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#43 des Tendances

Pourquoi une société de type consumériste est-elle une société en déséquilibre

On verra dans cet article en se basant sur le graphique ci dessous, qui représente l'ensemble des besoins humains reliés à la façon de les obtenir, que si une société consumériste est forcément en déséquilibre, elle ne favorise ni les rapports humains ni les meilleurs moyens d'obtenir des ressources (argent, bien matériels, etc).

Mais avant quelques généralités :

  • L'obtention des besoins primaires contribue au bien être

  • La pondération du désir d'obtention (ou non) de chaque besoin dépend de la personne, des facteurs sociaux et environnementaux

  • Les moyens d'obtenir un besoin (via parcours fléché noir) et la manière de l'obtenir (parcours fléché gris en pointillé) dépendent de la personne, des facteurs sociaux et environnementaux

  • L'obtention dépend des compétences de la personne et de la disponibilité d'une manière d'obtention en adéquation avec ces mêmes compétences

  • La disponibilité d'une manière d'obtention dépend des facteurs sociaux et environnementaux de la personne

  • Le degré de pénibilité d'une manière d'obtention et son résultat influencent le bien être

 

Du déséquilibre engendrée

On voit déjà sur ce schéma qu'une société consumériste comme la nôtre est forcément en déséquilibre car elle vise à satisfaire de manière trop exagéré l'acquisition de biens matériels. Elle ne favorise pas de manière équitable les autres besoins primaires. Et on s'imagine facilement que ce n'est jamais bon pour une société d'être en déséquilibre. Par extension la pression sociale et/ou le manque d'infrastructure poussera la majorité des individus d'une telle société à être en déséquilibre dans la satisfaction de ses besoins primaires et une personne en déséquilibre représente un risque pour l'ensemble de la société.

Une personne en manque cherchera donc à combler ce manque par des moyens de substitutions et risque de confondre un moyen avec une fin en soi qu'elle ne peut pas (ou crois ne pas pouvoir) obtenir (agressivité, accumuler de l'argent pour le plaisir de l'accumuler, obtenir du pouvoir pour le plaisir d'avoir du pouvoir, drogue, ...). On voit aussi qu'en prenant l'habitude de combler ce manque par un substitut elle tombe dans un cercle vicieux qui lui empêche de combler son véritable manque (la fin en soi qui lui fait défaut), de la même manière qu'une drogue rend dépendant. En d'autres termes, en restant dans une logique de substitution la personne ne change pas sa condition, donc continuera à ressentir un manque, donc utilisera le moyen de substitution qu'elle a l'habitude d'utiliser par notion de facilité ... et ainsi de suite.

Donc pour qu'une société tende vers l'équilibre elle devrait avoir des normes et une pression sociale qui vise à tendre vers la satisfaction de l'ensemble des besoins primaire et facilite le moyen de les obtenir. Est-ce le cas actuellement ?

S'il n'est pas condamnable en soi de vouloir acquérir des biens matériels ou de l'argent (chacun fait ce qu'il veut), ce manque d'équilibre risque de mettre de côté les individus qui accordent plus d'importances à d'autres besoins primaires. Dans ce cas leur besoin de reconnaissance sociale risque de se heurter aux normes d'une tel société sans parler qu'une telle société ne va pas favoriser la satisfaction des besoins visées.

Autrement dit, en ne favorisant qu'un seul besoin primaire au détriment des autres on va aussi favoriser un manque de tolérance envers ceux qui attachent plus d'importances aux autres besoins primaires en raison des normes sociales qui vont avoir tendance à dénigrer le reste. Le problème est qu'un manque de tolérance au sein d'une société va favoriser les conflits de type idéologique et la marginalisation de certains. C'est aussi une atteintes aux libertés individuelles.

Donc une société de type consumériste ne peut pas favoriser le bien être de tout un chacun et les relations humaines ne serait-ce qu'en raison de ce déséquilibre. Il en ira de même pour toute société basée sur un trop grand déséquilibre lié aux besoins primaires.

 

De la façon d'acquérir les ressources

Se focaliser sur un seul besoin primaire qui vise à acquérir des ressources n'est pas non plus le meilleur moyen d'obtenir ces ressources justement.

On peut voir sur ce graphique que le meilleur moyen d'obtenir des ressources passe par les réseaux secondaires (flèches grises en pointillés) et non par le lien direct qui relie les besoins primaires aux ressources (dans notre société ce sera communément de trouver un travail rémunéré directement). Pourquoi ?

