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Les pédophiles

Le projet de loi sur la « rétention de sûreté » des criminels dangereux qui a été soumis à l’Assemblée nationale ce 8 janvier est l’occasion de reposer certains termes de la problématique du traitement du phénomène pédophile. Qu’est-ce qu’un pédophile au regard de la loi ? Qui sont-ils ?

D’abord un rappel : les pédophiles ça n’existe pas ! La loi française les ignore. En France, le mot "pédophile" n’est pas un terme juridique. Ce mot ne figure pas dans le code pénal. C’est un terme de la psychiatrie qui remonte à la fin du 19e siècle. Sa paternité revient au psychiatre allemand Kraft-Ebbing. Quand la loi punit un adulte qui a eu, "accidentellement", une relation amoureuse, avec acte sexuel, avec un mineur de 16 ans, le psychiatre lui ne le considère pas comme pédophile. La loi le considère cependant comme un délinquant sexuel. Les deux champs de compétence ne sont donc pas au diapason sur la notion de ce que l’on nomme communément "pédophile".

"Actes barbares" commis par des "monstres" : ces mots sont abusifs dans la plupart des cas puisque, comme on l’a dit, il n’y a pas correspondance des définitions juridique et psychiatrique, et par ailleurs la notion recouvre toute une diversité de cas qui ne justifie pas de tels amalgames sous une même étiquette, un même genre. Cela va de l’adulte amoureux qui a dérapé au prédateur pervers commettant des violences innommables.

Mais comment mieux se prétendre civilisé qu’en pointant ces "actes barbares" commis par ces "monstres" ? Quoi de mieux pour satisfaire l’indignation populaire que de lui donner en pâture ce qu’elle attend ? C’est bien plus facile que d’élaborer des solutions réfléchies et responsables. Développer la prévention même si elle est efficace et qu’elle revient moins cher que le maintien en détention pénitentiaire ? Pas assez spectaculaire ! Traiter le groupe hétérogène des pédophiles pour appliquer des soins appropriés au cas par cas ? Pas spectaculaire non plus et ce serait les considérer comme des êtres humains alors que ce sont définitivement des "monstres" ! Alors voilà, la sévérité sera la marque de la "politique de civilisation" de ce début d’année en matière judiciaire. Sortons de ce discours dominant du combat du Juste contre le mal absolu pour examiner la question sans recourir à la diabolisation ni à la médiatisation de quelques faits horribles.

Le pédophile est un individu très souvent inhibé sur le plan affectif, qui n’accepte pas bien son aspect physique et qui aime les enfants pour l’image qu’ils lui renvoient de sa propre image d’enfant. Ses victimes sont principalement des enfants carencés, vulnérables (handicapés par exemple, ou sans famille), ou qui recherchent l’attention de l’adulte y compris par la voie d’Internet. Sachant cela, on peut déjà agir en partie sur les causes par la prévention.

Recherche-t-on à frapper les esprits ou bien une meilleure efficacité dans la lutte contre la récidive ?

L’exploitation du fait divers tragique qui a conduit au projet de loi précipité soumis actuellement au Parlement veut faire croire que le remède est unique : la mesure de sûreté avec privation de liberté à l’issue de la peine. Ce simplisme assez idéologique (idéologie sécuritaire) feint d’ignorer l’efficacité de la prévention telle qu’elle est pratiquée à Montréal depuis 1979 et les autres solutions possibles. La mesure proposée ressemble à celle des peines-planchers en ce sens qu’elle rejette l’idée de l’individualisation de la peine, préférant une solution unique et spectaculaire pour tous. Or, le bilan provisoire des peines-planchers commence déjà par des aberrations : par exemple deux ans de prison ferme pour un clochard récidiviste ayant volé un parapluie ! Mais peu importe, on continue dans la même voie...

A Montréal, l’institut Pinel, fondé en 1979, fait figure de référence mondiale. Le centre s’occupe des agresseurs sexuels les plus dangereux. Il a obtenu, au moyen d’une prévention renforcée, une baisse du taux de récidive qui s’établit à 17 %. La méthode ? D’abord, les services correctionnels canadiens évaluent le cas des pédophiles dès qu’ils sont écroués. Ils choisissent le bon traitement dans le bon établissement en appliquant des traitements différents selon les cas. Une fois dans le système, le détenu est constamment évalué, même après sa libération. Les conditions de libération conditionnelle sont strictes, entre autres l’interdiction d’approcher un enfant et des rencontres fréquentes avec un agent de probation. Le coût moyen est de 120 000 euros par an pour un individu. Il est donc plus élevé que celui d’une détention en pénitencier fédéral mais le risque social à la sortie du récidiviste est bien moindre qu’en France.

Les moyens de lutte contre la récidive : la France s’apprête donc à adopter un texte qui prévoit que l’Etablissement public de santé national de Fresnes (EPSNF), qui accueille des détenus nécessitant des soins (sous tutelle conjointe des ministres de la Santé et de la Justice), puisse désormais héberger aussi "des personnes faisant l’objet d’une rétention de sûreté". C’est un choix de politique sécuritaire et à visée spectaculaire mais il existe d’autres réponses. La prévention telle qu’elle a fait ses preuves au Québec s’étend en France qui commence à combler son retard. La castration chimique avait aussi été évoquée par le professeur Bernard Debré en août à l’occasion de l’affaire du petit Enis violé par un pédophile récidiviste sorti de prison après avoir purgé sa peine dans le même état de dangerosité qu’en y entrant. Voir ici ce qu’est la castration chimique. Il faut savoir que la prise de médicaments ne traite pas la cause du mal mais réduit la production de testostérone. La prise des cachets devrait être contrôlée de près si cette solution était adoptée. Le produit existant sous forme d’injection par piqûre n’est pas encore autorisé en France. Enfin la loi ne permet pas d’imposer des traitements aux détenus contre leur gré si leur vie n’est pas en jeu. Si la solution de la castration chimique était retenue, il faudrait donc revoir cette loi. Mais cela ne suffirait pas car le code de déontologie médicale (article 8) offre au médecin le libre choix de prescrire ou pas.

On le voit, les cas sont variés, les réponses ne sont pas uniques et le problème est loin d’être simple. Le champ des investigations scientifiques n’est pas clos car beaucoup de questions en matière de criminologie restent de nos jours sans réponses et l’aide psychique aux victimes peut aussi encore évoluer.


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65 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 9 janvier 2008 10:12

    La meilleure réponse c’est la castration chimique et la prison.

    Pas de tolérance pour les criminels de ce type


    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 10:15

      Trop simpliste lerma. Avec les solutions simplistes, on ne règle pas le problème de récidive et on n’aide pas les victimes. Cela dit, je suis plutôt favorable à une grande fermeté dans ce domaine.


    • Guil 9 janvier 2008 11:45

      Le problème des partisans de ce genre de mesure sarkozyennes c’est qu’ils mélangent souvent deux choses : répression et protection des victimes. Il faut savoir si on est mû par un souci d’éviter des victimes, ou d’aider celles qui existent déjà, ou bien par une sorte de haine contre l’agresseur. Satisfaire son désir de taper sur le criminel en le justifiant par la nécessiter d’éviter des victimes, c’est de l’esqroquerie intellectuelle.

