Mariage Gay : les dieux sont tombés sur la tête
Le débat sur le mariage des homosexuels est très particulier car il révèle une grande difficulté à argumenter. Il semble une évidence pour les uns, une sidération pour les autres. Il est difficile d'aborder le sujet sans tomber dans les lieux communs comme l'homophobie, l'intégrisme, la tolérance, l'égalité, l'ouverture, l'épanouissement, l'amour et autres, qui peuvent réduire rapidement le débat à des positions puériles. Il faut avouer que le recul nécessaire est difficile à prendre, car nous n'avons jamais été autant privé de notre conscience individuelle et de notre capacité à réfléchir seul. Le bourrage de crâne audiovisuel depuis de longues années en est probablement l'une des causes. Il développe notre envie d'appartenance aux grands courants de pensée du moment, cela nous dispense de tout effort de réflexion, et du risque de se tromper ou d'être mis au ban de la société.
Alors qu'aujourd'hui le bonheur de son prochain semble en vogue, principe très louable aux faux airs de religion, on en arrive à ce qu'il se formate comme une norme ou un standard. Le bonheur est imposé de façon publicitaire, médiatique, politique, souvent sans finesse, et parfois même au détriment d'autrui. Dans le débat dont il est question, bonheur et mariage sont des entités qui ne sont liées que par une symbolique, et non liées concrètement dans la vie de couple au quotidien comme tout le monde le sait. D'ailleurs on ne veut plus expressément du mariage pour soi. L'enjeu n'est donc pas là, et ce n'est pas tout à fait normal. Pourquoi idéaliser aujourd'hui le mariage exclusivement pour les homosexuels si ce n'est évidemment pas pour les marginaliser ? De leur côté, nous n'entendons que des porte-paroles politiquement orientés, et le désir de mariage de la part des homosexuels reste statistiquement à prouver. Mais la réalité, c'est que l'avis de ces derniers, personne n'en a cure.
Au-delà de vouloir leur faire plaisir, ce qui les infantilise un peu, nous sommes adeptes d'un progressisme pavé de bonnes intentions. Il s'agit d'un principe exclusivement orienté vers le futur ayant comme base la revendication permanente, justifié par le seul souci d'améliorer sans cesse notre condition. Il s'impose comme la panacée, alors que par définition il est générateur d'insatisfaction perpétuelle. On lui attribue arbitrairement la notion de bien, mais il en est parfois un dogme intransigeant, voire très susceptible. On le trouve normal parce qu'on est né dedans.
Dans cette philosophie, le mariage des homosexuels serait plutôt à considérer comme une fatalité obligatoire, c'est le fameux "sens de l'Histoire". Il serait la volonté brute d'un changement avant toute chose, et malheureusement sans autre forme de procès.
Le modernisme de la société s'est véritablement emballé depuis quelques décennies, et il en renverse un à un tous les repères traditionnels qui avaient affronté jusque là les épreuves du temps. S'il a apporté des bienfaits, nous pouvons supposer par ailleurs que sa lancée qui continue à s’accélérer fera des dégâts importants que nous ignorons encore. Il s'est affranchi de toute limite et nous entrons dans l'inconnu que certains préjugent d'une beauté fascinante. L'attitude de ces derniers est plus préoccupante que l'inconnu lui-même. Un système purement réactionnaire serait excessif car le passé n'est jamais adapté au présent, et le raisonnable se situe probablement entre ces deux extrêmes. Mais qui en a conscience ? Et dans un juste milieu où l'intérêt de l'humain primerait plus que jamais, le mariage des homosexuels a t-il un sens, à commencer pour eux ?
