« Le DiJi » ! Une posture à base d’imposture
Appellation "non" contrôlée de disjonctés du bulbe pour une société en recherche d'une culture en rapport avec son Q.I. !!!!
J'ai beaucoup hésité à écrire quelques lignes sur ce sujet qui n'a, il faut bien le reconnaître que très peu d'intérêt, sauf peut-être pour nos futurs anthropologues en recherche de phénomènes dérisoires dans les sociétés attardées ? Donc, au risque de fortement déplaire à un conglomérat de marginaux sans talent musical réel, mais ayant surtout pour principal talent celui de la recherche de réussite par détournement du talent des autres et sur le dos de la "connerie" humaine, je suis obligé par honnêteté morale, de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, mais que très peu ont l'audace de formuler. En effet aujourd'hui, le citoyen lambda est terrorisé et sclérosé par une pensée moderniste qui interdit toutes critiques pouvant mettre à nu un avis honnête et sincère sur quoi que ce soit et surtout oser démystifier des phénomènes de société en lien avec des minorités en mal d'intégration "marginale" à tout prix ! Surtout au prix de nous imposer leur tics d'attardés mentaux, accompagnés par des grincements sonores dus à la "défiguration" et à la "mutilation" de vrais musiques. Seule excuse pour ces bruitages cacophoniques dédiés aux Dieux des décibels, un public de bobos et futurs bobos, friand de tout ce qui n'a aucun sens, mais qui fait branché. Il est donc de très bon goût de s'extasier devant tout et surtout devant le pire, afin de montrer sa réelle ouverture d'esprit, sa tolérance culturelle et surtout d'avoir l'air d'y comprendre quelque chose. Je ne citerai pas bien sûr, les noms des "pointures" qui officient, par charité pour la musique et surtout parce qu'elles n'ont pas besoin de publicité. Docteur ès sciences en bruitage cacophonique ! Le DJ !!!!!!!!!!!!!!!! Ses titres, son grimage et sa panoplie d'officiant.
Pour encourager ces "schizophrènes" du microsillon, d'un grands intérêt culturel sociétal, il a fallut créer des titres et des récompenses dignes de leurs "performances" !! Dans les incontournables, Le Grammy Awards... ! l'NRJ Music Awards... ! Comment, mais comment a-t-on pu en arriver à un telle mise en scène et "officialisation" de cette imposture dite culturelle ? Et je reste poli ! La négation même de la notion de musique et de musicien ?
Des millions "d'Albums" vendus viennent pourtant récompenser cette médiocrité et cet opportunisme musical. Cette imposture qui se veut créatrice de quelque chose ! Prétendre créer en récupérant et en se servant de vrais créations musicales pour justifier, grâce à toute une théâtralité voulue "rebelle", afin de justifier l'illusion obsessionnelle et dérisoire d'une révolution musicale quelconque ou d'une révolution tout court. Notre société étant en panne de vrais talents, s'égare et se réfugie dans les impostures de toutes sortes et cela dans toutes les disciplines. Aujourd'hui, la vraie référence au talent c'est certainement lorsqu'on n'est pas reconnu par qui que ce soit.
Les bobos "branchés" paient à ces "illusionnistes" de la musique des sommes disproportionnées, obscènes et outrancières pour animer leurs soirées branchées ? En revanche, la protubérance atrophiée qui leur sert de "cerveau" ne leur permet pas d'envisager, une seule seconde, de faire venir et de payer un musicien, un vrai ! Ce n'est pas assez tendance ! Les DJ sont en quelque sorte, la deuxième génération de substituts aux transistors, sauf que sur le transistor, pour changer de station il y a un bouton et qu'on peut surtout l'éteindre lorsque ça nous fatigue. Partant de là, le monogramme DJ (disque jockey) a remplacé avantageusement le mot disquaire, beaucoup moins tendance comme "fonction". Effectivement, si on y ajoute la prononciation de ces polyglottes de circonstance à la culture verbale franchouillarde, la consonance "DiJi" a vraiment de l'allure et n'ayons pas peur des mots ! C'est très classe ? C'est mieux que de dire je suis plombier zingueur... ! Bien que moi je préfère et de loin le plombier zingueur, qui lui au moins pérennise un métier un vrai, par le sens de l'utile, du service et d'un savoir faire. Mais je m'égare un peu du sujet ! Comment oser comparer un "DiJi" à un plombier zingueur... En effet il n'y a pas de comparaison possible, le premier est un parasite et le second est à classer dans le Patrimoine Immatériel de l'Humanité.
