• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > La fin du salariat ou le renouveau de l’exploitation

La fin du salariat ou le renouveau de l’exploitation

Robot de secours ramassant des blessés à Tokyo et servant d'allégorie à la machine broyeuse d'humains.

Pendant que tout le monde fait mine de s’esbaudir devant les habits neufs de l’empereur, la vie politique se vide de toute substance et se limite au seul combat des chefs, spectacle non seulement fort peu intéressant, mais également manœuvre de diversion qui nous écarte de tout questionnement sociétal, de toute réflexion quant à la société actuelle, son fonctionnement, les forces qui la travaillent et ce vers quoi nous aspirons réellement à aller.

Dans la série reparlons un peu de politique, si vous le voulez bien, notons que les questions fondamentales du travail, de l’emploi, de l’activité et du revenu forment actuellement un gros tas de poussière sous le tapis, alors même que dans une société aussi marchandisée que la nôtre, elles sont au centre de l’existence de chacun d’entre nous.

La déconstruction de l’emploi

Le travail n’avait pas été aussi malmené dans ses différentes composantes que lors de la mandature qui s’achève. Ne revenons pas sur la triste loi Travaille ! qui — en termes de déconstruction de la protection des salariés — a tout d’une loi de droite quand bien même elle a été imposée au forceps du 49.3 par un gouvernement de gauche dont le président s’était présenté devant les citoyens comme ennemi de la finance… voilà qui est tristement cocasse.

Mais parallèlement à cette volonté délibérée de mettre à bas la forteresse salariale et ses insupportables garanties sociales, ces cinq dernières années ont vu exploser et se confirmer toute une nébuleuse de formes d’activités présentées comme nouvelles et émergentes, mais qui ont toutes comme point commun remarquable d’accélérer le mouvement de précarisation et de paupérisation de pans de plus en plus conséquents de la population active.

« La fin du salariat est inéluctable », explique régulièrement Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans les actes, la loi a récemment conforté le statut d’auto-entrepreneur. De son côté, le vice-président du Medef Thibault Lanxade, observe « une parcellisation de l’activité qui fait que de plus en plus d’acteurs participent à la vie de l’entreprise sans être dans une relation de salarié ». « Personne ne sera épargné », renchérit l’économiste Pierre-Jean Benghozi. Transport, immobilier, livraison, traduction, pompes funèbres, bâtiment… le phénomène de l’ubérisation, terme inventé par le publicitaire Maurice Levy pour désigner la naissance d’échanges économiques dérogeant aux règles du salariat, touche de nombreux secteurs.

Source : Le salariat n’est pas mort, il bouge encore (1/4) : La fin du salariat, décryptage d’un mythe

L’ubérisation du travail, son morcèlement, son éclatement, l’emprise numérique, la robotisation des processus, toute cette pseudo modernité est en fait le masque complaisant qui dissimule le gigantesque bond en arrière que nous vivons dans la condition laborieuse, jusqu’au retour du travail à la tâche pourtant si magnifiquement et tragiquement dépeint dans son application et ses conséquences par de grands écrivains du XIXe siècle comme Zola ou Dickens.

Sauf que l’urbanisation du monde, la disparition des communs, l’asservissement du biotope et l’appropriation du vivant nous coupent précisément de tout retour en arrière, tant plus personne ne peut prétendre échapper au totalitarisme industriel et à son bras armé, la marchandisation de nos besoins vitaux.
Dit plus simplement : ce n’est pas parce que la société capitaliste n’a plus besoin de toi pour son autoreproduction que tu peux espérer satisfaire tes besoins vitaux sans l’argent qu’elle redistribue si parcimonieusement envers le plus grand nombre.

L’avènement de la société de l’inutile

Produire plus, plus vite, moins cher et avec moins de gens est la feuille de route actuelle : celle de l’enrichissement prodigieux et indécent de quelques-uns au détriment de tous les autres.

En ne posant jamais la question des besoins et en se focalisant uniquement sur la politique de l’offre, on vide de sens et de conscience toute la machine industrielle et, à travers elle, chacun des membres de la société. Or, si l’être humain est essentiellement industrieux — l’Homo faber décrit par Hannah Arendt — il ne peut se satisfaire de l’activité pour l’activité, du travail pour le seul revenu… et ce d’autant plus que le revenu se fait de plus en plus ladre.

