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Accueil du site > Actualités > Société > Marie Trintignant et les tragiques récurrences de la violence (...)

Marie Trintignant et les tragiques récurrences de la violence conjugale

« La séduction est la véritable violence. » (Gotthold Ephraim Lessing, 1772).

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Il y a quinze ans, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003 dans un hôtel à Vilnius, l’actrice Marie Trintignant est tombée dans un coma profond dont elle n’est jamais sortie. Blessée par dix-neuf coups, dont quatre portés au visage, assénés par son compagnon Bertrand Cantat, chanteur du groupe Noir Désir. Elle a succombé à ses blessures à l’âge de 41 ans le 1er août 2003 à l’hôpital de Neuilly-sur-Seine, après avoir été opérée plusieurs fois à Vilnius, puis été rapatriée en France le 31 juillet 2003.

Le chanteur avait installé l’actrice sur un lit sans prévenir immédiatement les secours et ce ne fut que le lendemain matin que le frère de la victime, contacté au cours de la nuit, appela les urgences. Bertrand Cantat, qui a alors tenté de se suicider, a été jugé à Vilnius le 29 mars 2004 à huit ans de prison. Il fut rapatrié près de Toulouse le 28 septembre 2004 et bénéficia de remises de peine, ce qui lui a permis de sortir de prison le 15 octobre 2007. Son contrôle judiciaire s’est arrêté à la fin de la durée de la peine le 29 juillet 2011.

La plus grande peine reste probablement sa conscience qui, jusqu’à la fin de ses jours, lui rappellera avec la plus lucide cruauté ce qu’il a commis pendant cette nuit glauque en Lituanie, apparemment pour une querelle de jalousie.

Toutefois, tant de violence avec une si grave conséquence, ce n’était pas très cher payé, quatre ans de prison ferme. Peut-être plus cher que certains homicides qui sont commis sur la route par des chauffards, mais moins cher que bien des meurtriers sans réputation.

De toute façon, il n’y aurait eu aucune peine qui aurait compensé, remplacé la vie de Marie Trintignant. Aucune vengeance n’est particulièrement utile même si ce sentiment peut paraître justifié et est difficilement répressible. Je songe à ses parents, Nadine et Jean-Louis Trintignant, toujours effondrés depuis cette tragédie, qui ont mené un combat pour qu’au-delà de leur fille, ce fût les femmes en général qui soient un peu mieux protégées de leur conjoint violent.

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Depuis qu’il a retrouvé la liberté, Bertrand Cantat cherche à reprendre son activité de chanteur mais à la plupart de ses concerts, il doit faire face à des manifestants qui trouvent odieux qu’il puisse continuer à se produire sur scène, comme si de rien n’était. Si bien que plusieurs concerts voire tournées ont été annulés.

Oui, bien sûr qu’il a le droit de vivre encore. Qu’il a payé sa dette à la société, certes, d’un point de vue judiciaire, mais d’un point de vue moral, la tache restera indélébile. Certains événements de la vie imposent parfois de changer radicalement son parcours professionnel. Par nécessité. Cela aurait sans doute était pertinent pour lui. Non pas quitter les arts et même la chanson, mais ne pas se produire devant une foule qui aurait vocation à l’applaudir. Comment pouvoir l’applaudir depuis le 27 juillet 2003 ?

La moindre des corrections, ce devrait être de se faire oublier par la société, ce devrait être de trouver un emploi discret, peut-être public mais sans public, écrire par exemple, beaucoup d’anciens prisonniers ont écrit, mais ils n’ont pas cherché à être applaudis, à être absous de leurs fautes.

Hélas, la mort de Marie Trintignant, qui a traumatisé au-delà du cercle de ses intimes parce qu’elle était une grande actrice qui avait encore beaucoup de potentiel pour des rôles parfois engagés, n’est qu’un drame ordinaire dans la violence faite aux femmes, la violence conjugale. Une femme meurt tous les trois jours en France d’une telle maltraitance conjugale, ce sont des statistiques insupportables à entendre.

Ce sont des statistiques qui n’ont guère évolué en dix ans, hélas. Selon un rapport publié le 1er septembre 2017 par le Ministère de l’Intérieur, il y a eu 157 personnes tuées par leur conjoint ou partenaire en 2016 en France (précisément, par leur époux, concubin, ex, amant ou partenaire de courte durée), dont 123 femmes et 34 hommes.

Plus d’un tiers des meurtriers incriminés (37% des conjoints "officiels" pour les 109 femmes tuées par leur conjoint "officiel") étaient déjà connus des services de police ou de gendarmerie pour des faits de violence conjugale. En tout, 85 424 victimes (dont 74 628 des femmes, soit 87,4%) ont déposé plainte en 2016 pour coups et blessures volontaires de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. La même année, il y a eu 2 096 viols par un conjoint, dont 2 074 commis contre les femmes.

Cette violence conjugale touche tous les milieux. Un exemple tragique parmi d’autres parce qu’il a fait intervenir un notable : il y a près de dix ans, le 17 novembre 2008, un député et ancien maire d’une ville moyenne a d’abord battu violemment puis tué sa maîtresse qui venait de lui annoncer qu’elle le quittait, il s’est ensuite suicidé.

Lors de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre 2017, le Président Emmanuel Macron a dévoilé son plan pour l’égalité entre les femmes et les hommes et son plan contre les violences faites aux femmes : « Il est indispensable que la honte change de camp. ». De ce discours est sorti notamment le projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, défendu en procédure accélérée (moins de navettes parlementaires) par la Ministre de la Justice Nicole Belloubet et la Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.

Adopté au conseil des ministres du 21 mars 2018, le texte fut discuté, amendé et voté par les députés le 16 mai 2018, mais le texte adopté par les sénateurs le 5 juillet 2018 est différent. Heureusement, le projet de loi vient de faire l’objet d’un accord au sein de la commission mixte paritaire créée le 6 juillet 2018 (une telle commission est formée lorsque les députés et les sénateurs n’adoptent pas le même texte). Cet accord a eu lieu ce lundi 23 juillet 2018 (un accord avec peu d’échos médiatiques en raison de l’affaire Benalla) et l’adoption définitive du texte est donc d’autant plus assurée qu’il a recueilli un consensus qui a dépassé les clivages politiques.

Voici comment la rapporteure de ce projet de loi, Alexandra Louis, députée LREM, l’a introduit le 10 mai 2018 : « Violences les plus intimes, les violences sexistes et sexuelles sont certainement les plus difficiles à aborder. Les combattre n’en est que plus compliqué car au poids de ces souffrances s’ajoute celui du silence. Ce silence subi ou choisi parfois par l’entourage, la société ou la victime elle-même s’érige comme un obstacle dans le traitement de cette problématique. Ces violences pourtant ne connaissent ni frontières sociales, ni frontières géographiques et s’immiscent ans le quotidien de nombreuses personnes selon des formes variées, dans tous les aspects de la vie des victimes. ».

Malheureusement, cette nouvelle loi aura peu d’effet sur la réalité statistique. Il est déjà interdit d’être violent sur un conjoint ou sur une femme. Seulement 19% des femmes victimes de violences sexuelles ou physiques dans leur couple ont déposé plainte en 2016. La nouvelle loi facilitera sans nul doute la sanction, mais n’empêchera probablement pas la violence elle-même qui, elle, ne pourra être combattue que par une action de longue haleine qu’on nomme habituellement …l’éducation.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (25 juillet 2018)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent.
La lutte contre la violence faite aux femmes, nouvelle cause nationale ?
Que restera-t-il du drame de Thionville ?
Marie Trintignant.
Annie Cordy.
Johnny Hallyday.
Louis Lumière.


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27 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 26 juillet 2018 11:24
    A part entretenir la fureur des passions, je ne vois pas l’intérêt de ce genre d’article.

    Laissez les plaies se refermer, on a suffisamment de sujets pour se bouffer la gueule.

    A quoi jouez-vous ?