L'individu occupe une position centrale sur ce graphique, dans un sens c'est relié au fait communément admis que pour s'en sortir il vaut mieux disposer d'un bon réseau de relations. Or on voit sur le graphique que la meilleure manière de rencontrer des individus est de passer par la satisfaction des besoins primaire qui ne sont pas rattachés aux ressources. D'autant plus qu'en passant par la satisfaction de ce type de besoins primaires il y aura plus de chances de rencontrer des individus qui partagent avec nous les mêmes centre d'intérêt. Les relations seront donc plus naturelles et agréables. Plus naturelles et agréables que des relations forcés ou basés sur le profit.

De plus la satisfaction des autres besoins primaires sont susceptibles de nous faire acquérir des ressources (vivre de ce que l'on aime par exemple).

On voit donc qu'en plus de provoquer un déséquilibre au niveau de la société et de l'individu, une société consumériste ne favorise pas non plus le meilleur moyen d'obtenir des ressources. Paradoxale non ?

Bien d'autres choses pourraient être dites à partir de ce graphique, libre à chacun de le faire.


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16 réactions à cet article    


  • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 17 février 2016 12:50

    J’aime beaucoup vos graphiques.

    Cependant, celui-ci est plus relationnel que causal. Et si :

    Individu->Statut social->Le reste

    Nous ne raisonnons pas en fonction d’une infinité de possibilités de statuts sociaux. Nous avons besoins de prototypes en fonction desquels on va composer consciemment ou non nos personnalités.
    La société nous propose plusieurs panoplies d’identités, du choix du métier au realityshow show.

    Le consumérisme ne serait donc qu’un moyen parmi d’autres pour bricoler son identité. Il a beaucoup d’avantages :
    - Il est clair et compréhensible (le prix est affiché)
    - Il offre des moyens évidents de mesure (j’ai pas de Ferrari, j’ai une BM, ouf il a une Clio)
    - Il propose des perspective claires (dans 5 ans j’ai la Ferrari)
    - Il semble universel (une psychothérapie puis je pars aux Seychelles)

    Remplacer le consumérisme c’est donc trouver un paradigme au moins meilleur en tout points et qui soit compatible avec une gestion des ressources. (On est pas dans la merde)
    Et je vous rejoins totalement sur votre conclusion.


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 17 février 2016 14:59

      @Zip_N

      Le 2 et 3ème graphique ?

      Ha j’ai confondu l’auteur avec un autre auteur qui a publié récemment
      J’aime bien les graphes, c’est plus fort que moi.

      <>—<> = A peut-être obtenu à partir de B
      et B peut-être obtenu à partir de A (selon la légende) c’est donc différent, et le choix de têtes de flèches différentes n’est pas une mauvaise idée.


    • Joseph Joseph 17 février 2016 19:27

      @La Voix De Ton Maître
       
      « Cependant, celui-ci est plus relationnel que causal »
      Oui, en revanche je ne sais pas si vous y avez cherché une relation avec le consumériste. Dans un sens ce graph est indépendant de tout type de sociétés, il est juste rattaché à l’humain. Ou alors je ne vois pas où vous voulez en venir, notamment lorsque vous parlez ensuite des prototypes même si je suis d’accord sur ce que vous dites sur la notion de prototype (que j’appelle rôle sur le graf)
       
      « La société nous propose plusieurs panoplies d’identités, du choix du métier au realityshow show. »
      Oui, ça me rappel une chanson de noir désir qui ironise sur la difficulté à choisir son identité parmi toutes celles proposés, « Son Style ».


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 18 février 2016 04:11

      @Joseph

      Votre graphe est tout à fait valable dans l’intervalle d’analyse que vous fixez. Je ne suggérai qu’un autre intervalle, une autre perspective.


    • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 2016 18:17

      n Outre le fait que je ne comprend pas votre graphique, trop compliqué pour moi, vous mélangez deux choses distinctes qui fait que votre graphique est faux.

      les besoins primaires sont les biens vitaux, nécessaires à la survie. Ils ne contribuent pas au bien être, mais à rester vivant. Autrement dit, si vous ne pouvez pas satisfaire vos besoins primaires, soit vous mourrez de faim, soit vous vous révolté avant cette échéance. Rien à voir avec une société consumériste !