Finalement, les problèmes dans tous les corps de métiers étaient similaires sur quantité de points : dans l’entreprise le mobilier, le produit ou le temps/profit attribué à un service ont plus d’importance que l’humain qui est une ressource qui n’est pas considérée, pas entretenue, qui est jetables et martyrisable. En conséquence notre catégorie « dévalorisation » s’est enflée de façon épouvantable.

Pourquoi ? À cause du contexte économique, où le chômage est massif, l’humain est devenu une ressource si abondante que la bonne santé d’une pizza est plus importante que celle du chauffeur qui la livre. Ce n’est pas une métaphore illustrative, je fais là référence au témoignage d’un livreur dont le manager s’est enquis de l’état de la pizza avant l’état de son employé, et il y aurait des milliers d’autres exemples de la sorte, comme ceux on l’on prive d’aller aux toilettes, de boire de l’eau, de soins médicaux âpres un accident du travail. Les droits humains sont ici bafoués sans complexe et je comprends parfaitement que les employés, les ouvriers, les agents, les chômeurs et même les cadres (qui n’échappent pas non plus au harcèlement) ne répliquent pas, semble en apparence se « laisser faire » : la « guerre » syndicale prend du temps, de l’énergie, met parfois en danger l’employé (qui se fait harceler) ; l’appel à l’inspection du travail reste parfois sans voix, car eux aussi sont surmenés, et lorsque la bataille juridique se met en œuvre, cela prend parfois des années. Quant à « ouvrir sa gueule », taper du poing sur la table, hé bien c’est risqué de perdre son emploi, et les gens ont légitimement peur d’avoir faim. Pire encore, les sans-emplois sont stigmatisés, d’horribles préjugés courent sur cette population chaque année plus massive, poussant les gens à repousser pourtant une lettre de démission ou un licenciement qui sauverait pourtant leur vie.

Source : J’ai travaillé à OnVautMieuxQueca

Voilà ce que l’histoire des emplois fictifs des uns et des autres camoufle. Une structure sociale impensée, qui n’a été l’objet d’aucune réflexion collective, d’aucune construction commune, d’aucun projet politique, si ce n’est de maintenir et de conforter les privilèges de quelques-uns. Pendant que l’on nous abreuve de ce que la corruption a pu distordre dans la conscience même des élites qui ne visent plus qu’à leur reproduction, nous ne voyons pas le schéma d’ensemble — et la complémentarité — de la machine à broyer les humains pour en faire cracher un peu de plus de fric encore.

Qui parle de la dégradation continue des conditions de travail du plus grand nombre ? Qui parle de l’atomisation du salariat ? Qui parle de la violence au travail, endémique ? Qui parle du sentiment d’abandon, voire de stigmatisation des plus précaires, des plus fragiles ? Qui parle de l’objectif concret de toute cette production ? Qui parle des déprédations qui se font sur les corps, les esprits, mais aussi sur l’environnement ? Qui parle de l’absurdité même de l’organisation du travail actuelle, des inégalités qu’elle crée et amplifie ? Qui parle des surnuméraires du monde comme machine à produire ?

Le revenu de vie

Non, quand le travail s’invite à la table des décideurs, c’est juste pour le sacraliser, pour en faire un but désirable en lui, la rédemption, l’accomplissement de l’homme moderne, avec en contrepoint et comme une menace bien concrète, le sale sort qui est fait à ceux qui n’ont pas de travail pour survivre, le spectre du chômage, l’ultime infamie de l’humain moderne industrieux, la punition de celui se complet dans la paresse, le visage de celui que l’on construit comme ennemi, comme profiteur, comme serpillère où s’essuyer les pieds, comme le contrexemple, le banni, le pestiféré. Le bâton pour faire avancer l’âne producteur, maintenant que la carotte a été bouffée jusqu’aux fanes.

Les gens ne sont pas des feignasses, ils veulent vivre avec sens, joie, ils veulent être utile et franchement on est plus utile auprès d’un proche malade qu’a empilé des cartons 8heures par jour. L’humain n’aime se prélasser sur un canapé devant la télévision que lorsqu’on est totalement ruiné par la fatigue, les problèmes ou la dépression ; la fainéantise est la conséquence de conditions trop dures, de problèmes. Regardez les gamins heureux, jamais ils ne s’arrêtent de créer, d’inventer, ils ne sont fainéants que lorsqu’ils sont parfaitement épuisés. Nous serions ainsi, pleins d’énergie et d’enthousiasme, si nous avions un peu de sécurité mentale, suffisamment pour avoir l’énergie de rêver, réfléchir, puis œuvrer. Et nous serions prêts à vivre des aventures dans des métiers pénibles, s’ils pouvaient nous permettre de vraiment gagner plus monétairement, si on pouvait être libre de s’en détacher sans craindre de crever de faim.

