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Accueil du site > Actualités > Société > La cause principale de la violence

La cause principale de la violence

Beaucoup de gens s’interrogent sur l’agressivité, la violence, les incivilités de la jeunesse dans la société d’aujourd’hui. J’affirme et je vais prouver que les jouets sont la cause principale de l’agressivité des petits enfants, le risque avéré étant que ces enfants développent un tempérament agressif qui persiste.

Pour prouver que les jouets sont la cause principale de l’agressivité des petits enfants, la meilleure méthode est d’observer les petits enfants. Ce travail d’observation a été effectué par le professeur de psychologie R.Tremblay et son équipe de l’université de Montréal, par Maria Montessori et par moi-même.
Je présente en premier des extraits de l’étude du professeur R.Tremblay qui demeure parmi les plus importantes études du genre dans le monde ; sa valeur statistique est incontestable :

Imaginez que, dans un groupe, 80% des gens se poussent, se mordent et se donnent des coups de pied ; qu’une personne sur quatre frappe de toutes ses forces dans l’intention de faire mal ; que certaines soient même cruelles, tyranniques...

Tous les jours, dans les garderies du Québec, de telles scènes se déroulent sous les yeux du personnel qui s’efforce de pacifier les querelles avec des baisers et des gestes apaisants. "Inévitablement, raconte le professeur de psychologie Richard Tremblay, lorsque je présente au cours d’un colloque une vidéo montrant une agression de bambin, on entend des rires dans la salle. On ne peut pas croire que ces enfants vivent l’étape la plus agressive de leur vie..."

Le directeur du Groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant (GRIP) publie ces jours-ci, dans une revue majeure, Child Development, un article qui pourrait avoir d’importantes répercussions tant en psychologie qu’en criminologie et même en philosophie. Cet article, écrit avec Daniel Nagin, de l’Université Carnegie Mellon, démontre que l’agressivité diminue avec l’âge. "De nature, l’enfant sait agresser les autres. Il apprend à ne pas le faire", dit le professeur Tremblay.

Après avoir suivi pendant 10 ans plus d’un millier de garçons dont certains sont devenus des criminels notoires, les auteurs concluent que les comportements agressifs dans les garderies peuvent ouvrir la voie à la délinquance. Mais tous ne deviennent pas des criminels. La plupart se rangent du côté des gens qui ont compris que l’agression physique n’est pas le meilleur moyen d’arriver à ses fins. Seul un garçon sur huit, parmi ceux qu’on a désignés comme particulièrement agressifs en milieux de garde, manifestera des comportements similaires à l’adolescence.

Mais les agressions sont alors plus graves et, dans la salle, plus personne ne rit.

Dans un autre article paru récemment dans Criminal Behavior and Mental Health, M. Tremblay et ses collaborateurs affirment, chiffres à l’appui, que l’être humain connaît l’apogée de son agressivité non pas à 25 ans ni à 16 ans, mais bien à... 17 mois. Même les criminels dangereux, les délinquants violents, les tueurs en série les plus recherchés ne sont pas aussi agressifs, toute proportion gardée, que les chérubins dans les jardins d’enfants.

"N’importe quelle professionnelle des milieux de garde vous dira qu’on doit protéger les enfants les uns des autres. On ne les laisse pas jouer avec des couteaux de cuisine par exemple : ils pourraient blesser quelqu’un. Pour nous, spécialistes du développement, ce n’était même pas évident !" dit le chercheur en riant.

L’agression physique est une sorte de réflexe inné qui disparaît au rythme où l’enfant s’intègre dans la société, notamment à mesure qu’il fait l’apprentissage du langage. La violence, la délinquance et même les homicides trouveraient donc racine non pas dans un quelconque traumatisme de l’adolescence, mais dans la petite enfance. À partir du premier jour d’école, la fréquence des agressions physiques diminue pour ne subsister que chez une minorité de jeunes. Ce sont ceux-là qui "tournent mal", comme on dit...

