RD Congo : Le Lega, une tribu reputée pour ses pratiques occultes
Dans la tribu, Lega, à l’instar des autres tribus de cette province, il n’est pas rare de voir un enfant décédé subitement, un mari attrapé par une maladie incurable, une femme devenue infirme à cause de la sorcellerie d’un des parents ou membre de la famille. Ce qui nuit énormément à l’épanouissement des enfants dans la famille.
Si la tribu Lega est l’une des plus connues en RD Congo, ce n’est pas seulement par sa taille ni par l’espace qu’elle occupe dans une grande partie de la province du Sud-Kivu, allant de la zone de Mwenga au Sud-Kivu, jusqu’à dans la province de Maniema ; mais c’est par aussi des pratiques de sorcellerie au sein des membres des familles ; une pratique qui a énormément nui à la réputation de cette tribu.
Il n’est pas rare que les familles des tribus voisines s’opposent au mariage d’un de leurs enfants avec les enfants des familles Lega par peur de la sorcellerie.
Dans des rencontres amicales, appartenir à la tribu Lega fait souvent sourire et laisse les gens perplexes, à cause des informations sur la sorcellerie.
Dans la plupart des familles Lega, la nuit constitue le moment le plus difficile et le plus délicat de la vie : d’abord, les familles qui disposent d’arbres sur leurs parcelles voient défiler toutes les nuits des hibous qui chantent comme des petits enfants ; il n’est pas rare de constater qu’au moment où ces hibous sont présents dans la parcelle, les enfants commencent à pleurer ou à attraper une fièvre atteignant même 40° et les familles avisées sortent souvent de la maison pour chasser ces oiseaux. Et à la surprise de tout le monde, quand ces oiseaux partent, les enfants retrouvrent la guérison sans pour autant prendre de médicaments.
Beaucoup de familles décident de couper tous les arbres présents dans leurs parcelles pour éviter ces sorciers déguisés en oiseaux afin de nuire aux familles.
Ce qui est curieux, c’est de constater que les familles connaissent souvent les personnes qui cherchent à leur nuire et il n’est pas rare de voir au matin les familles commencer à se disputer sur la question.
Dans un village de Kalambi, à cent kilomètres de Bukavu au Sud-Kivu, un homme n’a-t-il pas tué sa femme qu’il a trouvé nue dans son champ de bananes au petit matin ? La femme se reposait tranquillement dans ce champ comme si elle revenait d’un long voyage à pieds.
Cet homme a d’abord remarqué que la personne présente nue dans le champ ressemblait parfaitement à sa femme, mais il n’en croyait pas ses yeux parce qu’il l’avait laissée dormir à la maison.
Avec le doute, l’homme est retourné à la maison et a trouvé son épouse au lit ; ce qui le rendait plus perplexe et dubitatif face à la forte ressemblance de ces deux femmes ; mais n’a-il-pas, enfin, décidé de lui tirer une flèche dans le ventre pour la chasser de son champs et quelle fut sa surprise au retour du champ vers le soir quand il retrouva son épouse gisant et morte, tout le lit couvert de sang et une plaie au même endroit que la flèche qui avait atteint la femme nue du champs.
Un pasteur d’une église protestante de la localité de kalambi, qui revenait d’une séance de prière vers minuit, avait eu l’amère surprise de trouver une vingtaine des femmes nues sur la route et leur avait sommé de s’arrêter et de ne plus bouger jusqu’au petit matin où tous les villageois furent surpris de voir des femmes nues, immobilisées dans la rue.
Certaines femmes furent reconnues soit par leurs enfants ou leurs maris.
Un jeune homme d’une trentaine d’années n’est-il pas mort pour être tombé amoureux d’une jeune fille d’une vingtaine d’années parce qu’elle avait déjà un mari de la nuit, invisible, mais qu’elle seule connaissait ?
Le jeune femme, bien qu’elle soit aussi amoureuse de l’homme, ne voulait pas l’épouser parce qu’elle craignait que le monsieur ne meurt, mais par son entêtement, le jeune homme a insisté pour que le mariage ait lieu.
Quelle fut la peur de la famille quand elle a trouvé le jeune homme mort dans son lit, le matin de leur nuit des noces.
Et pourtant, la mariée savait que l’homme ne survivrait pas et qu’il était en danger, mais elle ne pouvait rien faire à cause de son insistance.
Chaque nuit, la jeune femme, était visitée pendant son sommeil et faisait l’amour avec des personnes qu’elle ne voyait pas. Ces relations occultes se sont passées plusieurs années jusqu’à ce que ces personnes lui interdisent de se marier pour ne pas mettre en danger la vie de son conjoint.
Et la demoiselle avait raconté cette histoire d’orgasmes nocturnes à son fiancé, mais l’issue fut fatale pour le malheureux homme qui ne voulait pas croire à l’histoire de sa chère fiancée qui était déjà mariée par les esprits.
Un homme d’une cinquantaine d’années s’était évanoui et avait perdu connaisance pendant une semaine. Comme les hôpitaux sont presque inexistants dans cette contrée, la personne fut transportée dans une clinique de Bujumbura, au Burundi.
Le médecin ne constata aucune anomalie particulière sauf une fatigue extrême et qui, dit-il, l’a poussé dans le coma. L’homme fera une semaine dans le coma, sans que les médecins parviennent à le soigner.
Pendant cette période de coma, les familles de l’homme et de son épouse commencèrent à s’entre-déchirer et à s’accuser mutuellement de vouloir nuire à la vie de cet homme, surtout qu’il était consideré comme la personne la plus riche de la famille.
A la surprise générale, sa mère fût épinglée par toute la famille comme étant la responsable du coma de son fils. Elle fut priée de faire revenir son fils en vie.
Se voyant menacée, la vieille mère demanda aux gens d’aller couper les tiges de canne à sucre présente dans la parcelle de l’homme agonisant.
Quand les membres de la fanille sont partis se débarrasser de toutes les plantes de canne à sucre se trouvant dans la parcelle, l’homme est automatiquement sorti du coma et a immédiatement recouvré la vie et la force, à la surprise de tous les médecins de l’hôpital.
Ces pratiques qui visent à nuire sont fréquentes dans de nombreuses familles de cette tribu Lega ; d’autes tribus aussi sont souvent épinglées dans ces pratiques de sorcellerie qui nuisent souvent à l’épanouissement social et économique de nombreuses familles.
Les enfants restent souvent prisonniers de la volonté de leurs parents.
Certains enfants de cette tribu ont decidé de s’éloigner loin de leurs familles et d’essayer de se prendre en charge eux-mêmes, plutôt que de se retrouver prisonniers de pratiques contraires à l’évolution de la société et au développement humain.
Source : Kilosho Barthélemy
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