    • V_Parlier V_Parlier 26 juillet 2018 13:42
      Je lis : « ce n’était pas très cher payé, quatre ans de prison ferme. Peut-être plus cher que certains homicides qui sont commis sur la route par des chauffards, mais moins cher que bien des meurtriers sans réputation ».
      -> Et bien hélas, même si ce n’est pas cher payé c’est le tarif moyen. (Rappelons l’exemple récent le plus connu : Le fameux Jawad Benaoud qui avait purgé 6 ans pour avoir massacré un « ami » à coups de hachoir, ou encore l’assassin de Mireille Knoll qui avait purgé deux ans, voire moins, pour agressions sexuelles sur mineure...). Auteur, mettez vous à la page.

      Mais il est vrai que les violences conjugales sont le thème préféré des prêcheurs historiques de tolérance judiciaire car elles permettent justement de faire croire que ce sont les seules violences qui existent.

      Pour revenir à Cantat : Les paroles de la chanson « je peux très bien me passer de toi » n’avaient choqué personne à l’époque... sauf les réacs obtus comme moi... Finalement il les a simplement mises en pratique...

      • V_Parlier V_Parlier 27 juillet 2018 10:29

        @arthes
        J’ai confondu deux groupes proches en style (et souvent avec des paroles aussi glauques). Mais ça ne change rien à mon comparatif quant aux peines habituellement infligées. Ce n’est d’ailleurs pas moi qui ai classé l’homicide (ou féminicide comme on dit maintenant) en violence conjugale ou en autre chose.


      • jymb 27 juillet 2018 17:46

        @V_Parlier

        Celle qui avait tué et congelé ses enfants a eu combien ? 
        Trés peu, et sortie de prison express
        Rien n’est proportionnel ou logique. Là où il y aurait pu avoir x perpétuités cumulés...quasi rien en pratique 




      • Samson Samson 26 juillet 2018 14:51

        « Depuis qu’il a retrouvé la liberté, Bertrand Cantat cherche à reprendre son activité de chanteur mais à la plupart de ses concerts, il doit faire face à des manifestants qui trouvent odieux qu’il puisse continuer à se produire sur scène, comme si de rien n’était. »

        Pas « comme si de rien n’était ! » Si jamais la peine ne peut « annuler » l’irréparable, soit le meurtre passionnel et tragique de Marie Trintignant, et si d’un point de vue moral, la tache reste bel et bien indélébile, Bernard Cantat a payé ! Sombre artiste au pseudonyme prédestiné, Noir Désir paraît quant à lui moins obéir à une quelconque logique marchande ou carriériste qu’aux impératifs existentiels de son art. Quant à son public, j’ai la faiblesse de croire qu’il applaudit non le meurtrier, mais l’œuvre de l’artiste : c’est en tout cas mon cas !

        A l’aune de cette foule imbécile - adepte des joies instantanées du « buzz », du like et du lynchage en meute, trop abrutie et lobotomisée pour accueillir autrement que par la vindicte et le déni les tragiques faiblesses exprimées par l’artiste dans sa fragile humanité -, François Villon eut fini pendu, son Testament et son œuvre eussent été voués à l’autodafé !

        « La nouvelle loi facilitera sans nul doute la sanction, mais n’empêchera probablement pas la violence elle-même qui, elle, ne pourra être combattue que par une action de longue haleine qu’on nomme habituellement …l’éducation. »

        Oui, les temps changent ! Et pour que la devise républicaine s’applique dans toute son extension, elle doit aussi s’appliquer à l’égalité entre les sexes ! Toute violence physique, morale ou sexuelle des hommes envers les femmes est injustifiable et se doit donc d’être énergiquement et très sévèrement réprouvée, sanctionnée, condamnée : cette loi constitue donc sans nul doute encore un pas dans la bonne direction. Quant à l’éducation, à l’heure des critères de convergence de Maastricht et autres dégraissages idéologiques de la puissance et de la fonction publiques décrétés en €urocratie, encore faudrait-il que nos bons « maîtres » s’en soucient autrement que comme une intolérable charge sur les budgets et se résolvent enfin à y investir ! On n’en prends pas le chemin ! smiley


        En vous présentant mes cordiales salutations ! smiley

        • JC_Lavau JC_Lavau 26 juillet 2018 20:36

          @Samson. Tiens ? Le sexisme : « Toute violence physique, morale ou sexuelle des hommes envers les femmes est injustifiable et se doit donc d’être énergiquement et très sévèrement réprouvée, sanctionnée, condamnée ».

