Même la presse étrangère en parle. La nouvelle occupation du français fait fureur ! Le bossnapping comme il a été nommé consiste à prendre un « patron » en otage pour revendiquer une revendication. (Je reste volontairement évasif sur cette dernière phrase, pour souligner qu’en fait, tout le monde se fiche bien de savoir le pourquoi du comment)
Les gentils employés prennent maintenant des personnes plus hautes placées dans la hiérarchie en otage pour obtenir ce qu’ils veulent. En réalité, avant d’en venir a cet extrême, il faut tout de même convenir que des négociations ont déjà eu lieu. Mais vous vous en doutez, la négociation n’a pas marché, alors au lieu de replanifier une autre négociation, ils choisissent tout de suite de forcer. « Acceptez ce qu’on vient vous négocier a sens unique, sinon vous ne rentrez pas chez votre famille ».
Bel esprit de négociation.
Mais j’y pense, pourquoi ne pas appliquer une des plus anciennes lois existante ? Car si la vindicte populaire s’oppose a tout projet de loi du gouvernement (forcement mauvais, sans intérêt, et même profondément liberticide), autant utiliser du vieux.
Patrons français, n’hésitez plus ! Prenez vos syndiqués en otage !
A cela, plusieurs avantages :
· Les syndicats ne pourront pas vous reprocher d’utiliser une de leurs méthodes.
· La droite vous laissera faire sans vous inquiéter, vous allez dans le sens de l’entreprise.
· Les medias justement vous encenseront, seront fier de montrer ces patrons qui œuvrent pour l’entreprise, quitte à paraitre un peu rebelle et braver la loi.
Allez-y, foncez ! N’ayez pas peur, vous n’en tirerez que des avantages.
Le dernier article que j’ai mis en lien m’a d’ailleurs fait faire un ulcère à l’estomac. On y apprend que ce crime/délit est passible de 5 à 20 ans de prison, mais que c’est rarement appliqué. Pourquoi, parce que dans la signature des accords, ils précisent « qu’aucune poursuite ne peut être engagé ». C’est bien, de couvrir ses arrières… Mais même sans plainte, le parquet peut tout de même poursuivre. Que nenni, on apprend aussi qu’ils ne préfèrent pas, pour préserver « la paix sociale » qu’étrangement ils ont eux même bafoué.
C’est tout de même un comble de ne pas punir ceux qui commentent un crime, sous prétexte que ca déplairait aux coupables et risquer de fâcher leurs copains. La « paix sociale » est un principe artificiel créé pour l’occasion, tout simplement. Du politiquement correct a l’état pur pour ne pas froisser ceux qui sont capable de paralyser le pays. La justice en France est devenue comme cet éléphant qui aurait peur d’une souris.
En parlant de ca, nous pouvons aussi souligner
les actions de ces individus d’EDF et GDF-Suez, qui courageusement coupent le courant et le gaz aux gens pour réclamer 1.500€ de primes et une augmentation de salaire de 5%... rien que ca. Revendiquer, pourquoi pas. C’est devenu un sport national. Mais a partir du moment où les revendications impliquent aussi des actions illégales (couper l’accès a un service publique), ne devraient elles pas être sanctionnées ? Mais non, encore une fois on estime que ce sont eux qui sont à plaindre, alors on laisse faire.
Même s’ils coupent l’alimentation d’un hôpital et s’en défendent par la suite. Qui croire ? L’ennui c’est que même s’ils n’y sont pour rien, il n’y a plus de confiance. Ils gâchent des quotidiens, mais ne sont jamais préoccupés par d’éventuelles sanctions, pourquoi cela ?
Est-ce si difficile d’appliquer simplement la loi en France ? La loi n’est elle pas la même pour tous, y compris ceux qui se revendiquent comme victimes sociales ? On va encore dire « oui mais les patrons, les riches, ils blablabla » sauf qu’ici ce n’est pas le sujet, pour une fois. Pourquoi est ce tout simplement mal vu de mettre une certaine catégorie de personne devant ses responsabilités ?