"Depuis des années, les chercheurs se demandaient pourquoi certains adolescents deviennent des adultes violents et d’autres, non. Ils cherchaient le déclic, le ’onset’, comme disent les Américains. En suivant un groupe de jeunes à partir de la maternelle et jusqu’à l’âge adulte, j’ai dû me rendre à l’évidence. Il fallait regarder avant."

L’équipe du GRIP s’est donc penchée sur une cohorte d’enfants de zéro à cinq ans. Une seconde surprise attendait les chercheurs. "C’est durant la deuxième année de l’existence que les enfants commencent à exprimer de l’agressivité. Nous avons observé qu’une infime partie des sujets mordent, poussent et tirent délibérément les cheveux des autres avant leur premier anniversaire alors que la proportion passe à 80% au cours des mois suivants. Dans certains cas, on peut compter des agressions toutes les 15 minutes, soit plus souvent que pour n’importe quel criminel dangereux", explique M. Tremblay.

Une transformation s’opère à la garderie même, entre la deuxième et la troisième année d’existence. Plutôt que d’arracher un jouet à son voisin, l’enfant dialogue avec lui. Il apprend, bref, à utiliser l’argumentation plutôt que la force pour arriver à ses fins.

Une enquête longitudinale
C’est par l’intermédiaire d’une étude longitudinale que M. Tremblay a pu observer ce phénomène. Une sélection de 551 enfants a été faite par les chercheurs dans le but de les suivre à la trace. Les personnes les mieux placées pour noter les gestes de leur bambin, les mères dans 98% des cas, ont été mises à contribution. Elles ont scrupuleusement tenu à jour un registre. Chaque comportement agressif du bébé était consigné : poussées, coups de pied, morsures et autres gestes batailleurs.

Je présente maintenant mes propres observations :

J’ai observé un frère et une soeur dans la cour de la maison chaque matin (sauf le week-end) pendant 90 jours. La fille avait 3 ans (36 mois) et le garçon 2 ans (24 mois), au début il ne savait presque pas parler. Pendant 90 jours, je les ai vu CHAQUE JOUR se disputer une fois -quelques fois même deux fois- pour la possession d’un jouet. Parfois ils se tapaient parfois ils se griffaient au visage, parfois ils se tiraient les cheveux (rare), trois fois je les ai même vu se mordre pour la possession d’un jouets. Je les ai aussi vu se disputer pour une place sur la balançoire et pour la possession d’un chariot. Je n’ai pas observé d’autres motifs de dispute que la possession de jouets ou autres objets. Deux fois j’ai observé le garçon en rage donner des coups par terre avec sa tête -une fois sur un sol en bois, une fois sur du béton- parce que sa soeur ne voulait pas lui donner le jouet qu’elle avait.

Je présente maintenant les observations que Maria Montessori a écrit dans son livre "L’enfant".

Maria décrit la situation des enfants pauvres en 1900. La situation est extrêment simple : ils ne possèdent aucunes affaires à eux, PAS UN SEUL JOUET.
Maria décrit les 50 enfants pauvres de 3 à 6 ans qu’elle a eu dans son école enfantine en 1906. Elle dit que ce sont des enfants joyeux. BIEN QU’IL Y EÛT A L’ECOLE DES JOUETS VRAIMENT SPLENDIDES MIS A LEUR DISPOSITION, LES ENFANTS NE S’EN SERVAIENT JAMAIS. La caractéristique la plus visible de ces enfants à l’école enfantine est leur activité concentrée sur un travail ; ils sont disciplinés, elle n’observe pas d’agressivité.
Maria décrit ensuite les enfants des les écoles enfantines d’enfants riches : Le sentiment de la propriété attache l’enfant aux choses et les lui fait défendre comme il défendrait sa propre personne. Les enfants se battent avec d’autres pour garder ce qui leur appartient. ILS SE QUERELLENT CONTINUELLEMENT ENTRE EUX, PARCE QU’ILS VEULENT POSSEDER LE MÊME OBJET ET PARCE QUE CHACUN DESIRE CELUI DE L’AUTRE ; et voilà l’origine de réactions bien différentes de l’amour et qui engendrent la lutte et la guerre pour un rien. Ce n’est pas, en réalité, pour un rien ; c’est pour un fait très grave : c’est un mal intérieur et non l’objet convoité qui fait agir.