          Au même moment où toute violence physique, morale ou sexuelle des femmes envers les hommes est automatiquement justifiée et est énergiquement et très sévèrement protégée, approuvée, récompensée, proposée en exemple, en ce Féministan médiatique et en ce Féministan judiciaire. Tout plaignant mâle est automatiquement condamné, pour l’exemple.

        • Samson Samson 26 juillet 2018 21:17

          @JC_Lavau

          Pas de « sexisme » dans mon propos !
          L’homme est généralement musculairement plus puissant et hormonalement plus agressif que la femme, ce qui - conjugué aux préjugés de supériorité masculine développés dans nos cultures durant les 7 ou 8 derniers millénaires qu’a duré l’ère patriarcale maintenant révolue - explique largement l’immense prépondérance statistique des femmes victimes de violence masculine, mais jet ne cherche en rien à exonérer ces dames de leurs propres outrances : l’un ne justifie effectivement pas l’autre, et réciproquement ! smiley

        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 juillet 2018 22:13

          @Samson

          Mouais...


        • JC_Lavau JC_Lavau 26 juillet 2018 22:36

          @Samson. En ce Féministan judiciaire, celui qui est l’homme a tout intérêt à plaider coupable de tout ce dont il est accusé. Sinon l’injuge se venge.

           
          En ce Féministan judiciaire, les avocats ont pour rôle de préserver l’injuge de tout démenti à ses intimes convictions préalables, invariablement sexistes, misandres victimaires.
           
          En cette connivence judiciaire, jamais une avocate n’osera prouver que sa chère connessoeur fraude et ment. Elle attend les renvois d’ascenseur quand ce sera son tour de mentir et frauder au profit de madame, au détriment de monsieur. Solidarité consororale dans la délinquance et le crime, et guerre sexiste partagée obligent !
           
          En ce Féministan médiatique, aucun journaliste ne prendra le risque de laisser passer la vérité sur les violences et crimes féminins. Il a des ordres, et s’il fait la forte tête, c’est la porte.
           
          En ce Féministan médiatique, tu n’as aucune chance d’être correctement informé.
           
          Et qui a financé cette guerre sexiste au début, avant de la faire financer par le contribuable via des politiciens facile à acheter ? Historiquement regarde du côté de la C.I.A. et de Rockefeller.
          De nos jours, c’est surtout György Soros, le malfaiteur en chef. Lien.
           
          Voir ce que ça donne, la propagande féminazie au gouvernement. Lien.

          Ou à Slate...

        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 juillet 2018 22:48

          @JC_Lavau

          Tire un coup ...ça fait du bien ...


        • JC_Lavau JC_Lavau 26 juillet 2018 23:10

          @Aita Pea Pea. N’avais-je pas déjà donné tous les détails ?


        • JC_Lavau JC_Lavau 27 juillet 2018 09:02

          @arioul. Sur Gorgonavox, la gorgone Méduse censure ce lien :

          Et en censure tant d’autres, capable d’effacer octante messages d’un coup, qui lui désagréent.
          Les kapos que Revelli a engagés ne lui coûtent pas un liard ; ils font ça pour l’amour du despotisme.

        • Drougeok Drougeok 26 juillet 2018 16:43
          Une citation de Nietzsche :Au contraire l’amour dans ce qu’il a d’implacable, de fatal, de cynique, de candide, de cruel et c’est en cela qu’il participe de la nature ! L’amour dont la guerre est le moyen, dont la haine mortelle des sexes est la base ! Je ne connais aucun cas l’esprit tragique qui est l’essence de l’amour, s’exprime avec une semblable âpreté, revête une forme aussi terrible que dans ce cri de Don José qui termine l’œuvre :
          Oui, c’est moi qui l’ai tuée,
          Carmen, ma Carmen adorée ! ( Le Crépuscule des idoles.djvu/16)

          Une seconde citation toujours du même : A-t-on su entendre ma définition de l’amour ? C’est la seule qui soit digne d’un philosophe. L’amour - dans ses moyens, la guerre dans son principe, la haine mortelle des sexes... A-t-on entendu ma réponse à la question : comment guérir, « sauver » une femme ? Lui faire un enfant. La femme a besoin d’enfants, l’homme n’est jamais qu’un moyen : ainsi parlait Zarathoustra. ( Ecce homo )


          • mmbbb 26 juillet 2018 18:19

            @Drougeok Ce grand philosophe n avaot pas prevu le cas des homos masculins dont certains ont un désir incoercible d avoir un enfant La on sous traite 


          • Drougeok Drougeok 26 juillet 2018 19:59

            @mmbbb
            Comme disair ma cheffe au bureau : les suspens à la fin...... les 0,0001%, une autre fois. 


