Quel gloubi boulga….
Homophobe : « les homosexuels sont en général de très bon parents… » bien sur que non ! L’étude, toujours la même citée est complètement pipo. Et pour cause, comme les homos sont des gens comme les autres, ils sont donc nécessairement et à priori, au mieux, des parents comme les autres quand ils le sont. Avec deux mais. Plus obnubilé que la moyenne, ils doivent pouvoir être plus inquiets que la moyenne. je le vois avec les couples d’adoptants d’enfants russes que j’accueille chez moi pour leur faciliter le passage. En particulier quand ils n’ont pas d’enfant par ailleurs. Ils ont tellement tout prévu que l’on inquiet sur ce que seront leurs réactions quant ils découvriront que leur gosse est une personne.
Aussi bon parent soient ils, leurs gosses sont adoptés. Or, tous genres confondu, l’adoption porte des difficultés spécifiques venant des enfants, pas des parents. Et là, ce ne sont pas des études sur 23 familles homo militantes qui nous prouvent qu’elles sont au moins aussi bonnes que la moyenne, c’est l’expérience de l’adoption en générale avec prêt d’un siècle de recul. c’est statistiquement établit. Même au niveau des simple pathologies enfantines, les gosses concernés sont, statistiquement plus fragiles. Si un étude prouve que les familles homo sont exactement comme les familles hétéro, c’est qu’elle est faussée.
Les revendications de la MPT sont parfaitement cohérentes ; La loi Taubira concerne marginalement les homos. Elle est avant tout un pas dans le changement de boussole de notre système de filiation à tous.
La règle, la boussole ultime, était la filiation naturelle. La justice, la jurisprudence, réglait les exceptions. Ainsi, en cas de décès au sein d’un couple recomposée ou homo, la justice savait confier l’enfant au conjoint restant.
Désormais, la boussole, est, et sera de plus en plus, dans la logique qui a prévalut, une filiation « sociétale ». le, ou les parents, cela peut être plus celui qui veut ou peut, que celui qui y est... Ceux, qui veulent ou peuvent. Parce qu’il peut y en avoir pas mal. Les « droits du beau parents, les parents d’intentionnalité, tous cela va dans le même sens. Une »polyparentalité sociétale« .
Il faut voir ou cela conduit. quelques exemples :
Demain, Rachida Dati, et toutes les femmes qui se sont faites ou laissé engrosser, ne pourront plus demander des comptes au »géniteur« . Le brave type homo, qui aura voulu faire plaisir à un couple d’amies lesbiennes, devra faire la course à la mairie si tout a coup il se découvre la fibre paternelle, sauf à définir une triparentalité, avec les droits de visite qui vont avec.
Et c’est compter sans les grands parents. Quels sont les droit du père de l’ex épouse de la lesbienne porteuse de l’enfant de son ex couple après le divorce, et ceux des parents du nouveaux conjoint de l’ex co-mère ? Et cela est vrai pour tous les »genres« .
Quand à la GPA, c’est exactement comme la prostitution. c’est pas bien, cela existe et existera, on peut mettre derrière tous ce que l’on veut et le reste, y compris son rôle social pour répondre à un »besoin« , au moins aussi criant que le »désir« d’enfant. C’est pourquoi en faire un mal en soi pour des raisons économiques ( ouvert aux riches) est d’une parfaite hypocrisie. Si la filiation naturelle est maintenue, toute personne qui a porté un enfant ne peut se dédouaner de sa parentalité tant en droit qu’en devoir, il y a aura quand même des GPA ( par générosité), mais il n’y en aura pas beaucoup, parce que ni les payant ni les payés n’auront tellement envie de se coltiner à vie cette polyparentalité. c’est presque la garantie du désintéressement réelle et durable…Parce que la parentalité, c’est »durable" et que le projet socialiste est de la rendre potentiellement réversible, multiple comme pour les relations dans le couple.
La parentalité sociétale, c’est l’Etat Salomon, un couteau à la main tentant de départager les polyparents dans les cas conflictuels. C’est aussi que tes propres gosses et ta propre parentalité, en cas de pépin, sont à la merci de celui qui aura les meilleurs avocats.
A nouveau, dans tous cela les questions relatives à l’homosexualité sont parfaitement marginales quantitativement.