      Si on se donne pour but d’éviter les victimes, il faut être prêt à laisser son ressentiment de coté si besoin. Une mesure répressive du genre de celle que propose Dati ne fera jamais baisser le nombre de victimes. Les exemples de pays qui appliquent des lois hyper-répressivent démontrent sans aucune ambiguïté que la criminalité ne baisse pas pour autant. On cite l’allemagne ou les pays-bas ou l’angleterre qui appliqueraient déjà des mesures comme celles votés en ce momen chez noust : y a t-il moins de viols d’enfants en allemagne, en angleterre ou aux pays-bas ? J’en doute fort... Alors à quoi ça sert de faire des trucs pareil si ça ne fait pas baisser le nombre de victimes ? Uniquement à satisfaire ses instincts de revanche et de haine contre le criminel ? Comme c’est beau...

      Les solutions qui marchent sont à chercher dans la prévention et - s’il est question de problèmes psychiatriques - dans les soins DES LE DEBUT, et non pas après 15 ans à moisir dans une prison. Alors évidement c’est plus doux pour l’agresseur réel ou potentiel que la castration chimique ou l’enfermement à vie... Mais ça, au moins, ça donne une véritable chance de faire baisser le nombre de victimes.


    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 11:56

      Seb59 : t’as encore pas lu l’article. "Au piquet !"


    • Adama Adama 9 janvier 2008 11:57

      Pardon cher Taverned, en émasculant l’individu je ne vois pas trop comment il peut récidiver !


    • thirqual 9 janvier 2008 12:07

      La sexualité se limite à la pénétration par un pénis ? Quel manque d’imagination.


    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 12:13

      Adama : la castration chimique ne consiste pas en une ablation des parties génitales. Il n’y a aucune mutilation mais un amoindrissement forcé de la production de testostérone. La solution n’est pas efficace à 100 %, le désir ne disparaît pas complètement (voir le ien donné dans l’article et celui-ci : http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/dossiers/abus-sexuels-pedophilie/8215-castration-chimique-delinquants-sexuels.htm
      ) Les malades peuvent ne pas prendre régulièrement leurs cachets.

       


    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 12:23

       "Ta solution " ! Seb59, t’es bien sarkoziste toi ! Il y aurait LA solution ! Eh bien non ! Le simplisme du sarkozisme, cela ne marche pas pour tout et cela ne répond pas à la gravité de l’enjeu. Il y a tout un éventail de solutions, à commencer par celles qui ont fait leurs preuves et par les mesures qui ne sont pas appliquées.

       


    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 12:28

      Les maîtres-mots : mesure appropriée et individuelle, responsabilité, refus du sensationnel et du battage médiatique qui conduit à des excès dans un sens (esprit de la circulaire Royal, affaires d’Angers, d’Outreau) ou dans l’autre (l’idéologie ultra sécuritaire), amélioration de la condition pénitentiaire et notamment de la psychiatrie pénitentiaire, rééducation pour inculquer les techniques d’auto-contrôle des pédophiles, etc.


    • Adama Adama 9 janvier 2008 14:51

      Oui désolé, je ne suis pas trop pervers !


    • chabou chabou 14 janvier 2008 06:46

      pourquoi reagir sur les phedophiles, ce sont des malades des predateurs a enfermer d’urgence


    • chabou chabou 14 janvier 2008 06:47

      tu veux aider les predateurs, ce sont des charoniards, ils renient pere et mère freres et soeurs, pas d’escuses a enfermer d’urgence ou a leurt couper tout ce qui depasse


    • chabou chabou 14 janvier 2008 06:49

      bien d’accord scopion, solution simpliste rogner sur le tout et a enfermer car ils seraient encore capables d’user de subterfuges, pas de pitie pour la salmoneose


    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 10:56

      Sauvegarde ici de mon édito du 8 janvier :

      La "politique de civilisation" de Sarkozy est en fait une politique de circonstances qui nous promet une drôle de civilisation. Quant aux prétendues réformes urgentes, il ne s’agit que de profiter rapidement de l’état de grâce pour faire passer des mesures fondamentalement inéquitables et injustes. Sarkozy a emprunté à Edgar morin et Sami Naïr l’expression "politique de civilisation" mais il lui donne un sens très différent. Du reste, il l’a récupérée pour les besoins du moment sans approfondir car le sarkozisme n’approfondit jamais rien. Le sarkozisme c’est "zéro prise de tête" et "zéro de de conduite".


      • geko 9 janvier 2008 11:59

        Bonne synthèse de la problématique la Taverne.

        Le drame de la pédophilie touche de nombreuses familles et nous ne voyons surement que la partie émergente de l’iceberg. On a pas fin d’en entendre parler !

        Les faits montrent que les pédophiles ne sont pas soignés, les outils existent mais comme pour d’autres domaines ne sont pas mis en application et ou souffrent de disfonctionnements notoires  ! L’exemple canadien semble être une bonne base de travail. Il faudrait commencer par bien appliquer les méthodes.

        SI c’est une maladie, on impose un suivi médical sous controle judiciaire avec injection par piqûre. Dans ce cas la médecine psychatrique doit être capable de diagnostiquer cette maladie !

        Cette loi comme toutes celles faites sur les récidives sont un aveu d’échec des politiques de réinsertion menées. D’une manière générale il est de notoriété publique que les prisons sont des fabriques à truands ! Avec l’accroissement de la pauvreté, la prison va retrouver son rôle premier de mise à l’écart et d’enfermement sans véritable but de réinsertion sociale ! C’est symbolique d’une société en regression !

        Dans le cas du pédophile, si les faits sont avérés et s’il n’est pas soigné, autant les enfermer à vie vue les taux de récidives  ! Une bonne idée d’article serait d’aborder le cas des pervers véritable fléau de nos sociétés dites modernes !


      • Internaute Internaute 9 janvier 2008 11:30

        Il est assez surprenant de voir les élites du PS défendre le droit opposable et inaliénable des pédophiles à chercher de nouvelles victimes à la sortie de la prison.

         

        Prenons en acte.


        • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 11:54

          Ah bon ? vous faites comme ça au PS ?  c’est dégoutant.


        • Martin Lucas Martin Lucas 9 janvier 2008 11:42

          Je vous serai gré, comme tant de journalistes, de ne plus utiliser le terme de "pédophile", qui désigne improprement les auteurs de crimes sexuels sur enfants. Il se trouve qu’en France c’est le passage à l’acte qui détermine la culpabilité.

          Or la pédophilie est une attirance qui ne présume pas de l’acte.

          Beaucoup de pédophiles vivent en France sans jamais être passés à l’acte, bien conscients des dommages qu’ils pourraient causer chez un enfant.

          Les mettre dans le même sac que des criminels sexuels a peu de chances de rendre le sujet moins tabou et de permettre à la pédophilie et ses conséquences d’être maîtrisés et assumés par les intéressés.

          D’autre part, le traumatisme des attouchements sur mineurs semble, avec le maintien d’une confusion totale entre viol, attouchements sur mineurs (dont le consentement n’est pas pris en compte et compte pour viol), et torture ou meurtre, s’être déplacé du champ personnel et psychologique, au champ social.

          L’enfant est donc doublement traumatisé, par ce qu’il a vécu, et par la réputation sulfureuse et taboue de ces crimes, qu’on n’hésite pas à placer au dessus du meurtre, de la torture, etc...

          Il est peut-être temps pour les médias de réfléchir à un traitement plus différencié de ces crimes, et de les débarasser de ce voile pudique, pour détacher ce qui relève de la souffrance personnelle, de ce qui n’est qu’un soubressaut d’opprobre communautaire.


          • Martin Lucas Martin Lucas 9 janvier 2008 11:46

            Cela ne s’adresse évidemment pas à vous. Bravo pour cet article qui remet les pendules à l’heure !


          • geko 9 janvier 2008 12:06

            @Martin Excellent commentaire qui a le mérite de définir les termes et de donner un cadre plus précis à l’analyse.



          • Frederic Stephan 9 janvier 2008 11:56

            Suis-je le seul à penser que notre éducation (scolaire et familiale) manque cruellement d’explications sur le corps sexuel que nous possédons ? Sans parler de la "moralité" de l’utilisation de ce corps sexuel.

            Bloquer la possibilité de recidive est un acte politicien à court terme, chercher à diminuer la proportion de "déséquilibrés" sexuels (violeurs, pédophiles) dans notre Société est un acte civique à long terme.

            Malheureusement comme à chaque fois les gouvernements ne s’interessent qu’aux actions à court terme qui peuvent améliorer leurs sondages.


            • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 12:34

              Cela passe aussi beaucoup par l’éducation. Vous avez raison de le souigner.



            • maxim maxim 9 janvier 2008 12:24

              une bonne paire de ciseaux ,et au gnouf  !

              non mais ,120000€uros ,la télé dans les chambres et nourris logés chauffés ? ,à la charge du contribuable ? non mais !!!!!

              allez hop ,on leur coupe les roubignoles ! et en cabane à vie !

              c’est trop facile de trouver des excuses à ces salauds !


              • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 12:32

                Qui parle de "trouver des excuses" ? Il s’agit de travailler sur les causes et les éléments favorables à la récidive, par les soins et la prévention, pour rechercher la réduction optimale des risques mais sans verser dans tout sécuritaire, ni l’exploitation politique des crimes perpétrés.


              • Inquiet 9 janvier 2008 13:00

                Comme l’a fait remarqué Guil plus haut :

                l’important n’est pas tant de se "venger hargneusement" contre le bourreau, si tenté que celà puisse nous soulager, mais de diminuer le nombre des victimes

                 

                Or, il n’existe que la prévention, l’anticipation si vous préférez, pour améliorer celà. Et cette prévention passe par une compréhension (je n’ai pas dit "compréhensif") des mécanismes qui amènent à la délinquence sexuelle.

                 

                C’est comme lors d’épidémie, on a tous envie d’éradiquer l’intégralité des virus, cependant la meilleure méthode étant encore de trouver le porteur zéro pour comprendre le virus "en bonne santé".

                 

                Il serait criminel de ne pas se donner des chances d’abaisser le nombre des victimes, or c’est bien ce que fait la répression idiote.

                 


              • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 13:08

                Attention Maxim : avec une paire de ciseaux, on peut très vite déraper.


              • maxim maxim 9 janvier 2008 13:14

                @ La Taverne ..

                oui,mais bon,à force de vouloir savoir pourquoi ceci et celà ,et pourquoi un individu a reporté sa sexualité sur des gosses ,on se perd de rapport en rapport entre tel ou tel spécialiste ,qui sera en désaccord avec un autre ,on tournera en rond,certains avocat profiteront de ces vides et ces pataugeages pour demander la mise en liberté conditionnelle du prévenu ,qu’on relachera sans suivi ,et puis il y aura récidive ...

                des exemples on en a tous les mois ,après on dit " si on avait su"

                mais le mec s’est tapé un gamin ou une gamine et bien souvent tue pour ne pas que le gosse parle ....

                c’est peut être primaire comme raisonnement ou expéditif,mais on ne peut plus prendre de risques ! les victimes ,c’est les gosses !

                et bien maintenant il faut durcir la loi et les peines !


              • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 13:19

                Couper les roubignolles ? Permettez-moi de couper court à ce genre de débat !


              • thanatosB 9 janvier 2008 12:49

                Bonjour.

                Je suis un citoyen Français frustré et haineux. Je ne cherche en aucun cas à comprendre mon prochain et n’aime pas voir ma belle france s’embarassé par des malades mentaux. Vivement le retour de la peine de mort. Les pédophiles sont des monstres... dire que c’est avec mon argent qu’on les "soigne". Ca me fait mal. Je travail pour payer mes impot et ça m’énerve de voir cette argent entretenir ces rebuts de la société. D’ailleur la pédophilie c’est génétique. Pourquoi ne pas prendre le problème à la source et castrer tous les fils de pédophiles.

                Pourquoi est-ce qu’on ne nous autorise pas a avoir une arme pour protéger nos familles ? Cela accélèrerait la justice car moi, je suis sain d’esprit et sait parfaitement distinguer le bien du mal.

                C’est bon ? Je peux avoir ma carte UMP ?


                • thanatosB 9 janvier 2008 13:06

                  Qui peut répondre à ça ? Il n’y a pas de théorème comme en math pour ce genre de chose mais un complexe physique, un passé de victime, la solitude comme beaucoup d’autres raisons peuvent entrainer un passage à l’acte. Regardons les affaires de pédophilies dans le cadre de l’église. Tant d’année de refoulement des pulsions sexuelles ne pourraient-elle pas faire perdre la raison. Ou s’enfermer dans la chasteté n’est -ce pas un moyen de se protèger de ses attirances pour les enfants. Il existe surement des milliers de scénarios pouvant ammener le passage à l’acte. C’est pour cela qu’il n’y a pas qu’une solution à ce problème et que celui qui dit avoir une solution ne peut que se tromper ou nous tromper.

                   

                  Un jour, l’homme apprendra à se servir de son arme la plus puissante : Son cerveau. Il pourra alors allez en guerre la fleur au fusil car il connaitra parfaitement le terrain qu’il essai d’occuper et sortira vainqueur sans vers le "sang". Bien entendu c’est un mensonge.


                • Gasty Gasty 9 janvier 2008 12:56

                  Une secte n’influence-t-elle pas l’individu par le bourrage de crâne et le lavage de cerveau. Est-ce que les méthodes de soins sont similaires pour les pédophiles ?

                  Ce passage à l’acte du pédophile est influencé par quoi ?
                   


                  • Gasty Gasty 9 janvier 2008 13:10

                    Est-ce que les enfants violés par leur père ou leur oncle doivent être castrés ?