Cette pratique du mixe grinçant, par le "DiJi" n'est rien d'autre que ce que faisaient nos bons vieux disquaires dans les "surprises parties", c'est à dire changer de morceau en changeant de disque ? Aujourd'hui avec ces types de platines, on peut simplement enchaîner plus rapidement. Le vrai plus de ces pointures de la "manip" du vinyle, c'est d'arriver à atrophier le plus possible le vrai morceau qu'il y a sur le disque au profit d'une pseudo création à base de tics névrotiques savamment dosés. Et cela avec un traitement psychédélique spontané de la gestuelle, matérialisé par des spasmes gradués en fonction du taux d'alcool et de la neutralisation progressive des neurones ? Il est aussi de bon ton de ne pas aller jusqu'à la fin du morceau et également de faire partir l'autre morceau sur un endroit également au pif par le soi-disant "créateur" officiant ! Chercher la nouveauté ? Et surtout où y a-t-il "création" de quelque chose ? Sauf peut-être d'une sclérose avec début de calcification du cerveau encore mal stabilisée ??
Quant aux soi-disant grincements "artistiques" de ces va-et-vient avec les plateaux ! Qui ne sont que la reproduction d'accidents sonores, d'abord par hasard puis exprès. Ces anciens disquaires ou disques jockey en mal d'ennui et à l'ego jamais rassasié et qui ne savaient pas trop comment faire pour attirer encore plus l'attention sur eux et rongés par leur manque de savoir réel, ont développés en "savoir" ces bruits incongrus. Le tout fortement soutenu par une "faune" nocturne en mal de tout et de rien, qui grâce à leur ignorance leur ont permis de tirer parti au maximum de ces grincements sonores. Bien sûr cette pratique très primaire a vu son développement et sa source naître surtout dans les "boîtes de nuit", lieux assez limités sur un plan culturel et intellectuel et où l'abrutissement moutonnier est de rigueur. Non pas que ceux qui les fréquentent soient plus bêtes que les autres, mais la boîte de nuit comme la plupart des lieux nocturnes, a la faculté d'abêtir très fortement ceux qui s'y trouvent. De plus, je ne sais pas si c'est un manque de chance ou si c'est coutumier du fait, mais de tous les lieux nocturnes que j'ai eu a fréquenter, comme par hasard, la plupart de ces responsables m'ont paru particulièrement "primaires". Ou bien s'en donnent-ils l'attitude pour faire "cool" comme disent les "djeuns" aujourd'hui ? Ou peut-être, pour mieux se fondre discrètement avec la faune déculturée qui compose ces endroits ? Et ainsi pouvoir pérenniser grâce aux entrées et aux consommations de tous ces bobos, l'existence de ces lieux ! Quoi qu'il en soit, ce n'est pas l'endroit idéal pour se cultiver musicalement. Mais l'essentiel est de s'étourdir voir de s'abrutir, quelle qu'en soit la méthode.
Bien sûr il y a les alibis de circonstance ! Et oui, non seulement on ne crée rien, mais on vole et on abîme la création des autres ! Mais on a quand même des prétentions intellectuelles pour expliquer et justifier ce détournement musical et, car personne n'y échappe, on veut en plus, le confort d'être en paix avec sa conscience... Et curieusement ces "pointures" vivent plutôt bien, voir outrageusement, du système qu'ils prétendent combattre ? Vaste programme !
