Qui se cache derrière mailorama.fr et Rentabiliweb ?
Le « coup » publicitaire avait viré aux
coups de poing samedi à Paris. Des incidents ont éclaté sous la Tour
Eiffel après l’annulation, par les organisateurs, d’une distribution de
billets de banque. Un « coup » publicitaire destiné à faire connaître
Mailorama : un site qui génère de l’argent grâce à l’audience
d’internet. A sa tête, un homme original et qui sait s’entourer…
Le fondateur du groupe Rentabiliweb s’appelle Jean-Baptiste Descroix-Vernier, il a 39 ans. Et les affaires marchent bien pour lui, puisqu’il est aujourd’hui la 407e fortune de France : selon le classement 2009 du magazine Challenge, il pèse 57 millions d’euros.
Son groupe, enregistré en Belgique et coté en bourse depuis fin 2006, emploie 120 personnes, en France, Russie, Roumanie et Bulgarie.
Le concept de cette société fondée en 2001 est, entre autres, de faire payer les internautes en les incitant à appeler des numéros surtaxés ou à envoyer des sms,
eux-aussi surtaxés. Tout cela, lorsqu’ils passent sur des sites pour
adultes, des sites de rencontres, de jeux ou sur ceux qui ont fait
parler d’eux ces derniers mois avec des fortunes diverses : des sites
pour noter les profs, les avocats ou les médecins, par exemple.
Et cela marche plutôt très bien, parce que le concept a séduit de gros investisseurs. Et pas des moindres : Bernard Arnault, le PDG de LVMH, et Stéphane Courbit, l’ancien patron d’Endemol France, font partie de ses actionnaires. Jean-Marie Messier, l’ancien président de Vivendi Universal, et l’ancien ministre de l’Economie Alain Madelin siègent à son conseil d’administration.
Golden Glaouis Invest
« JBDV » côtoie donc « J6M » ("Jean-Marie Messier Moi-Même
Maître du Monde"), mais il n’a rien d’un patron classique. Ancien
avocat d’affaires à Lyon, il porte souvent un kilt, il a les cheveux
coiffés en dreadlocks. Et il gère ses affaires et ses « ninjas », ses salariés, seul, depuis trois écrans plats installés dans la péniche où il vit à l’entrée du port industriel d’Amsterdam.
Deux anecdotes encore qui en disent long sur les
motivations du personnage. Son site internet préféré est celui de la
fondation Bill Gates, l’homme le plus riche du monde. Et la holding
personnelle avec laquelle Jean-Baptiste Descroix-Vernier possède 57% de
son groupe vient d’être rebaptisée « St Georges Finance ». Elle
s’appelait encore récemment « Golden Glaouis Invest » : « couilles en or »,
en argot.
Rien que du beau monde, comme on le voit...
Et pas de la racille en capuche, hein....
Rien que de la racaille en col blanc ; ça a une autre gueule, quand même, non ?