En résumé :

- L’être humain connaît l’apogée de son agressivité vers 17 mois (chez les enfants élevés avec des jouets).

- Vers deux ans, les enfants se disputent souvent et presque toujours pour la possession d’un jouet ou autre objet.

- Les petits enfants élevés sans jouets sont très rarement agressifs. (N’ayant pas de jouets, ils n’ont pas de motifs de dispute ; jusqu’en 1800 les enfants du peuple travaillaient et n’avaient pas de jouets.)

Ces trois constatations suffisent pour conclure, mais j’ajouterai quand même :

- En 1906 la télévision n’existait pas et pourtant les petits enfants riches se disputaient déjà continuellement. Ce n’est donc pas la télévision qui les rendaient agressifs.

- Vers 17 mois, les enfants ne parlent pratiquement pas. Ce ne sont donc pas des paroles blessantes qui les font se battre.

En conclusion :

Les jouets sont la cause principale de l’agressivité des petits enfants.
Les jouets sont la cause principale de l’agressivité des petits enfants.

Le risque avéré est que ces enfants développent un tempérament agressif qui perdure. Un garçon sur huit parmi ceux qu’on a désigné comme particulièrement agressifs à la garderie manifestera des comportements similaire à l’adolescence, mais alors les agressions sont plus graves.
 

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23 réactions à cet article    


  • jako jako 20 septembre 2010 11:59

    « Les jouets sont la cause principale de l’agressivité des petits enfants.
     »
    Ce qui explique aussi le comportement de certains politiques smiley


    • amipb amipb 20 septembre 2010 12:27

      Au delà du jouet, c’est plutôt de possession dont il faut parler. Le problème ne peut-il arriver lorsque un enfant a sa chambre, son vêtement, son livre ?

      Personnellement, je pense que la propriété individuelle est le problème principal de notre société moderne, car chaque propriété se rapporte à l’ego.


      • Walden Walden 20 septembre 2010 14:02

        Même si le propos de l’auteur paraît juste, telles que présentées ici, ces études qui prennent en compte essentiellement l’observation d’enfants dans le périmètre bien spécifique d’une garderie ne permettent pas de conclure aussi péremptoirement. Il faudrait considérer aussi la nature de l’environnement éducatif à l’extérieur.

        En effet, le cadre éducatif qui doit être posé dans la relation parent/enfant est primordial. Par exemple, un petit enfant qui n’a pas l’habitude de se voir opposer des refus se montrera beaucoup plus aggressif lorsqu’il sera confronté à une frustration. Même s’il est en vogue (notamment au Canada), ce comportementalisme qui méconnaît la dimension éducative du développement psychologique me paraît très suspect.


        • Walden Walden 21 septembre 2010 07:30

           

          Autres remarques en repassant après davantage de temps pris pour relire cet article décidément pseudo scientifique :

          Rien n’autorise à généraliser des observations comportementales effectuées dans un milieu donné et très particulier que constitue une garderie : on ne peut en effet négliger l’hypothèse (fort plausible) que ce soit le cadre lui même qui suscite et favorise les comportements observés. Notamment parce qu’étant donné le nombre d’enfants à surveiller, le rôle pédagogique des encadrants est très limité, et les tout-petits se retouvent bien davantage livrés à eux-mêmes que dans un environnement social traditionnel.