                  • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 13:16

                    Gasty, tu pointes là par une boutade le phénomène de la reproduction du "vice" par la génération qui a subi l’abus. C’est comme la récidive, ce n’est pas automatique. Mais la prévention, l’éducation, les soins, y sont utiles. La castration est interdite comme toute atteinte à l’intégrité physique corporelle.


                  • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 13:17

                    Pardon : "intégrité physique" tout court c’est suffisant.


                  • Gasty Gasty 9 janvier 2008 13:27

                    Tout à fait la Taverne, évitons donc les ciseaux . Et comme le dit quelqu’un plus haut, ayons donc la faculté de comprendre sans pour autant en tolérer les actes.


                  • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 14:08

                    Ce sont des malades qu’il faut traiter comme tels mais en ne perdant jamais de vue leur grande dangerosité.


                  • Aspiral Aspiral 9 janvier 2008 13:24

                    Toute civilisation a les délinquants qu’elle mérite. Marc Dutroux, avant la guerre, avec le même profil psychologique aurait sans doute participé à des méfaits de type Al Capone mais pas ce qu’il a fait. La santé est un équilibre. Quand on va vers le déséquilibre, on essaie de se rééquilibrer avec des mesures simples et légales, d’abord, puis progressivement, si on n’y arrive pas, on va chercher des solutions de plus en plus "fortes". Si la loi était pratiquée dès le début de la délinquance, des tas de graves délinquances n’apparraîtrerait pas. Que de négligences gravement coupables de la part des autorités dans le cv de Marc Dutroux ! Il était même reconnu "invalide" et touchait une pension pour cela ! Ne comptez en tous cas pas sur les psys pour faire des miracles à ce stade. Je le sais, j’en suis un et j’ai travaillé pendant 10 ans en prison et dans le secteur de la délinquance juvénile.


                    • Gazi BORAT 9 janvier 2008 14:32

                      "...Toute civilisation a les délinquants qu’elle mérite..."

                      Le problème de la pédophilie, comme toutes les déviances, s’est produit en toutes époques..

                       

                      C’est totalement démagogique d’en accuser un quelconque laxisme..

                       

                      Si laxisme il y a eu, c’est à l’époque où, pour protéger notabilités, réputations, et ordre social, on filait une baffe au gamin qui dénonçait un instit’ tripoteur où un curé aux "coupables penchants"..

                       

                      Dans des cas où il est avéré que le délinquant a répondu à des pulsions, il est totalement illusoire de croire que l’incarcération sera dissuasive pour une éventuelle récidive ou exemplaire vis-à-vis d’autres souffrant du même problème..

                       

                      Incarcération ou pas, la question des soins et traitements est incontournable.

                       

                      gAZi bORAt


                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 9 janvier 2008 15:43

                      On ne peut pas dire qu’il y ait eu laxisme à toutes les époques ; l’Ancien Régime français était très sévère, contrairement à ce que Philippe Ariès avait tenté de faire croire.

                       

                      C’est seulement depuis une trentaine d’années qu’une argumentation justifiant la pédophilie est apparue.



                    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 15:14

                      Merci Actias. Massoulier cherche le maximum d’audience à tous prix. Pas moi. J’ai d’ailleurs titré sobrement "les pédophiles", ce qui n’est pas racoleur. Et j’aborde aussi, par choix, des sujets que je sais d’avance peu porteurs de grande audience. Maison est sérieux ou on n’est pas...

                      Que la société se protège, cela est normal mais on dirait qu’elle cherche plus à se protéger elle-même et à le faire savoir bruyamment qu’à préserver les enfants par l’éducation et les soins.


                    • Gazi BORAT 9 janvier 2008 18:34

                      @ Actias

                      Merci de vos précisions, qui mériteraient un article à elles seules car, à ces variations autour d’une même déviance, doivent correspondre des réponses adaptées..

                      Les discours officiels concernant le personnage du "Pédophile", objet d’une réprobation consensuelle, sontt toujours prétextes démagogiques et "Chevaux de Troie" préludes habituels à un durciissemnt juridique destiné à être élargi... à d’autres cibles..

                       

                      Ne l’oublions pas : 75% des atteintes sexuelles à enfants se déroulent dans un cadre familial et relèvent de l’inceste.. bien loin de l’image du Croquemitaine prédateur d’enfants tapis dans l’ombre.. et qui évite de refléchir à ce problème en vue d’une solution adaptées ou d’une prévention à ce type d’actes..

                       

                      gAZi bORAt


                    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 18:46

                      Le pédophile en série est une bête rare mais il est de première importance de laisser penser que ce genre-là pullule dans nos rues et nos campagnes. il y va de la viabilité du projet de "civilisation" de Sarko, fondé sur le rejet de l’autre et la recherche inlassable et haineuse de boucs émissaires qui font diverger le regard des turpitudes élyséennes et de l’argent maître.


                    • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 16:01

                      Des pédophiles de droite et des pédophiles de gauche : Un revue professionnelle osa il y a quelques années établir ces deux catégories.

                      - Les pédophiles de droite appartiendraient à des catégories anciennes, classiques : enseignants, religieux, éducateurs. Ils tiennent un discours moral rigide et sévère.

                      - Les pédophiles de gauche sont désignés ainsi, non pour leurs idées politiques, mais pour leur libération soixante huitarde : ils ne cachent pas leur penchant, bien au contraire. Ils se réfèrent à la Grèce antique pour le justifier. Il semblerait que ce type de pédophiles ait existé de tous temps : esthètes, intellectuels et personnes riches attirées par les enfants.

                      CQFD : il n’y a donc pas de pédophile au centre ! Je plaisante.


                      • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 18:07

                        Le professeur Pierre Lamothe, chef du service médico-psychologique régional (SMPR) de Lyon, et futur responsable de la première unité d’hospitalisation spécialement aménagée pour malades mentaux hospitalisés d’office (dont des délinquants sexuels) renchérit : «  ll est hallucinant que cette proposition de loi émane d’un médecin (Bernard Debré est urologue). Il ne faudrait même pas qu’elle soit discutée. Les Canadiens, qui sont presque les seuls à avoir imposé ces traitements publient à tour de bras pour dire que c’est une erreur. Les rendre systématiques serait une absurdité. C’est un discours politique mais pas médical ».

                        Source : Ouest-France 17 décembre 2007


                        • Gazi BORAT 9 janvier 2008 18:36

                          @ la taverne

                           

                          Rions un peu (sur un sujet pas très drôle)..

                           

                          La différence entre un pédagogue et un pédophile ?

                          Réponse : L’un des deux aime les enfants..

                           

                          gAZi bORAt


                        • ddacoudre ddacoudre 9 janvier 2008 18:32

                          Bonjour la taverne.

                           

                          Merci pour cet article qui cerne la complexité du problème. Mais indéniablement nous ne sommes que dans une exploitation sécuritaire d’une perversion épuratoire qui a toujours été utilisé dans les moments de difficulté. Celles  que rencontre les hommes aveugles par ignorance des maux qu’ils génèrent, et qui cherchent en dehors de leur esprit les boucs émissaires qui leurs permettent de déverser leur fiel.

