La paradoxale avancée de l’agenda néolibéral
Depuis quelques mois, alors que l’agenda austéritaire et néolibéral a plongé le continent européen dans une récession prolongée, on pourrait penser que les idées alternatives ont un boulevard. Las, il semble que pour soigner le mal, plus de ce même mal s’impose pour le moment comme la solution !
Mais la cause des austéritaires n’est pas dénuée d’arrières-pensées, comme on a pu le constater dans le traitement délirant du passage du cap de 2000 milliards de dettes. Beaucoup d’austéritaires sont en fait des opposants à l’Etat, des partisans du laisser-faire et du laisser-passer, qui voient dans la crise actuelle une opportunité pour faire reculer le défenseur de l’intérêt général pour faire avancer leur agenda de recul de l’Etat généralisé. C’est ainsi que le Monde, comme le Figaro, ont profité de l’occasion pour développer les idées de vente du patrimoine de l’Etat ou même de libéralisation des monopoles publics. On en trouvait les prémisses dans le débat sur le ras-le-bol fiscal ou la compétitivité.
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