          Ainsi, leurs instincts étant moins canalisés et structurés par des réponses éducatives, rien d’étonnant ensuite que leur apprentissage de la socialisation soit plus violent. Le jouet peut tout aussi bien n’être qu’un prétexte à leur défoulement. Et leur agressivité peut aussi provenir de la carence éducative, voire tout simplement du manque affectif d’attention bienveillante dont ils ont besoin.

          Par ailleurs, mettre à contribution les mères pour observer leurs propres enfants ne constitue pas une démarche d’enquête crédible : étant, par la nature de leur relation à l’enfant, directement impliquées, les mères ne sont guère des témoins objectifs, encore moins des tiers neutres.

          D’autre part, l’observation de 2 enfants dans une cour, même sur une longue période, ne permet de tirer aucune conclusion sérieuse. Cela relève de la pure anecdote. Si c’est la seule connaissance des enfants dont peut faire état l’auteur, c’est bien peu...

          En bref, c’est ce genre de théorie fumeuse qui amène des décideurs incompétents à envisager de débusquer les futurs criminels parmi les enfants de 3 ans...


        • UltraLord 20 septembre 2010 14:31

          « Les jouets sont la cause principale de l’agressivité des petits enfants. »

          C’est approximativement aussi leur principale occupation. Jusque là, rien d’extraordinaire.

          C’est comme si on disait qu’à l’école, c’est le fait de jouer ensemble à la récréation qui crée la violence. Forcément, c’est le seul moment où ils sont autonomes, mêmes s’ils sont surveillés. Pendant les cours, ils sont plus cadrés.

          Replacez la même étude à la maison avec papa/maman, et ce sera la frustration qui sera la principale cause d’agressivité. Quand je pose ma fille par terre, elle râle ... parce qu’elle apprend la frustration. Si je lui pique ses jouets, c’est pareil.

          Les jouets sont simplement dans le cadre de cette étude prétexte à la frustration. Bref, jusque là, rien d’extraordinaire.


          • easy easy 20 septembre 2010 14:35

            Ca colle avec l’idée que je me faisais du bidule

            Oui, tout commence de manière très sauvage ou primaire (et les parents sont très surpris) . Ce n’est que par l’apprentissage de l’urbanité qu’on passe à des méthodes d’approche moins violentes (en apparence) et plus réfléchies donc hypocrites pour partie.

            Mais il y a aussi la découverte de l’empathie, de la sympathie, la découverte que l’autre a des sentiments et qui connaît la peine, la souffrance. Il n’y a aucune raison qu’un enfant d’un an soupçonne l’existence du sentiments d’affliction chez autrui.

            Enfin il y a la découverte de l’ambiance, de l’intérêt qu’il y a à vivre dans une ambiance douce, décontractée, et la découverte surtout qu’on peut en être acteur. (Il y a quelques individus qui débarquent dans une teuf et lancent « Trop nulle l’ambiance » mais ils ne font pas leur part de boulot pour la rendre meilleure, au contraire)

            Oui la conscience de la responsabilité qu’on a dans une ambiance, il faut un paquet d’années pour l’avoir (il se pourrait que les amuseurs des classes, les futurs Dany Boon, soient de ceux qui pigent le plus vite ce principe) 

             


            René Girard avait remarqué le principe du désir mimétique

            Cf Wiki.....« L’homme désire toujours selon le désir de l’Autre » est le postulat du désir mimétique, dans un conflit tragico-comique dont les protagonistes deviennent interchangeables et transformés en « doubles » symétriques « en miroir » dans une relation duale de la rivalité mimétique qui conduit à la violence mimétique"

            Et puis RG parle aussi du rituel du bouc émissaire. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouc_%C3%A9missaire




            • Job Morro Job Morro 20 septembre 2010 16:25

              L’origine de la violence...
              Ne pas occulter le travail d’Alice Miller sur la maltraitance du petit enfant comme cause directe de la violence ultérieure.


