Passeport sanitaire : halte aux complaisants du dictateur Macron
En réponse à Maurice Szafran et son torchon paru le 18/07/2021 dans le magazine Challenges, au sujet des manifestants français du samedi 17 juillet 2021, et de « l’hystérisation » du débat, selon ses dires, autour de l’instauration d’un pass sanitaire en France.
Lundi 12 juillet 2021, 19 heures. Le « Président » fait une énième allocution. Il informe la population qu’il a menti. Le passeport vaccinal sera bel et bien obligatoire, contrairement à ce qu’il avait indiqué quelques mois plus tôt. Il instaure ainsi une ségrégation entre vaccinés et non-vaccinés. Une ségrégation honteuse, inimaginable dans le pays des Droits de l’Homme, et pourtant réelle.
Pour rappel,
Ségrégation. subst.fém. : Discrimination sociale de fait à l’égard d’individus ou de groupes d’individus en raison de leurs race, ethnie, religion, mœurs, sexe, âge, condition sociale. (définition du CNRTL)
Nombreux sont ceux qui ne trouvent pas le sommeil cette nuit-là. Les Français sont pris à la gorge ; soit ils cèdent au chantage, soit ils se battent pour sauver ce qu’il reste de leurs droits fondamentaux, bafoués déjà à plusieurs reprises au nom d’un virus à un taux de létalité en France de 0,1% en 2020. Depuis 2021, 0,07% (Source : Santé Publique France).
Samedi 17 juillet 2021, 14 heures. Les Français manifestent au nom de la liberté. Des manifestations pacifistes où se rassemblent, dans toutes les villes de France, des personnes de tous bords ; de gauche, de droite, des personnes apolitiques,… Des cadres supérieurs, des ouvriers,… Des hommes, des femmes, des enfants,… Certains manifestent pour la première fois de leur vie. Ils n’ont pas l’habitude, mais la situation est trop grave. On entend parfois des pétards claquer dans des coins de rues, le drapeau français tournoie au-dessus des têtes. Certains sont venus avec leurs enceintes pour que la musique donne vie au combat. On observe aussi les slogans (« Non au pass de la honte ! », « Je ne suis pas un QR Code », « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire – Albert Einstein »). Ce sont autant de messages envoyés à l’intention des dirigeants qui, du haut de l’Elysée, ne semblent pas nous voir, et en fin de compte, ne nous représentent pas. La Marseillaise sera entonnée plusieurs fois, une véritable énergie circule, plus digne que ce pauvre défilé du 14 juillet où la France fait grise mine face aux défilés militaires des autres puissances mondiales.
Dimanche 18 juillet 2021. Le bilan tombe. BFM TV et autres médias du courant dominant – qui, bénéficiant d’un véritable monopole, n’ont aucun souci à être visible, – lâchent leurs navets sur la journée de manifestations de la veille. Maurice Szafran, ancien PDG de l’hebdomadaire Marianne, écrivant quelques chroniques pour le compte de Challenges, succombe à l’envie de défendre son Macron (« Ce n’est pas Macron qui est liberticide, c’est le Covid ! ») et la Sacro-Sainte Piquouse, seul moyen d’échapper à cette hécatombe de cas asymptomatiques.
Selon ce dernier, les slogans sur les pancartes sont outrageants. Il parle bien évidement des références faites entre la dictature nazie et la dictature sanitaire actuelle. Soyons objectifs deux secondes ; si un tel rapprochement est clamé et dénoncé au sein d’une bonne partie de la population, c’est peut-être parce que certaines similitudes crèvent les yeux. Macron ne consulte jamais son peuple avant de prendre des décisions d’une importance pourtant capitale quant à l’avenir du pays. Il agit en cela comme un dictateur, et ce ne sont pas les « pouvoirs exceptionnels » que lui confère l’article 16 de la Constitution qui le protège de cette image. Revenons donc sur le sens des mots,
Dictateur, trice, subst. : Celui qui, investi légalement ou non du pouvoir politique, l'exerce de façon autoritaire, voire tyrannique, sans avoir officiellement, en général, le titre correspondant. (CNRTL)
Les couvre-feux, la mise en place d’un passeport de circulation (souvenons-nous du Ahnenpass !), la propagande, le déploiement des forces de l’ordre contre les citoyens et la division sont autant de moyens propres à une dictature.
Certes, la situation que nous vivons actuellement est inédite. Ce n’est pas encore l’Allemagne nazie et ces affiches ne sont là que pour alerter puisque, de toute évidence, nous n’avons aucunement envie de revivre cette période atroce de l’Histoire. Toutefois, il serait faux de dire que nous sommes encore en démocratie. Un peuple n’est en démocratie que lorsqu’il en a le sentiment, et ce n’est, visiblement, pas le cas. Voilà ce qu’il faut en retirer, plutôt que de discréditer les Français ayant mis de l’énergie à défendre leurs intérêts légitimes, à coups de « Quel outrage ! ».
Selon ce dernier encore, les personnalités présentes sont « controversées », provenant de « l’ultra-droite ou des Gilets Jaunes ». Qu’est-ce à dire ? Être de droite ou appartenir au mouvement des Gilets Jaunes rendrait-il la parole et les revendications illégitimes ? Ce qui est indécent, ce n’est pas Florian Philippot comparant le pass sanitaire à un « pass nazitaire ». Ce qui est indécent, ce n’est pas Nicolas Dupont-Aignan dénonçant un « coup d’état sanitaire ». Ce qui est indécent, c’est bien le mépris des médias nationaux à l’égard du peuple dans sa diversité d’opinions. Nous avons le droit de penser à l’encontre du message dominant que les médias officiels prônent (grosso modo, la protection de tous ne passe que par la vaccination).