Un vrai revenu inconditionnel, universel serait une solution. À tous les témoignages que j’ai lus, j’ai imaginé ce qui aurait pu se passer si la personne avait cette sécurité financière. Bon nombre de témoignages auraient pu être résolus par cette question, ou auraient permis de donner du pouvoir à la personne pour sa lutte pour améliorer l’entreprise, contre les harceleurs ou les systèmes écrasants.

Source : J’ai travaillé à OnVautMieuxQueca

 Jacques Attali a donné le ton de ce qui sous-tend la pensée du travail chez ceux qui n’ont besoin que de celui des autres pour être encore plus riches et ivres de leur puissance : Seule l’élite sera salariée.

Elle seule aura le droit à la sécurité, la formation, la santé, le logement, le temps long, les projets, les loisirs, le repos et une fin de vie décente. Pour les autres, tous les autres, ce seront les miettes du festin, à genoux, sous la table. Une vision forcément séduisante pour les convives, mais nettement moins pour le plus grand nombre. Bien sûr, chacun se croit, en son fors intérieur, meilleur que tous les autres, et donc peut adhérer à cette fausse méritocratie qui oublie toujours de dire qu’elle se réserve à son usage exclusif les outils nécessaires à la trajectoire de la réussite, afin de mieux contrôler tous les autres par le désir et l’illusion de l’ascension sociale.


Moyenne des avis sur cet article :  4.59/5   (22 votes)




Réagissez à l'article

24 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 18 mars 2017 09:38

    Déjà lu sur ton blog, rien de nouveau sous le soleil de Satan...

    De quoi méditer, ce texte à plus de quarante an, dire si on a évolué...

    http://partage-le.com/2017/03/le-travail-par-roger-belbeoch/


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 18 mars 2017 21:05


      @Clocel

      Il y a bien plus de 40 ans que j’ai décrit ce que j’appelais la fin de l’Âge du Labeur et la gestation d’une nouvelle société... et je n’ai jamais cessé d’en parler. J’en ai parlé plus, mieux et avant n’importe qui. En frais et en anglais. J’ai compris toutefois, que je n’avais ni la force ni le talent RÉALISER les changements.que je propose. Si quelqu’un s’en croit capable, je crois que lire mes bouquins l’y aidera.... Pour ma part, ce n’est pas mon dharma et je l’ai accepté

      Il y a bien plus de 40 ans que j’ai décrit ce que j’appelais la fin de l’Âge du Labeur et la gestation d’une nouvelle société… et je n’ai jamais cessé d’en parler. J ’en ai parlé, je crois, plus, mieux et avant n’importe qui. En français et en anglais. J’ai compris, toutefois, que je n’ai ni la force ni le talent, ni les ressources pour RÉALISER les changements que je propose. Si quelqu’un s’en croit capable, je crois que lire mes bouquins l’y aiderait un peu Pour ma part, ce n’est pas mon dharmaet je l’ai accepté.

      http://www.nouvellesociete.org/300.html

      https://nouvellesociete.wordpress.com/travail/


      PJCA


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 18 mars 2017 21:08

      @Pierre JC Allard.


      Désolé pour cette duplication du texte



    • Monolecte Monolecte 19 mars 2017 18:58

      @Clocel

      J’ai un accord de reprise avec Agoravox qui remonte à assez longtemps : quand ils aiment ce que j’ai écrit chez moi, ils le repostent ici.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 mars 2017 09:44

      La fin du salariat ne signifie pas le renouveau de l’exploitation.

      Au
      Revenu de Base (ou au « Revenu Social Garanti » d’AndréGorz, ou, encore, au "Revenu Universel de Benoît Hamon) financé par la Fiscalitésans Refondation du Capitalisme
      on peut préférer le
      Dividende Universel financé par l’Épargneavec Refondation du Capitalisme

      1)
      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel par l’Épargne.
      http://www.sincerites.org/article-le-dividende-universel-83909790.html

      2)
      Des peuples socio-économiquement incompétents ne peuvent élire qu’un personnel politique socio-économiquement incompétent.
      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/des-peuples-socio-economiquement-189741



      • Monolecte Monolecte 19 mars 2017 19:00

        @Jean-Pierre Llabrés

        C’est vrai qu’il manque le point d’interrogation à la fin du titre qui aurait été plus éclairant de mon intention.