          • mmbbb 26 juillet 2018 20:52

            @Drougeok mais on entend qu eux !


          • Drougeok Drougeok 26 juillet 2018 22:11

            @mmbbb
            Au diable !


          • mmbbb 26 juillet 2018 18:15

            cette histoire a eu le merite de demontrer que la violence n ’existe pas uniquement dans les milieux populaires de sous culture ou le gros rouge vient faire perdre la raison et augmente les pulsions violentes


            • Surya Surya 26 juillet 2018 21:32

              Les quinze ans, oui, pourquoi pas... Mais n’auriez-vous pas dû attendre cinq ans de plus pour les 20 ans... ? Ca sonne mieux, vingt ans, vous ne trouvez pas ?


              N’oubliez pas non plus les « 50 ans de... », trente ans après les vingt ans...

              Sinon, vous pouvez aussi proposer un article demain pour commémorer les trois ans, jour pour jour, de ce crime particulièrement odieux

              • V_Parlier V_Parlier 27 juillet 2018 10:35

                @Surya
                Ca c’est pas mal non plus, tant du criminel que de la part de notre justice que le monde nous envie : https://fr.sputniknews.com/france/201807251037352989-france-agressions-sexuelles/ .


              • picpic 26 juillet 2018 21:34
                je suis toujours stupéfait par ces histoires ou l’on ne parle que du résultat final...
                de l’homme qui comme toujours est celui qui allume la mêche et qui fait tout exploser.
                hors depuis le départ, chacun des deux préparait la dynamite.

                n’importe quel psy vous dirait qu’il s’agissait d’un couple pervers ou chacun jouait un rôle et ou chacun avait sa part de responsabilité.

                je ne défend pas cantat, mais je dénonce une évidence.
                dans notre monde, c’est toujours l’homme qui « agit » et qui sera donc majoritairement l’auteur de l’acte final.

                l’homme tue mais la femme rend fou.

                c’est l’énergie féminine irrationnelle qui est l’impulsion qui mène au crime...n’en déplaise au féministe et c’est la partie féminine émotionnelle et instable de cantat qui a commis le crime.

                mais dans notre société ultra féminisée, ce genre d’évidence est insupportable à entendre, surtout pour ceux qui sont dominés par leurs énergies féminines justement.




                • Samson Samson 26 juillet 2018 22:31
                  « l’homme tue mais la femme rend fou. »

                  C’est en raison de cette bien triste évidence en matière de querelles de couple et pour en conjurer la tragédie que - fut-elle même le fruit d’une « authentique » passion amoureuse - aucune violence entre partenaires n’est jamais justifiable sans leurs accords respectifs, et doit donc être très énergiquement réprimée et sanctionnée par la loi. smiley


                  • JC_Lavau JC_Lavau 26 juillet 2018 22:41

                    @Samson. La violence contre le mari qui a cessé de plaire, est passionnément justifiée par les avocates, l’injuge, et les médias. Les accusations mensongères et les attestations mensongères sont protégées par la jurisprudence, et par une durée de prescription aussi courte que possible.


                  • Samson Samson 26 juillet 2018 23:17

                    @JC_Lavau

                    Un couple n’est pas l’autre et chaque individu diffère dans ses réactions et raconte l’histoire à sa propre manière, mais la situation ne m’est en rien étrangère : j’ai moi aussi passé toutes les étapes émotionnelles et relationnelles menant à ’une procédure de divorce dont je n’étais pas le demandeur !

                    Consacré par la devise républicaine, c’est le droit !!!