Mépris que l’on retrouve tout au long de cette chronique :
« […] à la surprise générale, plus de 100000 manifestants ont occupé les rues hier samedi 17 juillet- le signe indubitable que la décision du président de la République de rendre la présentation du passe sanitaire obligatoire pour l'accès à de nombreux lieux (restaurants, cafés, cinés, musées, centres commerciaux, trains, bus, etc) aussi justifiée soit-elle et nous sommes de ceux qui l’estimons à la fois indispensable et civique, ne passe pas auprès d’une partie des Français. Il ne suffira pas pour minorer l’importance de cette mobilisation d’afficher, chiffre contre chiffre, 3 millions de candidats à la vaccination soudain "réveillés" par le passe vaccinal face à 100000 contestataires. »
Trois millions de « candidats à la vaccination » ne se sont pas « réveillés » ; ils se sont sentis piégés. Forcés. Car la seule chose qu’ils désirent est de rester libre, sans savoir que céder à cette pression malsaine du gouvernement engendre tout le contraire. Toute la nuance est là.
Vous trouvez la décision du « président » justifiée ? Faîtes-vous donc inoculer cette thérapie génique encore au stade expérimental. Néanmoins, tous les Français n’ont pas le désir de servir de cobayes. Ce pass sanitaire, au vu du manque de recul évident de ce qui nous est administré, ne peut pas être justifié. Désinformer est une chose, mais pousser un peuple à mettre sa vie en péril en est une autre.
C’est ce que l’on appelle un crime.
Vous l’estimez « indispensable et civique » ? Vous vous leurrez… Ou cherchez à leurrer les plus naïfs. La vaccination n’est pas indispensable puisqu’il existe des traitements ayant fait leurs preuves. Chacun dispose de son corps comme il le souhaite. Chacun est libre de se soigner comme il le désire. Si certains veulent s’inoculer la thérapie génique parce qu’ils estiment se protéger, ils sont libres de le faire. On semble oublier, dans toute cette cacophonie, les notions de « respect » et de « liberté ». Quant à la notion de « civisme », elle est ici dévoyée. Le civisme, ce n’est pas mettre sa propre santé en danger parce qu’un gouvernement foireux incite à le faire.
Mais ce sont les autres "anti-passe" qui comptent, ces quelques millions de citoyens sans doute authentiquement troublés, voire choqués, par sa mise en place. Ceux là, le gouvernement ne peut pas les abandonner sur le bas côté ; il doit inlassablement poursuivre, avec les meilleurs pédagogues parmi les scientifiques, un travail d’explication, de persuasion, de "retournement". L’annonce du passe sanitaire a fait bouger- dans le sens de la vaccination et c’est fort bien ainsi- plusieurs millions de rétifs.
Après avoir tapé sur les personnalités de droite (nous avons bien compris que l’auteur est de gauche et qu’il n’aime pas les vilains droitistes !) et les Gilets Jaunes, on passe aux « autres ». Les « autres » comptent, eux ! Donc puisqu’ils comptent, ces petits égarés, il va falloir les éduquer, leur apprendre que le Vaccin Sacré est seule lumière. Il est choquant de lire que, ce qui est préconisé dans ce passage, c’est une action renforcée de la propagande. Il faut « persuader », retourner.
Petit cours de lexicographie : « Persuader » est l’action d’amener quelqu’un à quelque chose en faisant appel aux sentiments. Contrairement à « convaincre », qui est l’action d’amener quelqu'un, par des preuves ou par un raisonnement irréfutable, à admettre quelque chose comme vrai ou comme nécessaire. Trahi par les mots ?
Coïncidence ou pas, il est évident que les médias mainstream ne peuvent convaincre, puisque les arguments irréfutables, ils ne les ont pas. Ce qui est sous-entendu dans ce paragraphe est à gerber, tant les idées suintent un dédain impressionnant du peuple.
Il s’agit désormais de "travailler" avec la frange la plus réticente. Pas le choix d’ailleurs, sinon la punition sera collective puisque les pourcentages indispensables d’immunité collective (80 à 90%) ne seront jamais atteints.
Une punition collective ? Serions-nous donc redevenus de petits écoliers ? Voilà qui va bien avec l’infantilisation dont nous sommes victimes depuis des mois, ainsi que cette culpabilisation constante poussant une partie de la population à considérer l’autre partie comme des « irresponsables », des « égoïstes »… On nous rebat tant les oreilles avec ces termes machiavéliques. Quant à l’immunité collective, elle aurait été acquise bien plus tôt si nous avions agi de manière naturelle avec le virus. Les masques, le gel hydroalcoolique, la distanciation, les confinements,… sont autant de mesures hygiénistes absurdes qui n’auront et n’ont pour conséquence que d’affaiblir notre système immunitaire.
Pour conclure, ce n’est pas le « débat national » qui est « malade », mais la société. De plus, elle n’est pas malade d’un virus, mais d’une propagande active qui est à l’œuvre depuis longtemps, à laquelle nombre de médias participent éhontément. Lorsqu’une foule de personnes décide de sacrifier de son énergie à manifester sous les fenêtres d’une préfecture, ce n’est pas pour faire joli. Alors, au lieu de perdre la vôtre, chers journalistes vendus, à rédiger vos torchons, vous feriez mieux d’être moins sourds à la colère du peuple. Le virus ne fait peur qu’à travers vos mots. En revanche, il est l’heure de craindre pour nos droits fondamentaux.
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