Le pouvoir en question
Faut-il rendre responsables les tenants du pouvoir ? Une lueur d’espoir émerge ! Sans vouloir fabriquer de bouc émissaire, un changement peut s’opérer.
Si nos sociétés sont bâties comme des pyramides, structurées et rigides, doit-on croire que cette forme soit la meilleure ou simplement bonne ?
Si les anciens Grecs avaient testé la plupart des formes de pouvoir, ils n’avaient pas trouvé de forme idéale. Toutes comportaient de graves défauts.
Des amis m’ont parlé de cette forme particulière d’organisation des kibboutz israéliens ou kibboutzim, organisation communautaire relativement peu importante ou les positions de pouvoir au sein de ces organisations locales sont attribuées à chacun, à tour de rôle... et étaient les moins prisées de leurs sociétaires car elles étaient les plus exigeantes et les plus difficiles.
Dans nos sociétés, pourtant, il semble que ces positions soient très prisées. Cela voudrait-il dire que les bénéfices dus à ces positions seraient à ce point supérieurs aux inconvénients rencontrés dans les kibboutzim ?
Quid des qualités indispensables nécessaires aux dirigeants lorsqu’ils sont "élus" pour une période fixe et qu’ils savent qu’ils ne peuvent perdre ce pouvoir avant ce terme défini ?
La forme oligarchique qu’ont prise les nations depuis bien longtemps déjà montre bien que le droit de vote, par exemple, n’a que peu d’effet sur la politique menée par cette bulle de personnes qui, toute couleur confondue, possèdent toutes cette particularité de vouloir diriger...
Le vrai pouvoir, réside malheureusement dans les mains de quelques personnes seulement, les plus argentées dans chaque pays et celles-ci ne partagent point ! Réformer cet état de fait tient d’une idée de justice sociale qui sera combattue par tous ceux qui auront l’impression qu’ils n’y ont aucun intérêt. Pourtant, les inégalités croissantes dans nos sociétés, la paupérisation des classes moyennes et prolétaires, cette "crise" mondiale qui nous concerne tous, montrent clairement qu’un changement doit être opéré.
Je ne suis pas sûr que les guerres soient le moyen le plus adapté. Et le "Project for the New American Century" semble bien, avec ses signataires, mener vers des conflits d’intérêt dont le centre serait les produits pétroliers, capables de nous entraîner vers un chaos mondial dans un laps de temps relativement réduit.
Y a-t-il une alternative ? La course aux énergies de remplacement est ouverte, un peu partout on parle de telle ou telle autre énergie... les chiffres sont là ! Et les réserves mondiales en termes d’énergie montrent bien que la loi du marché va diriger les prochaines politiques nationales quelle que soit l’étiquette que celle-ci voudra porter.
Une certaine sérénité devant cette polémique importante permettrait de rendre à chacun le droit à l’information, le droit de décision. La plupart des personnes auront tendance à penser qu’il faut augmenter leur pouvoir d’achat... peu comprendront qu’il leur faut réduire leur consommation, sans pour cela opérer un changement drastique. Supputons que la force d’inertie nous aidera à faire cette véritable révolution dans un certain calme dont les marchés économiques ont un réel besoin.
Pas de chaos à l’horizon ? Aux Etats-Unis, l’initiative du député Dennis Kucinich, appuyée par Vincent Bugliosi montre qu’un espoir est possible... comme cette information dont je remercie Agoravox.
Ne crions pas "Haro" sur le baudet, construisons !
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