Michelle Martin, l’ex-femme de Marc Dutroux, bientôt libre ?
C’est actuellement un sujet qui bouleverse la Belgique. Michelle Martin, l’ex-épouse de Marc Dutroux, le tueur en série pédophile, pourrait être prochainement libérée et être accueillie au monastère des clarisses à Malonne (Belgique). Dans un communiqué de presse, la mère abbesse déclare : « Je suis enfin en mesure de vous confirmer que notre communauté a accepté d’accueillir Madame Michelle Martin en ses murs pour sa libération conditionnelle » et en terminant par « Je vous remercie de respecter notre vie privée et de ne pas nous envahir au monastère »…
CONDAMNEE A 30 ANNEES DE RECLUSION CRIMINELLE
En 2004, Michelle Martin avait été condamnée à 30 années de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs et pour sa complicité dans les enlèvements et séquestrations de Laëtitia, Sabine, An, Eefje, Mélissa et Julie avec la circonstance aggravante d’avoir entraîné la mort de ces deux dernières et du viol de Yancka Mackova. Pour Mélissa et Julie, elle les avait laissé mourir de faim dans la cave de la maison de Marcinelle, alors que son mari était en prison pour des affaires de vols et recels. Elle avait été arrêtée en 1996. Le procès avait mis en émoi toute la Belgique et avait provoqué une crise politique sans précédent. Il avait pointé du doigt les nombreux dysfonctionnements de la justice.
Aujourd’hui, Michelle Martin a purgé plus de la moitié de sa peine et, selon la législation belge, elle est libérable. Le 31 juillet, le tribunal d’application des peines de Mons avait répondu favorablement à sa cinquième demande de liberté conditionnelle depuis 2007. Quant à Marc Dutroux, il pourra demander sa libération à partir de 2013…
LE MONASTERE DES CLARISSES DE MALONNE ACCEPTE DE L’ACCUEILLIR
L’émotion suscitée par l’éventualité d’une libération conditionnelle de Michelle Martin a été vive. Plusieurs pétitions avaient été mises en ligne et avait recueilli des milliers de signatures provenant du monde entier.
•Résider au monastère de Malonne
•Bénéficier d'un suivi psychologique
•Ne pas entrer en contact avec les victimes
•Mettre en place un plan d'indemnisation des victimes
•Ne pas résider en province de Limbourg et de Liège
•Ne pas quitter le territoire national
•Ne pas rentrer en contact personnel avec les médias.
Depuis l’annonce de cette possibilité de libération anticipée, le monastère des sœurs clarisses, qui appartient au courant franciscain, est pris pour cible par les nombreux opposants à cette décision. Les murs de l’édifice ont même été taggés à plusieurs reprises. Une protection policière a été mise en place pour éviter tout débordement.
21 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON