalité chez nous et probablement partout dans le monde. Le parlement français pour essayer de limiter le problème au moins dans l’entreprise, a voté le 16 novembre 2001 une modification du code du travail qui interdit toute sélection fondée sur l’apparence. Voilà une mesure encore bien difficile à mettre en oeuvre, comment prouver que l’on est victime d’une ségrégation lors d’un entretien d’embauche, ou si une promotion qui nous semble légitime ne vient jamais. 

Dans le passé les canons de la beauté existaient déjà mais ils étaient différents, la femme se devait d’avoir la peau blanche et elle était plutôt ronde, l’homme ventripotent déclinait ainsi sa prospérité. L’apparence avait moins d’importance et était essentiellement réservée à la noblesse et la bourgeoisie.
 
La mythique poupée Barbie, aux proportions improbables, a fait bien des ravages dans l’esprit des jeunes françaises, mais cela serait réducteur de lui faire porter seule la responsabilité du culte du corps dans notre société. Cherchons ailleurs les raisons de cet engouement pour la beauté corporelle. Il suffit de savoir que le chiffre d’affaire de la société l’Oréal est en augmentation de 1,4% et son chiffre d’affaire pour le premier semestre 2009 de 8,77 milliards tandis qu’au niveau mondial le chiffre de l’industrie cosmétique atteint 170 milliards pour 2008. Facile dans ces conditions de comprendre le formidable effort financier que font dans la publicité toutes les sociétés de cosmétiques pour vanter leurs produits dans la plupart des médias. Les Stars embauchées par ces firmes nous vendent la jeunesse éternelle en tubes, flacons, ampoules et pots aux vertus garanties anti-âge, anti-ride etc.
 
Dès lors pas étonnant que les femmes et de plus en plus les hommes veuillent ressembler à leurs idoles photographiées sur le papier glacé des magazines, photos retouchées d’ailleurs.
 
Bien sûr chacun est libre de choisir entre laisser faire la nature ou ralentir coûte que coûte l’outrage des ans par la chirurgie esthétique s’il le faut. Outre le risque d’échecs ou de complications que comporte chaque opération aussi bénigne soit-elle, ce type d’intervention est à la charge du patient et la somme demandée par le praticien assez considérable, voici pour information quelques exemples
- Prothèses mammaires : 3000 à 3500 euros
-Liposuccion : 2300 à 3800 euros
-Lifting cervicofacial : 4000 à 5000 euros
 
Vous pouvez demander également une infiltration de collagène ou d’acide hyaluronique et également de botox, la séance vous coûtera 400 euros, la beauté est à ce prix-là.
 
Mais le plus grave n’est-ce pas le rejet d’êtres humains de la société pour délit de faciès, de couleur de peau ou d’origines, comment s’étonner que certaines personnes tentent de se suicider ou deviennent anorexiques, quand l’apparence devient plus importante que la personnalité.
 

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34 réactions à cet article    


  • Sophronius 25 août 2009 13:16

    "une modification du code du travail qui interdit toute sélection fondée sur l’apparence."

    C’est simple, comme un physique agréable peut être injustement recruté, il suffit que le recruteur porte un bandeau sur les yeux, et comme une voix agréable peut être injustement recruté, il suffit que le recruteur mette des boules quiès, comme une odeur agréable peut être injustement recrutée, il suffit que le recruteur porte une pince à linge sur le nez.

    Et pas seulement le recruteur, mais aussi tous les supérieurs hiérarchiques et les collègues du recruté, puisque l’estimation de la période d’essai et la qualité du travail pourrait-être faussée par toutes ses injustices. 


    • bobbygre bobbygre 26 août 2009 11:58

      Vous savez débattre autrement qu’en caricaturant celui qui ne pense pas comme vous ?


    • Paul Cosquer 25 août 2009 14:11

      Ne vous fatiguez pas à mettre des mots. On ne regarde que la photo...


      • gruni gruni 25 août 2009 19:09

        Je m’en doutais un peu.


      • mrdawson 25 août 2009 14:22

        Il y avait une théorie d’un sociologue américain dont le nom m’échappe en ce moment qui suggérait que les émissions télévisées étaient destinées à créer de sérieux dégats dans l’image de soi des téléspectateurs (pas uniquement des complexes mais carréments laminer l’égo). Les pubs jouant alors le rôle de « solution miracle » aux problèmes créées par les émissions. Ces dernières n’étant donc diffusées qu’afin de sensibiliser le téléspectateur à la pub (pour produit de beauté donc). Un truc pervers quoi.