Comment aborder cette bouillie psychédélique sonore, résultat d'élucubrations par bruitages modernistes grinçants, pour "demeurés" prépubères et "quinquas" en mal de solitude. Sur la "méthode", je préfère dire la manipulation, c'est sûr qu'il est plus facile de faire grincer un saphir sur un disque vinyle que de sortir des sons d'un instrument. Et puis, pour étayer cet égarement sonore et en faire une "culture" tendance, est venu s'ajouter le grimage de circonstance ? Et là, la boucle est bouclée, tout est dit... Nous sommes là en présence d'un phénomène sociétal de la plus haute portée philosophique, culturelle et intellectuelle. Et oui, le "look" !!! Sans le look, que serait la création ? Surtout, il faut avoir l'air d'être de ce que l'on n'est pas ! Et vraiment, aujourd'hui on est au sommet, le "look" est certainement une des premières composantes d'une appropriation socio-culturo-intellectuelle crédible et un marquage fort du "révolutionnaire" de cage d'escalier d'immeuble de banlieue.
C'est avant tout un marquage sociétal qui permet de se rattacher à un groupe "esthétique" ou de pensée ou de pratiques fortement codées. Pour être plus simple, il faut se rassurer de son nihilisme culturel. Et puis, pour se reconnaître dans ses valeurs et prôner sa "révolution" il faut se tagger. Tous ces grimages sont donc des signes de reconnaissance qui peuvent se rattacher soit à des groupes tribaux déjà pollués par le virus de la novation à tout prix, soit à des sociétés dites "primitives" ou même à des sociétés "secrètes" en partie dégénérées. L'ornementation du Disque Jockey est un des éléments primordiaux de sa présentation dans sa représentation, car il faut bien justifier le prix de la prestation et puis il faut toujours compenser l'absence de talent par quelque chose de fort. Donc, no limites, force tatouages, abondance de piercings, rasage de crâne ! Scarifications de tout ordre... Bref, tout ce qui peut attirer l'attention et avec une attitude de préférence, en référence secrète au malheur du monde ? Oui toute cette mise en scène d'abrutis facétieux et en mal d'existence est nécessaire à la crédibilité de leur "démarche". Et je passe sur le vestiaire qui peut aller du style chamaniste, avec attitude "Saddou" au plus pur style carnavalesque ! Entre Rio et Venise ou du Saint-Laurent après Hiroshima ? Mais quel que soit le style, il faut être tendance à tout prix ! Plutôt mourir que de ne pas en être... De quoi ? On ne sait pas trop, mais il faut en être.
En fait sous nos rois nous avions, avec nettement plus d'esprit, le fou du roi ! Et bien aujourd'hui, nous avons les DiJi. L'ennui dans toute cette mixture musicale, c'est que beaucoup de jeunes s'y sont malheureusement engouffrés, séduit par le côté facile et l'aura disproportionné que les médias accordent à ces opportunistes en recherche de médiatisation à tout prix. Mais ils n'ont pas pris conscience qu'être DiJi n'a musicalement qu'une valeur de gadget et que c'est surtout une attitude d'amuseur primaires qui, sous prétexte de créer quelque chose dit "rebelle", affirme plutôt leur incapacité à faire réellement de la musique.
Un conseil les jeunes, prenez un instrument, n'importe lequel et essayez d'en sortir un son, vous serez certainement moins tendance ! Mais vous aurez un autre regard sur la musique et surtout sur vous-même. Il faut bien comprendre que ce "label" d'appartenance n'a d'intérêt que si il est sous forme communautaire restreinte, sectaire voir ésotérique, car si tout le monde peut avoir accès facilement à un "titre" ou à une pratique de cette importance ! Cela n'a plus le même intérêt, voir plus d'intérêt du tout.. Même cette critique n'a pas grand intérêt, face au vide abyssal du sujet. Un mince espoir pourtant, si l'on veut bien admettre que tout a une importance sur cette terre, le futile comme l'inutile, le grotesque comme le dérisoire et bien d'autres excès, qui finalement nous font passer à côté de l'essentiel ! Mais où est l'essentiel ? Ce qui est le plus rassurant, c'est qu'être à la mode est finalement bien démodé, puisqu'on attend toujours la dernière... Mode. Maosaittout
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