La France ! Fabrique-t-elle le communautarisme ?
À écouter la fine fleure de la société française, il n’y a dans ce pays que de bonnes âmes soucieuses des personnes résidantes en France et de leurs droits ! Pour moi, la France est le communautarisme des hypocrites inconditionnels des valeurs françaises que seraient la liberté, l’égalité et la fraternité du pays des Droits de l’homme. Des valeurs qui n’existent plus que dans les livres d’histoire.
Depuis un demi-siècle que je suis en France, je n’entends parler que des gens aux idées préconçues et totalement arrêtées sur les problèmes sociaux-culturels qui se posent à nous tous. Mais y a-t-il seulement une personne qui s’est interrogée, sincèrement, sur ce qui pousse des gens honnêtes et de bonnes familles, pas les voyous et les irrécupérables (il y en a dans toutes les communautés) à se tourner, d’abord, vers leurs semblables, puis vers les extrémistes, plutôt que vers les représentants de la société française, qui ont été, probablement, sollicités à maintes reprises par d’autres citoyens devenus eux aussi des indésirables sans aucune chance d’être écouté avec toute l’attention méritée ?
Me référant à mon expérience, ils ont certainement été « entendus » comme je l’ai été par l’administration qui m’a interné arbitrairement pour avoir « manifesté des idées différentes » et condamné sur un décret-loi abrogé ! Nos ancêtres avaient bien raison ; « Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ».
Or pour résoudre un problème, il ne suffit pas seulement d’entendre les doléances. Une écoute impartiale et objective, ainsi qu’une compréhension discernée du problème sont indispensable et doivent être la règle générale, car elles seules peuvent déterminer loyalement l’issue d’un conflit, qu’il soit familial, social, économique, politique, judiciaire, etc.
Et il ne suffit pas non plus de dire de belles paroles de satisfaction pour arrêter le repli sur soi des communautés qui se forment par quartiers entiers, le sentier est occupé par les Juifs, le 13e arrondissement par les Chinois, Barbès par les Arabes, l’Est parisien est prolétaire, l’Ouest est bourgeois, les partis politiques de gauche et de droite mobilisent des adhérents, les corporations professionnelles et autres syndicats fédèrent des forces humaines, sans oublier les très nombreuses communautés religieuses, elles aussi rassembleuses d’ouailles. La finalité proverbiale prône l’individualisme, le mélange, l’assimilation, l’intégration, etc., et la vie sociétale tend invariablement vers des regroupements ethniques, religieux, politiques, économiques, syndicaux, etc. Puisque la théorie sociétale est si parfaite, pourquoi tous ces groupements ? Sans doute parce que tous ont compris que l’union fait la force. Seuls les imbéciles crédules, comme moi, restent isolés et sont, de fait, une victime toute désignée pour l’arbitraire.
Mon récent vécu médicojudiciaire est l’exception qui confirme la règle générale ! Dès lors ou j’ai tenté de faire valoir mes droits devant l’administration et la Justice de ce pays, je suis passé d’honnête citoyen sans casier judiciaire, et de parfait intégré, marié à une Française, ayant une bonne maitrise de la langue nationale, non pratiquant la religion, etc., à l’indésirable qu’il fallait à tout prix faire enfermer pour satisfaire un élu de la République, même si ce devait être illégalement, de plus, le juger sur un texte caduc n’a gêné personne.
Une honte totale pour La France qui a agi comme tous ces criminels qu’elle poursuit et qui commettent des crimes en pensant ne jamais se faire attraper.
Toutes les parodies de Justice que j’ai vécues, et elles furent très nombreuses, démontrent que la Justice française est totalement partiale et indigne de confiance.
Et je suis obligé de me rendre à l’évidence que, tacitement ou par omission, tous les Français se rendent complices des crimes commis par ces agents de l’État sans scrupules, car comme dit le dicton ; « qui ne dit mot consent ».
Les deux accusations injustifiées portées contre moi se sont terminées, d’une part, par un non-lieu, et d’autre part, certes, par une condamnation de principe à la confiscation de ma propriété, mais elles ont engendré près de trois cents procédures en tout genre et plusieurs millions d’euros dépensés par la Justice française pour défendre l’indéfendable ; requêtes, appels, pourvois, référés provisions, des centaines de demandes d’aides juridictionnelles, saisis multiples des instances disciplinaires médicales, de la commission de révision des condamnations pénales, etc., et en présumant que je ne suis pas le seul dans ce cas, rien d’étonnant donc que la Justice française soit au bord de la faillite, car si une bonne Justice équitable était rendue dès la première instance, il n’y aurait pas autant d’appels et de pourvois qui suivraient. C.Q.F.D.
