Pas tout à fait les mêmes
Le débat est vif et pas prêt de s’épuiser,
entre les hommes et les femmes ; entre les femmes et les femmes mais aussi
entre les hommes et les hommes : « les femmes sont elles différentes des hommes ? » Evidemment
il ne s’agit plus de savoir si elles ont une âme ni si elles peuvent soulever
des gueuses de fonte. Ni si leur capacités d’enfanter en fait des spécialistes
des tâches domestiques (encore que) Mais d’évaluer leurs intelligences, leurs
qualités, leurs compétences avec en toile de fond l’ arrivée progressive (mais
pas massive) de femmes au pouvoir et les interrogations plus ou moins
désintéressées qu’elles soulèvent : sont elles aptes à
gérer « les affaires » ? Apportent elles un renouveau ?
Se comportent elles comme leurs homologues masculin ? Sont elles
« les mêmes en pire ? ».
Certaines femmes refusent
toute différence sous prétexte que différence et inégalité ont formé si
longtemps un couple indissociable et que l’égalité supposerait le même,
l’identique. On peut les comprendre : elles redoutent qu’on les renvoie
dans leur foyer. Elles appréhendent
toute mesure paritariste qui stigmatiserait « leur
faiblesse ». Et certains hommes entonnent le même couplet en annonçant
qu’ils les respectent trop pour exercer une quelconque discrimination positive
à leur endroit. D’autres femmes au contraire affirment d’affirmer une leur spécificité féminine dans le
prolongement du féminisme des années 70 qui pour émerger avait dû marquer sa
différence par une non mixité.
Heureusement aujourd’hui, et
en France en particulier,une majorité croissante d’hommes et de femmes (qui
ignorent d’ailleurs pour la plupart les débats théoriques entre « les
universalistes » et « les différencialistes ») se retrouvent sur
des convictions pragmatiques, reconnaissent les compétences et les facette multiples des hommes et des femmes et
l’enrichissement qu’on peut trouver dans la mixité.
Pourquoi n’existeraient ils
pas des différences dans la façon de regarder le monde et de se comporter chez
la moitié de l’humanité - les femmes- qui ont vécu d’autres expériences que
celle des hommes, joué des rôles différents depuis le fond des âges. Elles
n’ont pas les mêmes conditionnement éducatifs au départ, et on continue encore
dès le berceau à les traiter autrement. Et en quoi cela rendraient il
aujourd’hui les femmes inégales en humanité et en citoyenneté de reconnaître
qu’elles ne se comportent pas toutes (certaines reproduisant évidemment le
modèle dominant) comme des hommes ?. Alors que cette différence constitue
une valeur ajoutée, une richesse nouvelle en permettant une diversité des approches et des décisions. Comme dans la
vie.
Pour aller plus loin, cf le
dossier de la revue Transversales
consacré aux femmes.
39 réactions à cet article
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Merci pour cet article entrée en matière , le plus consistant et interessant étant à mon avis sur le site via le lien.
J’apprécie tout particulièrement ce langage ouvert et ces articles qui amènent des eclairages et des perspectives constructives sur un sujet toujours d’actualité dans une époque pas évidente... !
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Derrière cette volonté d’asexuer psychologiquement, et bientôt physiquement, l’humanité par le bas (ventre), se profile l’idéologie progressiste de l’égalitarisme. Ce reflex maladif et répété pour tout ce qui touche la vie en société, s’applique aussi dans ce domaine dont l’intimité du sujet qu’il frappe fera, et a déjà fait, sombrer plus d’une identité. C’est un des derniers symboles de la représentation des complémentaires, et non des moindres, qui va bientôt disparaître sous ce rouleau compresseur qu’est l’idéologie égalitaire. Rapporter les différences Hommes/Femmes uniquement à des aspects d’intelligence et de pouvoir cachent la faiblesse de ce point de vue hégémonique qui ne veut prendre en compte que des individualités ou en tout cas, faire en sorte que les dernières différences qualitatives soient répudiées pour aller rejoindre « l’enfer » de cet obscurantisme moyenâgeux qu’était le monde Traditionnel et sa hiérarchie des rôles symboliques. Alors ce faux retour à une prétendue différence retrouvée pour mieux justifier la mise en place de la féminité au pouvoir est encore un artefact du démiurge pour confondre encore plus l’homo progressicus et son cloaque idéologique rampant. Ce monde de libre « échangiste » des individus qui se prépare, n’est qu’un aperçu de ce que cette bouillie des genres, pardon, cette mixité est en réalité. C’est un des nombreux signes que donne la modernité dans son effarante volonté nauséabonde de répandre sur la planète cette défection molle produite par une indigestion de toutes les différentes richesses et variétés de l’humanité et du monde.