      • Yvance77 Yvance77 18 mars 2017 11:08

        Bon billet du comme d’hab de l’auteuse.


        Plusieurs remarques que je défends :

        1) il faut passer d’une société travail des 3 X 8 à 6 X 4 ... le boulot doit être partagé, car il en reste encore notamment le tourisme, ou l’on préfère épuisé une poignée de personnes plutôt que dans prendre plus pour un service de qualité

        2) cesser de matraquer l’individu. Oui il faut désormais amortir l’homme et taxer a machine, en gros la logique doit s’inverser

        3) un revenu de base et nécessaire, mais l’on ne peut plus recevoir de personnes hors Europe.

        Ma fille a émigré en Australie, et parmi les diverses demandes une n’était pas idiote. S’il elle voulait rester il lui fallait faire un « farm job » du taf à la ferme ... là ou les talons aiguilles sont inutiles.

        De par le monde, on sait désormais qu’un certain nombre d’individus seront sans boulot une vie durant, va sans doute se pencher aussi sur la démographie qui est complètement déraisonnable dans certain continent Asie, Afrique notamment.

        Puis, il va falloir repenser nos modes de vie ou l’Occident consomme trop de richesses produites pas tous.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 mars 2017 20:58

          @Yvance77
          Le prochain Président fera ce qui est prévu par la Commission européenne !
          A moins que l’élu ne propose le Frexit par l’article 50, ce sont ces projets là qui seront appliqués.


          La France n’est pas comme l’Australie ou les 170 pays souverains du monde.
          La France applique ce qu’il y a écrit dans les Traités européens.

        • zygzornifle zygzornifle 18 mars 2017 11:11

          travailleur a la carte comme chez les British , on a besoin de toi 1 h de temps a autre ....


          • Monolecte Monolecte 19 mars 2017 19:04

            @zygzornifle

            En fait, ça se fait déjà chez nous et le statut d’Auto Entrepreneur, à travers ses différentes refontes, a surtout permis de restaurer le donneur d’ordre unique et la subordination qui va avec, sans plus risquer un redressement URSSAF pour salariat déguisé.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 mars 2017 21:01

            @Monolecte
            C’est normal, quand on ne peut pas dévaluer la monnaie, on dévalue le prix du travail en supprimant les acquis sociaux, on procède à « une dévaluation interne ».

            « Les ravages sociaux de l’euro, une stratégie délibérée »


          • eau-du-robinet eau-du-robinet 18 mars 2017 13:32

            Bonjour,
            .
            ’’À cause du contexte économique, où le chômage est massif, l’humain est devenu une ressource si abondante que la bonne santé d’une pizza est plus importante que celle du chauffeur qui la livre.’’
            .
            Question :
            C’est quoi le NAIRU ?
            .
            Réponse par Étienne Chouard
            https://www.youtube.com/watch?v=_x1eck6ZHks


            • alain_àààé 18 mars 2017 13:43

              excellent article mais un peut tard car nous autres syndicalistes nous nous sommes battus et bien battus avec les manifestations dont certaines étaient comme ici a RENNES trés dur avec les flics ou gendarmes dont le président de région n as jugé bon de démissionné de sa place de ministre c est vrai vaut mieux avoir plusieurs salaires qu un seul et on ne l as pas vu lors des manifestations.mais que les patrons ne se réjouissent pas trop car on pourrait bien avec cette nouvelle loi une révolution qui pourrait s étendre sur le pays et j ajouterai méme nos politiques ne sont pas a l abri.un terroriste cégétiste


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 mars 2017 21:07

                @alain_àààé
                Bonsoir, si vous êtes syndicaliste, il y a peu de chances qu’on vous ait expliqué que la Loi Travail était la conséquence de notre appartenance à l’ UE et à l’euro... On a dû vous raconter que c’était la faute à Hollande, Valls et Macron, non ?
                En voici la démonstration.


              • alinea alinea 18 mars 2017 14:20

                Votons Hamon.


                • Clocel Clocel 18 mars 2017 14:41

                  @alinea

                  Sérieuse ?

                  Du Hollande sans le casque et les lipides ?


