Le métier d’infirmier est très méconnu du grand public, qui pourtant en a bien besoin.
On pense en effet le connaitre mais qu’en est-il vraiment ?
Lorsque l’on choisit la profession d’infirmier, on va à la fois devenir des techniciens du soin, des nurses, des confidents, mais également des personnes capables d’empathie, de compassion, d’écoute, et d’amour pour son prochain.
C’est une profession formidable qui permet de travailler à la fois en service hospitalier, en clinique ; en libéral (après avoir effectué 3 ans dans un service hospitalier) ; en entreprise ; en prison ; dans l’armée mais aussi dans le milieu scolaire ou en crèche ; en psychiatrie. Lorsque l’on est infirmier on peut devenir cadre, mais aussi se spécialiser en puériculture, au bloc opératoire.... et ainsi de suite.
C’est un métier difficile, car venir en permanence à l’aide, n’est pas chose aussi facile que cela.
Les infirmiers se sont battus pour permettre l’abandon de la cornette au profit d’un vrai salaire et même d’une reconnaissance de la population.
Mais, c’est devenu un métier à la pointe, avec les avancées de la médecine, un métier d’avenir, car métier de service à la personne, mais aussi métier malmené.
Pour être infirmier, il faut 3 ans et demi d’études après le baccalauréat, reconnu uniquement niveau DEUG. Pourtant, même si les études sont particulièrement ciblées, elles sont difficiles, avec beaucoup de travail personnel à fournir ; avec des stages cliniques obligatoires...un mémoire de fin d’étude.....
4760 heures de travail... (Ceci va évoluer avec le nouveau programme)
D’ailleurs on parle d’élève infirmier ; a contrario on parle d’étudiants en médecine... Mais ceci n’était qu’un aparté.
Dernièrement, les infirmiers ont montré qu’ils refusaient en masse de se faire vacciner car ils craignent pour leur santé, le vaccin étant assez controversé pour risquer de provoquer un problème en santé publique.
Mais leur combat ne s’arrête pas là. En effet, le gouvernement avait souhaité pouvoir avoir des interlocuteurs différents des syndicats et a donc décidé de créer un
Ordre infirmier.
Cet ordre infirmier devrait être là pour protéger ses pairs mais aussi pour les défendre.
Déjà, il ne va pas négocier les salaires et tout ce qui y est afférent.
Non. Mais à quoi va-t-il pouvoir servir ?
Pour l’instant nous ne le savons pas.
Toujours est-il que cet ordre a été créé sans aucune concertation. On a demandé aux infirmiers d’élire leurs représentants à l’Ordre par vote électronique. Cela a été un succès fou puisqu’uniquement 17% de la profession s’est prononcé. Etait-ce le moyen de vote qui a déplu ? Il est vrai que nombreux sont les récalcitrants au vote électronique ; mais également nombreux sont ceux qui refusent cet ordre.
A la rentrée de septembre, les infirmiers ont eu la surprise de trouver dans leur boite au lettre du travail un dossier à remplir, assez inquisiteur avec pour ordre de le remplir et de le renvoyer à l’ordre accompagné de la copie du diplôme d’Etat, d’un extrait du casier judiciaire ; et d’une cotisation s’élevant à 75 euros et d’autres pièces pour cette année mais qui sera plus élevée l’année prochaine. (Aux alentours de 135 euros) . Tout devait être envoyé le 30 septembre, mais comme l’Ordre n’avait pas assez de dossier à la date, ils ont repoussé l’échéance au 31 octobre.
Donc maintenant, les infirmiers qui n’ont pas cotisé et qui ne sont pas inscrits à l’Ordre infirmier sont devenus des résistants, qui exercent illégalement. En réponse à l’Ordre infirmier, il existe maintenant un
Contre Ordre infirmier.
Pourtant, lorsque l’on a obtenu un diplôme, que l’on exerce depuis de nombreuse années on devrait pouvoir bénéficier d’une reconnaissance différente.
Comme l’Ordre Infirmier n’a pas assez de dossier, les membres ont menacé les centres hospitaliers et autres établissement de les attaquer en justice s’ils continuaient à employer des infirmiers qui ne sont pas adhérents à l’ordre.
Il faut savoir que les infirmiers militaires sont exemptés de cette cotisation et de cette inscription.
Les infirmiers sont déjà inscrit à la DDASS par l’intermédiaire du fichier ADELI mais également à la Préfecture.
On ne comprend pas à quoi peut servir cet ordre mais on ne comprend pas non plus pourquoi un tel empressement pour faire rentrer les cotisations. Enfin si, ils ont besoin d’argent pour mettre en place leur Ordre.
Cet Ordre pourra faire perdre à tout infirmier son diplôme et le droit d’exercer. En effet, il suffira que l’infirmier aille à l’encontre des recommandations de l’Ordre pour que celui-ci soit sur la sellette et à terme n’ait plus le droit d’exercer. Les infirmiers doivent devenir les petits moutons qu’ils ne sont pas….
Il me semblait pourtant que l’on manquait d’infirmiers, mais peut être est-ce une illusion.
Sachant que nombreux sont les infirmiers qui n’ont pas suivi les conseils de l’Ordre de se porter volontaire pour être vaccinateur, ou pour se faire
vacciner, ils sont déjà fichés et donc sur la sellette avant même que l’Ordre ait un visage.
On veut s’harmoniser avec l’Europe, en créant cet Ordre, mais est-ce réellement une demande de l’Europe ?
Depuis plusieurs mois, le gouvernement demande aux personnels d’être volontaires pour venir vacciner la population. Hors, on voit bien qu’ils refusent de se faire vacciner et qu’ils ne se pressent pas pour aller vacciner. Aussi, le gouvernement lance par l’intermédiaire des préfets des réquisitions. Mais les vaccinateurs seront
obligés de se faire vacciner. C’est une bonne méthode pour arriver à ses fins…