                          Ce comportement normal ne me choque que lorsqu’il s’affuble de terme incantatoire comme justice. Notre président est celui des victimes, il l’a dit et répété, mais pas celui des victimes de la politique économique que l’on trouve dans les citées « zoonifiés », cela je l’avais compris, aussi.

                          Pour structurer son raisonnement il faut disposer de convictions que l’on puise dans le passé des autres soumis aux actes du présent, elles en sont donc imparfaite, et c’est bien pour cela que le doute profite à l’accusé, c’est pour cela que la part de méconnaissance qui détermine notre futur doit être préservé, car de cette compréhension dépend la démocratie et la liberté relative.

                          Un être qui veut s’assurer du déterminisme de son futur, devient un malade mental qui s’ignore, quelles que soient les justifications qu’il y trouvera, il peut être assurer de se construire un « enfer ».

                          Le pédophile qui est visé par cette loi et le prétexte qui cache, comme la nicotine du tabac, d’autres maux, jusqu’à devenir mortelle pour des fonctions naturelles telle la liberté de tous hommes de circuler librement, sauf lorsque mentalement se justifie une aliénation, et l’enfermement ne devrait être que le recours ultime et non la règle comme c’est le cas.

                          Ceux qui n’ont que cette vision sont-ils capables de comprendre que c’est leur esprit qui est clos, et qu’ils en reproduisent la structure, comme pour leurs compétences professionnelles car elles aussi demandent des structures fermées, sauf dans l’art.

                          Est-il difficile de comprendre que la nécessité de structurer son esprit pour accéder à notre culture sociétale et à sa morale exige de clore notre activité cérébrale pour assimiler ses principes mais qu’ensuite il faut désapprendre pour comprendre notre monde cérébral que nous projetons, car il est illimité et il y a pléthore de représentations.

                           

                          Alors si dans cet exercice périlleux quelques uns si embourbent par perversité ou maladie, il faut savoir que le primitif les excluraient du groupe comme tout handicapé, sauf que l’homme civilisé c’est donné les moyens grâce aux humanistes d’assumer cette charge.

                          Nous avons su adapter notre monde aux handicapés de toutes sortes nous sommes donc capable de l’adapter aux « handicapés sexuels ».

                          « Mais la rétention de sûreté va se rapporter aux quelques cas, aux rares destinées, coupables sûrement et victimes aussi d’elles-mêmes, qui se glisseraient entre les mailles de ce filet serré pour s’abandonner aux démons intimes dont elles souffrent, qui les torturent et leur font tuer autrui. Aucune structure, aussi efficiente soit-elle, n’est assez contraignante pour peser, sans cesse, de tout son poids de coercition sur un être pour l’empêcher de perpétrer l’intolérable, quand au tréfonds de lui-même tout l’y pousse. »

                           

                          Il faudrait envoyer Bilger discourir chez Bush car nous avons vécu la justesse de sa diatribe quand son démon intime l’a poussé à la guerre et aux tortures.

                           

                          Cette prose Bilgérienne est l’exemple même de la corrélation entre la structure professionnelle et la pensée. Sa profession qui structure son existence l’empêche de débloquer sa pensée en dehors du milieu où il agit, comme la mienne m’a ouverte les portes du monde je n’ai eu aucun mérite si ce n’est d’avoir agit.

                           

                          Encore.

                           

                          « La dérive dangereuse serait de léser la société pour ne pas porter atteinte à la liberté de quelques-uns, fatalement voués au crime tant leur ressort intime et leurs pulsions les y conduiraient, comme malgré eux. Si refuser de telles perspectives, c’est faire "du populisme en action", comme, avec un peu de condescendance, Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme, dans l’Express, nous en prévient aussi, vive, alors, cette volonté que je qualifierai de populaire et tant pis pour les délicats ! »

                           

                          Qui ne souscrirait pas a cela. De chaque événement nous pouvons en dire la même chose, et c’est là le drame. Chaque fois que l’on nous présente un événement pris isolément et que nous le traitons séparément du tout, son élimination parait une évidence dans l’intérêt commun. Avec de tel propos on enferme le monde, car la notion de crime s’étend comme la peste à tous nos comportements, et l’homme devient un être criminel qui doit démontrer son innocence au tribunal des malades mentaux que nous avons élu car c’est nous qui le sommes devenus.

                           

                          Et c’est là que l’on perçoit notre dérive mentale car être criminel n’est plus tuer intentionnellement, mais avoir un comportement qui peut y conduire. Autant dire que l’homme naît criminel, déjà au regard de son histoire et aux données de son futur de pollueur il l’est.

                           

                          Le concept de race a conduit au nazisme avec ces commissions de médecins qui mesuraient la pureté des fasciés, maintenant l’on va avoir celle qui mesure la pureté des esprits pour satisfaire au concept de tolérance zéro.

                           

                          Et il y en a qui doute encore de l’enfer qui se dessine, me dira tu as nouveau que je jette le bouchon trop loin.

                           

                          L’exemple du canada et une avancé, mais il ne faut pas oublié qu’ils sont aussi à l’origine de la surveillance des enfants pour déceler le futur délinquants, car c’est moins coûteux que de modifier l’environnement économique qui les fabrique.

                           

                          Lla politique de l’épuration, égale à celle de la race. On ne cherche plus la race pure mais le comportement pur, ce qui n’a rien à voir avec la notion de bien et de mal, que beaucoup confusionne.

                          Soumis à un test psycologique, les volontaires à qui l’on proposait avec justification de sacrifier une vie humaine pour en sauvaient d’autre ne s’y résolvaient pas dans leur majorité, serions nous devenu une majorité d’anormaux ?

                          Pourtant ce qui m’interpelle c’est moins ce retour prévisible au fascisme que la prégnance de ce comportement au fil des siècles y compris dans celui qui donna naissance au judéo christianisme. J’en ai une petite idée mais je n’ai pas saisi en quoi elle est une réponse événementielle régulatrice.

                           

                          Mais pour ce qui est de ce projet de loi, le fond politique est évident et le pédophile n’est que l’arme qui l’entremet pour dévier sur le fond du débat liberticide.

                           

                          Cordialement.


                          • Kookaburra Kookaburra 9 janvier 2008 19:20

                             

                            Pédophile. Le mot porte à confusion, car celui qui viole un enfant n’est certainement pas pédophile (= celui qui aime les enfants). Mot inapproprié donc ; l’allemand et l’anglais sont plus précis – Kinderschändung, child abuse – mots qui précisent l’acte criminel. Mais l’attirance sexuelle envers les mineurs est inhérente à tout être humain – le jeune corps est beau – attirance normalement refoulée au sens de Freud par la raison et la morale. Quand l’attirance vise les enfants en bas âge ce n’est plus « normale » en ce sens, mais  une perversion particulièrement dangereuse dont la société se doit de se protéger efficacement.

                             


                            • ddacoudre ddacoudre 9 janvier 2008 22:03

                              bonjour kookaburra.

