La formidable fabrique d’humains à l’emporte-pièce
Le triomphe d’un capitalisme sans principe, sous-tendu par un néocolonialisme tentaculaire, a exacerbé l’exploitation de l’homme par l’homme jusqu’à une perte totale de conscience. Cette déshumanisation institutionnalisée trouve son apogée dans la fabrique automatique à engendrer qu’elle a mise en place. Les gens font des enfants-otages sans même songer à la vie invivable qu’ils auront. La machine s’est s’emballée, multipliant des vies chaque fois et partout plus malheureuses, désespérées ou appauvries selon les latitudes.

Les riches fabriquent des pauvres et la surcharge humaine menace l’avenir universel
Le peuple qui fut chair à canon est maintenant tout à la fois le réservoir propice au consumérisme imposé par l’ultralibéralisme et la source d’une main d’œuvre taillable et corvéable à merci. N’oublions pas qu’il est plus facile de vendre des objets inutiles à des pauvres qu’à des riches…. Pour preuves l’affligeante bêtise des concepts publicitaires et l’utilisation du mot « cible » pour caractériser le client ! Extorqués pour l’acquisition de camelotes, les pauvres s’endettent et se ruinent, les riches encaissent et rigolent. L’exploitation du désir prolétaire par les décideurs économiques n’est rien d’autre qu’un néofascisme.
Bien avant la fin de ce premier siècle du troisième millénaire, l’empreinte de la surpopulation au Sud et la surconsommation au Nord auront rendu la planète exsangue et nous aurons donc besoin de deux ou trois autres globes vierges pour poursuivre notre conquête de la… destruction !
1800 : Nous n’étions qu’un petit milliard ;
1960 : Notre effectif était déjà de 3 milliards, un chiffre alarmant !
2012 : Nous franchissons les 7 milliards dans la plus totale inconscience ;
2050 : Nous serons 10 milliards, soit plus du triple de la charge écologiquement compatible.
Il convient de rappeler qu’écologiquement, Homo sapiens était à l’origine une espèce rare. En témoignent encore les derniers représentants épargnés des peuples Premiers.
L’invasive profusion humaine n’est que la conséquence d’un progrès malsain, contraire à l’universalisme écosystémique et qui confine à l’involution même de l’espèce puisque le système s’autodévorant, il y a destruction du milieu de vie.
Je parle ici au nom d’une Terre-patrie et non au service d’une géopolitique socio-économique belliqueuse et bornée, voire d’un dogme religieux générateur de croisades imbéciles. Je me fous de la baisse soudaine de natalité des Occidentaux qui polluent dix à cent fois plus que les peuples du Sud tout en pillant et en rongeant les restes planétaires. Je me fous du postulat de la dite transition démographique développée par un quarteron de démographes hors-sol, anthropocentristes et suprémacistes, suppôts d’un système mortifère.
Ce que je sais et ce qui m’inquiète, c’est que le mal est fait. Notre monde est chaque fois plus petit, moins enchanteur. Le malheur se généralise et la biodiversité devient peau de chagrin. Dans ma modeste vie de naturaliste, rien qu’en Méditerranée, j’ai vu s’éteindre en 50 ans davantage d’espèces et d’habitats qu’au fil de dizaines de générations précédentes. Je me moque des autres considérations fumeuses professées par les thuriféraires en place.
Comment voulez-vous croire en un homme moderne exploitant jusqu'à la corde les ressources sous le facile prétexte qu’elles sont renouvelables, et ce, jusqu’à proclamer la fallacieuse durabilité d’un développement économique si mal intentionné que le bilan au quotidien nous enseigne des retombées délétères ?
Un pays doit servir de repère, ce n’est pas Monaco…, c’est le Nigeria : 170 millions d’habitants en dépit d’une espérance de vie de seulement 44 ans (paludisme, poliomyélite, choléra, méningite, SIDA) et une mortalité infantile de 20 %. La surpopullulation y atteindra 450 millions en 2050 ! Le Nigéria est le seul pays au monde disposant d'importantes ressources pétrolières et présentant un déficit budgétaire. Les ressources y sont dérobées d’une façon éhontée et dans le plus grand silence complice. Depuis 1970 et par l’entremise des compagnies pétrolières et des banksters, la fuite de capitaux a atteint plus de 100 milliards de dollars partis s'investir à l'étranger plutôt qu'à l'intérieur du pays.
Arrêtons la casse !
Les populations doivent cesser de se reproduire à l’emporte-pièce, encouragés au suicide social et écologique par des politiques et des religieux qui se foutent royalement de leurs gueules. Apparemment louables, les raisons d’enfanter sont irresponsables et relèvent du comportement irréfléchi et machinal de brutes endoctrinées qui s’ignorent.
Un seul livre vous explique les dangers de la démographie en les recadrant dans le seul concept prééminent qui vaille, celui des écosystèmes de la Terre-nourricière et du respect des autres espèces que nous n’avons aucun droit d’éliminer, valeurs qui auraient dû être estimées depuis longtemps comme inaliénables. Tout au contraire, les discours des gouvernements les zappent pour n’étayer leur charlatanisme électoral que sur le PIB et ainsi répondre à des urgences crées de toutes pièces !
Tous ceux qui ont déjà lu FAIRE DES ENFANTS TUE LA PLANÈTE sont convaincus qu’exhorter les peuples à la procréation est un crime indigne et contre l’humanité. Non, la population humaine ne doit pas être vouée à un élevage en batterie ! Pas plus que les populations animales.
7 milliards d’Humains…, et 1 seul livre pour en parler en toute vérité écologique !
FAIRE DES ENFANTS TUE LA PLANÈTE. Éloge de la dénatalité. Michel Tarrier.
Attention ! N’achetez que la nouvelle édition, actualisée et augmentée, parue chez LME, 180 pages
http://www.amazon.fr/enfants-tue-plan%C3%A8te-Michel-Tarrier/dp/2360260197
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