        • bobbygre bobbygre 26 août 2009 12:13

          M. Moore le montrait aussi tres bien dans Bowling for Columbine où le principe qui régit pas mal d’émissions TV est de provoquer l’anxiété chez le téléspectateur, sachant que les pubs derrière vont présenter leur produit comme le remède à l’anxiété du telespectateur.
          Si petit à petit, toutes les émissions de TV en sont venus à ce principe, c’est parce qu’ils se sont aperçus que les publicités derrière ce genre d’émissions étaient beaucoup plus efficaces.

          Bien sur, tout est subtil et ne rêvez pas, ce n’est pas parce que l’on ne se rend pas compte que cela ne fonctionne pas. Les publicitaires engagent des psys pour être sur d’utiliser votre inconscient
          Comme je l’ai déjà dit, la propagande ne fonctionnerait pas si les gens qui en étaient victimes s’en apercevaient. La propagande ne fonctionne que si ses mécanismes restent cachés. La pub est une forme de propagande et les ressorts qu’elle utilise nous sont évidemment invisibles (sinon la pub ne fonctionne pas).

          La télé crée un manque, la pub le comble. C’est magique. Et on consomme, et on consomme. Du jetable et de l’inutile en priorité car c’est ce qui est le plus rentable.


        • lisca lisca 25 août 2009 14:24

          Faut-il que la beauté soit en slip, avec une tête de « tiens, voilà tatie qui arrive, zut elle va me faucher mon tour aux toilettes » ?


          • finael finael 25 août 2009 16:31

            Deux soeurs, l’une « jolie », l’autre normale, deux nièces, l’une qui fait des ravages, l’autre qui se trouve « pas bien foutue ». C’est tout ce qu’il me faut pour confirmer ce diktat de la « beauté » sur nos vies, et tout particulièrement celle des femmes.

            Comparer leurs vies, leurs réussites sociales et professionnelles, c’est un laboratoire en miniature aux résultats sans appels.

            Quant à la culture des apparences, de l’habillement soigneusement et coûteusement choisi, des postures ... les photos de ma famille sont révélatrices.

            Eh oui, qu’importe l’ivresse, pourvu qu’on ait le flacon !

            A ce stade notre société marche sur la tête.


            • gruni gruni 25 août 2009 19:14

              Bonne analyse finael, mais on se retourne tous sur le passage d’une jolie fille n’est-ce pas, ainsi va la vie.


            • tonton 25 août 2009 17:35

              La meilleure parade au look désavantageux, c’est le talent, le savoir-faire dans un truc ou l’autre



              • Sophronius 25 août 2009 17:41

                @Tonton,

                Y en a qui aiment l’embonpoint, d’autres la minceur, d’autre la blondeur, bref les goûts sont suffisamment divers pour niveler les chances.


              • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 25 août 2009 17:57

                Voilà un sujet dont les commentaires ne risquent pas les foudres de la censure...


                • Emmanuel Aguéra LeManu 25 août 2009 17:58

                  C’est avec de tels comportement qu’on finit par déformer son T-shirt.


                  • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 25 août 2009 17:59

                    Ah la la j’ai encore oublié de faire ma pub...

                    http://leblogdemarcelchapoutier.hautetfort.com/


                    • johnford johnford 25 août 2009 18:10

                      Le problème de l’apparence commence dès l’école primaire ; un élève beau sera, inconsciemment, considéré comme meilleur et encouragé et un élève laid subira l’effet inverse.
                      (c’est important de préciser que les professeurs font ça inconsciemment).

                      Et si une personne n’est pas choisie pour ses compétences l’entreprise subira les conséquences de son choix stupide.
                      Je trouve cet article trop ciblé sur une tranche d’âge, il aurait fallu commencer dès l’enfance, en développant les analyses sociologiques que j’ai évoquées.


                      • gruni gruni 25 août 2009 19:02

                        @ johnford.

                        Effectivement le favoritisme commence à l’école et quelquefois même à la maison.
                        Merci pour votre commentaire.


                      • Moristovari Moristovari 25 août 2009 18:34

                        Étrange situation : cet article qui se fait le chantre de la beauté intérieure est anorexique par sa forme et simplet par son contenu.