                               

                              Bien d’accord avec toi, tous ceux qui se sont penchés sur ce problème connaissent cette diférence, ce n’est pas la première fois que l’ignorance pervertie le sens propre d’un mots car sa confusion permet l’amalgame et accrédite leurs jugements émotionnels oude circonstance ou leurs visées politiciénne. j’espère que si cette loi passe elle ne fera pas cette acception populiste, car ce serai dramatique.

                               

                              cordialement


                            • Savinien 9 janvier 2008 20:40

                              Pour parler de pédophilie il faut commencer par respecter le lexique de la langue française : pédophile et violeur d’enfant ne désigne pas la même chose. Est pédophile celui qui aime les enfants. Lewis Caroll, par exemple, est un pédophile. Il a légué à des générations de petites filles son chef d’oeuvre littéraire : "Alice au pays des merveilles". Ce livre est traduit dans de multiples langues et lu dans de nombreuses écoles. Lewis Caroll collectionnait en outre des photos de petites filles fort désabillées. Il était lui même photographe, mais confiait la prise de vue de ces clichés à d’austéres dames, leur donnant par écrit ses instructions de pose. Ajoutons encore que Lewis Caroll était un pasteur d’opinion retoutablement conservatrice. C’ était aussi un mathématicien de génie ( comme notre Pascale, trés probable pédophile qui recueillait des enfants "par charité chrétienne", charité qui lui aurait occasionné d’étranges maladies ...).

                              Donc pas de quoi fouetter un chat en ce qui concerne Lewis Caroll. Et pourtant, redisons le : un authentique pédophile qui emmenait les petites filles en barque... Que leur disait-il une fois lançé sur les flots ? Rien de bien monstrueux selon le témoignage émerveillé de l’une de ses passagères : il abolissait simplement la distance adulte - enfant. Les petites filles le considérait comme un de leur petits amis. Elles ne voyait plus en lui l’un de ses inombrables tordus ordinaires que nos sociétés nomment tout bonnement "adultes".

                              De tout ceci, nous concluerons que Lewis Caroll n’a rien à voir avec les monstres sexuels. A l’opposé de notre homme est violeur d’enfant celui qui... mais je ne vais pas m’apesantir sur l’ignominie, tout le monde aura compris. Pourquoi je dis tout ça ? Juste pour jetter quelques grains de sable dans l’effroyable machine à simplifier, machine que ne cessent d’alimenter nos soit-disant médias "sérieux". Et eux, ces même médias, avec leurs émissions débiles, ne violent-ils pas un peu plus chaque jour le cerveaux des gamins, formatant ainsi quelques futurs pervers ? La question mérite d’être posée...


                              • La Taverne des Poètes 9 janvier 2008 21:10

                                Lewis Caroll est un sagouin : il voulait emmener Alice au pays des merveilles. Alors qu’Alice chantait "Oh Caroll ne me regarde pas comme ça !" (oui ce fut repris par Johnny bien après) A propos, joyeux non-anniversaire, monsieur Caroll !

                                 

                                 

                                 


                              • Kookaburra Kookaburra 9 janvier 2008 21:52

                                Excellent commentaire Sauvinien,, je suis tout à fait d’accord, mais le sens lexique est une chose, le sens juridique une autre. En général le sens des mots ne dépend pas du dictionnaire, mais de l’usage, le dictionnaire ne fait que suivre l’usage. Le pédophile, dans le sens courant, c’est-à-dire selon l’usage, est le sens juridique, le monstre. C’est pourquoi il faudrait un autre mot pour distinguer la sorte de fascination qu’éprouvait un Lewis Caroll, et le criminel qui suit ses impulsions sexuelles.  


                                • Chris 9 janvier 2008 23:08

                                  La pédophilie est une sexualité comme une autre en ce sens que rien ne distingue spécifiquement la génèse de cette préférence sexuelle d’une autre. L’enfance des pédophiles ne possède pas de particularité identifiable. Beaucoup prennent conscience de leur différence à l’adolescence comme chacun découvre sa sexualité, d’autres beaucoup plus tard. On ne choisit pas de devenir pédophile pas plus que l’on choisirait de devenir hétéro ou homo. Il ne s’agit donc pas (jusqu’à preuve du contraire) d’une maladie identifiable, mais d’une différence individuelle. L’hypothèse d’une thérapie avait déjà été évoquée à propos des homos par le passé que l’on imaginait pouvoir soigner, principalement par souci moraliste normatif, en vain. La lutte actuelle contre la pédophilie parait donc vouée à l’échec dans son principe. Il continuera à naître des enfants différents chaque jour.


                                  • Savinien 9 janvier 2008 23:32

                                    Pédophilie et culture nationale, voilà un autre thème passionnant. Car les tabous ne sont pas les mêmes d’une société à une autre. Au Japon par exemple. Là-bas, il est jugé obscène de montrer des sexes féminins matures. Autrement dit, les Nippons seraient "poilophobes". Sain à contempler seraient en revanche les sexes impubères. Il parait même qu’existerait des revues spécialisées dans ce genre de clichés. Revues ayant pignon sur rue et que de respectables cadres sup feuilleteraient dans le métro. Imaginons un peu la scène à Paris... Mais pas si surprenante au pays de Khawabata : un de ses romans -"Les belles endormies"- met en scène de trés vieux messieurs qui fréquentent un établissement un peu particulier, où des vierges se couchent et dorment tout prés d’eux. Mais rien de sexuel au sens physiologique : ces gentlemen hors d’âge ont compris que l’éternelle jeunesse les avait quitté, qu’elle n’était plus pour leur épidermes flétris qu’un lointain fantôme. Naufrage et délabrement utimes sont leur lot. Mais il reste qu’avoir des jeunes filles tout prés de soi demeure, pour ces vieillards-philosophes, la seule thérapie valable face aux grignotage impitoyable du Temps. Certes, l’un d’eux se laisse tenter, pour finalement renoncer, suite à des raisons purement esthétiques... Quête de l’éternelle jeunesse donc, le reméde de ces samouraïs à la retraite me semble bien plus approprié que nos vains et hideux "lifting". ( oh l’horrible mot !).


                                    • Kookaburra Kookaburra 10 janvier 2008 21:56

                                      Pour suivre la logique relativiste de Chris les zoophiles et n’importe quelle autre perversion sont normaux parce que on est né ainsi. Donc ce qui est, est bien. Tout jugement sur un comportement quelconque est un préjugé inacceptable. Surtout si c’est inné, mais ce qui est inné et ce qui est acquit demanderait un autre débat.


                                      • Chris 10 janvier 2008 23:07

                                        Je faisais allusion à l’état de pédophile que l’on ne choisit pas pour souligner que l’espoir de pouvoir la soigner comme une maladie était plutôt présomptueuse. J’ignore s’il s’agit d’une caractéristique innée ou acquise, probablement un peu des deux. J’ignore si on nait ainsi, ce qui est sûr c’est que parmi les enfants qui naissent aujourd’hui un certain nombre seront pédophiles. Peut-être les notres. Plutôt que d’attendre des enfants parfaits ou normalisés, il serait peut-être souhaitable de faire au mieux avec ceux que la nature nous confie et de leur préparer malgré tout un monde accueillant dans la mesure du possible et qui ne se résume pas à une répulsion, une haine, la peur de ce qu’ils sont, l’étiquetage de monstre ou une perspective d’enfermement reconductible à vie.