                • alinea alinea 18 mars 2017 18:00

                  @Clocel
                  Non c’est le RU, appât des gueux des rues ; Qui se rue sur des chimères maquillées, qui refuse un cadeau, qui crache sur l’obole ?
                  Une obole pour tous... que demande le peuple ?
                  Non, je ne suis pas sérieuse.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 mars 2017 21:09

                  @alinea
                  J’ai écouté un bout de son meeting, il a osé dire que son revenu universel, c’était une idée du Conseil National de la Résistance ! Il raconte n’importe quoi ...


                • Frau Makrel Frau Makrel 18 mars 2017 22:46

                  @Shawford


                  Bientôt alcool interdit par la Kommandantur en France. 

                  Ya ! C’est la Chariah 

                • demissionaire bonalors 19 mars 2017 06:53

                  ’pans de plus en plus conséquents de la population active’

                  Cela n ’intéresse personne sur ce site, la majorité ne sont plus voir jamais était actif ;-0)
                  Il regarde avec amusement et fierté le secteur prive et les actifs tombaient sur les balles, en ce croyant beaucoup plus malin car ils ont échappe a cela et emporte le jackpot avec leur retraite dorée , ou job planque de fonctionnaire que Papa, Maman leur a légué ....

                  Mais ils ne voient pas la vague de tsunami de 200 mètres de haut qui va les ensevelir, moi je commence a en sentir le souffle, marin, vivifiant, significatif de justice, de renouveau et de la fin de tous ces parasites et sangsue qui nous font mourir a petit feu depuis 40 ans ...


                  • smilodon smilodon 19 mars 2017 14:44

                    @ l’auteur : Faudrait arrêter un peu avec le « salariat » !.....
                    ..... Savez-vous combien gagnera à la retraite un « smicard » qui aura cotisé 42 ans ????.....
                    ...... ??????.......
                    ......Non !.....
                    ......Vous ne le savez même pas !...
                    ......Pour votre « info », un « salarié » qui aura bossé pendant 42 ans, (166 trimestres « validés), payé au »smic« (smig -c’est pareil-), (moins de 1200 nets), aura une retraite (complémentaire incluse), de 850 euros nets (à 10 euros près).......
                    .....Vous le saviez ????..... Moi je le sais....Pour une bonne raison : 80 trimestres »validés« égal 415 euros de retraite, complémentaire incluse !......20 ans dans le »civil« à 1200 euros nets mensuels, vous donnent droit à 415 euros nets par mois, une fois »retraité«  !.......
                    ...... Vous voulez savoir exactement ce à quoi vous aurez droit ?????.... Y’a un site pas mal »l’assurance retraite«  !......Ils vous diront tout !........Inscrivez-vous......Vous allez voir !........
                    ..... Demain je suis viré, j’ai droit à 975 euros de chômage pendant 3 ans !.....
                    .... Chômeur, ça paye plus que retraité !.......
                    .....A condition de se faire virer !... Si vous »démissionnez« , vous n’aurez droit à rien !...
                    .....Je pourrais écrire des pages sur ce sujet !........
                    .....Mais tout le monde s’en foutrait !.....Donc, je vais faire ce qu’il faut pour »moi tout seul" !.....C’est la vie !... Article 22... Chacun se démerde comme il peut !......
                    .....Adishatz...


                    • foufouille foufouille 19 mars 2017 14:53

                      @smilodon
                      tu veut savoirde combien est la retraite moyenne du RSI ?
                      600€ en moyenne mais sans presque rien cotiser. en déficit depuis des dizaines d’années et payer par tes cotisations.


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 mars 2017 09:33

                      Le monde idéal selon les bobos....Etre salarié à charge toute sa vie !



                      Ne penser à rien d’ou va l’argent, des contraintes, des obligations de la responsabilité.....

                      Ils veulent rester ou devenir des cons salariés à vie qui ne réfléchissent à rien et ne se posent aucune question ;

                      Juste devenir des poules qu’on arrose de grain chaque matin sans se poser la question pourquoi on leur donne......

                      Dramatique schéma de pensée Marxiste ou l’ambition se limite au salaria dans la bonne caste la plus corporatiste et avantagées statutairement et obtenir un HLM. 

                      Et pour rigoler disserter sur les malheurs de ceux qui ne suivent la voie toute tracée de la gamelle salariale à vie....

                      • Jean Pierre 23 mars 2017 11:39

                        @Spartacus
                        Encore une attaque à peine voilée de Fillon et de sa famille qui ont effectivement profité de « a gamelle salariale à vie » et de l’argent public .. 

                        C’est votre candidat. Défendez-le au lieu de l’attaquer sournoisement comme vous le faites ! 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité