Mondialisation : comprendre le trafic maritime
Comment fonctionne le trafic maritime ?
Afin d'étudier l'impact des activités humaines sur les mers et océans, le NCEAS (National Center for Ecological Analysis and Synthesis) a créé une carte illustrant l'intensité du trafic maritime à la surface du globe.
Introduction
(source : http://www.revue-etudes.com/International/Transport_maritime__entre_globalisation_et_developpement_durable/7493/12725)
"La découverte de l’Amérique par Colomb, le franchissement du Cap de bonne espérance par Vasco de Gama et enfin le premier tour du Monde de Magellan n’auraient pas été possibles sans trois innovations majeures : la boussole, le gouvernail d’étambot et, last but not least, la caravelle conçue sous Henri le Navigateur spécifiquement pour les voyages d’exploration au long cours. La deuxième phase de la globalisation voit le navire à vapeur s’affranchir des contraintes naturelles, le vent et les courants, pesant sur les routes maritimes. En parallèle se développe un intense travail sur les infrastructures : on creuse de gigantesques bassins dans des ports qui prennent leur silhouette d’aujourd’hui (grues, entrepôts, voies ferrées en continuité directe avec la ville, etc.) et l’on perce le canal de Suez en 1869 et celui de Panama en 1904. La troisième phase de la globalisation n’échappe pas à la règle avec l’invention du conteneur, condition et vecteur de notre mondialisation."
Les imposants bateaux de notre civilisation sont propulsés par le pétrole et transportent d'impressionnantes cargaisons.
Partie 1 : Les différents bateaux.
Le navire de transport
Il s'occupe d'amener des personnes à une destination par la voie des mers, généralement, c'est le rôle des Ferrys qui permettent également le transport de véhicules. Le bateau de croisière quant à lui est le plus imposant et reçoit directement dans ses hotels ceux qui souhaite faire un voyage sur les eaux aux abords de plusieurs territoires.
il est indispensable pour fournir en poisson le continent, mais les ressources naturelles qui font vivres les pêcheurs ne sont pas inépuisables et il est de plus en plus fréquent d'assister à de maigres prises ne permettant à peine, de payer le pétrole employé au déplacement du bateau !
Le navire cargot
Le navire citerne
Partie 2 : Quelques chiffres clés.
(source : http://www.rouen.port.fr/ftp/pedagogie/06-Developpement%20Durable/2.1.equivalences%20et%20economies.pdf)
"Sait-on par exemple que :
une tonne de blé fait le trajet Chartres – Rouen par
camion (130km) pour le même coût commercial que Rouen – Alexandrie par navire (5 700km)
Dans le même esprit, pour un conteneur, les trajets de référence seraient Rouen – Strasbourg par voie terrestre, et Rouen – Dakar par voie maritime :
En coût économique complet, y compris effets externes, l’écart serait encore plus important 211 300 camions auraient été nécessaires en 2004 s’il avait fallu transporter entre Rouen et la mer toutes les céréales parvenue au port : plus de navires au port de Rouen, c’est moins de camions sur les autoroutes normandes"
(source : wikipédia)
"Avec 50 000 navires navigant dans le monde entier en 2012, le transport maritime reste un des moyens de transport les plus importants, en terme de capacité.
Plus de 8,7 milliards de tonnes empruntent ainsi la mer (en 2011), assurant 90 % du trafic mondial.
En 2012, le transport maritime mondial représentait un marché de 1 500 milliards d'euros. Malgré un ralentissement dû à la crise économique, ce marché devrait continuer de croître pour atteindre 2 000 milliards d'euros en 2020.
Ce mode de transport couvre l'essentiel des matières premières (pétrole et produits pétroliers, charbon, minerai de fer, céréales, bauxite, alumine, phosphate, etc). À côté de ce transport en vrac, il couvre également le transport de produits préalablement conditionnés se présentant sous forme de cartons, caisses, palettes, fûts, ce que l'on a coutume d'appeler de la marchandise diverse ou « divers » (general cargo en anglais)."
Partie 3 : Les passages maritimes stratégiques.
Légende :
-Bateau vert = Navire Cargo
-Bateau rouge = Navire Citerne
Le détroit de Gibraltar
Passage vers la plateforme de l'économie Européenne
Hong Kong
Shanghaï
Le canal de Panama
Le détroit d'Ormuz
Partie 4 : Conclusion.
Comme nous l'avons briévement constaté, le trafic maritime est intense et est indispensable au bon fonctionnement de l'économie en assurant 90% du trafic mondial.
Les navires ont besoin de pétrole pour voyager et de traverser des points stratégiques sur le globe.
Nous pouvons constater sur les images précédentes à quel point un flux peut être concentré sur des zones minuscules.
C'est le cas du détroit d'Ormuz, du canal de Suez, du détroit de Gibraltar et du canal de Panama ... et il en existe bien d'autres encore.
En cas de tensions, de guerres, d'attentats ou tout autre problème même climatiques, il est évident que le trafic en sera alors sacrément perturbé.
Nous le voyons dans les chiffres de l'économie aujourd'hui par exemple avec les tensions accompagnant les intentions de frappes en Syrie et le cours du pétrole.
Les bourses du Golfe se sont effondrées (-6,-7%) à la première annonce de possibilitées de frappes sur la Syrie anticipant les problèmes d'approvisionnements toutes ressources confondues.
En réaction un peu plus lente il y a également les métaux précieux qui remontent doucement ...
La mondialisation est un concept très récent dans l'histoire de l'humanité qui précipite à des vitesses vertigineuses toute la mécanique économique en partant de notre simple vie à celle de la planète toute entière.
Mais la question se pose alors :
Qu'adviendra-t-il de notre avenir si le mécanisme s'arrête brutalement de fonctionner en regard de toute l'organisation mondiale qui en dépend ?
NB : Soyez curieux ! Cliquez sur la carte de la navigation maritime en temps réel d'où les captures d'écrans sont tirées :
http://www.marinetraffic.com/ais/fr/
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