A un mois de Noël environ, les villes se décorent et s’illuminent, ce qui est habituel aujourd’hui et devenu pratiquement normal depuis quelques quarante ans.
Il est vrai que ce moment de festivités reste l’un des temps forts de l’année pour toutes les populations, même si le côté religieux de cette grande fête est très souvent oublié dans la plupart des cas.
Ainsi, toutes les communes de France marquent l’évènement du plus petit village jusqu’à l’extraordinaire ville de Paris, en décorant chacune à sa manière et selon ses moyens les rues, les places ou les sites publics. Actuellement encore comme par le passé, certaines villes font « desfolies » dans une inondation de lumières et de paillettes des principaux boulevards ou de certains monuments, mais en sombrant cependant dans l’exagération et le déraisonnable.
Alors que l’écologie est au cœur des débats et que les gaz à effet de serre sont montrés du doigt, le gaspillage des énergies et notamment de l’électricité devient quasiment inacceptable à une époque où la responsabilité de tous est engagée dans un processus de préservation de la planète. Les maires et leurs conseils municipaux seraient-ils inconscients face aux problèmes de l’environnement ? Et seraient-ils aussi irréfléchis devant les dépenses engendrées par cette débauche de lumière ?
Soyons logiques et clairvoyants : partout en France, il existe aujourd’hui beaucoup trop de dépenses d’illuminations ; il serait plus utile d’utiliser l’argent dépensé outrancièrement à aider financièrement des familles en situation de précarité, des enfants malheureux ou des personnes âgées totalement démunies, tout un petit monde de pauvres et de défavorisés qui ne connaîtra pas encore cette année le bonheur et les réjouissances des fêtes de Noël.
Dans une société en crise où la richesse éclabousse outrageusement les oubliés de la vie, il serait décent que chacun puisse fêter Noël convenablement dans un esprit de fraternité et de solidarité.
Alors, Messieurs et Mesdames les dirigeants de nos communes, réduisez vos illuminations, et donnez un peu plus de lumière à ce qui en ont besoin. C’est là que se situe le véritable geste de paix de la plus belle fête de l’année, que nous la considérions selon nos points de vue, religieuse ou païenne.
Inutiles, coûteuses, voire indécentes, ces illuminations et parures de fêtes ne sont effectivement plus acceptables, eu égard à la gabegie financière et aux conséquences environnementales qu’elles induisent. C’est pourquoi je suis, sinon pour leur éradication, du moins pour une importante diminution de ces traditions quelque peu dépassées.
N’oublions pas d’autre part que les sommes affectées à ces dépenses d’agrément sont autant de sommes non affectées à des dépenses sociales plus urgentes.
Tout à fait d’accord avec vous, d’autant plus, quand ces
périodes ou l’on parle d’économie d’énergie et d’écologie cela est aussi idiot
qu’inutile. 80% de la pollution lumineuse nocturne est une pure gabegie. Les
sommes économisées par une interdiction d’éclairage des vitrines ou panneaux
publicitaires après 22H00 permettraient de chauffer ou d’éclairer plusieurs
foyers dans le besoin.
Mais je pourrais aussi, en débordant du sujet des fêtes de Noël, mais tout en restant dans le gaspillage d’énergie, parler de ces avenues des grandes villes (ou même des tout petits villages) éclairées toute la nuit pour rien... Il y des endroits où l’on pourrait lire le journal !
Des éclairages publics, très mal réglés, restent allumés tout le jour si le temps est gris et couvert... Observez, cela se voit tous les jours de l’hiver !
Quant aux fêtes de fin d’année, c’est à leur occasion que l’on mesure cruellement l’écart qu’il y a entre les orgueilleux et les modestes, les pauvres et les nantis.
Personnellement, je hais Noël et le Nouvel an. A cause précisément de ces ignobles débordements, et de l’importance qu’on leur donne dans la vie sociale d’aujourd’hui.
ce n’est pas grave il restera toujours quelques allées sombres où les pauvres pourront aller se cacher pour ne pas donner mauvaise conscience a ceux qui se sacrifient ( et parfois s’endettent ) pour célébrer cette grande fête de la consommation
Sans aller jusqu’à dire qu’il s’agit d’un culte aux Illuminatis, ces illuminations sont dans la mouvance idéologique du tout-nucléaire-à-donf-car-on-est-bien payé-quand-on-y-bosse-dans-les-services-adminstratifs-pas-au-charbon-bien-sûr.
Bien sûr aucune consultation de la population de la part des municipalités n’a été faite pour décider ou non de la quantité de lumières mises à Noêl. C’est surtout ça le problème.
Quelques chiffres auraient favorablement agrémenté l’article :
Combien dépense-t-on pour ces illumination par habitant et par an dans telle ou telle commune ?
Combien d’électricité cela représente-t-il ?
Est-ce que la généralisation des diodes électroluminescentes dont les rendements sont bien meilleurs ne permet pas de limiter la consommation d’électricité ? Peut-être explique-t-elle aussi que ces décorations soient de plus en plus lumineuses.
Je tempérerais aussi un peu l’article en disant que malgré tout, quelques décorations permettent de changer un peu du quotidien et de mettre un peu de ’rêve’ dans les yeux des enfants, même les pauvres peuvent aller en profiter en se baladant dans les rues.
Personnllement avant de voire l’extinctions des guirlandes de Noël j’aimerai voire éteinte les grandes avenues et les ENSEIGNES COMMERCIAL qui pour le coup génèrent A l’ANNEE bien plus de pollutions lumineuses TOUTE les nuits et pas seulement pendant 1 mois ! Et quand une foi par an on organise le « jour de la nuit » qui invite les concitoyens à éteindre leurs lumières à une heure donné il n’y a pas grand monde pour s’y coller…
Les pauvres reçoivent bien assez de la collectivité. On devrait plutôt se pencher sur ceux qui n’ont pas la chance d’être pauvres, qui n’ont pas la grâce d’être assistés, qui se lèvent tôt le matin pour faire un boulot de merde qui leur rapporte moins que s’ils restaient chez eux à pleurnicher dans toutes les sous-préfectures pour avoir des primes de ci, des allocations de là et des tarifs sociaux pour tout ce qui se vend. Ceux qui vont quand même bosser pour un smic dans un supermarché ou sur les chantiers, et qui payent des impôts sur ce smic, parce qu’ils ont leur fierté.
Et j’oubliais tous ces petits avantages quotidiens tels que transports gratuits, logements subventionnés... Et même les accès en crèche, qui en Ile de France, sont bizarrement réservés en priorité aux mamans demandeuses d’emploi, alors que précisément, elles n’ont rien de mieux à faire que torcher leurs braillards, tandis que les mères qui travaillent doivent en plus payer la nounou.
disons plutot le couillon qui sait pas se demerder qui ecoutes les bureaucrates ou je changes mes pneus super hs chez le garagiste ou c’est bien d’etre payer en dessous du smic
ya meme des gars pas foutu de se payer une bagnole recente avec 3400
Je suis particulièrement irrité par toutes ces illuminations "de
Noël" qu’on allume déjà, depuis plusieurs jours dans nos villes, y compris dans les Municipalités socialistes !
Si on veut réduire la part du nucléaire, il faut commencer par faire des économies d’électricité !
Or, allumer à profusion des guirlandes de toutes sortes sur les bâtiments, les places, les arbres etc...., UN MOIS AVANT le 25 décembre, ne me semble pas un bon moyen pour atteindre l’objectif annoncé !
Une semaine auparavant me paraitrait largement suffisant en ces temps de « crise ».