Depuis l'aube de l'humanité, notre rôle est de préparer un terrain stable pour les générations suivantes. C'est une volonté instinctive et c'est le propre de l'homme, voire du vivant. Mais on est en train de perdre cet instinct au profit d'un égoïsme générationnel très net. Le monde évolue toujours avec l'apparition régulière de problèmes nouveaux. Les progrès scientifiques et sociétaux sont là pour les résoudre et les anticiper, mais on peut également les détourner pour le plaisir de jouer, ou de se prendre au sérieux. Nous avons le droit de profiter nous-mêmes de notre époque, mais nous ne pouvons pas le faire si elle se dérobe. Aujourd'hui, nos vieux sont obligés de béquiller très vite pour suivre, on les oublie ou on les méprise. On a inculqué à nos enfants que le monde leur appartenait, mais ils l'ont pris pour argent comptant. Le mariage justement a sans doute été l'une des valeurs communes les plus stables et fédératrices à travers les générations, il est intemporel et n'a aucune connotation. Il a même acquis quelque chose de sacré sans l'aide d'un dieu quelconque. Il est de l'ordre du ressenti et de l'intime, et comme toute entité sacrée, il ne se prête pas à la fantaisie ni à la récupération, il n'a pas cette vocation.
Aujourd'hui on veut le vieillir, pour le détester, et pour pouvoir le rajeunir.
Le mariage n'est pas un droit, il n'est pas non plus un privilège. Il y a actuellement confusion et tromperie. C'est juste un état d'être que ne choisissent pas les homosexuels pour des raisons qui leur sont propres, ni d'autres pour des raisons privées également. Si le mariage des homosexuels est l'obtention d'un droit, un défi politique, un défi de génération, une revanche sur les homophobes, un moyen de faire accepter l'homosexualité, ou encore un moyen technique de recourir à l'enfant et de le "sécuriser" comme on dit, alors ce mariage est à chaque fois un outil, et non une valeur ou un idéal.
Personne ne gagne à forcer artificiellement le mariage à être ce qu'il n'est pas. Quand il est attribué à des homosexuels, il en est le marqueur d'une absence de dualité, parce-que le mot et sa substance leur sont incohérents. En raison de son aura particulière, baptiser une union homosexuelle avec le mot "mariage" féminise outrageusement deux hommes, et affadit deux femmes de la même façon. L'obligation de faire abstraction de ces images, mais aussi de réinventer un vocabulaire associé pour des raisons pratiques ne fait que saborder son authenticité. Il peut contenter certains, mais pas forcément tous les homosexuels qui sont en droit de rejeter une vie de parodie, et même de se rebeller contre une bienveillance inopportune à leur égard. Ils ont le droit de garder la notion du mariage telle qu'ils l'ont toujours connue, sans jalousie aucune. Nous avons ensemble des valeurs communes, et nous vivons déjà dans la même société. Nous sommes déjà égaux et soumis aux mêmes règles, avec notre environnement et nos personnalités respectives qui nous individualisent. Cela nous amène à des parcours de vie différents, dans tous les domaines, sentimental, sexuel, familial, professionnel et autres, sans échelle de comparaison possible, ni de valeur, et c'est tant mieux.
Indépendamment de cela, si le mariage n'est plus reconnu comme l'union des deux genres humains, le mariage n'existe plus. Inutile de jouer sur les mots, on ne peut modifier un axiome sans le détruire. L'homosexualité n'a pas l'étrange pouvoir de créer une exception sans en être une. Le "mariage pour tous" contient un paradoxe trivial qui n'a rien d'amusant ni de sympathique.
C'est le cœur d'un problème inédit, et l'ignition d'une réaction en chaîne : si un axiome devient "arbitraire" dans son sens péjoratif, alors tous les autres prennent de fait cette potentialité, et sans vérités absolues tout devient possible et légitime. En gros, c'est le chaos, et cela se traduit par un chevauchement de toutes les libertés individuelles qui ne riment plus à rien. Ce n'est pas de la théorie fumeuse, c'est un raisonnement pratique. Il suffira d'attendre pas bien longtemps pour se rendre compte qu'une population sans repères fondamentaux ne se supporte plus elle-même. Le problème n'a déjà plus rien à voir avec l'homosexualité. Il est particulièrement gravissime, d'autant plus qu'il intervient dans une grande crise économique jouant le rôle de catalyseur.
La démagogie est profondément irresponsable, ou bien elle est parfaitement malhonnête.