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Madame, merci pour votre article sur un sujet trop peu traité.
Cependant, il me paraît manquer de rigueur - et peut être de documentation : s’il existe des « différences » de comportement actuellement entre hommes et femmes, cela est lié à l’éducation (au sens très large du terme : les garçons ont un meilleur sens de l’orientation que les filles parce que leurs jeux sont extérieurs, alors que les filles sont plus limitées à des activités casanières, et je parle des sociétés occidentales).
Ces différences tendent toutefois à disparaître à l’apprentissage : sur le plan des compétences cognitives ou de « l’intelligence », il y a plus de différences intra sexuelle qu’entre les sexes.
Garder le flou comme vous le faites me paraît dangereux : résultats, vous avez des commentaires qui s’engouffrent dans la « nécessaire différence », les femmes étant toujours faites dans ces discours pour être féminines (avoir des enfants, se faire les ongles, s’occuper de tâches ménagères et de petits boulots non lucratifs pour s’occuper des enfants).
Ce discours de la différence est très conservateur, généralement sexiste et machiste, et il faudra se rendre compte un jour qu’il est encouragé à la fois par les religions et par la psychanalyse, la recherche scientifique le niant pour sa part.
La seule solution est de désexualiser les compétences et les discours sur les fonctions, économiques, politiques... et familiales.
Il y a aussi des bons pères et des mauvaises mères ; être femme et accoucher ne suffit pas pour être capable d’assumer correctement un enfant. Etre un homme ne suffit pas pour être un « chef » ou un cadre".
Les deux sexes sont égaux face à la nécessité d’apprendre, de s’améliorer, de se faire une place utile dans la société.
Kiri
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Bien vu. L’avènement d’un monde d’androgynes et d’homosexuels sera sans doute un monde merveilleux dans lequel baigneront les restes de l’humanité. Le dégueuli final est en marche.
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Il ne faut pas mélanger les androgynes et les homosexuels. D’abord parce que cela ne donnera rien pour les générations futures, ensuite parce que le distinguo est le B A BA de la pensée critique.
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Oui, c’est vrai ne mélangeons pas ces mégères au cerveaux greffés d’un paire de couilles roulant en 4X4 pollueur ou autre Ferrari testostérone pour dominer ce qui reste de ce pauvre mâle (souvent désaxé ... l’axe du mâle) réduit à un simple outils de travail pour ces amazones en tailleur avec les Zomos hermaphrodites qui expriment, en quelques sortes, une réaction instinctive à la recherche d’un équilibre rompue dans sa complémentarité pour le retrouver insidieusement dans son opposition.
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Beaucoup de femmes, font leur travail avec pour premier objectif de montrer « qu’elle sont au moins aussi capables qu’un homme » . Ce qui peut être nuisible à la finalité de ce travail. Bien sûr ce n’est pas une généralité, et il existe aussi des hommes qui se préoccupent aussi d’abord de se montrer (surtout s’ils sont petits, portent des hauts talons et font de la politique...)
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@ l’auteur
Madame, vous avez toute mon estime, vous êtes bien au dessus de la pauvreté intellectuelle de nos élites qui confondent tout !
Je crois que notre société est malade ! En effet, qu’on regarde une femme dans la rue et elle le prend mal presque aussitôt, cela ne se passe pas ainsi dans d’autres pays du monde, ou cette même femme vous répondra par un sourire charmant et nullement aguichant pour autant ! Si les hommes ne savent plus trop où est leur place, il en est de même pour les femmes, j’en ai la certitude. Il ne serait cependant pas cohérent de les faire revenir à la maison ! Je ne serai d’ailleurs pas d’accord, d’autant que je leur trouve souvent un certain talent.
Vous soulevez le problême de l’éducation. Il n’y a qu’à voir les petits garçons et les petites filles et on se rend bien compte des petites différences entre eux, de tempérament.
Bravo encore pour votre article !
Bill
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La vraie question est : les différences globales marquées sexuellement dans les comportements, les modes cognitifs sont-elles plus pertinentes que celles que l’on peut rencontrer entre deux individus du même sexe ?
La réponse est non.
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Waou ! Au XVII siècle, les femmes qui avaient de l’esprit étaient considérées comme des hommes qui s’ignoraient (comme Simone) : Les femmes savantes. Quant au mode cognitif, c’est celui que j’emploie quand je rentre le soir chez moi parce que le repas n’est pas préparé.
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? ? Les femmes savante, ce ne sont pas des femmes qui ont de l’esprit, mais des pédantes qui soulent les autres de ce qu’elles viennent juste de découvrir.
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@Monolecte (IP:xxx.x54.74.139) le 7 décembre 2006 à 15H20
euhhh...rien pigé...
reformulez svp ....autrement !
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Article trop bien écris, voir limite élitiste pour le commun des mortels à mettre en parallèle avec l’autre fil sur la pauvreté sexuelle en France.
Entendre encore et encore les couplets ringardisants sur la place de la femme dans la société commence à me donner des migraines, en effet, l’émancipation de la femme est sponsorié en quelques sortes par le capitalisme, par la division et la sectarisation créons de nouveaux besoins. Et cela depuis près de 100 ans alors qu’en viennent pas nous dire que c’est neuf ( les suffragettes en UK au début 1900) n’est ce pas bill
Une petite histoire pour illustrer mon propos. Il y a quelques années alors en prépa Sciences Po, nous eumes en concours blanc un sujet, « La Femme. » Alors que toutes les penseuses se jettaient sur le sujet tel la meute des chiennes de garde sur une affiche Darjeeling, à base de écouter comment les femmes ont soufferts (je ne le nie pas d’ailleurs) et regarder le chemin à faire avant que nous puissions être libre !!! REVOLUTION quoi
Kant aurant certainenement renvoyé toutes ces penseuses à leurs cours d’anatomie, en effet comment se libérer du joug d’une moitié indisociable qui est indispensable à la survie de l’espèce quoique...
Je décidais à tourner autour du sujet tels les 3 aveugles autour de l’éléphant dans le conte de Lao Tse.
Si la condition de la femme a énormémant évolué au cours du siècle passé, je ne remets d’ailleurs en aucune manière en cause ces avances et le fait qu’il reste des efforts (je reviendrais sur ce terme), comment considérer la place de l’homme dans la société ?
L’homme a connu plus de boulversement dans ses relations avec sa moitié en 1OOans qu’au cours des 1000 ans qui ont précédés. Pour des raisons de temps, je ne viendrais donc pas sur la place de la femme dans le haut moyen-age qui avait une importance toute particulière avant les épidèmies de peste à la mise au pas de l’église romaine et me contenterai de prendre pour repère l’époque romaine somme toute assez libérale pour la place de la femme dans la société.
Mais désormais la place de l’homme en tant que pilier de la famille est plus que révolu, que ce soit en terme d’image ou l’image de l’homme et par extansion celle du père est réduite à l’image d’une espèce de clown toujours à la ramasse, décalé et qui ne comprends rien à la vie actuelle.
Est ce donc un reproche faires à l’image collective du père ? Malheureusement il n’en est rien et cela est à mon grand désespoir beaucoup plus prosayque. En effet, les études marketings ont montrées que la femme est un prescripteur très fort en matière d’achat. Dès lors, TF1 et autres publicitaires ont choisi de caricaturer l’homme à un niveau ras des paquerettes. Alors on va me dire des exemples, vil machiste !!!! Des exemples mais il y en des masses, de Femmes de Loi en passant par le juge est une femme ou encore la série avec Touzet (dont le nom me reviens plus je dois être refractaire au charme de la plus femme du monde selon TF1) où les hommes ne sont que des larbins au cerveau atrophiés. Du genre :
mais non du con c’est lui le coupable !!!!
Finalement la libérilasation de l’image de femme à la télé ne serait elle pas du simplement à de vaine tentative de récupérer le prescripteur le plus important de la famille ?
Comme nous venons de le voir l’homme est réduit dans la sphère familiale selon les images de la boie magique à être abruti qui doit son peu d’intelligence à sa moitié.
Vous allez me dire, Madame, que les gens ne sont pas niais, à bon ? Connaissez vous les scores d’audience de TF1 ?
Mais ce phénomène se retrouve aussi dans les sentiments et l’acte sexuel et sur ces points je rejoins complétement l’article de l’auteur de l’article sur la marchandisation de l’amour.
Désormais, il n’ y a plus de place pour le charme, il ne compte plus que la beauté et de soit disant point en commun. Il est vrai que sur les sites de rencontre spécialisé, un cadre urbain pourra plus facilement levé de « la bellette » qu’un ouvrier de province (à moins qu’il soit fan de tuning ).
Cela étant dit, la pauvreté sexuelle, elle se retrouve principalement chez les hommes. La montée en force des revendications du plaisir chez les femmes (et c’est tout à fait légitime) fait que si vous êtes un mauvais coup mieux vaut vous recycler dans la sadomaso c’est plus sur...
A chaque pas dans la rue et sans avoir des prunelles chaste, les couvertures de journaux féminin sont couvert d’invective, du genre :
Comment trouvé l’orgasme meme si c’est un mauvais coup
Orgasme à la découverte de son plaisir
Je ne vois plus de partage rien que de l’égoïsme et des tentatives de vendre des canards sans intérêt bourrés de publi reprotage, l’homme est réduit à une verge au cerveau atrophié tout juste bon à ramener de l’argent si encore il n’est pas au chomage...
J’espère sincèrement qu’une fois que les féministes auront détruit jusqu’a la dernière parcelle d’estime des hommes, elles auront l’idée de reflechier à vivre en bonne intelligence dans le respect des différences de chacun...
Schroen
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Mais mon shroen,
Je ne vois pas bien en quoi ce que tu dis là vient contredire ce que j’ai noté plus haut !
Bien à toi
Bill
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Schroen, vous mélangez :
le sujet est la situation des femmes dans la société - pas la sexualité ou le plaisir des hommes.
Le fait que vous ne fassiez pas la différence est révélateur : savez vous que les femmes ont une vie/tête/des objectifs en dehors de leur vie sexuelle (hétéro ou homosexuelle d’ailleurs) ?
ET même, des fois, elles pensent à autre chose ! (Et même, avouons le, comme les choses se sont bien dégradées, le plaisir de l’homme n’est pas forcément leur soucis majeur).
Enfin pour votre gouverne, la situation de la femme au temps des Romains...était loin de ce que vous semblez en croire, avec le pater familias ayant droit de vie et de mort sur épouse, enfants et esclaves de même...