                    J’ai épousé une femme libre et n’ai personnellement jamais envisagé notre mariage comme des chaînes dans lesquelles l’entraver ! La seule manière que j’ai trouvé de lui rester fidèle a encore été de respecter son choix et lui « rendre » sa liberté (qu’à mon sens elle n’avait jamais perdue !).
                    Soit !

                    Sinon tragique, la violence n’offre quant à elle aucune issue !

                  • JC_Lavau JC_Lavau 26 juillet 2018 23:55

                    @Samson. Elle n’est pas de ton avis. Elle me voyait encore bien mieux comme cadavre que comme vache à lait.

                    Mais elle a loupé son coup plusieurs fois, je suis encore vivant.
                    Les autres consommatrices éclairées et despotiques enragent ; certaines se sont vantées qu’elles ne m’auraient jamais loupé. Despotisme oblige.

                  • JC_Lavau JC_Lavau 28 juillet 2018 11:53

                    @Samson. Questions indiscrètes :

                    Combien d’enfants ?
                    De quels âges ?
                    Combien de vols ? Vols d’enfants inclusivement.
                    Campagne de calomnies dans toute la ville, oui ou non ?
                    Recrutement d’accusations mensongères, oui ou non ?

                    Même si la presse a ordre de n’en jamais parler si la malveillance et la perversité sont féminines, la maladie mentale, la malveillance et la perversité existent, et sont encouragées, voire portées en triomphe, à condition d’être féminines.

                  • picpic 29 juillet 2018 18:57

                    @JC_Lavau


                    impressionnantes questions...ça me rappelle quelque chose...
                    l’homme est clairement défavorisé dans notre société, la garde va spontanément à la mère.
                    et si une relation se termine mal, évidemment la femme est toujours la victime innocente d’un vilain mâle dominateur.

                    Les femmes sont capable de violences psychologiques et affectives assez hallucinantes, surtout de part leur inconscience quand elles les produisent et il faut une solide assise psychologique pour ne pas perdre ses moyens.

                    aucun homme ne serait capable de telles violences psychologiques envers un autre homme, simplement parce qu’il y a au final, la possibilité d’une confrontation physique,

                    et comme une femme n’a pas conscience de la possibilité de la torgnole ou pire, elle peut vouloir la provoquer pour pouvoir obtenir le talisman absolu, le statut de victime, qui la blanchira de tout et lui autorisera tout.

                    La société féminisée occidentale approuvent et encouragent implicitement la violence féminine.
                    On pense que la pornographie est une violence faite aux femmes....hors, c’est une violence faite aux hommes, ne fussent que par les performances et mensurations des acteurs qui mettent bien des jeunes face à des questionnements qu’ils n’auraient pas autrement.
                    et les femmes accédant à ces contenus se mettent à exiger ce genre de performance.

                    Les affiches de femmes que l’on voit dans la rue...ce n’est pas une exploitation de la femme, c’est la féminité elle même qui aguiche les hommes pour les pousser à entrer dans la ronde mercantile et satisfaire la société mercantile de consommation, qui n’est qu’un pure principe féminin.
                    c’est l’hypergamie de la femme qui mène la danse...
                    D’ailleurs le capitalisme lui même est un système hypergame !

                    L’homme achète une voiture pour avant tout pour accéder à la femme...c’est la monture pour accéder à la princesse qui n’a rien d’autre à faire qu’être belle et attendre son prince (bourré de fric) charmant (il le devient toujours proportionnellement à ses avoirs).
                    C’est la femme qui consomme, qui aime la mode et l’obsolescence qui l’accompagne.
                    l’homme est celui qui construit tout et travail pour que la femme puisse jouir de son nid débordant de milles choses...
                    le coeur d’un homme est simple, il n’a besoin de rien, la plupart des hommes seraient heureux dans une cabane avec une canne à pêche, loin de ce monde...mais la femme, à besoin de culture, d’art et de fantaisie, sinon, elle s’ennuie...et si monsieur veut du sexe, il doit revenir dans la compétition.

                    L’homme est asservit et dominé par la femme dans notre société occidental et pas l’inverse...n’en déplaise au féministe, qui d’ailleurs ne sont qu’un autre reflet de cette domination féminine.






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