              • JohnJohn JohnJohn 20 septembre 2010 19:23

                Je me permets de conseiller aux lecteurs de ce commentaire l’article fondamental d’Alice Miller sur les racines de la violence.

                Si les jouets sont un vecteur de la violence, il vaut mieux à mon sens s’interroger sur l’origine de cette violence et pourquoi, d’après votre article, 20% des enfants de la garderie y échappent, alors qu’il utilisent les jouets comme les autres.

                Ne serait-ce pas du côté de la violence ordinaire intra-famililale qu’il faut jeter un coup d’oeil ?

                Enfin, et c’est peut-être le plus important, il faut veiller à ne pas qualifier de « violence » les gestes brusques d’enfants de 3 ans qui souvent visent moins à faire mal qu’à interpeller et revendiquer sa présence et ses droits. S’il voulaient être violent, ils se poignarderaient avec des crayons smiley


              • slipenfer 20 septembre 2010 16:51

                Bonne idée Job Une piste a explorer.  Un bon site (Alice Miller ces livres+critique)

                Alice Miller Abus et maltraitance de l’enfant

                Les humiliations, les coups, les gifles, la tromperie, l’exploitation sexuelle, la moquerie, la négligence etc. sont des formes de maltraitances parce qu’ils blessent l’intégrité et la dignité de l’enfant, même si les effets ne sont pas visibles de suite. C’est à l’âge adulte que l’enfant maltraité jadis commencera à en souffrir et en faire souffrir les autres. Il ne s’agit pas là d’un problème de la famille uniquement, mais de toute la société parce que les victimes de cette dynamique de violence, transformées en bourreaux, se vengent sur des nations entières, comme le montrent les génocides de plus en plus fréquents sous des dictatures atroces comme celle de Hitler. Les enfants battus apprennent très tôt la violence qu’ils utiliseront adultes en croyant à ce qu’on leur a dit : qu’ils ont mérité les punitions et qu’ils étaient battus « par amour ». Ils ne savent pas qu’en vérité la seule raison des punitions qu’ils ont subies était due au fait que leurs parents ont subi et appris la violence très tôt sans la remettre en cause. A leur tour ils battent leurs enfants sans penser leur faire du mal.

                C’est comme ça que l’ignorance de la société reste si solide et que les parents continuent en toute bonne fois à produire le mal dans chaque génération depuis des millénaires. Presque tous les enfants reçoivent des coups quand ils commencent à marcher et toucher les objets qui ne doivent pas être touchés. Cela se passe exactement à l’age quand le cerveau humain se structure (entre 0 et 3 ans). Là, l’enfant doit apprendre de ses models la gentillesse et l’amour mais jamais, en aucun cas, la violence et les mensonges (comme : « je te bas pour ton bien et par amour »). Heureusement, il y en a des enfants maltraités qui reçoivent l’amour et la protection chez les « témoins secourables » dans leur entourage.


                • Flibuste 20 septembre 2010 17:25

                  à l’auteur :
                  Et si vos deux petits sujets d’étude une fois hors de votre vue chez eux avaient l’audace de se battre pour au choix l’attention des adultes du foyer, la nourriture et encore tout plein de choses autres que des jouets ? Mince alors c’est toute l’argumentation qui tombe par terre !


                  • non666 non666 20 septembre 2010 18:13

                    Ah, le temps beni de la misère au 18eme siecle....
                    Ils ne possedaient rien et donc, ils etaient heureux !

                    Il y aurait du talent, je dirais qu’il s’agit d’une forme adaptée du Rousseauisme : le mythe d’un etat de Nature ou la terre n’appartenait a personne et a tous , un monde fantasmé ou tou n’etait que douceur , calme et volupté.