Kiri
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Et cher Shroen, oui, les femmes ont eu le droit de vote très tard en France parce qu’on se méfiait de leur vote, on les croyait proche du curé et donc du roi ou de la droite... pour les "suffragettes de cette époque, relire Maupassant, dont je te fais une copie ici :
http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/athena/selva/maupassant/textes/dimanche.html
La citoyenne Zoé Lamour, une jolie brune replète, portant des fleurs rouges dans ses cheveux noirs, partageait la présidence avec une petite blonde maigre, la citoyenne nihiliste russe Éva Schourine. Juste au-dessous d’elles, l’illustre citoyenne Césarine Brau, surnommée le « Tombeur des hommes », belle fille aussi, était assise à côté du citoyen Sapience Cornut, retour d’exil. Celui-là, un vieux solide à tous crins, d’aspect féroce, regardait la salle comme un chat regarde une volière d’oiseaux, et ses poings fermés reposaient sur ses genoux. A droite, une délégation d’antiques citoyennes sevrées d’époux, séchées dans le célibat, et exaspérées dans l’attente, faisait vis-à-vis à un groupe de citoyens réformateurs de l’humanité, qui n’avaient jamais coupé ni leur barbe ni leurs cheveux, pour indiquer sans doute l’infini de leurs aspirations. Le public était mêlé. Les femmes, en majorité, appartenaient à la caste des portières et des marchandes qui ferment boutique le dimanche. Partout le type de la vieille fille inconsolable (dit trumeau) réapparaissait entre les faces rouges des bourgeoises. Trois collégiens parlaient bas dans un coin, venus pour être au milieu de femmes. Quelques familles étaient entrées par curiosité. Mais au premier rang un nègre en coutil jaune, un nègre frisé, magnifique, regardait obstinément le bureau en riant de l’une à l’autre oreille, d’un rire muet, contenu, qui faisait étinceler ses dents blanches dans sa face noire. Il riait sans un mouvement du corps, comme un homme ravi, transporté. Pourquoi était-il là ? Mystère. Avait-il cru entrer au spectacle ? Ou bien se disait-il dans sa boule crépue d’Africain : « Vrai, vrai, ils sont trop drôles, ces farceurs-là ; ce n’est pas sous l’équateur qu’on en trouverait de pareils. » La citoyenne Zoé Lamour ouvrit la séance par un petit discours. Elle rappela la servitude de la femme depuis les origines du monde ; son rôle obscur, toujours héroïque, son dévouement constant à toutes les grandes idées. Elle la compara au peuple d’autrefois, au peuple des rois et de l’aristocratie, l’appelant : « l’éternelle martyre » pour qui tout homme est un maître ; et, dans un grand mouvement lyrique, elle s’écria : « Le peuple a eu son 89, - ayons le nôtre ; l’homme opprimé a fait sa Révolution ; le captif a brisé sa chaîne ; l’esclave indigné s’est révolté. Femmes, imitons nos despotes. Révoltons-nous ; brisons l’antique chaîne du mariage et de la servitude ; marchons à la conquête de nos droits ; faisons aussi notre révolution. »
Bill
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@schroen (IP:xxx.x7.202.60) le 7 décembre 2006 à 16H00
Vous auriez pu en ouverture de l’exercice imposé commencer ainsi :« Laquelle.... ? »
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Nous commencions à nous « emmerder » ferme depuis sa normale éviction...en fait et surement...plus moyen de se marrer...
Avox sans Demian , un jour sans pain .... !!!!
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Bill,
je relevais que tu disais que pensais que les femmes ne savent plus ou est leur place. Ou vu, des dernières évolutions de la société, je pense que les hommes sont plus désorientés que celle-ci...
Kiri, en effet, mon commentaire est à la limite du hors sujet mais je pensais que la plupart des intervenants sur ce fil aurait lu l’article sur la marchandisation de l’amour. Pour ce qui est l’empire romain la mère de Caligula n’est pas triste dans le genre, lui non plus d’ailleurs , de plus sur les épitaphes inscrites sur les bagues romaines ont révélés une grande importance de la femme dans le couple romain, mais je remets pas en cause le droit de vie et de mort du patriarche romain sur sa fratie.
Je t’invite d’ailleurs à conulter une étude (dont je n’ai malheureusement plus le nom en tête) sur le role de la femme dans l’occident avant les grandes pandémies du moyen-age.
