La fable Le chien et le loup à la sauce Brexit
Ça y est, c'était prévu, écrit, quelques heures après la décision courageuse des Britanniques, les dirigeants Européens se déchaînent. Tous les maux de la terre vont s'abattre sur le Royaume-uni, ils vont payer cher leur folie.
Le peuple, ils le méprisent, la démocratie, ils ne connaissent pas.
Mais la palme revient à nos médias et à l'audiovisuel, que dans ces circonstances j'appellerai les MERDIAS et l'IDIOVISUEL. Alors là j'ai rarement vu autant d'acharnement et de mauvaise foi.
La plupart des journalistes des chaînes d’information, se relaient à longueur de journée pour raconter les malheurs qui vont frapper ces fous d'Anglais, l'exagération, la mauvaise foi, la désinformation, rien ne les arrête. Les merdias manipulent les chiffres et les gens avec une indécence sans bornes.
A longueur de journaux de désinformation, ils vous assènent des arguments fallacieux
Premier argument la livre sterling s'effondre, elle a baissé, c'est vrai mais dans des proportions qui ne sont en rien alarmantes, par rapport à l'euro elle est passé de 1,30 à 1,24 et par rapport au dollar de 1,44 à 1,38.
Quand l'Euro il y a peu baissait de 16%, pour ces mêmes informateurs, rien d'inquiétant, au contraire cela relançait nos exportations.
Deuxième argument développé par l'idiovisuel. Beaucoup britanniques se rendraient compte le lendemain de leur vote du danger de celui-ci.
Nos journalistes en quête de vérité ont passé leur temps dans le fief de la capitale, seul endroit au Royaume uni où le oui à l'Europe était majoritaire.
Ils ont même déniché trois ou quatre pèlerins qui avouaient honteusement regretter leur vote, ils n'avaient pas perçu le danger de la sortie de l'union Européenne.
Troisième argument. Une pétition importante qu'il faudrait prendre en considération, 3 millions de personnes demanderaient un nouveau vote, ce qui ne fait rire aucun de ces messieurs, car en face, c'est 17 millions de votes pour le Brexit.
Autres arguments, l'Écosse et l'Irlande vont faire sécession.
AUCUN DE CES ZÉLÉS INFORMATEURS NE SE FÉLICITE QU'UN PEUPLE AIT ENFIN EU LA POSSIBILITÉ DE S'EXPRIMER, QUE LA DÉMOCRATIE AIT ENFIN PU FONCTIONNER ET NON ÉTÉ FOULÉE AUX PIEDS COMME EN GRÈCE ET CHEZ NOUS EN 2005.
Pourtant que la liberté est belle, que pouvoir choisir son chemin est important, même si ce n'est pas un long fleuve tranquille.
Rappelez vous la fable du CHIEN ET DU LOUP.
Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
Le Parallèle avec le Brexit est évident, le loup choisit la liberté au prix de la privation, mais la différence est de taille, c'est qu'avec Bruxelles, le peuple ne ressemble pas à ce dogue puissant et beau, les 'sans dents' ne sont pas choyés ils ont la laisse bien sur mais de compensation point. Leur assiette n'est pas pleine de bons mets. Chômage, baisse du pouvoir d'achat, blocage des salaires et des retraites, travailler plus pour gagner moins, par de quoi remplir leur écuelle décemment. Certains ont les dorures et les bons plats, les maîtres qu'on leur impose depuis Bruxelles, qui se gavent d'émoluments royaux, de retraites dorées et d'avantages en tous genres avec un mépris souverain pour ceux à qui ils imposent une écuelle et une bouillie infame, et les maitres qu'ils ont choisi, élus députés et sénateurs qui faute de pouvoir faire quelque chose pour ce bon peuple se servent copieusement et sans vergogne à toutes les bonnes tables et s'arrogent des avantages qu'ils votent entre eux, pour eux sans respect pour le petit peuple. La situation la plus poignante est celle de nos paysans, agriculteurs et éleveurs, auxquels on impose une laisse spéciale, laisse courte et collier qui se reserre afin qu'il ne quittent pas le bon chemin imposé, laisse qui parfois les étrangle, un mort par jour dans nos campagnes, des crimes appelés suicides, car si on crée une situation qui pousse quelqu'un au suicide, c'est un acte criminel. Les sempiternels responsables mais pas coupables.
Alors quand un pays décide de couper ce lien car, le peuple joue perdant perdant, pas de liberté et aucun avantage contrairement à la fable, des mesures de répression sont prises contre ce peuple. La finance internationale est impitoyable, ils baissent même leur notation afin de les étrangler d'une autre façon, par les taux d'intérêt qu'ils devront payer.
Seulement d'autres peuples se révoltent contre cette mondialisation sauvage ou la finance décide de tout pour tous, ou on veut même leur interdire de manifester leur mécontentement comme recemment à Paris, sous le pretexte que des casseurs infiltrenrt les défilés. Si nos gouvernants sont incapables de mettre à la raison quelques centaine de casseurs pour la plupart identifiés, comment osent ils ptétendre qu'ils peuvent nous protéger du terrorisme. A moins que que le fait de laisser faire les casseurs permette de discréditer les manifestations de travailleurs. Une liberté de moins, une contestation de moins.
Il faudrait que les dirigeants, nos bon maîtres se souviennent et révisent leur livre d'histoire. Marie Antoinette au peuple qui réclamait du pain répondit " il n'ont pas de pain, qu'ils mangent donc de la brioche". Elle en perdit la tête.
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