                    Il y aurait de la logique, je pourrais soupçonner un complot politique, une validation des thèses présidentielles qui pretends qu’on peut detecter les criminels en puissance dès la maternelle.
                    Pourquoi attendre qu’ils tuent puisse qu’on sait qu’ils deviendront des tueurs ?
                    Vive Rockfeller et la suppression de la moitié de la population mondiale !
                    Sauf que vous constatez que la POSSESSION cree le conflit et que, d’un coup, vous la reduisez au monde des jouets...
                    Si vous n’entrainez pas les enfants au conflit de possession, aux rivalité qu’esperez vous ?
                    Voire qu’ils decouvrirons la rivalité avec la sexualité, au pire moment, la ou le taux de testosterone des jeunes males est au plus haut ?

                    Mais bon, je vais vous instruire car je suis d’humeur badine .

                    Il existe deux analyses de l’influence culturelle de la violence, du sexe lorsqu’elle est vu (àla télé par exemple) ou observée (au jardin d’enfant)

                    La première est basée sur le MIMETISME : c’est celle qui est invoquée en permanence par les ligues bien pensantes qui pensent qu’en supprimant les images de violence , on rendra le monde meilleur.
                    C’est celle qui pousse les nordiques a interdire les jouets representants des armes ou les lyceens a peine pubère a ecrire des articles pronant la suppression des jouets.

                    L’autre moteur est plus cruel pour ces analyses : c’est la CATHARSIS.
                    Je vis une scene, un fantasme sexuel, une violence a travers le film, le jouet que je brandis.
                    Je suis rassasié emotionnelement, je n’ai pas besoin de le vivre en vrai.
                    Ce moteur nous indique tres clairement ce qu’il se produit quand on pretend interdire certains comportements immoraux simulés ou vecu a travers une oeuvre de fiction.

                    Quand vous interdisez la protitution, les films X , vous augmentez de façon exponentielle les viols avec violence....
                    Quand vous interdisez l’alcool, vous augmentez la criminalité liée à l’alcool.....etc, etc, etc




                    • Pyrathome pyralene 20 septembre 2010 18:42

                      C’est très réducteur comme étude, vous avez à la fois raison et tort en même temps.....
                      On observe en géopolitique les mêmes sources de problèmes , pas avec des jouets mais avec les ressources énergétiques de la planète avec des sales gosses qui font joujou avec leurs armées pour s’octroyer par la force les richesses qu’ils n’ont pas.....
                      Le bien matériel est source de conflit ce qui prouve bien que les adultes au pouvoir sont toujours des nourrissons de 20 mois sans éducation correcte et qui n’ont pas évolué...car la véritable solution réside avant tout dans l’éducation, l’amour et les valeurs que les parents inculquent aux enfants...et ça commence dès la naissance !!
                      Revoyez votre copie, vous dites n’importe quoi.....


                      • Krokodilo Krokodilo 20 septembre 2010 19:05

                        Au début j’ia cru que c’était un article humoristique, à cause de ce passage « On ne les laisse pas jouer avec des couteaux de cuisine par exemple : ils pourraient blesser quelqu’un. »
                        Effectivement, il ne faut pas laisser un enfant de 17 mois jouer avec une tronçonneuse électrique branchée !
                        Pour le reste, c’est intéressant, mais on en savait autant en regardant le film Les Dieux sont tombés sur la tête, où un objet manufacturé (une bouteille de Coca) tombé du ciel déclenche des jalousies. Les Américains sont très préoccupés par la détection des futurs gentils et des futurs méchants, ils redécouvrent que nous sommes des animaux modelés par la culture et la société.


                        • Bobby Bobby 20 septembre 2010 19:31

                          Article complètement à côté de la question... Au point qu’on peut se demander s’il ne s’agit pas là effectivement d’un cagoulard ?.. qui vous a valu un moins (rare chez moi) !


                          • Bobby Bobby 20 septembre 2010 19:37

                            ...heu, d’un canulard voulais-je écrire, bien entendu !


                          • Annie 20 septembre 2010 20:59

                            Un enfant qui n’a pas de jouets invente des jouets, tout simplement.