Pour n'en rester qu'au mariage, ce qui se passe à l'étranger est intéressant, car nous pouvons apprendre que les interactions entre les mariages civil et religieux peuvent être différentes, avec des conséquences idéologiques également différentes, et parfois plus compréhensibles. Malgré cela, le mariage des homosexuels ne fait jamais l'unanimité dans un pays. Le recul de cette expérience si singulière est extrêmement faible. Il est imprudent de vouloir aligner notre culture sur celle des autres, et de s'y référer exclusivement quand cela nous arrange. De plus, les pays concernés n'ont jamais été particulièrement connus comme des exemples à suivre sur toutes les questions.
Jusque-là, la société française a été impuissante à trouver un moyen valable d'officialiser une union homosexuelle dans la plénitude de ce qu'elle est, et sans honte. Le PaCS souffre de sa connotation matérielle et de sa terminologie affreuse. C'est un pis-aller. Que la société ne se trompe pas de cause et qu'elle s'assume enfin pour devenir intelligente, créatrice, et crédible dans la pérennité.
Qu'elle en profite aussi pour rester véritablement tolérante à l'égard de tous sans exception, sans remplacer par là même une "phobie" inacceptable par d'autres beaucoup plus tendances, mais aussi détestables, comme la phobie des catholiques qui est devenue un vrai phénomène de mode, en oubliant juste que nos grand-mères allaient à la messe.
On pourra alors mieux parler de progrès.
Quant à la possibilité d'enfant, notre propre histoire familiale nous rapporte que la privation de l'un de nos parents biologiques implique toujours quelque chose de négatif de bien ou de mal vécu. Il n'y a pas d'exception en ce domaine. À chacun d'assumer ses responsabilités, et d'autant plus pleinement que rien ni personne ne peut juger pour soi de ce qui est bien. Aujourd'hui le modèle familial n'est plus basé sur des schémas simples, mais tous les bricolages pour la procréation enlèvent quelque chose de noble à l'histoire de l'enfant et à son identité. L'amour le plus immense n'a pas pour mission de se les faire pardonner, et surtout il ne peut pas les compenser. Le ressenti profond de l'enfant sur ses origines sera fonction de sa personnalité, et ce ressenti pourra évoluer avec l'âge dans un sens ou dans l'autre. Que l'enfant nous soit gré d'exister est un chantage inique qu'on lui impose tacitement, il ne pourra jamais faire autrement que de nous aimer, et cela nous arrange bien pour justifier de certaines expériences scabreuses destinées à le mettre au monde. Le fait qu'elles deviennent légales ne changera rien, car en vérités humaines (le mot "dignité" ne signifiant plus rien), ce qui est moralement condamnable le restera, et n'est pas une question d'époque.
La frustration n'est pas l'apanage de l'homosexualité, et la société actuelle n'épargne pas toutes les personnes en mal d'enfant malheureusement, car elle le place systématiquement au centre de tout. Elle leur remue sans cesse le couteau dans la plaie, et il faut à ces personnes une force de caractère admirable pour qu'elles puissent en prendre un certain détachement. Il serait judicieux de commencer à remettre l'enfant et les parents à leur place, dans leur juste intimité, et d'arrêter de trop en faire autour d'eux. Ce serait à la fois plus respectueux, et tout bénéfice pour tout le monde, tout le monde ayant la même importance dans notre société, et son rôle à jouer. La démographie pour payer les retraites attendra un peu.
Le paradoxe, c'est qu'on veut le meilleur pour l'enfant, mais qu'il a une terrible propension à devenir un produit issu des progrès scientifiques plus que nécessaire, et que parallèlement ses parents tendent à se réduire à ce qu'on pourrait appeler une "interface sociale aimante". C'est sans ironie, et ce qui commence à ne plus choquer personne en devient d'autant plus alarmant. Quand on en est arrivé à rechercher le naturel sauf pour l'humain lui-même, et que l'on veut aplatir la parentalité à une dimension asexuée par principe "d'égalité" pour le bien de l’État, il est temps de se poser des questions. La culture de l'auto-reniement ne nous y aide pas beaucoup, c'est une nouveauté qui nous sert à rester en phase avec une société en mutation rapide, mais qui nous dépersonnalise, voire nous déshumanise. Nous devons adapter la société aux humains, et non l'inverse. La société n'est pas un être doué d'une conscience au vrai sens du terme. Inutile de lui vouer un culte, elle ne nous le rendra pas.