                                        Quel avenir préparons-nous à nos enfants ? quelle est notre responsabilité dans leur devenir ? que faisons-nous pour aider les ados qui se découvrent aujourd’hui cette sexualité maudite ?


                                      • masuyer masuyer 12 janvier 2008 15:28

                                        Sujet délicat et qui attire évidemment les commentaires "yaka leur couper les couilles comme ça y recommenceront pas".

                                         

                                        On voit vite la limite de cette réflexion, pour sauver les enfants des "affreux prédateurs sexuels" il faudrait leur couper les couilles avant qu’ils passent à l’acte, non ?

                                        Certains ici semblent s’imaginer qu’il n’existe que des récidivistes. C’est sur, c’est de ceux-là dont on "régale" l’opinion.

                                        Un discours plus difficile à entendre est que l’attirance pour les ados ou les enfants est un fantasme plus répandu qu’on ne veut l’admettre. Ce refus, cette manière de s’enfouir la tête dans le sable ma parait être un peu contre-productive. Certains trouvent des palliatifs en déguisant leur partenaire sexuel en collégienne ou en s’épilant.

                                        Le problème n’étant pas ici le fantasme mais le passage à l’acte. La majorité des gens arrive à se controler. Une minorité n’y parvient pas et le coupage des couilles cher à nos vengeurs masqués n’y changera pas grand chose


                                        • TSS 13 janvier 2008 15:43

                                          le gros des troupes des pedophiles et violeurs sont au sein même de la famille(père,frère,oncle...)cela ne se decouvre que bien des annèes plus tard et n ’ont que tres rarement des peines dissuasives !

                                          et à quoi sert de faire passer un pedophile devant un juge,de lui donner 10 ans de prison et de lui dire de toute façon tu ne ressortiras pas !(c’est la double peine).

                                          il vaudrait mieux les soigner pendant leur incarceration même si ils ne sont pa d’accord !!


                                          • Rosemarie Fanfan1204 13 janvier 2008 15:50

                                            d’accord avec masuyer et TSS. Les pédophiles sont des gens comme vous, il y en a peut-être un dans votre cercle amical, familial et professionnel. Il a l’air comme tout le monde. Il a une femme, des enfants. Des fois c’est un gros beauf, des fois c’est quelqu’un supérieurement intelligent (je pense à quelqu’un de précis là...). Et dans la plupart des cas, personne ne le saura.

                                            Je connais deux femmes qui ont été abusées et qui ne le diront jamais.

                                             


                                          • Chris 13 janvier 2008 23:11

                                            Mais pour soigner encore faudrait-il qu’une maladie soit identifiée.

                                            Quel type de soin selon vous serait susceptible de vous imposer un changement de sexualité ou de vous contraindre à l’accepter ?

                                            La sexualité de chacun n’est pas qu’un accessoire de subtitution, elle participe du fondement profond de la personne.

                                            Cette histoire de soin est un leurre, ils n’ont rien à proposer, on sent bien que si c’était possible les psys n’attendraient pas la 16eme année pour commencer.


                                          • La Taverne des Poètes 14 janvier 2008 09:06

                                            La Commission nationale consultative des droits de l’homme critique la loi créant des centres fermés pour criminels dangereux, en raison du "concept flou de dangerosité".

                                            que la CNCDH critique le projet de loi sur la rétention de sûreté et l’irresponsabilité pénale, qui crée des centres fermés dans lesquels des criminels dangereux pourront être enfermés à vie à leur sortie de prison.

                                            La CNDCH ""regrette, une nouvelle fois, de ne pas avoir été saisie par le gouvernement du projet de loi" adopté le 10 janvier à l’Assemblée nationale.


                                             "Les membres de la CNCDH sont préoccupés par le lien entre dangerosité et maladie mentale sous-jacent au projet de loi" et "regrettent l’assimilation du malade mental à un délinquant potentiel". Concernant les condamnés ayant effectué l’intégralité de leur peine et placés en "rétention de sûreté" en raison de leur "particulière dangerosité", après avis d’une commission, les auteurs de la note estiment que "la personne n’est plus condamnée en raison de l’infraction, puisqu’elle a purgé sa peine, mais elle reste l’auteur virtuel d’une infraction possible". Ils insistent sur le "caractère extrêmement aléatoire de la ’prédiction du comportement futur’" et considèrent "que l’évaluation de la ‘dangerosité’ soit faite par un ou deux experts n’apporte pas davantage de garantie scientifique".

                                            La CNCDH estime "que l’une des priorités dans la prévention de la récidive réside moins dans un recours accru à l’emprisonnement que dans un renforcement des moyens qui permettraient un accompagnement socio-éducatif en milieu ouvert, notamment pour les services d’insertion et de probation".

                                             


                                            • rota rota 10 février 2008 19:52

                                               