                            • cmoy patou 20 septembre 2010 21:17

                              Tout a fait d’accord avec Annie, les enfants n’ont pas toujours eût des jouets dans les siècles passés et pourtant les violences et la barbarie existaient bel et bien et ce n’est pas avec le peu de jouets qu’ils inventaient que l’on peut dire qu’ils devenaient violents.


                              • pigripi pigripi 20 septembre 2010 21:50

                                article bof, beauf, flop ;-((((

                                La violence enfantine ne s’exprime pas ex nihilo. L’enfant vit dans un contexte dont il perçoit les effets déjà dans le ventre de sa mère.
                                Ensuite, une fois né, ce n’est pas parce que le bébé ne parle pas qu’il ne ressent pas, ne perçoit pas, ne comprend pas ni ne pense à sa mesure.
                                La communication, l’expression et l’interaction du bébé avec son environnement humain, matériel, végétal et animal commencent dès sa naissance et bien avant l’arrivée des jouets.

                                Le comportement des parents et de tous les humains adultes et enfants qui se donnent à voir et entendre au bébé influence sa perception du monde et, par conséquence son comportement qui est le produit d’une synthèse entre l’inné (ses tendances, son potentiel génétique) et l’acquis.

                                L’attitude d’un bébé de 17 mois autour de la manipulation et l’apppropriation des jouets n’est que la manifestation de ses émotions dont le schéma est d’une grande complexité, comme l’explique Alice Miller, citée ici plusieurs fois.
                                Et n’oublions pas le facteur culturel mis en évidence par le sieur Lagrange qui a fait ici l’objet d’un article.

                                On ne peut pas expliquer la violence par un seul facteur même s’il y a des dénominateurs communs identifiés depuis longtemps. Entre autres que dès sa naissance, un être humain est destiné à mourir.....
                                Eros et Thanatos veillent....


                                • moebius 20 septembre 2010 22:17

                                   Selon une etude du docteur Nemo les jouets d’une garderie située dans une cité situé a l’est de Paris exerce plus d’influence néfastes sur les enfants et se revele beaucoup plus dangereux que les jouets d’une nurserie situé à l’ouest de Paris et pourtant ce sont a peut de chose prét les méme jouets, en plastique coloré qui font pouet pout ou cling cling.... Certes il sont peut etre en quantité moindre a l’est et ce pour des raisons qui nous échappe complétement mais ce facteur est peu déterminant selon le professeur Tournesol . Il faut absolument tenir compte pour compléter votre excellent analyse, de l’orientation polaire de la planéte ainsi que de l’influence des rayons magnétique et ou des ondes négatives qui se balladent partout dans la statosphére et dans les canalisations d’eau potable. ces onde gravitationnelle influe sur l’intensité de la violence. Pour ma part je suggére le port de l’entonnoir en plastique bleu ou rose pour protéger et filtrer d’une maniére efficace ces ondes. Je m’en trouve fort bien depuis que j’en porte un. Je suis trés calme et je peux sans probléme rester concentré sur mon emission preferre des chiffres et des lettres


                                  • antonio 21 septembre 2010 09:47

                                    Article navrant...le tout petit bout de la lorgnette...


                                    • NeverMore 21 septembre 2010 10:57

                                      Beaucoup cherchent à tout expliquer au moyen du peu qu’ils connaisssent.


                                      • morice morice 21 septembre 2010 11:06

                                        c’est vrai pour les jouets mais pensez aussi aux autres PUBLICITES : la violence des rapports humains y est sur réprésentée....


                                        • morice morice 21 septembre 2010 11:08

                                          « Le style est nullissime, les arguments en-deçà des dissertations de terminale.  »


                                          le votre n’est guère mieux : c’est du novlangue, celle inventée par Rock and Folk par Barsamian.

                                          celui qui ne défend pas la jeunesse est un vieux con : vous en êtes, Demian le réac.

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