Etant au taff je fais ce que je peux pour relié les 2 articles qui ont une vison différentes sur des aspects différents mais complémentaires enfin selon moi...
Attendez vais aller demander a mon boss ma fin de journée pour vous faire un commentaire au poil
Schroen
Ps : Bill tu faches pas pour une fois que je suis pas d’accord avec toi
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Au fait Kiri, j’suis un fan de freud alors pour moi tout est lié au sexe... L’espèce humaine n’est qu’un animal vraiment mais vraiment plus bête que les autres...
Schroen
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Merci Schroen je vais aller voir l’autre article
Pourl’étude, j’attendrai !
Une précision : contrairement à ce que l’on croit en France (et en Argentine), Freud n’a pas inventé le sexe - ni son importance (et moins encore le plaisir). pas plus qu’il n’a inventé l’inconscient ni une thérapeutique (sources : le livre noir de la psychanalyse).
En revanche il a fait beaucoup de mal - et il en fait encore - en développant de la femme une image que nos grands mères trouveraient réactionnaire...
Kiri
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@schroen (IP:xxx.x7.202.60) le 7 décembre 2006 à 16H37
Wouarfff sciences-po ds le Freudisme ...sexuel ...
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Le malaise de la culture un de mes livres préféré que je conseille à tous, un ouvrage de freud abordable et facilement assimilable.
Cordialement
Schroen
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“La psychanalyse est une pratique délirante... C’est ce que Freud a trouvé de mieux. Et il a maintenu que le psychanalyste ne doit jamais hésiter à délirer” (Lacan).
“La séduction des idées de Freud est exactement celle qu’exerce une mythologie” (Wittgenstein).
“Le névrosé bâtit des châteaux en Espagne ; le psychotique croit y habiter ; le psychanalyste récolte les loyers”.
“Le psychanalyste est celui qui, retenu à déjeuner par ses amis, reçu dans leur maison de campagne et alors que ses hôtes se rassemblent autour de la table disposée dans le parc, entre dans la maison, ferme la porte et observe par le trou de la serrure” (un humoriste).
“Le psychologue est un homme qui, lorsqu’une jolie fille entre dans un salon, regarde les autres invités. Le psychanalyste, lui, regarde la fille et lui fait parfois une cour assidue” (un humoriste).
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Marsu, j’aime quand tu nuances....sinon j’aime pas quand tu raccourcis !
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Mon cher Shroen
Je suis loin d’être faché, et puis tu as surement raison ! Je suis au taf moi aussi, pas toujours le temps de trop lire (ce qui explique aussi que je suis parfois hors sujet !), notre société marchandise un peu les êtres (c’est bien ce que tu veux dire ?). Mais sommes nous bien dans nos « sexes » ? Qu’est ce que c’est qu’être un Homme et qu’est ce que c’est qu’être une Femme aujourd’hui ? Je pense qu’il y a une façon très noble d’être l’un et l’autre et que ce n’est pas très facile aujourd’hui ! Non pas que je crois que certains domaines soient purement masculin ou féminin... En bref, ce n’est qu’une question ouverte,
Bien à toi et courage au boulot !
Bill
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Demian West 7 décembre 2006 17:00Annie,
Je ne suis pas tant sûr de vous surprendre quand j’aurais dit tout ce que je pense du sujet que vous nous avez tendu comme une part de gâteau qui contiendrait une fève mordante comme un piège à loups. Pour ma part de l’écrivain maraudeur des idées, je suis parvenu à ce constat étranger assez, que : la femme serait si semblable à l’homme, car elle viendrait de cette espèce, soit ! Ceci nous le savions tous et trop. En revanche, aussitôt je vous dirais plus outre, que les femmes seraient plus encore dissemblables — et si vous me permettiez cette licence poétique qui serait de dire, que la femme pourrait évoluer en une neuve « espèce » qui viendrait après l’homme : et à lui de se rasseoir sur l’échelle de l’évolution avec l’humour en plus dont il serait encore capable en bon perdant qui se serait accidenté dans son programme civilisateur.