                        Le goût humain pour la beauté n’est pas une dictature des sens ou de l’esprit, c’est une attitude naturelle à défaut d’être juste, cela fait partie de notre bagage d’humanité. Critiquer la pauvreté, la maladie, l’autorité, c’est là de justes causes. Critiquer l’inégalité engendré par la beauté, cela fait bien partie d’une certaine vision du monde rejetant toute différence au point de devenir indifférente à tout. Morice l’expliqua fort bien à une jeune activiste de sos racisme venue dans son émission : l’important n’est pas de ne plus faire de différence, d’ignorer la couleur de peau de son interlocuteur, mais d’en prendre note et de l’accepter.

                        L’humanité, ce n’est pas que des qualités et ce ne doit pas être que des qualités. Le problème posé ici est moins le « culte des apparences » que la méconnaissance que l’Homme a de lui-même. « Connais-toi toi-même », c’est là une instruction fondamentale et pourtant oubliée par toutes les éducations nationales. Dans sa quête de beauté l’Homme nuit souvent aux autres, volontairement ou involontairement. Cet « involontairement » peut être résolu.


                        • finael finael 26 août 2009 09:48

                          Le problème n’est pas tant celui du goût humain pour la beauté et il ne s’agit pas de vouloir changer l’humanité.

                          Le problème vient de la dictature d’une « obligation » de beauté, quelles que soient les circonstances et surtout en dépit des qualités humaines ou professionnelles.

                          Le problème vient de l’obligation de se mouler (c’est le mot) dans des formes improbables dictées par des mannequins refaits par la chirurgie et le truquage photographique. Obligation tellement puissante qu’elle pousse des personnes au suicide après les avoir fait rejeter par la société.


                        • Moristovari Moristovari 26 août 2009 11:38

                          La réalité n’est ni la mode ni les médias, il existe plus qu’un gouffre entre le monde vanté par la mode ou narré par les médias et la réalité même. S’informer, se tenir au courant des nouvelles du monde, par journal, radio, télé, internet, c’est important, mais au final il n’existe qu’une seule réalité, celle que nous vivons tous les jours.

                          Que vois-je dans celle-ci ? Des femmes qui se maquillent, plus ou moins selon leur profession. Étonnant. Des hommes qui en général se contentent d’un déodorant. Etonnant. Les rares suicides apprit ont tous de meilleures raisons d’être que la laideur ou le « carcan social ».

                          Les médias vendent du sensationnel et du rêve. Par conséquent ils offrent à notre curiosité de l’outrance. L’époque est aux émissions pressentant des cas particuliers affligeants : super-nanny, le coach, queer, on a échangé nos mamans et consorts. En elles-mêmes ces émissions sont inoffensives. Est néfaste par contre l’amalgame qu’on peut faire entre ce particularisme et la réalité même. Amalgame d’autant plus difficile a éviter que cette tendance des médias atteint aussi l’information d’actualité. Difficile alors d’avoir une idée juste du monde, de la réalité.

                          Trois paragraphes pour dire que la réalité, pour peu qu’on la découvre par soi-même, qu’on quitte celle que nous offre un écran quelconque, est moins déraisonnable que ce qu’on veut nous faire croire.

                          Il existe cependant une catégorie sociale propice à mélanger fiction et réalité : l’étudiant. Enfant cherchant à devenir adulte mais ne connaissant guère la réalité adulte, l’étudiant est en quête de repères et par malheur prend souvent les « adultes » improbables bêtifies par les médias pour modèles à suivre. On en apprend souvent les conséquences : boulimies, anorexies, violences, suicides : les médias se délectent des fruits de leur œuvres.


                        • gruni gruni 26 août 2009 12:25

                          @ Moristovari.

                          <Il existe cependant une catégorie sociale propice à mélanger fiction et réalité : l’étudiant>
                          Bien sûr les jeunes sont particulièrement fragiles et donc visés par la pub, mais pas seulement, d’ailleurs on donne l’exemple au sommet de l’Etat.


                        • finael finael 26 août 2009 14:40

                          @ Moristovari

                          Je vous suis complètement sur le fait que la réalité est celle que nous vivons quotidiennement. Et je persévère sur la montée fulgurante du rôle de l’apparence dans la société.

                          Oui, cela a toujours existé, oui c’est dans la nature humaine, mais non, jamais les personnes n’avaient reçu tant de « messages » d’autant plus efficaces qu’ils sont visuels sur l’impératif de la beauté et de l’apparence.