      Ce sont les besoins secondaires ou pour moi aspirations secondaires, qui contribuent au bien être.

      Donc, il faut d’abord satisfaire les besoins primaires comme la nourriture, l’eau, la protection, les soins, pour ensuite passer à ses aspirations secondaires.

      Par exemple, manger est nécessaire, se gaver ne l’est pas et ne relève d’aucun besoin, qu’il soit primaire secondaire ou tertiaire, Pour cette raison, certains ne mangent plus au sens primaire, mais font des repas gastronomique au sens secondaire, parce qu’ils ont totalement dépassé le stade primaire et veulent que cela se voit. Ils payent alors pour avoir des plats les plus sophistiqué et élaboré qui soit, avec les produits les plus rares, le tout servi dans des services d’orfèvrerie et sans devoir lever le coude de la table.

      Ce sont les aspirations secondaires, relativement aux besoins, qui prouve son statut social. Plus elle sont élevé et difficile d’accès, plus votre statut est élevé dans la société. Une clio ne coûte pas très cher, mais une Ferrari si !
       
      Vous avez de très grosse lacune en matière économique et devriez commencer par les combler avant de vous lancer dans une analyse absconse.

      Désolé de vous le dire aussi crûment...


      • Spartacus Lequidam Spartacus 18 février 2016 08:33

        La société consumériste est elle responsable d’une société mimétiste qui consiste a ressembler à l’autre ?


        La société consumériste est une conséquence, pas une cause des comportements de l’individu.

        La société « consumériste » n’est peut être pas parfaite, mais c’est la seule qui permet d’obtenir un bien primaire ou secondaire dans la paix, par l’échange volontaire. 

        Il n’en existe pas d’autre connue qui arrive a contenter autant de gens, certes imparfaitement, mais les autres ont toutes la caractéristique d’une relation humaine d’obligation ou de contrainte.... 

        Par ailleurs, la société consumériste, n’impose pas son choix par son inverse la force ou la coercition. 
        Vous pouvez vivre sans Iphone. La société consumériste, ne vous l’interdit pas. L’interdire « elle » est en fait une privation des libertés.

        • Shawford 18 février 2016 08:36

          @Spartacus

          Yep et loupe pas l’article que je vais soumettre à publication pour le 21 février, tu pourras y être un commentateur des plus avisés.

          Merci d’avance pour ta diligence.


        • Francis, agnotologue JL 18 février 2016 09:57

          @Spartacus,

           
          ’’La société « consumériste » n’est peut être pas parfaite, mais c’est la seule qui permet d’obtenir un bien primaire ou secondaire dans la paix, par l’échange volontaire. ’’
           
          C’est une contre-vérité, et je le prouve : la société consumériste est une société de marchandisation de tout ce qui peut être marchandisé, c’est-à-dire y compris les biens de première nécessité qu’autrefois on pouvait se procurer gratuitement moyennant un peu de travail.
           
          Aujourd’hui, même le travail a été confisqué : les matières premières qui n’ont pas disparu sont vendues à des prix exorbitants. La pauvreté sans les moyens de subsistance, c’est la misère. 
           
          La société consumériste est une société de clivage qui crée trois castes : les super riches ; les consommateurs ; et les miséreux.
           
          Ce sont les institutions occultes de cette société consumériste qu’il convient de combattre et d’éradiquer. Quand je dis occultes, je ne fais pas dans le complotisme : je je parle de ce que les Anglo-saxons appellent Crony capitalism.
           
          « Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. ... Dans son comportement courant, (cette classe dirigeante) se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême ». (Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives.)

        • Hervé Hum Hervé Hum 18 février 2016 11:32

          @JL

          Permettez moi un correction

          La société consumériste est une société de clivage qui crée trois castes : les super riches ; les consommateurs ; et les miséreux.

          Dans le système capitaliste, il n’y a que les propriétaires de l’environnement économique qui consomment, les autres reproduisent leur force de travail et ne consomme que par bénéfice collatéral. C’est un fait oublié et que les gens ne veulent pas voir, mais que l’évolution de la situation oblige à voir et donc, affronter leur déni de réalité.
           