Les conséquences du mariage des homosexuels peuvent être multiples, et sont loin d'être anodines (liste non exhaustive) :
Il y a les meilleures, celles qui rendront des homosexuels heureux, notamment grâce à la reconnaissance publique d'une union, une impression d'égalité, une vie moins clandestine, une empathie accrue à leur égard, ainsi qu'une meilleure compréhension pour certains "retardataires" sur ce qu'est l'homosexualité, sans parler des différentes questions pratiques qui peuvent faciliter une vie commune et patrimoniale, dont celle des enfants.
On pouvait faire mieux que "marier" les homosexuels pour cela, en admettant que l'on soit réellement préoccupés par leur vécu (et aucunement par autre chose, à commencer par la flatterie de sa bonne conscience à moindre effort).
Car attention il y a les pires, comme la perte de confiance en notre société devenue sacrilège jusque dans sa laïcité, et qui n'assure plus aucun principe fondamental, hormis ses devises galvaudées interprétables à volonté, avec pour conséquence un chaos annoncé ;
un "mariage pour tous" ne pouvant justement reposer sur aucun principe fondamental, donc voué à n'être qu'une copie sans valeur idéologique, c'est-à-dire un beau gâchis ;
un anéantissement de la reconnaissance du mariage et de la famille traditionnels perçu comme un crime sociétal pour quelques millions de personnes ;
la stigmatisation du mariage religieux qui récupérera malgré lui les valeurs traditionnelles, la prochaine cible de progressistes zélés ;
un sentiment de trahison envers nos anciens qui nous ont amenés jusqu'à notre époque, parfois au prix de grands sacrifices, en sabotant tout bonnement le patrimoine séculaire qu'ils nous ont transmis ;
un sentiment de trahison parfois envers nous-mêmes et nos intimes convictions que nous sacrifions à la bien-pensance, dans l'insouciance du lendemain et de ceux qui y vivront ;
l'amalgame entre homosexualité et exubérance dont la télévision et certaines associations sont largement responsables ;
la rupture d'équilibre de certains homosexuels déjà satisfaits de leur vie, mais poussés au devant de la scène ;
aucun principe de précaution pour l'équilibre psychologique des enfants élevés sans parité parentale, et qui auront obligatoirement trois vrais parents minimum, voire quatre dans le cas des mères porteuses, avec des absents et des inconnus ;
la promotion implicite du gender qui est une théorie de négation de l'inné sexuel, une forfaiture intellectuelle moderne qui se traduit par le reformatage de cerveaux d'enfants, avec quelques dégâts à prévoir ;
un sentiment de déraison, notamment de la part des écologistes dont on attendrait plus de principes élémentaires (PMA, GPA), et qui mériteraient de faire le ménage dans leurs partis politiques pour redonner de la légitimité et de la cohérence à leur rôle de garde-fou ;
la transformation du marché de l'adoption et de la procréation/gestation qui étaient déjà des sujets éminemment sensibles sans l'homosexualité, avec les dérives et les conséquences criminelles associées ;
et le boulevard ouvert à la génétique qui réussira un jour à assembler des ADN masculins ou féminins pour proposer une filiation biologique à deux personnes de même sexe (partiellement pour commencer), ce qui sera le must en la matière.
Sur ce dernier point rarement évoqué, par oubli, ou pour ne pas grever le sérieux des argumentations déjà difficiles, nous savons pertinemment que ce qui est impossible et monstrueux de stupidité le sera déjà moins demain, et rentré dans les meurs après-demain. Face aux pays étrangers débridés, la bioéthique suivra pour "encadrer", et l'opinion préalablement choquée adhérera dans la mesure où "cela ne fait de tort à personne", elle se chargera même de fustiger les empêcheurs de tourner en rond.
Un petit bond dans le futur, mais déjà un air de déjà vu d'une certaine façon.