                          Il y a déjà un certain temps qu’à l’APEC on vous apprend que les compétences, l’expérience ne jouent plus qu’un rôle secondaire ; que le principal c’est l’apparence.

                          Vous ignorez certainement les affres du (de la) smicard(e), voire moins, qui doit se ruiner - au sens propre - pour paraître !


                        • Moristovari Moristovari 26 août 2009 18:51

                          Oui, mais cette montée de l’apparence, évidente, est-elle forcée ou naturelle ?

                          Il y a plus de soixante ans l’emploi était majoritairement agricole. Puis il devint majoritairement ouvrier. Aujourd’hui, je crois que le secteur des services occupe 70% du marché du travail - chiffre de mémoire. Résultat évident : un coiffeur, une caissière, n’importe quel chargé de clientèle se doit d’être plus présentable qu’un charpentier ou un accrocheur de poulet. L’apparence compte plus car le social donc la présentation compte plus.

                          Qu’une entreprise préfère l’apparence à la qualification, je n’y crois pas sans raison. A l’heure du rendement maximum, de la recherche du profit, où l’être humain est vu comme une ressource, on se moque de la beauté - thème de l’article, fort différent de l’apparence - sauf si celle-ci permet plus de profit. Ainsi dans la vente, dans l’accueil.

                          Si, dans le contexte social que vous connaissez, le smicard moyen préfère paraître qu’être, il est fort différent du mien. Dans le mien le smicard survit d’abord, enchaîne les petits boulots qu’on lui donne, où l’apparence ne joue pas - de l’agro-alimentaire aux travaux publics. Dans les rares emplois intéressants qu’il reçoit, il fait un réel effort de présentation : c’est normal, il veut s’en sortir.

                          La réalité n’est pas aussi bourgeoise que celle qu’en donne les médias. Si vous vous trouvez dans un milieu bourgeois, sachez simplement que la réalité est plus contrastée.

                          Dernier point : la fierté. Durant la seconde guerre les femmes, privées de maquillage, se piquait le bout d’un doigt pour utiliser le sang comme rouge à lèvres et fard à joue et utilisaient un crayon pour simuler la couture d’un bas sur leurs jambes. La fierté est une forme de résistance face à la réalité mais cette fierté n’est pas engendrée par les médias. Beaucoup de jeunes ayant obtenu leur premier emploi stable s’empressent de faire un prêt pour s’acheter une belle voiture. Achat inutile, déraisonnable ? Non : cela conforte leurs egos, donne une raison de vivre, augmentera leurs probabilités de rencontrer « l’amour » et de fonder une famille. Achat irréfléchi ? Sûrement. L’homme doit de temps en temps être irrationnel - sinon, est-il encore Homme ?

                          Les médias sont devenus ce qu’ils sont en grande partie naturellement. L’Homme agit en grande partie naturellement. Pas de complots, pas d’artifices. Peu de raison : c’est la nature humaine.


                        • Radix Radix 25 août 2009 19:27

                          Bonsoir

                          Votre article m’interpelle au niveau du vécu !

                          En effet il y a une autre discrimination qui est insuportable dans le recrutement : on embauche rarement les imbécile, toujours le mec intelligent !

                          De quel droit ?

                          Je me sens discriminé !

                          Radix


                          • yvesduc 25 août 2009 21:05

                            La télévision et la publicité montrent des femmes soigneusement coiffées, maquillées, éclairées, photographiées voire retouchées, et habillées de façon à les faire passer pour plus âgées. Cette « beauté » est parfaitement artificielle et n’existe pas dans la réalité.


                            • melanie 25 août 2009 21:19

                              Faux ; On embauche qui sera docile, pas chiant avec pas trop d’esprit critique, et qui se comporte comme un bon petit soldat discipliné ; Aucune chance pour les êtres non conventionnels, iconoclastes et ayant le sens de l’ironie et du second degré - sauf ,et encore, les journalistes - ....Donc mieux vaut être peu intelligent mais cool...

                              Pour ce qui est de la lutte contre les affres du temps ,sachez que Demi Moore pour afficher à presque 44 ans un look de jeunette de 20 ans - et tout le monde de s’esbaudir ah, qu’elle est belle !!! - a dépensé pas moins de 400 000 dollards ,et pour deux raisons majeures ;
                              Se « payer » un boy friend de 16 ans son cadet ,et pour mettre du beurre dans ses épinards par un pharaonique contrat chez Estée Lauder ....