          De fait, ceux que vous nommez les consommateurs, sont les producteurs, ayant un relatif pouvoir de consommation, mais qui est tributaire de la consommation des premiers. Cela, c’est le principe du système capitaliste. Faire des producteurs des consommateurs à part entière, cela, c’est le système socialiste, communiste, anarchiste ou encore libéral, mais pas capitaliste. Ce dernier est le seul qui interdit que le salarié soit consommateur à part entière, mais uniquement à part résiduelle parce qu’il est considéré comme faisant partie de l’outil de production et non comme récipiendaire.

          Pour ce que dit Samir Amin, il inverse le sens de la relation de causalité. Le système capitaliste à toujours été un système de connivence. C’est sa nature et condition d’existence. Si on a pu faire croire le contraire, c’était en raison de divers facteurs, dont les deux essentiels furent la lutte idéologique avec l’URSS et ensuite, une période de croissance économique qui permettait de donner l’illusion contraire.

          Une fois éffondré l’URSS et la croissance arrêté, sa nature profonde reprend le dessus, mais se heurte à l’évolution de la société et des conditions environnementales.


        • Joseph Joseph 18 février 2016 16:15

          @Spartacus
          « Par ailleurs, la société consumériste, n’impose pas son choix par son inverse la force ou la coercition. »
           
          Dans la réalité la coercition est beaucoup plus subtile. Elle passe par les normes et la pression sociale. Les sciences humaines ont déjà montré la puissance de cette pression sociale pour influencer les choix de l’individu. En d’autres termes on ne force personne directement à acheter un iphone (pour reprendre votre exemple) mais tout va être fait pour créer un contexte qui va nous pousser à l’acheter. Bien sûr tout le monde n’est pas égale face à cette pression sociale, mais elle influence le comportement majoritaire qui dans un sens va auto alimenter le contexte qui pousse à l’achat de biens matériels. Et là on rentre dans une sorte de cercle vicieux qui va pousser de plus en plus les gens à acquérir des biens matériels.
           
          Si l’on était par exemple dans une société de type spirituel l’acquisition de bien matériel pourrait être vue comme ringarde par exemple. Mais dans un sens plus générale une société qui arriverait à garder un équilibre entre les différents besoins primaire permettrait aussi aux individus de choisir librement ce qu’ils veulent. Car ils ne serait pas orienté vers un besoin en particulier, comme c’est le cas actuellement.


        • philippe913 18 février 2016 16:33

          @JL
          je te cite :
          "c’est-à-dire y compris les biens de première nécessité qu’autrefois on pouvait se procurer gratuitement moyennant un peu de travail."

          GRATUITEMENT MOYENNANT UN PEU DE TRAVAIL ! ! !

          ça n’a donc RIEN de gratuit.

          Bouffon.


        • Spartacus Lequidam Spartacus 18 février 2016 18:17

          @Joseph


          La société consumériste n’est pas responsable des instincts grégaires de l’homme a suivre bêtement le mimétisme des autres.
          Vous confondez cause et conséquences.....

          Éduquer comme actuellement en haine de l’économie de marché au lieu d’apprendre à s’en servir est la cause.

          Soyons concret :
          Les banques en ligne sont moitié moins cher que les banques traditionnelles. 
          Le mimétisme et le conformisme fait qu’aujourd’hui encore 80% des gens ont encore une banque chère physique....
          La pression sociale démontre surtout qu’elle est plus conservatrice que vous ne pensez. 
          La réalité c’est que les gens ont un formidable moyen de paix et d’émancipation sous la main avec la société consumériste, mais qu’ils ne savent tout simplement pas s’en servir, par une culture déviante anti-libérale à charge. 

        • Francis, agnotologue JL 18 février 2016 18:57

          @philippe913,

           
          tout le travail que je fais pour moi ne m’est facturé par personne : c’est du travail gratuit. Le travail auquel je fais allusion c’est par exemple, le jardinage que je faisais dans mon potager.
           
          Mais si vous ne comprenez pas ça, vous êtes un sombre crétin, ou un parasite de la pire espèce, ou une feignasse innommable, ... les adjectifs qui font de vous une personne méprisable sont légions et ne sont pas exclusifs les uns des autres.