Je pense pour ma part que l’injustice est incontestablement un vecteur communautariste de révolte qui peut pousser les gens soit au repli sur soi, soit vers le radicalisme, puis au terrorisme.
Depuis que la France m’a privé arbitrairement et illégalement de mon intégrité mentale et de ma dignité, que ces événements ont brisé ma vie familiale, et qu’ils ont entaché ma vie civile, je ne me suis jamais senti aussi Serbe qu’aujourd’hui. Le seul rattachement qui me reste à la nation française est ma carte d’identité, car si pour la France, je ne suis qu’un malade mental bon à enfermer et à juger, elle ne mérite, en retour, rien d’autre que mes obligations citoyennes administratives, elle n’aura jamais plus mon estime, ni mon affection, ni ma reconnaissance et encore moins ma gratitude pour ! Pour quoi d’ailleurs ? Pour m’avoir fait enfermer arbitrairement et illégalement chez les fous et pour m’avoir fait juger illicitement sur un décret-loi abrogé !
Un État qui ne répare pas les fautes ou crimes commis par ses agents est indigne et ne mérite aucune considération de ses citoyens.
Faites comme moi, refusez le rejet préconçu de la faute systématique sur l’autre et interrogez-vous ! Lorsque la société, la République et l’État français sont démissionnaires ! Pire ! Lorsque ces institutions sont, pour partie, ou totalement à l’origine des malheurs de ses citoyens laissés pour contres, dont certains furent parqués durant des décennies dans des cités-dortoirs de banlieues, premier vecteur de communautarisme, ou que d’autres subissent des injustices comme celles que j’ai incontestablement subies, autre vecteur de communautarisme, quelle option reste-t-il à ces citoyens de seconde zone devenus des indésirables ?
Ils n’ont d’autre choix que de se replier sur soi-même ou de se tourner vers des gens qui leur ressemblent et qui leur tendent la main. C’est d’autant plus facile à faire si un individu investi du pouvoir de la République a décidé abusivement de vous déclarer « indésirable » ! Et lorsque plus rien d’autre ne comptera pour la France tout entière, ni votre parfaite intégration, ni votre maitrise de la langue française, ni votre honnêteté, plus rien ne vous sera épargné ou ne vous sauvera des griffes de l’administration judiciaire. Ne sera plus vu en vous que l’indésirable qu’il faut priver de droit à tout prix, au grand dam de la vérité, de la Loi et de la Justice.
Je suis convaincu que jamais rien n’arrive par hasard, tous les événements sont la conséquence d’autres événements antérieurs, qu’ils soient directs ou indirects. Toute personne à ses raisons d’agir ! Même « un fou » à ses raisons d’agir ! Bonne ou mauvaise, une raison est une raison, pas une justification !
Si ce n’est de faire du mal pour le mal, j’ignore qu’elles furent les raisons qui ont poussé tous ces fonctionnaires, bien sous tout rapport et au-dessus de tout soupçon, à commettre l’irréparable que l’État français s’est, et se refuse toujours de condamner et réparer à sa juste valeur, que les médias taisent lâchement, et que les citoyens refusent d’admettre candidement.
Toutes les décisions de rejets systématiques qui m’ont été opposées sont incompréhensibles. Or cette incompréhension aurait pu me mener à la haine, la haine à la violence, la violence au crime, du crime au terrorisme, et ainsi de suite. Seule une vraie Justice peut mettre un terme à l’incompréhension et au reste.
Moi, j’ai choisi l’écriture comme exutoire, mais je peux comprendre que d’autres choisissent le suicide comme échappatoire, ou le crime et le terrorisme comme expédiant.
En d’autres circonstances, vu l’absence de véritable Justice rendue dans ce pays, peut-être, aurais-je, moi aussi choisi de me rendre justice ? Et ce n’aurait été que justice. Mais quand je vois l’état de la France, en quasi-faillite 2100 milliards de dettes, 97,6 % du PIB, « l’institution judiciaire en voie de clochardisation » de l’aveu même de son ministre, engluée dans des affaires politico-financières glauques, dépassée par l’afflux de réfugiés grandissant, submergée par des conflits sociaux professionnels qui n’en finissent pas, le quasi-anéantissement de l’industrie, l’appauvrissement croissant de la population, le chômage galopant, etc., je me dis que la France n’a pas besoin d’ennemis pour la détruire, elle y arrive très bien toute seule.
Si j’étais son ennemi, je ne perdrais pas mon temps à l’attaquer, j’attendrais patiemment sa fin inéluctable et, par cause à effet, celle de l’Europe, qui un jour ou l’autre finira par imploser.
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