                              Tout a un coût ...et les pauvres resteront moches et ridées passé 45 ans ....


                              • johnford johnford 25 août 2009 23:37

                                Le tout est de ne pas se comporter comme une gamine et d’accepter l’âge ; ces femmes liftées ont une gueule de plus en plus monstrueuse au fur et à mesure des opérations, un sourire et des expressions diminuées, le comble pour des actrices.


                              • kitamissa kitamissa 26 août 2009 00:51

                                est ce qu’il y a la même en brune ? c’est le genre que je préfère,mais bon, on va pas faire le difficile non plus ...

                                nom,adresse,et téléphone de la demoiselle ?


                                • gruni gruni 26 août 2009 07:23

                                  @ kitamissa

                                  Désolé elle n’est pas libre...je mon occupe !


                                • kitamissa kitamissa 26 août 2009 13:48

                                  ah !....alors pas de pot, j’arrive trop tard.....

                                  tu nous diras si c’était bon quand même ?


                                • Fergus fergus 26 août 2009 09:17

                                  Bonjour, Gruni.

                                  Il est vrai que les rapports humains sont injustes car, inconsciemment, ils privilégient le plus souvent les personnes qui sont belles ou ont une allure séduisante relativement aux masses sans charme particulier.

                                  Mais c’est, fort heureusement, loin d’être toujours le cas. On peut même éprouver un sentiment de rejet (tout aussi injuste) pour des personnes à la beauté réelle mais glaçante ou intimidante, et a contrario, être attirés par des personnes certes disgrâcieuses mais porteuses d’un charme indéfinissable ou dont émane immédiatement de la chaleur humaine.

                                  Un phénomène rassurant que j’ai constaté tout au long de ma carrière et qui bat en brèche la supériorité présumée systématique du beau sur le laid dans les rapports humains et professionnels.

                                  Une supériorité qui relève souvent d’un cliché né de la prééminence dans l’inconscient collectif, non d ela réalité mais de la représentation qu’on en a. Cela dit, n’étant ni psychologue ni sociologue, cette opinion n’engage que moi !

                                  Bonne journée !


                                  • gruni gruni 26 août 2009 09:51

                                    @ Fergus

                                    Bonjour Fergus.

                                    Comme d’habitude votre raisonnement est plein de bon sens, mais vous savez que l’on dit souvent que la première impression est toujours la meilleur, ce qui à mon avis est totalement faux et heureusement.
                                    Bonne journée.


                                  • idyllique 26 août 2009 09:28

                                    Vieille histoire que celle-là ! les quasimodos ont de tout temps été rejetés... nombre d’entre nous sont insatisfaits par un physique jugé ordinaire par autrui . Les techniques modernes pour s’embellir sont plus efficaces que les potions à l’arsenic de la Rome antique...

                                    Nous sommes génétiquement programmés pour reconnaître et être attiré par « le beau » synonyme de vie et de santé ; la laideur repousse, fait peur renvoie à la maladie.
                                    Pour moi, lLa beauté extérieure d’une être humain compte autant que la beauté intérieure.

                                    Un être normalement constitué et intégré socialement est soucieux de son corps et en prend soin en adoptant une bonne hygiène de vie, des soins de beauté dont certains sont médicalisés d’abord pour lui-même mais aussi pour renvoyer aux autres une image de lui-même qui lui correspond.
                                    Bien sûr nous avons les extrémistes de la beauté qui passent sous les scalpels régulièrement comme nous avons les extrémistes de la laideur qui se laissent aller, ne se lavent pas, bouffent n’importe quoi et deviennent obèses... par manque de volonté et discipline de vie.


                                    • gruni gruni 26 août 2009 10:05

                                      @ idyllique

                                      C’est vrai prendre soin de soi, être ouvert aux autres, avoir de l’humour peuvent faire oublier un physique ingrat.
                                      Merci pour votre commentaire.


                                    • sleeping-zombie 26 août 2009 13:39

                                      Y a une solution simple, beaucoup de gens sont recrutés sur concours, dont les notations sont transparentes, et pour l’écrit ne peuvent pas prendre en compte l’apparence du candidat.
                                      Ah oui, j’oubliais, je parle des fonctionnaires. Et il faut réduire leur nombre. J’ai toujours pas compris pourquoi d’ailleurs, mais il faut ^^

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