Beaucoup de progrès, même techniques et si propices au bio-pouvoir de la femme, mèneraient à cette idée qui ne serait pas eugénique mais comme une évolution naturelle : je dirais d’un progrès des modes civilisateurs violents qui verseraient en des modes doux et plus féminisants. Et donc, que l’humanité serait la première espèce, qui aurait su trouver cette faculté de se scinder en deux espèces, et par le nouveau mode de la procréation entre-femmes, qui réduirait dans les siècles devant nous, l’homme à une minorité très grevée par les souvenirs des traditions et fictions guerrières. Si bien que dans quelques siècles, soient à peine deux, verrait-on, peut-être, une humanité de femmes en quête de protection de quelques hommes résiduels, qui seraient une espèce en voie de disparition, comme une souvenance d’un passé un peu barbare plus que barbe-à-papa.
C’est un peu le rêve que j’ai fait osément ce jour, en flânant dans mes pensements secrets à l’ensuite de votre article, qui incite vraiment à ce rêve fantasmatique ! reconnaissez-le, si vous pardonniez aussi ma digression en manière de vision vraiment trop spécieuse et trop loin : de ce nouveau monde de femmes sans guère plus d’hommes.
Demian West
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Demian ressucité , il est ds le « pansements secrets » !
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merde...ressuscité...aux temps pour moi...
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c’est emasculant ton discours Demian...j’en ai le souffle coupé
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Aïh !!!!!! l’icône Demianesque a ressuscitée !!!!!!!
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depuis hier , avec le même bleu infame et criard ; il faut d’urgence appeler les queers pour le relooker , y’a tout à jeter !
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Et avec la même cicatrice de la poutre qu’il a longtemps eu dans l’oeil, en fait qu’il n’a enlevée que pour la photo.
La poutre dans l’oeil, il l’a toujours.
C’est pourquoi il ne voit que les pailles dans les yeux des autres.
Face à cela, La Bruyère avait donné la solution :
« C’est abréger et s’épargner mille discussions, que de penser de certaines gens qu’ils sont incapables de parler juste, et de condamner ce qu’ils disent, ce qu’ils ont dit, et ce qu’ils diront. » (Les Caractères, « Jugements », § 70)
« Tout l’esprit qui est au monde est inutile à celui qui n’en a point ; il n’a nulles vues, et il est incapable de profiter de celles d’autrui. » (Ibid., « De l’homme », § 87)
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Quelle vedette tout de mme ce Demian....
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Alors pouf...ce commentaire doit venir à la suite de celui ci :
Nous commencions à nous « emmerder » ferme depuis sa normale éviction...en fait et surement...plus moyen de se marrer... Avox sans Demian , un jour sans pain .... !!!!
mais est allé se placer ailleurs...problème...
Bis donc ...
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Bill,
Merci à tous tu as réussi à résumer ce que je voulais dire, de toute manière tout est la faute à OUTLOOK...
Schroen
Ps : Est tu au courant du plan machiavelique de Outlook de nous pourrir la vie en conquérant le monde !!!!! J’en peux plus donner du papier et un fax que je jette mon laptop
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Annie, vous êtes une unisexiste centriste.
Bien sur qu’il y a des différences entre les deux sexes, mais nos mères nous défendent de les nommer ici.
Vous le soulevez fort bien : Mais que font ses différences en plein milieu de nos droits communs ?
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She wants to battle the campaign .....
A man is quite not a women...cause a man doesn’t have a who before !
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Ce que j’aime chez Madame Battle, c’est ce féminisme des mots qui confond la différenciation des sexes avec les désavantages d’être femme.
A responsabilité égales salaires égaux....là il y a matière à un vrai article sans jetter la « femme » ds le syndrôme archétypal de la « femme moderne ».
to be continued .....
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