En espérant néanmoins que la nature imposera ses premières limites infranchissables, ou qu'une sagesse populaire finira par déclarer has-been la notion de fuite en avant, et la folie.
Pour en revenir au présent, le plus curieux c'est que dans tout cela la plupart des homosexuels n'y sont pour rien. Ils sont juste l'otage de groupes d'influence connus et moins connus, de manœuvres politico-médiatiques, et d'une conjoncture, organisés en cercle vicieux autour d'intérêts assez flous. Ils nous produisent régulièrement des paradoxes dans tous les domaines, ce qui n'est pas pour nous déplaire car le compliqué nous occupe et nous donne l'illusion d'être intelligents. Dans ce contexte, il était évident que le mariage des homosexuels, par nature impossible, allait finir par arriver. Pas de quoi pavoiser. D'ailleurs nous pouvons déjà prévoir d'autres bouleversements, tant qu'il restera des notions de société anciennes qui fonctionnent encore, mais bientôt débusquées car la tradition n'est plus guère jugée sympathique que dans le folklore régional.
L'ouverture d'esprit, ce serait au contraire tolérer que puissent cohabiter et perdurer des valeurs structurelles inaltérables dont nous avons besoin pour nous construire et vivre en collectivité, et dont une infinité d'autres auront besoin après nous. Devoir parler d'ouverture d'esprit dans ce sens est ce qu'on appelle un comble. Nous sommes tous garants d'un fil conducteur à travers le temps, une niaiserie existentielle d'adultes que beaucoup ne comprennent pas, ou ne perçoivent plus.
En revanche, si le paradis terrestre est encore envisagé au XXIème siècle comme une fraternité béate se jouant de tout, et pire : imposée par l’État, la vie risque vraiment de devenir un enfer. À refuser ce genre d'utopie infantile, et à en trop subir de culpabilisation, nous risquons un burn out, et de décrocher de la citoyenneté qui ne nous porte déjà plus. Certains se croient assez savants pour réinventer le monde, alors qu'une fraternité vraie aurait suffi pour qu'il tourne rond, et malgré les grandes avancées, il y a encore à faire.
Mariage des homosexuels, procréation artificielle, gestation pour autrui, gender, suppression du vocabulaire sexué, négation des races, antiracisme outrancier, droit de vote des étrangers, euthanasie, salle de shoot, ... Ils font très fort en ce moment sur les sujets de société, pour ne citer qu'eux, et cela en est caricatural. Si c'est un test sur la zombification de la population et sa capacité à non réagir aux stimuli, alors tout devient beaucoup plus clair, et il est relativement concluant pour l'instant. On peut aussi envisager que ce soit une volonté de faire monter en pression une cocotte minute, mais pour quels effets attendus, pour quand, et pour quelle finalité ?
Nous pouvons difficilement croire que nos élites responsables n'aient aucune faculté de bon sens et de discernement. Quoi que les humoristes en disent, ils sont intelligents, bien assez pour surpasser leur amour propre, et profiter éventuellement d'un paravent qui les arrange.
Mais nous ne comprenons pas leur but, car hormis leur goût du défi, du pouvoir et de l'argent, certains ont de la famille et des intérêts en France comme tout le monde, et certains aiment probablement notre pays et ses habitants, c'est d'ailleurs le minimum que leur impose leur fonction. Qu'arrive t-il à nos élus, que se passe t-il, que subissent-ils, et à qui profite le crime ?
En espérant le savoir un jour, mais pas à nos dépens.
Ce qui est sûr, c'est que dans une société fédératrice et raisonnable, un débat comme le mariage des homosexuels, si le principe se justifiait, serait revenu en priorité aux personnes concernées, à savoir les homosexuels correctement représentés dans leur ensemble, nombre de gens mariés ou qui le souhaitent, ainsi que nombre d'adultes ayant été élevés dans une famille homoparentale. L'avis général de la population non soumise au diktat des grands médias serait intéressant également. On ne peut pas penser et décider à la place d'autrui, par-exemple à coup de package de soixante mesures insécable pour le consommateur. On ne peut promouvoir d'humanisme sans honnêteté, ni humilité.
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