        • Joseph Joseph 18 février 2016 19:06

          @Spartacus
          « La société consumériste n’est pas responsable des instincts grégaires de l’homme »
           
          Tout à fait d’accord.
          En revanche une société consumériste tend à valoriser le fait de posséder, même ce dont l’on a pas réellement besoin dans le but de faire tourner le commerce. Elle se sert notamment de la jalousie et valorise aussi le fait que les biens matériels et l’argent sont supérieurs à l’humain. Bref elle tend à valoriser nos instincts les plus bas, ce qui ne fait qu’augmenter les tensions au sein d’une société. Voilà pour moi vers où chercher les causes, dans les valeurs véhiculés qui vont entrainer la mise en place d’une pression sociale en conséquence et l’instinct grégaire qui en résultera. Et ce, au delà du déséquilibre dont parle cet article qui est encore une autre cause (beaucoup de choses se chevauchent, ce n’est pas simple).
           
          « Éduquer comme actuellement en haine de l’économie de marché au lieu d’apprendre à s’en servir est la cause. »

          Là encore je suis d’accord avec vous.
          Dans un sens je ne suis pas contre les échanges commerciaux et l’économie de marché en général, dans un sens l’humain a toujours échangé. Mais je ne suis pas contre tant cette logique d’échange ne prend pas de le pas sur l’humain et tant qu’elle ne favorise pas une logique d’être trop gourmand dans ces échanges, car cela ne favorise pas la résolution des conflits d’intérêts donc risque d’entraîner là encore des conflits sur le long terme. Dans un sens des valeurs comme le partage et l’équité permettent de résoudre les conflits d’intérêts liés aux rapport commerciaux (je ferai bientôt un article sur le sujet).
           
          Donc est ce qu’une société consumériste comme la nôtre tend à favoriser ses valeurs ? Est-ce qu’une société comme la nôtre tend à favoriser la résolution des conflits d’intérêt ou au contraire à les exacerber ? J’attends votre réponse.


        • Hervé Hum Hervé Hum 18 février 2016 20:57

          @Spartagus

          vous avez raison, l’auteur inverse la cause et la conséquence, mais parce que lui, il ne veut pas voir qui est la cause à toutes ces crises qu’il dénonce, alors que vous, vous les défendez en connaissance de cause.

          « Éduquer comme actuellement en haine de l’économie de marché au lieu d’apprendre à s’en servir est la cause. »

          L’ironie, c’est que si l’économie de marché à la sauce capitaliste fonctionne encore, c’est précisément parce que la majorité des gens agissent par mimétisme, peur de l’inconnu qu’est l’esprit grégaire, car sinon, ces 80% auraient depuis quelques temps ou en passe, de changer les règles du jeu économique pour les rendre plus équitables et surtout, responsabilisé.

          Cessez donc d’être aussi cynique en fustigeant une attitude qui est la dernière garantie du système que vous défendez. L’éducation à l’ignorance volontaire, celle d’écouter ceux qui nous gouvernent.


        • philippe913 25 février 2016 14:04

          @JL
          réponse tardive je sais.
          Je ne sais pas comment vous répondre tellement je trouve votre argumentation absurde, mais je vais essayer.

          Gratuit veut dire que ça ne coûte rien. Objectivement, fournir un travail coûte, a minima, de l’effort, des objets pour travailler etc. Donc obtenir qqchose par son travail N’A RIEN DE GRATUIT.

          Admettons toutefois que ce soit le cas. Notre société consumériste ne vous force EN RIEN à acheter quoi que ce soit. Si vous préférez cultiver votre potager, pédaler pour votre électricité et tailler vos meubles, libre à vous.

          Notre société consumériste et capitaliste fait simplement en sorte de baisser massivement les coûts de production de ces produits (et parfois leur qualité également), faisant en sorte que votre petite production privée aura un coût supérieur. Vous aurez le choix, passer votre temps à une activité dont la valeur ajoutée sera supérieure, ou passer votre temps à autre chose (loisirs, famille etc.)
          Si VOTRE loisir est de cultiver votre potager, bien à vous, mais ne n’est pas le choix de tout le monde, et notre société nous permet ce choix.

          Mais vous, qui haïssez tout ça, préfèreriez sûrement revenir qques décennies en arrière et remettre tout le monde à une vie saine, dans les champs ou potagers, quels que soient les choix des gens, car on le sait, ils ne savent pas ce qui est bon pour eux.

          Je réitère : BOUFFON, et rajoute, RESIDU DE CHIOTTE DE GOULAG, ou n’importe quel terme qui fait de vous une personne méprisable. (ah ? c’était copyright ?)

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