                                               
                                              Témoignage d’un père
                                               
                                              Il y a des parents qui ont l’apparence de la
                                              Normalité, cependant ils se cachent derrière une
                                              fausse image et donnent un autre aspect de leur
                                              vraie personnalité.
                                              Le récit qui va suivre révèle la vraie teneur
                                              et le comportement d’une mère, à l’égard de ses
                                              responsabilités maternelles.
                                              De notre union, un petit garçon a vu le jour
                                              pour la première fois le 6 Février 1994.
                                              Après ma séparation avec sa mère, j’ai
                                              quitté la ville de Romans pour Chambéry,
                                              cependant mon ex ne me facilitait pas le droit de
                                              visite à l’égard de mon fils J…
                                              Pendant plusieurs semaines, lors ce que je
                                              me rendais au domicile de mon ex, je trouvais la
                                              plupart du temps la porte fermée. Je restais ainsi
                                              dans l’impossibilité de voir mon fils.
                                              Trois ans plus tard, c’est le drame, lors ce
                                              que je vais chercher mon enfant J… Je vis mon fils
                                              faire une fellation au compagnon de mon ex.
                                              J’étais là face à une scène immonde et
                                              encore le mot est bien trop faible pour dire ce que
                                              j’ai ressenti. Mon sang n’a fait qu’un tour, les yeux
                                              aveuglés par la colère et remplis de haine, mon
                                              poing arriva avec une force que je ne saurais
                                              mesurer, il atterrit sur le visage de ce monstre qui
                                              s’écroula immédiatement sur le sol, le visage en
                                              sang. Avec une grande détermination, je pris
                                              aussitôt mon fils J… et nous quittons cet endroit
                                              lugubre.
                                              Dans la voiture qui nous conduisait à mon
                                              domicile le silence était de rigueur, les images
                                              n’arrêtent pas de défiler dans ma tête, je revois la
                                              scène en boucle.
                                              Quant à J… Il va de même pour lui,
                                              comment trouver les mots appropriés pour
                                              apporter l’aide nécessaire à mon fils ?
                                              Mon obsession est de faire justice, dés notre
                                              arrivée à Chambéry, nous nous rendons au
                                              commissariat de police pour porter plainte.
                                              Comme une mauvaise surprise ne va jamais
                                              seule, j’emmène J… en urgence chez le médecin,
                                              il en résulte qu’il doit subir d’urgence une
                                              intervention chirurgicale (Phimosis*). Sans plus
                                              attendre, j’informe mon ex de l’état de santé de
                                              notre fils et qu’il souhaiterait qu’elle vienne à son
                                              chevet. Une fois de plus, je me trouve face à son
                                              refus.
                                              Pendant ce temps-là, je suis déterminé à
                                              poursuivre mon combat face à la justice. Je pose
                                              des affiches en dénonçant le viol de J…Quelques
                                              jours plus tard, je passe une nuit de garde à vue,
                                              suite à cela, j’ai été condamné par le tribunal
                                              correctionnel à de la prison ferme.
                                              *( est un rétrécissement de l’anneau préputial)
                                              Je ne savais pas que l’on pouvait être
                                              incarcéré pour avoir défendu l’honneur de son
                                              enfant.
                                              Voulant prouver mon innocence, je fais appel
                                              au dit jugement, seulement le résultat n’est pas
                                              brillant, la dénonciation calomnieuse n’a pas été
                                              retenue (affiches) pourtant, ils m’ont condamné
                                              pour non-représentation d’enfant.
                                              En voulant faire valoir la loi, je me trouve
                                              face à une spirale judiciaire, mon ex, tente de me
                                              retirer le droit parental, je me constitue partie civil
                                              à l’encontre de son compagnon.
                                              Je suis très rapidement convoqué par un juge
                                              d’instruction de Valence, il va mettre ma parole en
                                              doute et il me condamne. Pendant ce temps-là, un
                                              incendie d’origine criminelle est survenu dans une
                                              usine, je ne sais pas comment cela est arrivé, mais
                                              je me trouve impliqué injustement dans ce dit
                                              incendie et je me retrouve pour la seconde fois en
                                              prison.
                                              Durant la même période, mon fils J… est
                                              convoqué par le même juge afin de connaître la
                                              vérité. Sans avoir eut au préalable une
                                              confrontation, ni expertise, lors du jugement, il en
                                              résulte un non-lieu et condamné au payement de la
                                              somme de 500 € pour procédure abusive.
                                              Au fil des jours et des semaines, le silence
                                              s’installe entre moi et mon fils sans connaître la
                                              raison. Deux ans plus tard, Noël 2002, j’accueil
                                              mon fils et il me révèle qu’il me croyait mort !
                                              Juillet 2003, période de vacances J… est de
                                              nouveau avec moi, il est penché sur son cahier de
                                              devoirs, subitement il se mit à pleurer !...
                                              - Que t’arrive t’il mon fils ?
                                              En sanglots, J… lui dis.
                                              - Quand, je vais chez la nounou, il y a un
                                              monsieur qui vient s’allonger sur le lit à mes côtés,
                                              il me pose un bandeau sur les yeux, puis me fait
                                              sucer des fruits différents, puis, il m’introduit son
                                              s…
                                              Ce n’est pas possible, j’en crois pas mes oreilles,
                                              le cauchemar est sans fin, pour couronner le tout, je ne
                                              suis plus tout prêt, pour des raisons professionnelles,
                                              j’ai dû m’installer dans le Var, que puis-je faire
                                              continuer à me batailler au quotidien pour faire éclater
                                              la vérité au grand jour.
                                              Je suis à bout de souffle, mes forces s’épuisent
                                              au fil de ces années passées à me battre contre des
                                              moulins à vent de ne pas être la victime mais le
                                              coupable présumé.
                                              Malgré cela, je continu à crier mon
                                              désespoir, j’alerte le Ministre de la Justice ainsi
                                              que le Ministre de la famille et de l’enfance, les
                                              médias presse, etc… mes ultimes efforts sont vite
                                              restés sans la moindre réponse.
                                              10 Janvier 2006, le vice procureur de la
                                              République de Valence m’écrit en me précisant
                                              ceci : j’ai pris connaissance de votre plainte en
                                              date du 24 Octobre 2005 et par la présente je vous
                                              informe que les accusations portées par vous ne
                                              sont pas fondées.
                                              Fin Novembre 2006, je reçois un courrier de
                                              Monsieur Sarkozy, dans lequel ; il comprend le
                                              désarroi de ce père
                                               il a transmis mon dossier au
                                              garde des sceaux. Qui est à ce jour sans réponse !
                                              Une lueur d’espoir arrive en ce 8 Janvier 2007, je
                                              sors rempli de joie du cabinet du juge d’instruction de
                                              Valence, J… est reconnu victime de viol, compte tenu
                                              qu’au moment des faits il avait les yeux bandés, il est
                                              dans l’incapacité de décrire son agresseur. Il va devoir
                                              de nouveau prononcer un non-lieu.
                                              J’essaye en vain de dire au juge que mon fils
                                              avant d’avoir les yeux bandés, il a vu l’individu en
                                              face de lui.
                                              J… à aujourd’hui 13 ans, me concernant, je
                                              me suis remarié et je suis père de 4 enfants, nous
                                              sommes une famille, avec tout cela, face à cette
                                              impuissance de montrer la vérité, dans un pays où
                                              les droits de l’homme doivent avoir une vraie
                                              valeur.
                                              Que l’histoire de J…ainsi que mon combat
                                              pour lui puisse servir d’exemple et que la
                                              maltraitance et les abus sexuels envers les enfants
                                              puissent être sévèrement punis.
                                              Le monde va mal, la maltraitance progresse
                                              de jour en jour, malgré la mobilisation des
                                              structures et des institutions, cela va de nous tous
                                              et de notre conscience, de réagir dans une lutte
                                              commune et d’enrayer ce fléau.
                                              Pour ma part mon combat continu…
                                               
                                              Rota bruno
                                               
                                               

                                              • La Taverne des Poètes 10 février 2008 20:41

                                                Bonjour monsieur Rota,

                                                je suis troublé par votre témoignage. Vous montrez que toutes les voies possibles ont été utilisées, jusqu’au président de la République et jusqu’au garde des Sceaux. Je ne peux donc rien ajouter de plus, sinon que je comprends bien qu’il est difficile de faire face à une situation où, faute de preuves, de faisceau d’indices suffisants ou d’aveu, le non-lieu est prononcé par le Parquet. Comme vous le savez, en tant que membre d’association de défense des enfants maltraités, il reste néanmoins de l’espoir car les délais de prescription de ces crimes ont été considérablement allongés il y a quelques années par le législateur, y compris après la majorité légale de l’enfant. Le dossier peut être réouvert en cas de récidive et de flagrant délit sur une autre victime. Voilà, je tenais à vous dire quelques mots, tout en ne m’impliquant pas dans une affaire dont je n’ai pas la connaissance et qu’il ne me revient pas de suivre.

                                                 

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